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Cornus rex-populi

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18 février 2008

Bruges (2) : beffroi

Après la cathédrale, direction la place principale de la ville, en quête d’un restaurant. Nous faisons la connaissance du beffroi de la ville qui domine les halles. Le beffroi, d’une hauteur de 83 m date du XIIIe siècle, mais a été remanié à de multiples reprises du XVIe au XIXe siècles. Dans le restaurant que nous avions choisi au petit bonheur la chance, nous eûmes la curiosité de constater que toutes les personnes de la salle dans laquelle nous étions étaient francophones.

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Saurez-vous détecter une « anomalie » sur ces photos ? Karagar n’a pas le droit de répondre avant que tout le monde chacun se soit prononcé.

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17 février 2008

Bruges (1) : cathédrale Saint-Sauveur

S. était déjà allée à Bruges à deux reprises : une première fois avec son collège et une deuxième fois en 2005 (plusieurs mois avant de me connaître) dans le cadre de l’assemblée générale d’un « club » international très spécial dont l’une des épreuves les plus délicates consiste à aller assister à des gueuletons conseils d’administration près de Paris. Blague à part, ce club, s’il comporte quelques cathos peu recommandables en accueille d’autres très sympathiques voire amis.

Une note, publiée il y a à peine plus d’un an présentait certains éléments de la ville. J’avais aussi été ébloui par certaines photos que la belle n’a pas montrées. C’est pourquoi, il devenait indispensable que nous y allions puisque nous habitons à moins d’une heure et demie de route.

Après avoir stationné la voiture dans un parking souterrain dont l’entrée est particulièrement surprenante pour ne pas dire dangereuse, nous nous retrouvons sur une place proche du centre. Nous avions repéré de loin les différents clochers et beffroi de la ville.

Nous commençons la visite par la cathédrale Saint-Sauveur (XII-XVe siècles). Je n’ai pas réussi à trouver la hauteur du clocher, mais il doit avoisiner les 80 m.

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15 février 2008

Réjouissances colorées

Il me faut l’avouer : la Saint-Valentin médiatique et commerciale me barbe sérieusement. Pourtant, il s’agit d’une bonne occasion pour faire des choses que l’on ne fait pas tous les jours. Je n’avais rien prémédité de précis, mais j’avais quand même prémédité quelque chose.

Hier après-midi, j’avais une réunion assez loin et je me suis interrogé un temps s’il ne fallait pas que j’aille à la quête des « réjouissances colorées » dès le matin, quitte à les conserver au frais quelque part en attendant le soir. Évidemment, des raisons laborieuses m’ont empêché toute possibilité d’escapade. Parti pour ma réunion dès la fin de la réunion, j’endurai secrètement qu’elle ne dure pas trop sachant que je ne pouvais pas m’en aller avant la fin. Heureusement, la réunion ne s’éternisa pas trop, mais le retour fut quand même assez long. A peine revenu sur mon lieu de travail, je bondissais dans mon bureau pour déposer mes affaires et en reprendre d’autres, je sautais dans ma voiture rugissante (normal, c’est une Peugeot !) et je me précipitais au M. N. en B. chez le fournisseur ad hoc. Ouf, j’étais encore dans les temps.

A peine avais-je quitté le lieu où l’on trouve les « réjouissances colorées », que je reçois un appel téléphonique de S. Certes, il n’était pas particulièrement tôt, mais l’appel à cette heure ci n’était pas habituel (en général, c’est moi qui appelle pour annoncer mon retour). Arrivé à H., tout est noir dans l’appartement. Je sonne. Aucune réaction (en général, on vient au moins m’ouvrir la porte). Je frappe à la porte. Rien. Bizarre. Cela fait déjà longtemps que je me dis qu’il y a anguille sous roche. Je finis par rentrer. Je suis frappé par le noir. Mais, je vois vite des petites lumières illuminer la table. J’entends aussi une voix et une musique que me sont familières. Et S. est là, en retrait, presque cachée. Je la vois en grande tenue. Je vais l’embrasser. Je suis ému (et je le suis encore en l’écrivant). J’ai lui ai donné mes « réjouissances colorées ». Je n’en ai pas fini, la lumière à peine revenue qu’une surprise m’attend : des « réceptacles à réjouissances liquides colorées de dégustation pour gourmands ».

Voici le tout en image. Je dédie cette note à tous nos amis qu’ils aient pu fêter ou non ce 14 février. Aujourd’hui, pour me (nous) remettre, je ne travaille pas.

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13 février 2008

Mosaïque Fromfromienne (3)

Et ce soir, un autre 499 pièces terminé depuis hier. Bizarrement, la 500ème n’a pas été retrouvée. Et là, je me permets de vous poser la question : où est-ce ?

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Il y a quoi à gagner ? C’est une surprise !

