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Cornus rex-populi

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26 août 2009

Calvaire de Plougastel

Le 17 juillet, après la visite de l’abbaye de Daoulas, nous poursuivons jusqu’au pays de la fraise, pour aller voir le calvaire (l’église ne présentant pas a priori d’intérêt particulier). Même si je ne les ai pas tous vus, c’est sans doute l’un des plus beaux du Finistère, en tout cas, d’une belle richesse et dans un excellent état de conservation. Est-il (statues) en kersantite ? En tout cas, officiellement, oui et cela ne semble pas trop douteux cette fois.

Lorsque nous sommes arrivés, une jeune femme (enfin, jeune…) était en train d’officier. Il s’agissait en réalité d’une spr*eviste qui donnait des explications à quelques touristes de passage. S., elle, a souhaité me faire un commentaire particulier et concurrent (il est vrai que malgré ma grande inculture, j’ai peut-être fini par acquérir quelques maigres connaissances de base qui échappent encore au touriste lambda). Les deux guides ayant terminé, l’actuelle et l’ex spr*eviste se parlèrent enfin. C’est l’actuelle qui reconnut l’ancienne, compte tenu de son statut de vieux monument. La jeune femme, plus si jeune que ça si on tient compte de son caractère et de ses idées dont la modernité feraient peur à un Cornus rex-populi (genre catho bien comme il faut avec rien qui dépasse). Bref, en tout de quoi la vieillir d’une bonne quinzaine d’années. Moi, je suis une peau de vache ? Mais non, je vous assure…

Chers lecteurs, ne prenez pas peur, il n’y a que 27 photos !

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23 août 2009

Trois ans et quatre jours

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Pourquoi n’avoir pas fait cette note le 19 au soir ? Parce que je n’en ai pas eu le temps. Mais comme je souhaitais quand même marquer le coup après coup, voici une photo inédite du mariage civil. Voici donc plus de trois années où nous partageons presque tous nos jours. A l’époque, S. avait fait un pari sur l’avenir quant à sa situation professionnelle très précaire à l’époque. Pour mes beaux yeux (c’est pas moi qui le dit), elle avait quand même quitté un CDI, un boulot qui lui plaisait beaucoup, son breton (non, pas son amant), sa Bretagne, ses amis, ses proches… Et dire que quelques mois plus tôt, elle n’osait pas me proposer le mariage (dans un premier temps, elle avait envisagé, dans le meilleur des cas, un PACS). Elle ne voulait pas vivre à mes crochets, mais je savais qu’il n’en serait rien. Ces trois ans ensemble et à moins d’un mois près, quatre années que l’on a commencé à apprendre à se connaître. Tout cela semble passer à une vitesse fulgurante. Nous aimons tellement partager tout ce que nous faisons que le fait d’être séparés 2-3 jours semble une éternité. S. n’a pas connu que des épisodes heureux dans sa vie et même aujourd’hui, il lui arrive des coups de malchance qui la retardent dans sa stabilisation professionnelle qu’elle mérite tant vu ses exceptionnelles qualités que la plupart peuvent lui envier dans son métier.

Je l’aime. Dans la sérénité que je ressens aujourd’hui, il m’arrive néanmoins de penser comment je pouvais vivre sans elle auparavant. Tout semble si naturel qu’on pourrait croire que nous avons toujours vécu ensemble. On aurait pu se connaître bien avant, mais nous préférons néanmoins mille fois s’être connus plus tard, sans tricher, sans se tromper. Nous nous aimons, tout simplement. Et qu’on le sache une bonne fois pour toutes, nous n’avons pas signé pour un CDI, mais pour l’éternité. Ridicule, usé de dire ça ? On s’en fiche, les mauvaises langues s’useront avant nous.

23 août 2009

Ergué-Gabéric

Le lendemain, on découvrait que je ne connaissais pas certains édifices de l’est quimpérois. Nous voilà partis pour Ergué-Gabéric. On veut négliger de nous montrer l’église paroissiale (Saint-Guinal), car elle est fermée en permanence. En la longeant, surprise, la porte est ouverte. Nous pensons immédiatement à Madame K qui nous avait conté les difficultés qu’elle avait eues pour venir la visiter. Nous apprendrons que l’édifice était ouvert durant toute la période estivale.

