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Cornus rex-populi
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19 avril 2013

Mi-vacances

La réunion parisienne de jeudi s’est bien passée et dans un relatif consensus. Ça change.

Nous avons terminé nos menus travaux. En fait, il s’agissait de refaire les murs et la peinture des toilettes. J’appréhendais un petit peu, pensant que le mur extérieur ne serait pas sain. En fait, il n’y a pas eu de souci majeur. J’ai simplement dû attaquer une sorte de vieux mastic avec un chalumeau pour pouvoir en venir à bout. Et puis, j’ai passé une grosse boite de peinture, alors que la surface à peindre était assez ridicule (la faute à la toile de verre).

Le jardin est à peu près en ordre. Cela va en être fini avec les Narcissus, mais d’autres choses commenceront à fleurir à notre retour. Car oui, nous entamons notre seconde semaine, de vraies vacances cette fois. Direction : l’Armorique occidentale méridionale.

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3 août 2013

Juillet estival 2013 (6)

Le lendemain du mariage (je rappelle que nous étions alors dans la Loire), je suis allé arracher les pommes de terre du jardin paternel (enfin, ce jardin, car il y en a aussi dans l’autre). Comme elles avaient bizarrement poussé et que je ne suis pas un modèle d’adresse, j’ai fait pas mal de frites en les extrayant de la terre. J’ai fait cela avant que le cagnard nous tombe dessus. En fin d’après-midi, nous sommes partis pour la Bourgogne en démarrant quelques minutes avant mes parents. Sur le parcours (option occidentale par la vallée de la Loire), nous nous arrêtons voir l’église romane de Montceaux-l’Étoile, très proche de notre route et que nous n’avions jamais vue.

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Une petite cinquantaine de kilomètres plus loin, alors que Fromfrom vient de prendre le volant, elle s’aperçoit qu’elle a probablement perdu sa montre et son alliance lorsque nous nous sommes arrêtés devant l’église (qu’elle avait quittées et déposées dans un pli de sa robe à cause de la chaleur ambiante). Les bijoux avaient probablement glissé à terre lorsqu’elle était descendue de voiture, alors qu’elle parlait encore à sa mère au téléphone. Nous nous arrêtons et effectivement, nous ne trouvons rien dans la voiture. Coûte que coûte, j’appelle immédiatement mes parents sur leur portable (qu’ils ne mettent en route que lorsqu’ils se déplacent), afin de leur demander de passer voir s’ils ne trouveraient pas la montre devant l’église où nous étions stationnés. Ils ne sont plus très loin de l’endroit et cela se trouve presque sur leur chemin. Cela n’a pas été simple à raconter à ma mère car en plus d’être dur de la feuille, il fallait tenir compte des bruits de roulement et de sa très grande difficulté à mémoriser les noms de lieux. Heureusement, cette église n’est pas un grand site touristique et on y avait vu peu de monde. Pendant ce temps là, Fromfrom est décomposée. Quelques minutes plus tard, mon père me rappelle pour me faire préciser l’endroit exact où nous étions descendus devant l’église. Alors que je suis en train de lui expliquer, l’œil de lynx de ma mère assoiffé par la couleur de l’or, avait récupéré le trésor fromfromien. Victoire et énorme soulagement général.

7 août 2013

Juillet estival 2013 (9 et fin)

La semaine s’est achevée le dimanche avec un baptême auquel nous étions invités de longue date. La cérémonie avait lieu dans l’église la plus laide de la ville. J’ai eu le temps de ne pas admirer l’architecture intérieure avec des piliers d’une rare mocheté et très mal foutus qui copient avec une extrême lourdeur une partie de l’esprit de la ceux de la cathédrale, qui me sont pourtant si chers. Je ne parle pas des incontournables statues du XXe s. Seule une statue assez dynamique de saint Jean-Baptiste au fond du chœur donnait un peu de saveur. Une saveur pourtant agrémentée par un jeune curé noir de peau et souriant, venu accueillir les futurs baptisés et leurs parents, parrains et marraines sur le parvis de l’église.  Les textes étaient assez inaudibles (mauvaise sonorisation) et les chants mal chantés par les protagonistes (je ne chante jamais dans une église et n’y dis rien sauf si on me le demande de façon expresse, notamment pour un enterrement).

En revenant de ville, nous ne sommes pas allés immédiatement à l’apéritif pour nous économiser (nous ne voulions pas revivre un apéritif interminable comme au mariage de ma cousine). Nous sommes donc arrivés trois quart d’heure après les premiers soit à la mi-temps de la durée totale. Je n’ai bu qu’un verre de sangria (je me suis planqué pour qu’on ne me resserve pas). Après ça, le repas avait lieu, comme il y a quatre ans, dans l’ancienne école. Un repas absolument délicieux et bien expédié qui a fait oublier les déboires du mariage. Et des vins de Bourgogne de bon aloi ! Les compagnons de table étaient inégaux, mais dans l’ensemble, ça allait. Il faisait juste un peu chaud, mais on a juste bu un peu plus ! :-)

Nous ne sommes revenus dans le Nord que le lundi. Pas de dégâts dans le jardin malgré la chaleur et plus de 15 jours sans arrosage, à l’exception du « grillage » des plantes des suspensions. Voici quelques photos prises depuis jusqu’à ce soir. Vraies nouveautés de lannée : zinnia, chèvrefeuille, nielle des blés (la vraie) et rose blanche.

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24 août 2013

Août estival (1)

Le jour où nous sommes partis, nous sommes passés du côté d’Épernay pour nous ravitailler en Champagne (notre fournisseur habituel depuis notre mariage). Un vin que nous trouvons très bien et qui reste abordable). Nous en avons aussi pris pour mes parents et ma tante drômoise. C’était la troisième fois que nous y allions en six ans et nous avons encore été accueillis comme des princes par les deux petits vieux. Lui, le vigneron de 82 ans, ne travaille plus la vigne ni ne vinifie. C’est désormais sa fille qui s’occupe de tout en lien avec une petite coopérative.

