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Cornus rex-populi

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10 mai 2009

Côté salon, côté jardin

Après les travaux, voici ce que ça donne dans l’ensemble salon et salle à manger.

La première photo du salon donne l’impression de petitesse. Et pourtant, la hauteur sous plafond dépasse les 3 m. Le salon est de couleur « abricotier », c’est-à-dire inchangée par rapport aux travaux de septembre. La cheminée n’a pas été modifiée. En revanche, le lustre avait déjà bien vécu et réclamait un remplaçant, choisi par S.

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Côté salle à manger, le blanc des murs laisse la place à un blanc écru. Cela ne frappe pas aux yeux, tout comme certains revêtements muraux qui ont été revisités par nos soins. Le lustre, lui aussi a été changé. Et bien sûr, le clou du spectacle : les rideaux, complètement différents de l’intérieur par rapport à l’extérieur. Ils font l’admiration de toute la ville !

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Côté jardin cette fois. Le potager produit salades et radis, hélas en trop petites quantités, mais je ne vous raconte pas…

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Deux vues d’ensemble : ça commence à ressembler à un jardin.

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Atchoum, lui continue de nous enchanter.

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Les jardinières aussi, même si nous attendons beaucoup mieux de leur part.

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L’Ancolie des Alpes prend de l’ampleur.

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8 mai 2009

Le vélo et moi

Plusieurs récits amis faisant référence à l’usage du vélo me poussent à évoquer l’expérience que j’ai eue avec les vélos et particulièrement d’un accident.

Comme beaucoup de gamins, j’ai eu un vélo assez tôt. Je me souviens que mon premier vélo était de couleur vert-bleu pliant et qui fut équipé au départ de roulettes à l’arrière. Rien de plus banal. Il était de la marque Roger Rivière, un ancien cycliste.

Après, j’ai eu un vélo « mi-course » orange, de marque Saint-Étienne Cycles, autre marque a priori disparue.

Enfin, alors que j’avais 15-16 ans, mes parents m’achetèrent un vrai vélo de course assez haut de gamme de la même marque. Il était bleu ciel et avait un cadre allégé et un pédalier en alliage d’aluminium. Bref, une merveille.

Mes parents voulaient que je profite de l’été pour me perfectionner en natation, notamment au crawl. La piscine, en plein air, se situait à environ 6 km de la maison et c’est avec mon vélo tout neuf que je m’y rendais. Je passais par des petites routes parallèles à l’autoroute et malgré les côtes, je ne mettais pas 107 ans pour arriver (les rendez-vous avec le maître nageur devaient avoir lieu sur le coup de 10h00 ou 10h30).

Cela devait bien faire une petite quinzaine de jours que j’allais faire mes exercices quotidiens (sauf le week-end) et je crois que je commençais à augmenter l’efficacité de ma nage. Je dois néanmoins avouer que je n’aimais pas vraiment cette nage, ni cette nécessité de mettre la tête sous l’eau et de « buller ». Ce jour, au retour à la maison, je devais être bien fatigué par la séance. Au détour d’un virage, à peine le temps de réaliser, je me retrouve à heurter de plein fouet et de front une voiture, contre le pare-choc et le pare-brise. J’ai volé par dessus la voiture et j’ai fait un roulé-boulé à l’arrière. Ni une ni deux, je suis encore en vie, alors je me mets à courir comme un dératé, sans doute aussi pour conjurer la douleur qui n’est pas encore vraiment arrivée. La conductrice, une jeune magrébine sort de l’hôpital (elle a un pansement au pied). Me voyant courir et ne comprenant pas tout, elle est persuadée que je tentais de fuir. Elle, n’est préoccupée que par le fait que sa voiture est abîmée : mon tibia cabossé son pare-chocs et mon front a fait voler en éclat son pare-brise. Alors qu’elle me ramène chez moi, elle ne cesse de pester et de m’engueuler, comme si ce n’était pas moi qui me trouvait dans le plus mauvais état. Le fait que j’étais un peu frappé d’amnésie et que je ne savais pas exactement comment l’accident s’était passé, c’est sur moi qu’ont reposé les torts, mais vu avec un peu de recul, les torts étaient au moins partagés. Mon père, alerté par ma mère, m’emmène aux urgences. Alors qu’on craignait une facture, je n’ai rien de cassé, mais un épouvantable hématome à la jambe qui me fera terriblement mal pendant un bon mois.