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Alors que S. commençait à s’adonner à d’érudites explications (alors qu’elle ne connaissait pas l’église avant ça), la jeune femme qui faisait office de guide, intriguée, s’approche. Bien que non spre*viste, elle vient faire allégeance devant S. la Science. Celle-ci lui indiqua d’abord que le Saint-Herbot était un faux et devait cacher un ancien Saint-Antoine.

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Ensuite, sur le vitrail S. réussit à résoudre un mystère qui intriguait la guide : un séraphin (à six ailes) portant un crucifix au centre du remplage (à peine visible ici, le gros plan ayant été raté faute de trépied) sur la scène montrant deux donateurs accompagnés de leur saint patron dont saint François d’Assise. Or grâce à la récente lecture d’un roman historique sur les Franciscains, S. a résolu l’énigme : le séraphin est apparu à saint François lorsqu’il a reçu les stigmates. La guide ne pouvait que se prosterner devant S. la Science et la remercier pour les trois siècles à venir.

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Nous poursuivons ensuite vers notre objectif initial, la chapelle Notre-Dame de Kerdévot. Inutile de dire que j’ai aimé, y compris, une fois n'est pas coutume, les dorures, le retable... Et ce calvaire aux couleurs changeantes, je ne vous raconte pas.

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A la sortie, un petit tour par le marché bio qui s’était installé devant la chapelle pour la fin d’après-midi. Le kilogramme de tomates bio 4 €, de qui se moque-t-on ? Nous achèterons une bouteille de chouchen fermier, non estampillée bio, mais qui fut un délice.

22 août 2009

Pluie joyeuse

Le jour du 14 juillet, je reste dans mon lit douillet… En fait, pour cause de dujarrierisation, une infirmière fut mise à la disposition de S. (la semaine suivante, c’est moi qui fit avantageusement office d’infirmière). Après la phase d’entretien de S. et le repas, une visite à dame K pouvait s’envisager. Vers le milieu de l’après-midi, nous nous sommes donc retrouvés à Dz où nous pûmes cueillir dame K au passage qui nous emmena à la Pointe du Millier que nous avions négligée un certain 26 décembre. Notre guide ayant des dons de voyante bien connus, elle nous annonça avec une précision minutée le temps qu’il allait faire durant l’après-midi : vent et grosse pluie. Toutefois, ne craignant rien, nous débarquâmes bientôt sur place et nous entamâmes aussitôt une petite promenade, pensant bien entendu défier, repousser les nuages et la pluie. Hélas, arrivés aux environs du bâtiment que l’on peut observer sur la première photo, une perfide petite pluie aux gouttes acérées vint se venger de notre outrecuidance.

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Nous dûmes rebrousser chemin et partir, en riant, se sécher jusque dans le donjon karregwennien devant un salutaire café. La châtelaine nous fit aussi découvrir à ce moment là, en grand format, ses extraordinaires photos ouessantines et le premier épisode du Mystère d’Oxymoor qui nous plongea dans des éclats de rire soupçonneux. Après avoir séché nos frimousses (et le reste), le soleil revenu, direction la crêperie préférée de dame K, hélas pleine à craquer. Nous descendons donc dans un petit resto sur le port où nous fut servi une délicieuse marmite de poissons de fruit de mer. Dame K a quand même le chic de nous emmener dans les bons endroits. Merci.

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20 août 2009

Artifices

Cette année, point de feux d’artifices en terres éduennes puisque le 14 juillet, nous étions dans les contrées de Cornouaille dans le duché occidental. Qui plus est, il paraissait difficile de faire mieux que l’an dernier tant le feu tiré sur le lac était réussi.

Le 13 juillet, pour cause de bras en compote, nous avions réussi, sans s’être levé à la pique du jour, à consulter le médecin de la cité des peintres, à nous rendre aux urgences de K’, à dujarrieriser S., à faire les courses pour le barbecue d’E. (ce dernier, petit frère de S., d’un an mon cadet, était en congés mais ne sait pas comment est fait un supermarché ni comment on s’y prend pour faire cuire un œuf – je vous assure que je n’exagère pas) et nous avions tout fini pour 12h30. Qui a dit que les urgences étaient prises d’assaut ? Nos nombreuses expériences prouvent le contraire (bon, je blague, nous avons eu de la chance dans nos malheurs, enfin surtout ceux de S.).

