Arras (3)
Les peintures exposées dans ce musée brillent presque toutes. Et là, ce n’est pas seulement au photographe que cela pose problème, mais au simple visiteur, à l’observateur. En effet, il y a un sérieux problème d’éclairage et rares sont les tableaux où on prend réellement plaisir à regarder, tant les reflets parasites sont importants. J’en suis personnellement convaincu depuis très longtemps, mais ce constat permet de renforcer l’idée qu’un excellent boulot d’éclairage est fait dans beaucoup de musées. Un boulot sans doute très délicat quand il faut tenir compte de la géométrie des lieux, singulièrement dans les édifices anciens, l’accueil du public, l’éclairage naturel variable, etc.
Autre souci : ma motivation première pour visiter ce musée était de venir voir des toiles de Camille Corot, de Constant Dutilleux, de l’école d’Arras et autres peintres locaux ou ayant eu pour objet des paysages régionaux ou des environs. Eh bien, nous avons dû déchanter, car tout cela était inaccessible, sans qu’on ait eu l’idée de nous prévenir à l’accueil.
Voici néanmoins ce que j’ai pu « sauver ».
Celle-ci, je la mets parce qu’elle est célèbre et que je l’aime bien, mais pas pour la qualité de la photo.
Pieter Brueghel, Le Dénombrement à Bethléem (début XVIIe s.)
Laurent de La Hyre, La Mort des enfants de Béthel (1653)
Claude Vignon, Le Martyre de saint Matthieu (1617)
Jean Jouvenet, Le Repas chez Simon (1711)
Gustave Colin, Course de Novillos sur la place Pasajes (1869)
Jules Thépaut, Le Moulin de Villiers-sur-Morin (1876)
Constant Dutilleux, Chemin sous bois (1863-1864)
Quelques meubles.
Et à la sortie du musée, une autre œuvre, cornusienne cette fois intitulée, Ciel noir