12 février 2008

Mosaïque Fromfromienne (2)

Hier soir, Madame Fromfromgirl a terminé un puzzle de 500 pièces récemment acquis (inutile de demander de qui il s’agit). Une vraie broutille pour elle. Ce qu’elle ne dira pas, c’est que dimanche, elle a renoncé à un 1000 pièces panoramique, pourtant subterminé, représentant un parc arboré illuminé de tulipes ou autres géophytes ornementales.

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Ce matin, j’ai mis le double du temps habituel pour me rendre au travail, non pas pour prendre des photos, mais pour cause d’accident sur la route principale.

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10 février 2008

Cathédrale de Saint-Omer

Ce matin, ménage précoce, rapide cuisine, et repas simple, mais accompagné d’un Maranges 1er cru 2001 (pas une grande année, mais une qui coule librement dans le gosier).

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Comme il faisait toujours très beau, je me suis dit qu’il était peut-être temps d’aller découvrir une autre cathédrale locale : Notre-Dame de Saint-Omer. En effet, contrairement à S. qui l’a déjà visitée deux fois (elle en a fait un compte rendu ici avec des photos souvent plus intéressantes que celles-ci), je ne l’avais vue que rapidement d’un peu loin de passage dans la ville pour des réunions. Alors, évidemment, elle est en travaux sur le côté nord débordant sur la façade occidentale.

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Nous découvrons ensuite le côté sud, le chevet, l’entrée sud.

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Puis l’intérieur.

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Alors que je prenais les orgues (monumentales) en photos, un individu nous a accosté pour nous donner des explications de force sur l’orgue. Des explications qui enfonçaient pour nous pas mal de portes ouvertes. Voyant que je continuais à prendre des photos alors qu’il parlait, et croyant qu’il ne pourrait pas faire de nous une proie facile, il nous laissa tranquille. Du coup, on n’a pas su ce qu’il pouvait avoir d’autre « dans le ventre ».

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Quelques autres photos : une sorte de puits en arrière des orgues, un Rubens, une porte de chapelle latérale pour Madame Kleger et une Nativité semble-t-il sculptée dans du marbre.

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Je n’ai pas de trépied à ma disposition, mais je me suis mis à essayer certaines fonctions spéciales pour faire certaines photos (la dernière – Notre-Dame des Miracles du XIIIe siècle). C’est intéressant, parce que sans ça, ma photo aurait été beaucoup moins belle, voire inexploitable.

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9 février 2008

Après-midi lilloise

L’après-midi s’annonçant excellente et parce que nous n’avions rien de particulier à faire, décision fut prise de nous rendre à Lille. Effectivement, c’était le printemps hivernal. Nous nous sommes dits que ce serait pas mal de nous rendre d’abord à la citadelle Vauban. Il existe là-bas, un parc d’attraction et des promenades dans les douves et autres espaces de balade (du genre très urbain et artificialisé que je n’affectionne guère). La citadelle n’a rien de particulier, elle est de Vauban et très Louis quatorzienne et nous en connaissons déjà d’aussi intéressantes. A Lille, elle est occupée (gâchée ?) en son centre par un régiment de l’armée de terre.

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De retour au parking, quelques vues sur Lille. Sur la seconde photo, à gauche, il s’agit du beffroi de l’hôtel de ville de Lille (XXe siècle), le plus haut des Flandres (Belgique comprise), mais certainement pas le plus beau à mon goût.

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Nous décidons alors d’aller dans le centre. Au passage, une allée arborée illuminée par des crocus.

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Vu le beau temps, tous les Lillois sont dehors : grosses difficultés pour trouver un place de parking. Nous y parvenons quand même. Les pas qui nous mènent à la cathédrale nous font croiser le porche l’hospice.

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Nous parvenons enfin à la cathédrale Notre-Dame de la Treille, construite à partir du XIXe siècle. Contrairement à S., je ne la connaissais pas et je l’avais dédaignée. Évidemment, ce n’est pas extraordinaire, mais j’ai été agréablement surpris, en particulier par la façade vitrée (1999) et par certains éléments.

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Nous nous dirigeons ensuite vers la Grand’ Place.

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L’incontournable bourse.

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La chambre de commerce et son beffroi.

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De retour à la maison, nous réalisons une tarte thon-poireau à quatre trois mains.

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8 février 2008

Photos moins crépusculaires

Ce matin, en partant au boulot, on ne pouvait pas manquer le lever du soleil.

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Ce soir, je voulais vous donner en image le « truc » à deviner de mercredi soir (photos crépusculaires). Seulement, je suis encore parti un peu tard pour faire des prises de vues vraiment valables. Enfin, voici, la « bête » : un beffroi du XIIe siècle, mais plusieurs fois détruit et reconstruit à l’identique à la suite des guerres. La dernière fois, c’était en 1932. Il est accolé à la mairie, une salle des gardes gothique originaire du XIIIe siècle. C’est à Bai*lleul que l’on peut voir ça. En haut du beffroi, à 62 m de haut, une sirène : Mélusine (je n’y peux rien). En dessous, un clocher comportant un carillon de 35 cloches. Entre les deux, une sorte de phare illumine la nuit comme une étoile supplémentaire.