L’après-midi, comme E. avait décidé que lors du barbecue du soir, la conversation (ès mécanique et tractoresque) de ses amis ne nous intéresserait pas, nous sommes partis en balade en compagnie de la duchesse mère.

En effet, il me fallait aller voir l’église de Locmaria à K qu’on avait négligé de m’emmener voir parce qu’on était persuadé me l’avoir montré depuis longtemps.

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Après ça, comme c’est juste à côté, visite obligée dans les magasins d’usine des faïences de K pour lesquelles nous avons un intérêt plus que certain. Nous n’avons cependant rien acheté. Ceci dit, avec l’arrivée hier de la duchesse mère dans nos possessions flamandes, notre collection sans être très fournie, s’est néanmoins délicieusement enrichie.

Revenons au 13 juillet. Finalement, même si je la connais assez peu et qu’elle se pare trop d’habits touristiques, je trouve quand même un sacré charme à la ville de Concarneau. Nous y sommes donc allés, notamment pour y dîner. J’ai quasiment décidé du restaurant et en tout cas de son emplacement qui devait être à une distance respectable des différents stands musicaux. Hélas, nous avions à peine commencé de manger que nous fûmes rattrapés par une abondante troupe de musiciens de rue et qui nous a joué une musique de carnaval brésilien. Rien à dire s’ils n’avaient fait que passer, mais ils sont restés plantés là pendant près d’une demi-heure : décidément trop fort et épouvantablement répétitif. Lorsqu’ils se sont tus (sans doute tous morts d’épuisement), nous avons enfin pu déguster nos gambas grillés.

A la nuit presque tombante, le feu d’artifice s’annonçait, mais pour cause de dujarrierisation, nous avons préféré fuir vers l’est. Nous nous sommes donc retrouvés à la célèbre Pointe de Trévignon où le feu n’était annoncé que le lendemain. De là, nous pûmes observer, de loin, le feu concarnois et d’autres artifices côtiers dont plusieurs sur les Glénan (je précise qu’en réalité, il faisait beaucoup plus noir que ce que les photos semblent montrer).

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17 août 2009

Retour

Voici donc le retour fromfromo-cornusien. Le départ, contrairement à la coutume n’avait pas été annoncé pour cause de dysfonctionnements internautiques.

Je crois que j’ai aussi de la lecture et des commentaires en retard. Que l’on se rassure, tout le monde sera servi.

En attendant, qui devinera où a été prise cette photo ?

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3 août 2009

Abbaye de Daoulas

Dans le désordre chronologique, voici l’abbaye de Daoulas que je vis la première fois via le blog de Madame K et qui m’enchanta particulièrement. Je dois dire que  je ne me souvenais plus exactement des photos, mais je n’ai pas été déçu, bien au contraire, la réalité paraissant plus belle.

Nous avions commencé la demi-journée par un repas dans une crêperie un peu plus loin. La serveuse m’avait sérieusement agacée à force d’ouvrir et de refermer cette maudite porte à loquet classique qui donnait sur la cuisine, d’autant qu’elle prenait un malin plaisir à apporter les assiettes une par une aux clients (6 nous compris). Je me demande comment cela se serait passé si la salle n’avait été qu’à moitié pleine.

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Nous avons découvert l’abbaye par les deux églises, dont l’abbatiale.

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Après, nous avons acheté nos billets. Ce fut l’occasion d’un petit énervement de ma part. Comme je n’avais pas envie de donner mon code postal (comme on le fait trop souvent dans les commerces, ce qui a le don de m’agacer), la dame de l’accueil s’est pris une verte réflexion de ma part, comme si elle avait été une vulgaire commerçante. A posteriori, je le regrette un peu, mais elle n’avait qu’à pas insister. Nous sommes allés voir l’exposition sur Tarente (située dans le haut de la botte italienne) de la Grèce à Rome. Une très agréable surprise pour cette exposition de pièces assez fabuleuses que l’on a l’impression de ne voir que dans des livres ou dans des musées prestigieux. Hélas, aucune photo n’était autorisée.

