Entre Alsace et Maures (6) : matinée sur la route des vins
Le lendemain, bien que ce ne fût pas dans nos intentions de le visiter (nous avions d’autres objectifs), nous mettons le cap vers le château du Haut-Kœnigsbourg, que j’avais également visité quand j’étais gamin. Nous montons jusqu’à l’entrée. Comme il était encore tôt, il n’y avait pas beaucoup de monde. L’édifice est en travaux.
Nous redescendons sur les coteaux du Haut-Rhin pour visiter la petite ville fortifiée de Bergheim, avec sa porte haute du XIVe siècle. A noter, comme dans toute l’Alsace, l’abondance, presque partout, des décorations de Pâques. Ce n’est pas toujours du meilleur goût de mon point de vue. En revanche, les jardinières de Pelargonium hyper-typiques de l’Alsace des cartes postales n’étaient pas encore vraiment de sortie aux fenêtres.
Nous poursuivons à Ribeauvillé.
La tour des Bouchers (XIIIe s.).
Sur les hauteurs, à flanc de montagne, un des trois châteaux dominant Ribeauvillé : Saint-Ulrich (XII, XIII et XIVe siècles).
On aura compris que nous étions sur la « route des vins ». L’étape suivante fut Hunawihr, avec en particulier son église fortifiée (XIV-XV-XVIe siècles). A l’intérieur, une nouvelle pensée pour Karagar en photographiant deux cloches fêlées.
Nous découvrons Riquewihr par le haut, avec la porte haute (recto-verso).
Nous stationnons sous les remparts (face nord), dominés ici par la tour des Voleurs.
Nous cherchons finalement un restaurant qui a notre préférence dans le guide. Hélas, les installations d’un vigneron ont brûlé à proximité le 1er janvier, ce qui a mis le feu à plusieurs bâtiments voisins, dont « notre » restaurant, en travaux et fermé. Nous nous rabattons sur le restaurant que nous aurions choisi en second. Ce fut notre premier repas en plein air de l’année à l’abri des parasols dans une petite cour. Très agréable, avec une choucroute classique (il fallait bien qu’on s’y colle). Elle était excellente et très copieuse.
Une des plus hautes maisons à pans de bois d’Alsace, surnommée le « gratte-ciel ».