Comme nous étions encore en manque. Le premier vrai jour de vacances, nous sommes allés à la cave coopérative d’Azé (Mâconnais septentrional) que nous avions découverte il y a quelques années. On y trouve des vins vraiment sensationnels à des prix très intéressants. Je parle des blancs, les rouges ne sont guère séduisants.

En même temps, nous n’avons pas pu nous empêcher d’aller voir quelques églises que nous ne connaissions pas encore. En fait, l’idée de passer les voir était automatiquement inscrite dans le programme de l’après-midi.

D’abord, l’église Notre-Dame de l’Assomption de Cersot (pas très loin de Buxy), découverte un peu par hasard (nous avions pris une route inhabituelle) et apparemment bel et bien romane, mais qui semble, sauf erreur, assez mal référencée (je n’ai pu vérifier chez Eduard, son site ne fonctionne plus). Une découverte intéressante, donc. A l’intérieur, on retiendra sa « croisée » très surbaissée (on remarquera le voûtement à droite en bois) et son chœur.

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Sur cette curieuse route, nous n’étions pas au bout de nos surprises puisque nous sommes tombés une fois encore sur un édifice dont on ne parle pas dans les guides et qui pourtant vaut probablement plus qu’un détour : le château médiéval de Sercy. Apparemment, le château serait ouvert au public, mais le moins que l’on puisse dire, c’est que l’on ne fait pas beaucoup de publicité autour de cet ancien château fort. Cela sera à creuser au cours d’une prochaine visite dans le coin.

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Après la cave d’Azé, nous passons voir l’église Saint-Julien de Donzy-le-Pertuis (XIe s.). L’extérieur est assez classique et a été restauré il y a peu, visiblement. Nous avons profité du passage d’autres visiteurs juste devant nous pour visiter l’intérieur (ils venaient de demander la clé à la « vieille » qui habite juste à côté). Mais cet intérieur ne présente aucun intérêt, il est complètement recouvert de plâtre ou autres mochetés et le chœur a visiblement souffert d’anciennes entrées d’eau.

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Cela faisait une éternité que nous passions tout près, mais j’avais toujours un peu rechigné à m’y rendre. Je veux parler d’un lieu mondialement connu : Taizé et sa communauté œcuménique. L’église romane initiale est quelque peu étroite (cela ne se voit pas sur ma photo ci-dessous, mais l’église était pleine alors qu’il était moins de 17 heures, ce qui explique que je n’ai aucune photo de l’intérieur). Ce qui est néanmoins typique, c’est que sur le plateau (le village est lui à flanc de colline), on a toutes les installations de cette communauté : lieux de culte, lieux de vie, commerce, cuisines, chambres collectives en dur ou installations plus légères type camping. Il y avait là sans doute plusieurs centaines (milliers ?) de personnes, essentiellement assez jeunes de diverses nationalités. Nous n’étions probablement pas dans une journée d’affluence maximale, car j’imagine que nous aurions eu beaucoup plus de mal à circuler. Nous n’avons pas visité. Personnellement, cela ne m’intéresse pas, pour ne pas dire que cela me met mal à l’aise. Fromfrom a du mal à comprendre que ces phénomènes de masse me déplaisent. Sans que cela me rassure le moins du monde, on constate des choses analogues notamment dans le sport, singulièrement dans le football et que cela engendre, en plus, bien souvent de la violence, ce qui n’est en principe pas le cas ici. Et puis cet état d’esprit communautaire, pour ne pas dire grégaire, ne me convient pas, mais là, c’est peut-être la traduction de mon statut de vieil égoïste aigri. Peu importe.

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Retournés très rapidement à la civilisation « normale » (l’influence géographique de la communauté de Taizé ne s’observe visiblement pas trop loin), nous abordons l’église romane de Bray.

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Puis se fut le tour de l’église Saint-Thibault de Flagy (XIIe s.). Pas de photos de l’intérieur non plus, ce n’était pas beau.

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Puis nous avons fini par la visite de l’église (XIIe s.) de l’ancien prieuré Saint-Nicolas à Sigy-le-Châtel. Il s’agissait en d’un prieuré de bénédictins de l’abbaye de Fleury de Saint-Benoît-sur-Loire. Bien sûr, l’église a été pas mal remaniée et restaurée au cours du temps, alors tout ne relève pas du roman. L’intérieur, peint en blanc ou de couleurs claires n’est pas si mal. Sinon, il reste quelques vestiges de l’ancien château médiéval.

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2 septembre 2013

Marronniers

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Voici une liste non exhaustive des marronniers médiatiques. Comme j’en ai certainement oublié des tas, chacun peut amender à sa convenance cette liste.

 

Janvier

Le nombre de voitures brulées dans la nuit de la Saint-Sylvestre

Les gens « beurrés » sur les Champs-Élysées la nuit de la Saint-Sylvestre

La galette des rois et les fèves

La neige en hiver

Les préparatifs des soldes d’hiver

Les soldes d’hiver

 

Février

Les crêpes de la Chandeleur

La Saint-Valentin

La neige en hiver

Les vacances et sports d’hiver

 

Mars

La neige en hiver

Le carnaval de Dunkerque (si pas déjà évoqué plus tôt)

Le changement d’heure (heure d’été)

 

Avril

La chasse aux œufs de Pâques

Le muguet en avance ou en retard et son prix qui a augmenté

 

Mai

Les régimes féminins pour l’été

Les ponts du mois de mai

Le festival de Cannes

 

Juin

La fête de la musique

Le bac

Le bac philo

Le tournoi de Roland Garros

Les dopés des Tours de France précédents

 

Juillet

Le départ en vacances des juillettistes

Les préparatifs des soldes d’été

Les soldes d’été

Le festival d’Avignon

Le Tour de France

 