A la sortie, le cloître (je ne l’ai pas fait exprès, cher Karagar) et ses « annexes ». Trop abondantes photos, mais je n’ai pas pu résister.

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Les jardins que Madame K. nous a déjà montré abondamment, je ne mettrais aucune photo pour l’instant. Juste une remarque cependant : j’y ai vu deux erreurs sur les noms de plantes et je trouve que les étiquettes pourraient être bien meilleures. J’aime bien leur côté artisanal, mais les noms des autorités sont indiqués de façon hétérogène voire fantaisiste. Et pourquoi avoir mis deux étiquettes pour chaque plante où une seule aurait suffit out en améliorant la lisibilité ? Bon, je suis exigeant, voire carrément pénible, mais bon. Autrement, c’est très bien fait, le côté géométrique convenant bien à ce genre de jardin.

1 août 2009

Eau de chêne

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Cette année encore, les cieux éduens de juillet ne nous ont guère été favorables. Pas de température suffisante qui aurait permis à mon corps d’athlète d’épouser les eaux rédemptrices de l’étang Saint-Georges. Car oui, celui que je suis, celui qui paraît, celui qui ne voudrait pas être autrement mais rêve parfois d’être autre, alors même qu’il réussit parfois, de plus en plus souvent, à oublier qu’il est… eh bien il croit à la force de cette eau miraculeuse qui guérit bien des choses, et même pour de vrai. Qui croira que je suis devenu fou, qui croira que j’ai bu autre chose que de cette eau ? Je l’ai déjà dit, cette eau est un concentré de tout, et tout ne s’explique pas, du moins je ne veux pas.

Alors ce chêne dont j’ai parlé comme étant le mien, parce que mes parents me l’ont dédié tout gamin quand ils l’ont dégagé du dense fourré qui bordait l’étang. Il était encore tout chétif à l’époque. Il ne pousse pas sur un bon sol (trop argileux, trop humide et fort pauvre). Ce ne sera jamais un géant, mais il a de l’allure. Égalera-t-il un jour les deux frênes éternels qui l’entourent ? Peu importe, il sera là jusqu’à la fin.

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29 juillet 2009

Incursion en Bresse bourguignonne

La Bresse bourguignonne est cette partie de la Saône-et-Loire qui s’étend grosso modo à l’est de Chalon-sur-Saône jusqu’à la région de Louhans à l’est du département, faisant le contact avec l’Ain et le Jura. Curieusement, mes pas ne m’avaient jamais conduit dans cette région naturelle, pourtant pas très éloigné de la cité éduenne. Cette région se caractérise clairement par l’existence de maisons (fermes) à colombages et briques traditionnelles avec systématiquement le toit qui avance sur l’avant (dans le sens de la longueur – on parlerait sans doute de longère en Bretagne), soutenu par des piliers de bois, ménageant un abri (sorte d’auvent), parfois transformé dans les maisons modernisées en véranda.

Le premier but de la visite était l’Hôtel Dieu de Louhans, édifice construit au XVIIe s. et surtout remarquable par sa fabuleuse apothicairerie et, dans une moindre mesure, par ses grandes salles de malades qui ont curieusement servi jusqu’en 1977. En dehors de celle-ci, je n’ai pris aucune photo car j’avais l’impression d’être tenu en laisse par notre guide (nous étions les deux seuls visiteurs) et la dame semblait être la patronne des lieux). Une visite correcte et bien documentée, mais sans doute trop stéréotypée et surtout trop rapide.

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Préalablement, nous avions aperçu l’église de la ville, surtout intéressante par ses toits et un vitrail qui se laisse éventuellement regarder.

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Enfin, la rue principale de la ville, remarquable par ses très nombreuses arcades (XIV-XVIe s.).

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Sur le retour, nous rencontrons par hasard un clocher tors à Mervans.

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Nous passons par Verdun-sur-le-Doubs sans déguster de pochouse, puis nous rejoignons le châlonnais septentrional. Nous passons par Chaudenay et son église médiévale, surtout intéressante pour son intérieur repeint en jaune.