Mon vélo, qui était resté sur le champ de bataille, avait disparu quand mon père avait voulu le récupérer quelques heures à peine après. Il ne devait avoir qu’une roue détruite et la fourche abîmée… A la suite de cet événement, je n’ai pas voulu remonter sur un vélo. J’étais trop traumatisé par l’image de cette voiture qui surgissait de nulle part et qui venait me percuter.

Je ne suis remonté sur un vélo que 7 ans après, un ancien vélo avec lequel je suis allé me balader en forêt. Je lui ai fait subir les plus grandes atrocités. En 1999, je me suis acheté un VTT, toujours pour aller faire des balades dans les chemins forestiers. Je dois dire que je ne me sens toujours pas à l’aise d’aller sur des routes circulantes avec un vélo.

Autrement, concernant le cyclisme, avant je suivais régulièrement le tour de France, mais par dégoût depuis le grand déballage du dopage il y a maintenant une dizaine d’années, je m’en suis pas mal détourné.

Voilà, cela fait peu ou prou ma 400ème note sur ce blog. Trois ans et un mois après son commencement, j’ignorais que j’en serais là aujourd’hui. Je le savais déjà, mais qu’est-ce que je suis bavard !

3 mai 2009

L'armée de Sneezy est en marche

La réponse à la devinette de l’escapade figure chez Fromfrom. Tout le monde a perdu. Comme je n’avais pas encore envie de me ruiner, j’avais quelque peu complexifié l’affaire.

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Non, je ne radote pas, ces photos sont nouvelles et datent d’avant-hier.

Hier, ce n’était pas un grand déplacement, mais une nouvelle visite à la cathédrale de Saint-Omer. Cette rosace ne me parle guère, mais je me suis dit que j’allais faire un rapproché KarregWennien.

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Je ne suis guère plus malin que le chien.

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Aujourd’hui ne fut pas une belle journée, grise par la météo et grise par ce qui est arrivé à S. Néanmoins, cela va bon train chez Sneezy-fils. Evidemment, c’est un fils unique, alors il faut le prendre un peu de tous les côtés, comme cela, ça donne l’impression qu’ils sont une armée.

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30 avril 2009

Escapade

Aujourd’hui, pas de repos : lever au petit matin pour aller là.

Bien sûr, comme on trouve toujours mes énigmes, je suis obligé de corser le jeu.

A noter que j’ai pensé à Fromfrom pour la faire craquer et lui faire faire une note (ce n’est pas de la crème).

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28 avril 2009

Des nouvelles d'Atchoum

Les travaux sont presque terminés.

Dans le jardin, d’inattendues tulipes « multicéphales ».

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Contrairement à d'autres tulipes, la pivoine a bien résisté aux averses.

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Et voici Sneezy (Atchoum) qui est très bien parti !

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A suivre...