Août

Le départ en vacances des aoûtiens

Le festival inter-celtique de Lorient

Les vacances des ministres et du président

La fin des vacances scolaires

Les fournitures scolaires

La prime de rentrée scolaire

 

Septembre

La grande braderie de Lille

Le volume de moules consommé à la grande braderie de Lille

La prérentrée scolaire des enseignants

La rentrée scolaire des enfants

La recherche de logements étudiants

Les foires aux vins

Les vendanges

Les journées du patrimoine

L’été indien [en général évoqué un mois avant les dates « normales »]

 

Octobre

Le changement d’heure (heure d’hiver)

La déprime automnale liée au raccourcissement des jours

Les chrysanthèmes

Halloween

 

Novembre

La Toussaint

L’arrivée des chocolats de Noël dans les magasins

L’arrivée des jouets de Noël dans les magasins

 

Décembre

La Saint-Nicolas

La fête des Lumières à Lyon

Les marchés de Noël

Les cadeaux de Noël

Que manger à Noël

Les chocolats de Noël

Les préparatifs des fêtes de Noël

La neige en hiver

Le Père Noël

Le retour des cadeaux de Noël défectueux ou en double dans les magasins

Que manger au réveillon de la Saint-Sylvestre

Les préparatifs du réveillon de la Saint-Sylvestre

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8 septembre 2013

Mire ta belle

Même si la reine-claude et surtout la quetsche sont loin de démériter, la mirabelle reste à mon goût incontournable. Je parle de la vraie mirabelle bien sûr, pas de certaines prunes jaunes qui n’en ont que la vague apparence. Je me rappelle de ce mirabellier de Nancy que nous avions à A. Il donnait rarement beaucoup, mais les grandes années, quel délice en tartes et confitures. En parlant de tarte, Fromfrom n’en est certes pas la reine, mais assurément l’impératrice de la tarte à la mirabelle.

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Dautres saveurs au jardin.
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16 septembre 2013

Balade artésienne

Ce week-end, c’était donc les journées du patrimoine. Nous ne sommes allés nulle part samedi parce qu’il ne faisait pas beau, contrairement au temps que l’on nous annonçait pour dimanche. Cela faisait longtemps que j’en avais entendu parler, mais je ne m’étais jamais décidé à y aller. Et puis il y a une quinzaine de jour, j’ai vu une belle photo aérienne de l’édifice sur un poster, alors cela m’a motivé pour y aller. J’avais tenu secrète la destination pour qu’elle ait la surprise, car ce genre d’édifices n’est pas très fréquent dans la région. Et il se trouve que cela ne se trouve qu’à 44 km de la maison. Ça, c’est pour répondre à Plume, c’est donc pas très loin même s’il faut compter une heure pour y aller. Pourquoi n’y étions pas encore allés ? Je n’avais peut-être pas bien pris conscience du côté sympa de ce coin de l’Artois.

Il s’agit donc du château d’Olhain, originellement un château-fort (XIIIe s. et XVe s. initialement) dont il reste encore de beaux éléments malgré les destructions et reconstructions. Trois ponts permettaient, d’abord de franchir la rivière, ensuite un pont-levis pour accéder à la basse-cour et enfin un second pont-levis pour parvenir au château. La basse-cour est encore de ce jour le siège d’une exploitation agricole (les propriétaires sont agriculteurs). On compte pas moins de 101 marches pour monter dans la plus haute tour. Comme il y avait beaucoup de monde, cela a été assez difficile de monter jusqu’en haut, mais même la marquise y est parvenue.

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Puis nous sommes passés voir le dolmen, sur la même commune.

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Enfin, j’avais envie de passer voir le donjon de Bours (XIVe s.), actuellement mairie de la commune du même nom. Hélas, il y avait une fête locale (brocante et animations médiévales) et le site était difficilement accessible. Il y avait des visites guidées organisées à l’intérieur, mais devant le trop plein de visiteurs, nous avons finalement renoncé. Il s’agissait en réalité d’un logis noble. Malgré les apparences, les murs sont assez minces ; des escaliers sont même aménagés à l’intérieur de certains murs.

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25 septembre 2013

Réponses au grand concours du premier jour de l'automne

A) Agrostemma githago L. (Nielle des blés) est une plante annuelle messicole qui a fortement régressé en France, a totalement disparu de régions entières. Ses graines sont toxiques et étaient autrefois redoutée quand elles étaient mélangées aux grains de blé. J’en avais semé dans le jardin et voici la récolte partielle que nous en avons faite.

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B) Photo prise en juin 2005 en Lorraine du côté de Vic-sur-Seille. Il s’agit de végétations halophiles se développant à l’occasion de sources salées, ici à Salicornia emericii var. vicensis (J.Duvign.) J.Duvign. (Salicorne de Lorraine). En réalité, ce taxon n’aurait finalement pas de valeur, car il s’agirait d’une « banale » Salicornia stricta Dumort.

C) Cap Gris-Nez (Pas-de-Calais)

D) Glebionis segetum (L.) Fourr. [= Chrysanthemum segetum L.] (Chrysanthème des moissons).

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E) Pointe du Hoc (Calvados). Nous n’y étions pas allés pour visiter les sites du débarquement de juin 1944, mais dans le cadre d’une étude de sensibilité du littoral aux pollutions marines.

F) Record mondial du plus gros cornet de frites. La suite est, par exemple ici. Inutile de dire que nous n’avons pas participé à cette couillonnade ringarde d’initiative privée. Enfin, cela reste bon enfant.

21 novembre 2015

Le Loiret n'est pas en Bourgogne (11 et fin)

Un petit bilan de ces vacances du tournant de la quarantaine. Alors qu’il y avait eu de la neige au début de la semaine précédente, et malgré une journée de pluie et une autre de grisaille, nous avons joui d’un temps exceptionnellement beau, à commencer par les températures. Cette douceur exceptionnelle s’est même prolongée largement en novembre dans notre Septentrion où les températures n’ont violemment chuté qu’hier soir.