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Puis, nous arrivons devant l’église de Chagny, beaucoup plus intéressante, mais hélas fermée à cette heure. Nous notons la présence d’une sculpture de grand renom sans aucun intérêt (ce gros cube de ferraille de plusieurs tonnes devant l’église à gauche sur la première photo).

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Puis nous regagnons nos terres, non sans s’être perdus du côté de Santenay, du fait de plusieurs routes barrées.

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26 juillet 2009

Du côté de Brancion

En ce 8 juillet, il avait été finalement décidé de nous rendre sur les terres parmi les plus chaudes du duché. Cap fut donc mis sur Brancion, afin de visiter la forteresse et le bourg médiéval. J’ai déjà eu l’occasion de parler ici du château, car je m’y étais rendu exactement 4 ans plus tôt, à une période où ça bouillonnait beaucoup en moi, sans rien laisser paraître. Je connaissais néanmoins le lieu, puisque je m’étais rendu dans le coin l’année précédente pour découvrir enfin la fabuleuse église de Chapaize.

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A la fin de la visite dont nous étions vraiment enchantés, nous avons voulu aller boire un coup et nous soulager d’envies subpressantes. Nous avons donc pénétré dans cet établissement.

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Sur la terrasse couverte que l’on voit bien sur la première photo, une cliente dégustait déjà un café ou un chocolat. Une dame, sans âge mais paraissant probablement plus âgée que son âge vint prendre la commande, avec une amabilité toute relative. Lorsqu’elle vint rapporter la commande, nous lui donnâmes un billet en même temps que je lui demandai où se trouvaient les toilettes. Réponse brute de sa part : « ben, à l’étage ». Je précise que qu’aucune indication n’était là pour aider le client occasionnel à se guider vers le saint lieu. La dame nous rapporta la monnaie sans mot dire et posa le rendu de monnaie sue le coin de la table avant de disparaître. A ce moment là, j’ai dit à S. : « Elle est polie comme une râpe, celle-là ». Mais ce n’était rien par rapport à ce qui nous attendait. La dame à l’autre table fut rejointe par son compagnon, débarquant par une porte dont nous devions conclure qu’il s’agissait de l’accès aux mythiques WC. La dame s’y rendit à son tour. Au bout de deux minutes à peine, nous entendîmes des hurlements en provenance de l’étage. La sympathique hôtesse des lieux étaient en train d’engueuler copieusement la cliente, qui ne disait rien par ailleurs. Elle lui reprochait d’avoir osé franchir une porte privée alors même qu’elle cherchait naturellement à se laver les mains, car bien entendu, aucun lavabo n’existait à proximité. La cliente fut littéralement expulsée, malgré quelques protestations naturelles auxquelles la patronne répondit : « Vous n’avez qu’à aller aux toilettes à l’entrée du village, elles nous ont coûté des millions ». En réalité, il s’agissait d’un paisible couple allemand, qui s’empressa de payer et de quitter les lieux. Ayant eu l’envie coupée, nous les imitâmes immédiatement. Soit dit en passant, l’établissement est aussi un hôtel et surtout un restaurant. Avant de passer à table, prévoyez un bon quart d’heure pour aller aux toilettes à l’entrée du village (que nous avons testées en partant et dont on ne peut que regretter le mauvais rapport qualité/prix). Lecteurs de passage qui désireraient vous rendre à Brancion, regardez bien ces photos et évitez à tout prix d’entrer dans cet établissement ; vous ne pouvez pas vous tromper, c’est le seul sur la place.

Les halles avec une fois encore, une extraordinaire charpente.

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Contrairement à la fois précédente, nous sommes allés voir l’église, récemment restaurée, avec de belles fresques.

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Sur le retour, tout près d’ici, j’ai voulu enfin tirer le portrait du menhir christianisé, non loin du château de Nobles, transformé en chambre d’hôtes de luxe.

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Plus loin encore, j’ai aussi voulu aller à lé découverte de l’église de Lancharre que j’avais longtemps tangentée. En grande partie détruite, il ne demeure pour ainsi dire que le chœur et le transept.

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