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27 avril 2009

Le dur métier de plâtrier

Depuis lundi de la semaine dernière, nous avons, avec l’aide de mon père, entrepris de « grands travaux » de ravalement intérieur. Comme j’avais eu l’occasion d’en parler, les travaux que nous avions réalisés en septembre dans le salon avaient été un échec. Nous avions retiré l’ancien papier peint (en fait trois épaisseurs surmontant une couche de polystyrène elle-même recouvrant un plâtre complètement pourri témoignant d’anciennes traces d’humidité. En définitive, d’abominables trous dans le mur que nous avions rebouchés du mieux possible, l’application d’un produit durcisseur anti-humidité, le tout recouvert d’un crépi peint. Deux mois après, le revêtement commençait à tomber en ruine. Au grands maux, les grands remèdes : des plaques de placoplâtre hydrofuge. Le souci fut quand même de trouver des plaques suffisamment grandes car nous avons haut sous plafond (3 m). Mon père s’était renseigné auprès d’un ami plâtrier et nous avons pu mettre le tout en place sans trop de difficultés. Nous nous sommes rendus compte à cette occasion que les commerçants de la ville sont tout à fait nuls pour délivrer des conseils valables. Je pense même qu’au stade où nous en sommes nous pourrions faire commerce de nos bons conseils. Blague à part, nous avons réussi, même si par crainte de faire des bêtises, nous avons pris notre temps. Nous en sommes actuellement à la rénovation de la partie salle à manger qui, si elle ne tombait pas en ruine, comportait des aspects assez disgracieux.

Samedi après-midi, nous avons quand même eu le temps d’aller chercher du poisson à Boulogne-sur-Mer.

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Comme il faisait beau, nous avons poursuivi jusqu’au Cr*an aux Œufs, juste au sud du Cap Gris Nez. Le nom d’œufs vient de la forme des blocs de grès qui se détachent de la falaise.

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Sur cette photo, on aperçoit un pétrolier (ou un autre bateau ressemblant), mais surtout la côte anglaise.

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Alors que je m’apprêtais à faire une belle série de photo de ce parapentiste au niveau de la falaise, ma batterie est tombé en rade au plus mauvais moment. Je n’ai pu prendre que l’instant exact de son envol.

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Et hier, la fleur de la Pivoine arbustive s’est épanouie. Je crains que la floraison soit éphémère avec la pluie que nous avons aujourd’hui.

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23 avril 2009

Saison du Pieris

Entre la pose de deux plaques de placoplâtre, entre la découpe de trois cornières, j’ai quand même eu le temps de faire ces quelques photos au jardin. Les tulipes bien sûr, avec un faible pour les blanches. Et puis, le Pieris, avec un certain brio dont il n’était pas familier jusque là, démontre, enfin son intérêt.

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19 avril 2009

Premier inventaire du jardin

Voici l’inventaire des plantes de notre jardin, pas complètement exhaustif et pas du tout exempt d’erreurs ou d’imprécisions.

Pour un homme habitué à une certaine rigueur, à une systématique et à une nomenclature claire, il est parfois délicat de se retrouver dans ce maquis des plantes cultivées. Pour diverses raisons, les noms scientifiques ne figurent pas systématiquement sur les emballages des marchands. Et même lorsqu’ils y figurent, c’est toujours de façon tronquée : soit il n’y a que le nom de genre, soit le nom de genre et d’espèces sont anciens et ne correspondent plus à la nomenclature botanique* depuis longtemps, soit il manque les autorités. Au sujet des variétés, cultivars et des hybrides, c’est aussi le flou artistique le plus total. Pour les espèces indigènes de la flore ou plus ou moins spontanées de France, on arrive à s’en sortir. Mais pour les autres, c’est assez catastrophique. L’internet regorge de sites vendeurs de plantes ou de jardinage ou encore de passionnés de plantes, mais rares sont ceux qui indiquent avec précision les noms scientifiques complets des plantes (c’est-à-dire avec l’autorité).

Certes, on ne se procure pas des plantes pour leur nom (encore que cela pourrait se discuter), mais bien pour leurs caractéristiques. Et justement, c’est là où les étiquettes plus rigoureuses pourraient nous aider. Parfois, je constate la très grande inculture des vendeurs qui ne savent pas ce qu’ils vendent, voire des producteurs qui vendent une sous-espèce ou une variété pour une autre, y compris au niveau de sociétés ayant pignon sur rue. Je pense en particulier à certains semenciers de gazons qui ne fournissent pas toujours les taxons demandés (parfois sciemment). Or cette attitude peut avoir des conséquences fâcheuses dans les milieux naturels (risques de pollutions génétiques, pertes de naturalité de certaines végétations « sauvages »).