Mon père gare sa voiture dans la cour. En partant à la pêche, comme il n’y a jamais rien derrière, il a reculé et pan, un joli choc entre l’aile et surtout la portière de notre voiture, sérieusement déformée. Depuis, tout est rentré dans l’ordre et a été réparé, mais cela fait drôle de faire un constat entre Cornus père et Cornus fils.

La pêche au bec de canard n’a pas été fructueuse. J’ai tout loupé. Mon père, qui s’y était essayé, a fait encore moins bien. Mais peu importe.

La dernière sortie aux champignons a été un échec. Les cèpes étaient épuisés (ce n’est pas grave, j’en avais suffisamment profité) et les Chanterelles en tube probablement pas encore au rendez-vous. Mais peu importe.

Nous avions coutume pour les fêtes de fin d’année chez mes parents d’acheter des vols-au-vent dans une des meilleures boulangeries-pâtisseries de la ville de mon enfance, pour les garnir de ris de veau (quand je dis garnir, les faire largement déborder). Mais la boutique a changé de propriétaire et leurs vols-au-vent n’ont désormais rien à envier au carton (autant les prendre au supermarché) et la porte de prison qui fait office de vendeuse nous a fait fuir l’établissement. Fromfrom n’osait pas se lancer, mais a profité des vacances pour en expérimenter la fabrication. Pour un essai (pas de photo), cela a été très bien réussi. Fromfrom les a garnies de crevettes et de quenelles de brochet (du commerce) et ce fut un délice.

Nous terminons par une brume matinale, comme un tomber de rideau sur le domaine du Dragon terrassé 2015.

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5 janvier 2016

Bonne année 2016 !

Fromfrom et moi vous souhaitons au moins une excellente année 2016. J’ai été un peu silencieux en termes d’articles, mais c’était pour terminer une petite rétrospective de 2015 que vous pourrez télécharger durant une semaine (en deux formats)

Bonne année 2016 L blog.pdf and 1 more file

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https://www.wetransfer.com

Merci à tous.

6 octobre 2013

Clochettes

Karagar montre sa passion campanaire. Je ne peux pas ne pas faire le lien avec ma mémoire et aux plantes sauvages. Dès mon plus jeune âge, ma mère, en me les montrant sur les talus autour de la ferme grand-paternelle me parlait de ces fleurs bleues (je ne sais pas si elles sont réellement bleues, mais c’est ainsi que je les perçois) qu’elle appelait clochettes. C’est sans doute une des premières plantes dont j’ai appris le nom, ne sachant pas encore combien ce nom était imprécis, ce d’autant plus qu’une vingtaine d’années plus tard, je m’apercevrai que tout près, il y avait d’autres espèces de clochettes, des vraies clochettes, autrement dit des campanules. Il m’a toujours paru incongru, voire trompeur de parler de « clochettes » pour tout un tas d’espèces à fleurs vaguement campanulées comme Fritillaria meleagris L. (Fritillaire pintade) et même pour Hyacinthoides non-scripta (L.) Chouard ex Rothm. (Jacinthe des bois), même si cette dernière porte le nom commun de Bluebell en anglais. Bref, à mes yeux, les campanules, c’est avant tout celle de mon enfance, Campanula rotundifolia L. (Campanule à feuilles rondes) d’où toutes les autres espèces « découlent naturellement ». Ces clochettes qui me « parlent » tant et que j’aime.

Voici quelques photos rediffusées ou inédites.

Campanula alpestris All. (Campanule alpestre)

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Campanula glomerata L. (Campanule agglomérée)

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Campanula persicifolia L. (Campanule à feuilles de pêcher)

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Campanula rapunculus L. (Campanule raiponce)

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Campanula rhomboidalis L. (Campanule rhomboïdale)

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Campanula rotundifolia L. (Campanule à feuilles rondes)

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Campanula spicata L. (Campanule en épi)

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Campanula trachelium L. (Campanule gantelée)

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Campanula sp. plur.

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16 janvier 2014

De 2013 à 2014 (4) : Noël

Un peu avant midi cette veille de Noël, j’ai appelé Calyste. Ce n’était pas la première fois, mais j’avais presque oublié plusieurs choses. La première, la voix extrêmement jeune que l’on entend s’exprimer. Ensuite, l’accent régional de mon enfance, plus stéphanois que lyonnais à mon oreille. Il est vrai que cette voix a du mal à se retranscrire sur un blog et on finit par l’oublier à la lecture. D’ailleurs, si Calyste écrit beaucoup, il n’est pas avare de paroles simples et sympathiques et c’est à regret que j’ai dû prendre congé de lui non sans avoir convenu d’un rendez-vous trois jours plus tard.

Ce jour-là, le vent tordait les arbres, toujours un peu dans le même sens.

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Pour le réveillon de Noël, Fromfrom avait préparé cette bûche-charlotte chocolatée aux poires (on na pas pensé de prendre en photo lintérieur qui était pourtant très réussi).

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Que c’est dur la pâtisserie !

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Le lendemain, les décorations des arbres de Noël ressemblaient à ça.

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Rubrique charcutière lyonnaise

Traditionnellement, à l’occasion des fêtes de fin d’année, au moins dans les campagnes du sud des monts du Lyonnais, on mangeait du bon-jésus, autrement dit ce très gros saucisson fait dans le plus gros intestin du cochon, et plus rarement, dans la vessie (appelée gonfle). Les ficelles, le volume de la charcuterie font effectivement penser au nouveau-né de la crèche en pareille saison. Ce bon-jésus (sec) est presque systématiquement cuit à l’eau, après avoir été mis à dessaler. C’est ce que mon père fait toujours, tous les ans et je trouve cela absolument excellent et d’un goût inimitable dans toutes les charcuteries industrielles ou artisanales.

Tranche de bon-jésus cuit avec mon couteau pour l’échelle.

