Cette année, point de feux d’artifices en terres éduennes puisque le 14 juillet, nous étions dans les contrées de Cornouaille dans le duché occidental. Qui plus est, il paraissait difficile de faire mieux que l’an dernier tant le feu tiré sur le lac était réussi.
Le 13 juillet, pour cause de bras en compote, nous avions réussi, sans s’être levé à la pique du jour, à consulter le médecin de la cité des peintres, à nous rendre aux urgences de K’, à dujarrieriser S., à faire les courses pour le barbecue d’E. (ce dernier, petit frère de S., d’un an mon cadet, était en congés mais ne sait pas comment est fait un supermarché ni comment on s’y prend pour faire cuire un œuf – je vous assure que je n’exagère pas) et nous avions tout fini pour 12h30. Qui a dit que les urgences étaient prises d’assaut ? Nos nombreuses expériences prouvent le contraire (bon, je blague, nous avons eu de la chance dans nos malheurs, enfin surtout ceux de S.).
L’après-midi, comme E. avait décidé que lors du barbecue du soir, la conversation (ès mécanique et tractoresque) de ses amis ne nous intéresserait pas, nous sommes partis en balade en compagnie de la duchesse mère.
En effet, il me fallait aller voir l’église de Locmaria à K qu’on avait négligé de m’emmener voir parce qu’on était persuadé me l’avoir montré depuis longtemps.
Après ça, comme c’est juste à côté, visite obligée dans les magasins d’usine des faïences de K pour lesquelles nous avons un intérêt plus que certain. Nous n’avons cependant rien acheté. Ceci dit, avec l’arrivée hier de la duchesse mère dans nos possessions flamandes, notre collection sans être très fournie, s’est néanmoins délicieusement enrichie.
Revenons au 13 juillet. Finalement, même si je la connais assez peu et qu’elle se pare trop d’habits touristiques, je trouve quand même un sacré charme à la ville de Concarneau. Nous y sommes donc allés, notamment pour y dîner. J’ai quasiment décidé du restaurant et en tout cas de son emplacement qui devait être à une distance respectable des différents stands musicaux. Hélas, nous avions à peine commencé de manger que nous fûmes rattrapés par une abondante troupe de musiciens de rue et qui nous a joué une musique de carnaval brésilien. Rien à dire s’ils n’avaient fait que passer, mais ils sont restés plantés là pendant près d’une demi-heure : décidément trop fort et épouvantablement répétitif. Lorsqu’ils se sont tus (sans doute tous morts d’épuisement), nous avons enfin pu déguster nos gambas grillés.
A la nuit presque tombante, le feu d’artifice s’annonçait, mais pour cause de dujarrierisation, nous avons préféré fuir vers l’est. Nous nous sommes donc retrouvés à la célèbre Pointe de Trévignon où le feu n’était annoncé que le lendemain. De là, nous pûmes observer, de loin, le feu concarnois et d’autres artifices côtiers dont plusieurs sur les Glénan (je précise qu’en réalité, il faisait beaucoup plus noir que ce que les photos semblent montrer).