On peut aussi s’interroger sur le professionnalisme très incertain de beaucoup de bureaux d’études paysagistes. S’ils semblent bien connaître les plantes ornementales (encore que je n’ai pas vérifié), une grande majorité d’entre eux ne connaît rien de la flore sauvage. Et dans des projets de végétalisation ou de restauration de milieux naturels qui passent entre mes mains, la quasi totalité des listes d’espèces qu’ils proposent sont entachées d’erreurs (plantes non indigènes ou non adaptées aux milieux alors que les cahiers des charges stipulent de respecter l’indigénat, la naturalité, l’origine locale des taxons, plants et semences).

Il semblerait que j’ai quelque peu dérivé. Revenons à l’essentiel.

*Je précise que je ne connais pas le code de nomenclature des plantes cultivées (il diffère un peu de celui des plantes sauvages).

 

Plantes herbacées ornementales (en place ou à venir)

Achillea tomentosa L. (Achillée tomenteuse)

Agrostemma githago L. (Nielle des blés)

Aquilegia alpina L. (Ancolie des Alpes) [hybride]

Aquilegia chrysantha Gray ‘Yellow queen’ (Ancolie à fleurs dorées)

Begonia sp. (Bégonia)

Campanula carpatica Jacq. (Campanule des Carpates) [forme bleue]

Centaurea cyanus L. (Bleuet) [variété à fleurs doubles]

Conopodium majus (Gouan) Loret (Conopode dénudé)

Cosmos bipinnatus Cav. (Cosmos)

Crocus L. (Crocus) [deux variétés dont une jaune]

Delphinium sp. dont Delphinium hybride Pacific ‘Black Knight’

Dianthus sp. plur. (Œillets) : deux espèces

Digitalis purpurea L. ‘Excelsior’ (Digitale pourpre)

Geranium sanguineum L. (Géranium sanguin)

Helleborus niger L. (Hellébore noir, Rose de Noël) [deux variétés]

Hyacinthus L. (Jacinthes) [formes blanche, rose pâle, rose foncé, mauve clair, mauve foncé]

Ipomoea purpurea (L.) Roth. (Volubilis)

Leontopodium alpinum Cass. (Edelweiss)

Lilium sp plur. (Lis) : dont Lilium martagon L. (Lys martagon), « Lilium orientalis » (Lys oriental),  « Lilium regale » (Lys royal)

Lobelia cf. erinus L. (Lobélile érine)

Malva moschata L. ‘alba’ (Mauve musquée blanche)

Paeonia sp. (Pivoines) : deux espèces dont une arbustive

Papaver rhoeas L. (Pavot coquelicot)

Pelargonium zonale (L.) Aiton (Géranium zonale),

Primula veris L. (Coucou)

Pulsatilla vulgaris Miller (Anémone pulsatille)

Silene chalcedonica (L.) E.H.L.Krause (Croix de Jérusalem)

Trollius europaeus L. ‘Golden Yellow’ (Trolle d’Europe)

Tulipa greigii Regel [cultivar inconnu : Tulipe à fleurs rouge uni avec feuilles réticulées=

Tulipa sp. [cultivar inconnu : Tulipe de grande taille à fleurs blanc crème]

Tulipa sp. [cultivar inconnu : Tulipe de grande taille à fleurs orange]

Tulipa sp. [cultivar inconnu : Tulipe de petite taille à fleurs jaune pâle]

Tulipa sp. [cultivar inconnu : Tulipe de taille moyenne à fleurs roses]

Viola sp. (Pensée)

Veronica spicata L. type et ‘Erika’(Véronique en épis)

Zantedeschia aethiopica (L.) Spreng. (Arum blanc)

Plantes ligneuses ornementales

Buxus sempervirens L. (Buis)

Camellia japonica L. (Camélia du Japon)

Clematis sp. (Clématite)

Pieris sp. (Pieris)

Prunus avium L. (Merisier) greffé en Cerisier ‘Burlat’