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Selon ma mère et sa sœur, dans le coin, tous les saucissons se mangeaient traditionnellement cuits jusque vers 1945-50. Seuls les petits saucissons ou les saucissons fins étaient mangés secs et crus. A noter aussi que l’on mange aussi du saucisson brioché (brioche fourrée au saucisson) avec des saucissons égouttés quelques jours ou semaines seulement après leur fabrication. Cela nétait cependant pas traditionnel dans les campagnes, ou alors cétait pour des occasions très spéciales. Les porcs étaient traditionnellement abattus à la ferme en hiver entre fin décembre et début mars pour des raisons de vitesse de rassissement de la viande et de conservation de la viande, y compris pour les saucissons en début du séchage. Aujourd’hui, réfrigérateurs et congélateurs autorisent d’autres possibilités. Néanmoins, les rosettes artisanales traditionnelles sont en général fabriquées en début d’année pour être consommées à l’automne jusqu’à l’année suivante. Je dois préciser ici que les rosettes en question n’ont rien à voir avec ce que l’on trouve sous ce nom dans l’immense majorité des charcuteries de France. Il s’agit en réalité d’un saucisson sec réalisé dans la partie terminale du boyau de porc, un boyau droit, sans renflements ou irrégularités et de forme tronconique, assez long et surtout réalisé dans une « membrane » plus épaisse et assez grasse. Cette particularité induit un séchage du saucisson plus lent et régulier et induit un goût un peu différent par rapport à un saucisson de diamètre équivalent et réalisé dans les mêmes conditions.

Tranche de rosette crue, toujours avec mon couteau pour l’échelle (remarquez l’épaisseur du boyau).

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Fromfrom avait commis une autre pâtisserie : une charlotte royale à la mousse au chocolat et aux poires où les biscuits à la cuillère sont remplacés par du gâteau roulé fourré à la crème de marron. La recette indiquée dans la revue spécialisée présentait néanmoins des problèmes de proportions et la photo non contractuelle du magazine montrait un résultat moins beau que celui réussi par Fromfrom. Et la réussite n’était pas qu’esthétique.

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Le lendemain après-midi, nous avions décidé de « monter à Pilat ». Fin novembre, il était tombé beaucoup de neige sur les sommets (environ un mètre), mais cela avait largement fondu. Seulement, la pluie de la veille au soir et de la nuit ressemblait à de la neige là-haut.

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C’était la première fois que je voyais ce genre de plaisanterie.

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A la Jasserie, il y avait de quoi être frigorifié devant la « porte des étoiles » karagarienne.

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19 janvier 2014

De 2013 à 2014 (8) : Saint-Sylvestre

J’avais repéré dans un guide touristique des choses intéressantes à visiter que je ne connaissais pas, même de nom. Ainsi, pour le dernier après-midi de l’année, nous avons mi le cap sur l’est de Vienne. Nous savions le château fermé en cette saison, mais nous avons néanmoins décidé d’aller voir à quoi cela ressemblait en cette saison. Je parle de Septème, un village établi à la septième borne milliaire de la voie romaine qui reliait Vienne à Milan. Il s’agit d’un château médiéval, avec un fort du XIe s. et des remparts du XIIIe s.

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Nous sommes ensuite allés un peu plus au sud, voir la chapelle Saint-Mamert, avec son clocher-mur du XIe siècle. Mais l’édifice, pratiquement situé dans une cour de ferme était fermé. Ceux qui connaissent bien la région reconnaîtront sur la dernière photo les sommets du Pilat, et le crêt de l’Œillon en particulier.

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Pour rentrer, nous coupons par Condrieu et ses coteaux, où pousse ce que Lancelot na pas encore goûté (ça, je viens dajouter, le sachant pas trop loin).

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Un peu plus loin, nous voyons les derniers rayons de soleil se coucher sur les Alpes.

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Déjà sur les pentes moyennes du Pilat, nous passons par La Vieille Chapelle à La Chapelle-Villars. Cette belle chapelle dorigine médiévale semblerait avoir été restaurée par lintermédiaire dune association.

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Le soir, Fromfrom réinterprétait un bavarois à la clémentine.

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20 janvier 2014

De 2013 à 2014 (9 et fin) : 2014

Pour bien finir 2013, nous n’avons pas réalisé d’excès excessivement excessifs, alors on a aussi très bien mangé début 2014. Nous n’avons néanmoins pas trop bougé le Jour de l’An. Nous avons regardé Cléopâtre à la télévision, que je n’avais probablement jamais vu, contrairement à ce que je pensais.

Le lendemain, avec mes parents, direction la partie sud du Pilat, à deux pas du département de l’Ardèche où se trouve le barrage du Ternay, en cours de remplissage (donc pas très photogénique à mon goût).

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Puis nous sommes allés à Bourg-Argental, motif principal de notre déplacement, où se trouve une néo-église romane de la fin du XIXe s., en réalité reconstruite et agrandie, mais ayant conservé sur sa façade, son portail sculpté intact du XIIe s. La pierre semble être un grès assez friable et donc fragile et de ce fait, l’état de conservation est exceptionnel.

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Nous ne nous sommes pas attardé à Saint-Julien-Molin-Molette dont le nom a bien sonné aux oreilles de Fromfrom, mais pas très loin de Saint-Genest-Malifaux, on a vu cette sorte d’ancienne ferme fortifiée.

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Ayant aperçu un panneau « monument historique » à propos de l’église de Marlhes, nous y avons fait un crochet. Pourtant, l’église du XIXe s. n’a rien de vraiment inoubliable à mes yeux. J’ai quand même fait une photo d’un christ en croix.

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Nous sommes rentrés par Saint-Étienne. Puis nous sommes allés voir, pas très loin de chez mes parents, les illuminations dans le jardin d’une maison de particulier qui ouvre ses portes aux visiteurs.

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Bon évidemment, ces dernières images sont un peu déplacées presque un mois après Noël, et ce nest pas quelque chose que jaffectionne particulièrement, mais cétait juste pour lamusement.