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7 février 2008

Fatigue

Assez régulièrement, je participe à des groupes de travail, groupes d’experts, commissions et autres réunions dans lesquelles on débat, entre autres, de préservation de la nature et de biodiversité dans le cadre de la mise en œuvre future de politiques d’aménagement du territoire ou en faveur de l’environnement.

Dans ces réunions, singulièrement les « groupes d’experts », on est en droit d’attendre d’avoir des experts ou assimilés et des scientifiques ou au moins des spécialistes. Eh bien, cela n’est pas vraiment le cas. Bien qu’il y ait parfois des scientifiques, des universitaires, encore faut-il qu’ils soient audibles et c’est rarement le cas. Il peut arriver qu’il y ait des naturalistes (représentant en général des associations de protection de la nature), mais ceux-ci n’ont pas forcément une formation scientifique ni une expérience rigoureuse dans leur domaine. Souvent, ces naturalistes sont très utiles en réunion, car ils apportent leurs connaissances locales et de terrain et normalement, tout se passe bien. Mais singulièrement depuis le début de l’année, j’ai participé à plusieurs réunions dans le même lieu où j’ai vu débarqué un naturaliste épouvantable. Sous prétexte de sa connaissance des lieux, de sa connaissance des piafs et des insectes, sous prétexte de représenter je ne sais combien d’associations, il se permet de raconter des inepties scientifiques, des horreurs qui heurtent le bon entendement. Pire, ces affirmations péremptoires et sans fondements (il y a peut-être quand même 10 % de choses correctes dans ses propos), il tire contre son propre camps, le discrédite et donne des arguments à ses adversaires. Enfin, il n’est pas à un paradoxe près, et il usurpe ses habits de protecteur de la nature en allant copiner avec certains artisans de la destruction de la nature : l’agriculture et la sylviculture productiviste, entre autres. Bien sûr, en réunion, ces derniers en profitent pour s’engouffrer dans la brèche. Autre fait marquant lors de ces réunions d’experts : dans certaines d’entre elles, on met sur le même plan un agriculteur ou l’élu lambda et un spécialiste de la faune ou de la flore, ce qui pollue presque systématiquement le débat et fait perdre du temps à tout le monde. Pour tout vous dire, je ne suis généralement pas adepte de ces réunions dans lesquelles les voix de la raison ont du mal à s’imposer à chaque fois. Aujourd’hui, par exemple, on a eu droit à l’affirmation suivante : « l’exploitation forestière (autrement dit celle de nature classique c’est-à-dire la sylviculture productiviste) permet une meilleure expression de la biodiversité ». Cette phrase, si elle avait été prononcée par un sylviculteur privé ou par un de ses représentant syndical ou encore par un technicien de coopérative forestière aurait pu être non dénuée de logique partisane même si scientifiquement, elle nie tout ce qui a été démontré par des tonnes de publications scientifiques depuis plus de 30 ans. Non, elle a été prononcée par un « brillant » homme de « haute » formation scientifique, représentant en chef de la forêt publique régionale ! Et bien sûr, si je n’interviens pas quand j’entends des bêtises pareilles, rares sont ceux qui le font à ma place. Enfin, il est remarquable de constater que ces réunions sont souvent noyautées par différents « lobbies » représentant des intérêts particuliers, voire très privés et qui mettent les moyens nécessaires pour se faire entendre. En revanche, l’administration d’État ou des grandes collectivités territoriales, systématiquement invitées à ces réunions et représentantes de tous les intérêts publics est presque toujours absente. Pourquoi ? Parce qu’elle n’a pas toujours les moyens humains suffisants (ou ne les mobilise pas à bon escient, selon les cas) pour déléguer suffisamment de personnes pour participer à de telles réunions. D’une certaine manière, elle compte sur notre présence. Car même si nous avons des compétences scientifiques et techniques suffisantes, nous n’avons pas tout à fait le même poids ni la même légitimité.

En définitive, le fait de participer à ce genre de réunions, ce n’est vraiment pas une partie de plaisir. Le fait de passer pour un empêcheur de tourner en rond n’est pas toujours un rôle facile à tenir, même quand la réputation de rigueur scientifique nous précède. Il n’en reste pas moins que c’est dans ces réunions, aussi bancales et peu valorisantes soient-elles, que se déterminent en amont beaucoup d’orientations des politiques publiques de l’aménagement du territoire. Alors, on se débrouille comme on peut pour instiller le plus possible d’éléments visant à préserver la nature. Mais parfois, c’est fatiguant et c’est très très long avant d’en voir les premiers résultats. Mais je suis néanmoins sûr que ça finira par payer.

6 février 2008

Photos crépusculaires

Ce soir, malgré le beau temps, je suis encore sorti trop tard pour prendre des photos dignes de ce nom. Mais j'ai quand même pris des clichés inédits.

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Oserais-je demander où cela se trouve ? Je veux parler des photos avec les édifices qui pointent.

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