Rhododendron degronianum Carrière subsp. yakushimanum (Nakai) H. Hara (Rhododendron de Yakushima) [en réalité un hybride « Atchoum » ou « Sneezy » à fleurs roses]

Rosa sp. ‘André le Nôtre’ (Rosier grimpant fleurs rose clair, parfumé)

Rosa sp. ‘Botero’ (Rosier à grandes fleurs rouges, parfumé)

Rosa sp. ‘Michel Serrault’ (Rosier à grandes fleurs groupées bicolores jaune et rose)

Rosa sp. ‘Papa Meilland’ (Rosier grimpant fleurs rouges, parfumé)

Rosa sp. ‘Pierre Tchernia’ (Rosier à grandes fleurs bicolores blanc et rose clair)

Thuja cf. occidentalis L. (Thuya occidental)

Plantes potagères et aromatiques

Allium schoenoprasum L. (Civette, Ciboulette)

Artemisia absinthium L. (Armoise absinthe)

Artemisia dracunculus L. (Estragon)

Melissa officinalis L. (Mélisse officinale)

Ocimum basilicum L. ‘grand vert’ (Basilic)

Petroselinum crispum (Mill.) Nyman ex A.W.Hill (Persil cultivé)

Rosmarinus officinalis L. ‘Prostratus’ (Romarin officinal prostré)

Salvia officinalis L. (Sauge officinale)

Thymus ×citriodorus (Pers.) Schreb. ex Schweigg. & Körte (Thym citron)

Thymus faustini (Thym faustini)

Raphanus sativus L. (Radis)

Lactuca sativa L. (Laitue batavia [plusieurs variétés])

Coriandrum sativum L. (Coriandre)

13 avril 2009

Week-end pas loin de Zuydcoote

Comme la semaine dernière, vendredi soir quelques photos rapides en partant du boulot.

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Et quelques fleurs actuelles à la maison.

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Peut-être la seule fleur du camélia.

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Et que l’on ne me dise pas que je perds le nord.

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En ce jour de Pâques, S. voulant voir la mer, nous partons après le milieu de l’après-midi pour la station balnéaire de non Saint-Malo. Je ne parle pas de la nébulosité d’hier, mais du caractère plat de cette plage : tout ce que je déteste de la mer. Les rides de sable ne suffisent pas à me dérider.

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Devant le haut degré d’amour que je porte pour ce genre d’endroit, nous repartons aussitôt pour Leffrinckoucke, pour voir la batterie du « Week-end à… ». Le fort des dunes, je l’ignorais, voit son origine à l’époque du Roi soleil. Il fut utilisé par l’armée française lors de l’invasion allemande de 1940. Mon père m’a rappelé hier un témoignage de mon grand-père, qui était dans le coin à ce moment là : les bombardements par les Stuka avaient fait rage. Les installations furent ensuite intégrées dans les installations germaniques du mur de l’Atlantique et c’est essentiellement ça, je pense que l’on voit aujourd’hui. Les blockhaus ont littéralement glissé dans la mer du fait de l’érosion de la dune blanche.

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Un chien pris en pleine course égaye cet endroit où respire une violence résiduelle.

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La mer et le sable se font un peu plus intéressants.

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9 avril 2009

Identité plus que périmée

Les récentes péripéties photographo-identitesques de Madame K m’ont fait repenser d’un seul coup que ma carte nationale d’identité arrivait bientôt à expiration. En 1999, on n’avait volé mon portefeuille et tout ce qu’il contenait, en particulier cette carte d’identité, mon permis de conduire, et mon « certificat international de capacité pour la conduite des bateaux de plaisance de navigation intérieure ». A l’époque, j’avais donné trois exemplaires de la même photo, vu que j’avais un stock qui traînait chez moi depuis un certain temps, autrement dit sans doute pas loin de sept ans plus tôt. Personne ne m’avait reproché Voilà ce à quoi ça ressemble (celle du permis bateau). Et c’est ainsi qu’on s’aperçoit que le temps passe…

   

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