Nous sommes rentrés le lendemain.

Ainsi se termine la série qui a donc pris un peu de retard. Cest un peu vexant, car pour une des rares fois, tout avait été rédigé et les photos sélectionnées à lavance.

21 janvier 2014

Brèves cornusiennes (16)

Après une très belle et surtout bonne galette des rois l’an dernier, confectionnée de A à Z l’an dernier (voir ici), nous avions décidé de faire encore mieux cette année : un Pithiviers ! Pour bien comprendre, nous avions entendu parler de cette spécialité dans l’émission « Le meilleur pâtissier » diffusée en novembre-décembre, et cela nous avait plu. Quelles différences avec une galette ? Une crème d’amande à l’intérieur au lieu d’une frangipane, mais surtout un festonnage sur la bordure et une rosace sur le dessus. Tout cela n’est pas aussi simple que cela et je suis très fier de dire que j’ai participé à cette décoration typique. Fromfrom n’était pas confiante sur son feuilleté, mais cela a été une réussite. On peut encore faire mieux, mais pour une première, je nous vote des félicitations.

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J’ai un nouvel objectif – stabilisé cette fois – pour mon appareil photo. Voici une des toutes premières images qui en résulte.

 

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Dehors, malgré quelques petites gelées trop rares, il n’y a pas eu de vrai bon coup de froid. Devant la maison, les Pelargonium sont prêts à fleurir et dans le jardin, des roses arrivent à ce maintenir en bouton (mais nous avons vu dans certains jardins en ville des roses complètement épanouies). Où va-t-on ?

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En attendant celles du jardin qui sont déjà bien sorties, celles cueillies au marché dimanche matin sont bien épanouies. J’ai été synchrone avec Calyste cette fois.

 

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23 janvier 2014

Fatigue grise

Ce matin, je me suis levé de très bonne heure pour aller à une réunion Nat*ur*a 20*00 au fond de l’Avesnois qui démarrait assez tôt, et malgré cela, je suis presque arrivé en retard. En cause, l’épouvantable bouchon lillois qui se forme sur « mon » autoroute de l’ouest de l’agglomération, plus important que prévu (probablement un accident ?). Pendant la réunion, j’ai entendu dire pas mal de conneries, mais je n’ai rien laissé passer. J’imagine néanmoins que lorsque des personnes comme moi (autrement dit des personnes qui contrent les poncifs anti-scientifiques) ne participent pas à ce genre de réunion, personne ne dit rien et les âneries passent pour argent comptant. Mais là, on y va, donc on engage le combat. Je parle bien d’engager le combat. Il est tellement plus facile de ne rien dire, de laisser glisser, comme le font certains scientifiques, par peur de se mouiller, par peur du conflit ou parce que leur éducation traditionnelle le leur interdit. Et comme ça, les élus entendent un autre son de cloche que celui qui est le plus souvent joué. Le simplisme ne fait pas peur aux anti-nature. En général, plus c’est gros, mieux ça passe. Mais on sait aussi se faire plus subtil. Du genre : « il faut (ou variante : on doit) réaliser les coupes de régénération (en clair des coupes rases), pour dynamiser le peuplement forestier et favoriser la biodiversité et lutter contre le changement climatique ». C’est bien emballé, le discours a été réfléchi par des têtes bien (mal) pensantes au plus haut niveau et le tout est recraché partout en France comme un seul homme. Inutile de dire que ces fadaises passent bien quand des affreux dans mon genre ne s’interposent pas. Et du coup, les élus peuvent alors entendre tout autre chose. Et fait marquant ce matin, j’ai été soutenu (fait rarissime) par un maire, assez âgé, mais qui ne semble pas tout à fait prêt à gober n’importe quelle ânerie déblatéré par les trois représentants du lobby de l’exploitation sylvicole.


 

Cet après-midi, dans mon bureau, le gris dominait encore entre deux averses. Voici ce que je peux voir par ma fenêtre de toit.

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3 février 2014

Brèves cornusiennes (20)

Je n’avais jamais rien vendu sur l’internet (ni autrement). J’ai ainsi vendu l’ancien objectif zoom passe-partout que j’utilisais jusque là sur mon reflex numérique, avant que je n’acquière récemment un équivalent, stabilisé et de plus grande ouverture à focale maximale. Quelques heures à peine après la mise en ligne de mon annonce (très détaillée) sur le site le « mauvais angle », je recevais une proposition d’achat au prix indiqué (forme d’argus). Hier, je récidive en décidant de me séparer d’un téléobjectif fixe que j’avais depuis au moins 17 ans et que j’utilisais sur mon reflex argentique, inutilisable sur mon appareil actuel car de marque et monture différentes. Doutant qu’un tel objet, quelque peu dépassé techniquement, puisse se vendre facilement, je le propose à un prix attractif. Et là aussi, j’ai eu un acheteur quelques heures après le dépôt de l’annonce. Je suis assez satisfait de ces opérations, car cela signifie que de tels investissements faits il y a des années conservent une certaine valeur, malgré une utilisation assez intensive.


Vendredi, j’ai été assez ému au travail par le courriel d’une de mes collègues (qui ne travaillait pas ce jour-là) et qui se disait contente de m’avoir comme chef en me trouvant de multitudes qualités. Elle voulait ainsi me remercier de l’avoir aidée à obtenir son temps partiel. La connaissant quelque peu, je sais qu’elle n’a pas dit cela facilement ni à la légère, ce qui ne pouvait que me réjouir. Une réjouissance bienvenue quand il faut négocier avec des partenaires difficiles et malhonnêtes intellectuellement.


Samedi, branches forestières sur ciel bleu grisonnant.

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La fin du bouquet de Narcissus de dimanche de la semaine dernière.

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Aujourd’hui, beau soleil au travail, permettant d’aller photographier les fleurs exceptionnellement bien épanouies de Eranthis hyemalis (L.) Salisb. (Hellébore d’hiver).

