Vacances de juillet 2023 (2)
Il y a quatre ou cinq ans, fin juillet ou début août, j’étais tombé près de la source permanente de l’étang du dragon terrassé sur une orchidée qui m’avait échappée jusque-là. Comment est-ce possible quand on sait que je connais assez intimement la flore vasculaire de l’endroit et que j’en ai fait des inventaires complets. Tout simplement parce que l’espèce est de floraison tardive pour une orchidée, bien que la Spiranthe d’automne (Spiranthes spiralis) soit encore plus tardive. Par ailleurs, elle ne pousse que sur un espace restreint (moins de 2 m²) et assez peu accessible (sol spongieux d’une boulaie à sphaigne).
De surcroît, c’est une espèce assez rare et que je ne connaissais pas en vrai. Il m’a fallu attendre seulement cette année pour que je sois dans le bon créneau de la floraison (et que j’y pense à temps) pour la photographier. Voici donc la Goodyère rampante (Goodyera repens).
Dans ce contexte de boulaie à sphaignes, outre le Bouleau pubescent (Betula pubescens), on retrouve diverses espèces de sphaignes dont Sphagnum gr. palustre.
Thuidium tamariscinum
Rhytidiadelphus loreus
cf. Hypnum cupressiforme
Polytrichum commune (avec ses organes femelle et mâle).