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26 janvier 2014

Brèves cornusiennes (17)

Ce matin, contre toute attente, le ciel était clair et il avait légèrement gelé. Une photo de l’autre côté de la rue, avant que le ciel ne se couvre pour le reste de la journée.

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Ma mère avait essayé à plusieurs reprises depuis que j’étais gamin, mais les résultats n’avaient jamais été à la hauteur, c’est le moins que l’on puisse dire. Cela faisait des mois que je souhaitais qu’elle passe à l’action, mais ce n’est qu’hier qu’on est passé aux choses concrètes. Après galette et Pithiviers, Fromfrom a fait des croissants. Il ne s’agit pas de la même pâte, puisque celle-ci est feuilletée levée (contient de la levure de boulanger). Pour une première, le résultat est très très bien. Esthétiquement, ils pourraient être un peu plus arqués comme des croissants classiques, mais gustativement, ils surclassent ceux tous les boulangers-pâtissiers de la ville à l’exception de notre fournisseur habituel. Fromfrom n’osait pas se lancer et pourtant, c’est une réussite.

 

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16 janvier 2014

De 2013 à 2014 (6) : Lyon

Comme convenu, nous fûmes reçus chez l’excellent Calyste le vendredi car il nous avait gentiment invités. Nous étions presque gênés de débarquer ainsi presque à l’improviste, mais d’un autre côté, nous nous sommes immédiatement sentis en terrain amical familier... Ce que nous avons vu chez lui ressemblait dans les grandes lignes aux éléments qu’il avait lui-même décrit et montré ou que je m’étais imaginé. Après un très bon repas, Calyste ayant eu un rendez-vous imprévu, nous n’avons pas pu aller au musée des Beaux-arts avec lui comme nous l’avions prévu. Comme nous sommes tous excessivement avares de paroles, je pense même que nous avons mis en retard notre hôte. Nous nous sommes donc quittés à regret, mais avec une promesse de sa part de venir nous voir dans le grand Nord.

Nous sommes donc allés au musée sans Calyste. Quand nous fûmes sur place, l’après-midi était déjà bien entamé. D’ici que nous regardions, pourtant rapidement, ce qu’il y avait dans le cloître et surtout que nous faisions la queue pour nos billets d’entrée (le système de guichets est assez mal conçu d’autant plus que seule une caisse sur les deux fonctionnait), nous n’avions absolument plus le temps de visiter à la fois la collection permanente et l’exposition temporaire, pour laquelle il y a une entrée spécifique et où il semblait y avoir beaucoup de monde. Nous avons donc opté pour la collection permanente car nous ne connaissions pas du tout. En revanche, l’exposition temporaire nous aurait plu, au moins sur le papier, car elle était consacrée au surréalisme. Si cela intéresse Calyste, c’est jusqu’en février.

La collection permanente s’apparente à celle du Louvre, sauf que contrairement à ce musée, on retrouve des œuvres depuis la seconde moitié du XIXe s. jusqu’à nos jours. Et contrairement au musée analogue de Dijon, les œuvres antiques sont présentes et même très nombreuses et diverses. J’ai réalisé les photos avec l’appareil de Fromfrom, qui bien qu’étant un appareil d’entrée de gamme, offre des performances très honorables à main levée (les photos sans flash sont autorisées), à certains égards meilleures à celles de mon réflex. Le musée est installé dans le palais Saint-Pierre, une ancienne abbaye bénédictine de femmes. Les bâtiments datent ici des XVII-XVIIIe s.

Le cloître accueille des statues de Bourdelle, Duret et Rodin. Certains socles étaient vides. Il semblerait bien en effet, comme l’avait signalé l’ami Calyste, qu’elles aient été dérobées. Il faut préciser que l’accès au cloître est libre depuis l’extérieur.

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Des escaliers intéressants à mes yeux.

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La chapelle abrite, elle, une partie de la sculpture la plus monumentale, essentiellement du XIXe s.

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9) [même sujet que la 8]

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Des antiquités égyptiennes. Avec, en particulier, toute une série de vêlages que l’on croirait bien plus modernes (exemple en 23).

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Quelques autres antiquités.

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Des œuvres médiévales.

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Et de la peinture de la Renaissance à nos jours. La dernière (66) est l’œuvre d’un peintre français le plus cher et que je n’aime pas. En fait, j’aurais voulu photographier une autre toile qui représente une escroquerie bien plus patente, mais la batterie du photoscope de Fromfrom a rendu l’âme à ce moment précis. Y verra-t-on un signe ? Mais serais-je pour autant soulagé ?

 

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Et, prises juste avant, des sculptures de Rodin & co.

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68)  [même sujet que le précédent]

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69) [non, ce n'est pas un 69]

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4 mars 2014

Taille tôt, taille tard, rien ne vaut concours de mars !

Une seule photo pour me dire dans quelle ville cela se trouve, mais trois indices pour ne pas avantager outrageusement Karagar :

  • il y a plus d’un point commun avec Dijon,
  • les chats de Plume et de Karagar auraient pu y passer un mauvais quart d’heure, pour ne pas dire le dernier,
  • un morvandiau célèbre y a sévi.

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8 mars 2014

Arras (3)

Les peintures exposées dans ce musée brillent presque toutes. Et là, ce n’est pas seulement au photographe que cela pose problème, mais au simple visiteur, à l’observateur. En effet, il y a un sérieux problème d’éclairage et rares sont les tableaux où on prend réellement plaisir à regarder, tant les reflets parasites sont importants. J’en suis personnellement convaincu depuis très longtemps, mais ce constat permet de renforcer l’idée qu’un excellent boulot d’éclairage est fait dans beaucoup de musées. Un boulot sans doute très délicat quand il faut tenir compte de la géométrie des lieux, singulièrement dans les édifices anciens, l’accueil du public, l’éclairage naturel variable, etc.

Autre souci : ma motivation première pour visiter ce musée était de venir voir des toiles de Camille Corot, de Constant Dutilleux, de l’école d’Arras et autres peintres locaux ou ayant eu pour objet des paysages régionaux ou des environs. Eh bien, nous avons dû déchanter, car tout cela était inaccessible, sans qu’on ait eu l’idée de nous prévenir à l’accueil.

Voici néanmoins ce que j’ai pu « sauver ».

Celle-ci, je la mets parce qu’elle est célèbre et que je l’aime bien, mais pas pour la qualité de la photo.

Pieter Brueghel, Le Dénombrement à Bethléem (début XVIIe s.)

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Laurent de La Hyre, La Mort des enfants de Béthel (1653)

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Claude Vignon, Le Martyre de saint Matthieu (1617)

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Jean Jouvenet, Le Repas chez Simon (1711)

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Gustave Colin, Course de Novillos sur la place Pasajes (1869)

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Jules Thépaut, Le Moulin de Villiers-sur-Morin (1876)

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Constant Dutilleux, Chemin sous bois (1863-1864)

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Quelques meubles.

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Et à la sortie du musée, une autre œuvre, cornusienne cette fois intitulée, Ciel noir

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22 novembre 2013

Triangle de la Toussaint 2013 (6 et fin)

Et puis il y a eu la cueillette de champignons. Après une première sortie à peu près infructueuse pour dénicher des cèpes ou des pieds de mouton, je m’étais fait indiquer un lieu en forêt domaniale où j’aurais pu trouver des Cantharellus tubiformis Fr.:Fr. (Chanterelle en tube, Chanterelle grise). J’ai mis un peu de temps avant d’en trouver, mais cela n’a pas été facile compte tenu du ratissage intensif. Le lendemain, j’ai remis ça dans la forêt paternelle où nous soupçonnions leur présence, mais j’ai été pris par la nuit. Le lendemain soir, en rentrant de Saulieu, j’y suis retourné en élargissant la recherche, ce qui m’a permis d’en trouver une troisième « mérande », mais en finissant la cueillette à la lampe électrique. J’ai même trouvé un jeune dragon sous les feuilles, très « françois-premierien ».

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Et puis le premier, Fromfrom a fait gâteau + tarte, afin de fêter l’événement annuel avec les voisins.

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11 mars 2014

Fleurs de mars

Voici quelques fleurs prises ces derniers jours et ce soir, pas toutes dans notre jardin.

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A noter que nous avons trouvé, pour la première fois des pieds de vrais Dimorphotheca, qui eux ont l’intelligence de ne pas refermer leur capitule la nuit, le matin ou quand il ne fait pas très beau, contrairement à ces crétins d’Osteospermum. Je désespérais d’en trouver dans la région un jour.

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14 mars 2014

Brèves cornusiennes (22)

Au boulot, notre femme de ménage (une perle) part à la retraite. Lundi, une de ses remplaçantes, en période d’essai, fait le tour avec la future retraitée et après trois heures de travail, parce que c’est trop dur, elle rend son tablier. En fait, on a tout compris, rien ne lui va. Il ne faudrait faire le ménage que dans des lieux nickel et parfaitement bien rangés.


Un collègue scientifique démissionne (pas dans mon service cette fois, ouf). Il s’est aperçu il y a peu qu’il devait construire (retaper) une partie de la ferme qu’il a achetée en habitat partagé après être allé s’installer loin de son lieu de travail. Fin janvier, il pensait sans rire pouvoir obtenir auprès de son chef, un congé de six mois pour faire les travaux, en « chantier participatif ». Tout cela est bel et bien, mais pour faire moins pro que ça, il faut le faire. Je travaillais un peu avec lui, alors j’espère que son remplaçant sera un peu plus réactif, car côté boulot, c’est aussi un peu parfois de la « poésie ».


Sur mon blog, sont stockées plus de 10 000 photos (le cap a été franchi cette semaine), dont la quasi-totalité ont été prises par mes soins. J’ai eu du mal à y croire, mais quand on considère les tonnes de choses que j’ai imposées à mes lecteurs en presque huit ans, cela est moins étonnant. Il y a là beaucoup de photos qui ne valent pas grand-chose, mais avec le texte, cela représente une mémoire où il n’est pas inutile de retourner de temps en temps.


Quand je pense qu’à deux jours d’écart l’an dernier (un 12 mars), nous avions facilement un mètre de neige dans les congères des petites routes de campagne, nous empêchant d’aller travailler. Et cette année, je photographie une de mes plantes préférées, Pulsatilla vulgaris Miller (Anémone pulsatille) [deux dernières photos de la série], j’ai l’impression de ne plus être tout à fait sur la même planète.

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20 avril 2014

Bientôt en partance

Quelques photos d’un des jardins de notre congrégation laborieuse.

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Viburnum lantana L. (Viorne lantane)

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Prunus mahaleb L. (Cerisier de Sainte Lucie)

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Quelques photos du jardin de notre congrégation domestique.

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Nous partons bientôt pour un petit périple à travers diverses contrées.Il ne sagit pas là des dernières tulipes. Daures, plus tardives ne sont pas prêtes. Plus ennuyeux, nous allons rater le coeur de la floraison rhododendronesque, qui promet pourtant dêtre exceptionnelle.


Nous partons bientôt pour un petit périple à travers diverses contrées.

D’abord pour voir ça [photo Ouiqui].

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Dans la même région pour voir ça, entre autres choses bien plus typiques [photo Ouiqui].

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Toujours dans la même région, voir ce qu’il y a dans ce bâtiment [photo Ouiqui].

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Passer pas loin d’ici.

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Bien plus au sud, voir ça [photo Ouiqui].

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Après un extrait d’escapade floristique, nous aurons, j’espère, l’honneur de voir ceci [photo Ouiqui].

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Puis, nous repasserons par là.

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Joyeuses Pâques, bonnes vacances à ceux qui en ont. Et pas moins de bonnes pensées et de bises à tous les autres.

 

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