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Cornus rex-populi

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11 novembre 2008

Trois ans et éternité

Il y a exactement trois ans, j’arrivais en gare de L. Durant la majeure partie du voyage, j’avais été partagé entre une forte émotion, une vive envie de à rencontrer enfin S. pour de vrai et un stress, une peur de ne pas être à la hauteur, de subir une déconvenue, une déception qui ferait que cela ne pourrait pas « coller »… Quand le TGV s’est immobilisé en gare, j’étais épouvantablement fiévreux. Mes pas me guidèrent vers la sortie. La Bretagne m’accueillait avec un vent presque tiède dont elle a le secret. Après le passage souterrain, j’entrepris la montée des marches lorsqu’il me fut donné d’apercevoir S. en haut des escaliers. Il émanait d’elle une incroyable force. Elle était enveloppée dans un châle dont elle est coutumière. Elle me « ramassa » alors (j’étais très impressionné) et m’emmena jusqu’à la voiture pour rentrer à Q’. Elle ne cessa de me dévorer des yeux durant tout le trajet. Elle avait pris le contrôle et dès cet instant, je fus guidé irrésistiblement vers ce qui fut le début de notre histoire commune.

Aujourd’hui, cet épisode me paraît extrêmement lointain. Il constituait déjà en lui-même un aboutissement. Un aboutissement de plusieurs mois, de plusieurs années de questionnements, de recherches sur moi-même, de souffrances psychiques aussi. Des mois, des années de peurs, d’indécisions, à ne plus savoir trop où on en est. Mais ce 11 novembre 2005 avait été néanmoins bien préparé. Combien de dizaines d’heures de dialogues sur internet ? Combien de fragments de vies échangés, partagés ? Je crois que nous nous sommes réellement bien racontés l’un à l’autre, sans rien nous cacher. Nous avons lu en nous comme dans un livre ouvert. Alors, évidemment, la rencontre physique, c’était autre chose, mais je crois que nous avions fait beaucoup pour que cela soit une réussite.

Que dire de plus aujourd’hui ? Que nous vivons l’un près de l’autre dans une grande sérénité, que nous sommes heureux et que nous nous aimons. Et le mieux, il faut que je le dise : c’est pour la vie et nous faisons plus qu’y croire.

Aujourd’hui, j’avais aussi envie de vous montrer notre châtaignier planté à la Toussaint 2006 près de l’étang Saint-Georges. Il symbolise là-bas notre amour devant l’éternel du miroir aquatique.

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Mais ce jeune arbre symbolise aussi le renouveau après la coupe réalisée la même année dont on voit ici les profondes cicatrices qui me font encore bien mal. Un paysage encore bien désolé car la recolonisation a encore du mal à se faire (pour diverses raisons que je ne détaillerai pas ici). Il existe quand même quelques parcelles de choses intéressantes à observer.

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Le grand Épicéa commun, malgré un foudroiement dans les années 1970 qui l’avait raccourci d’une dizaine de mètres, reste le roi indétrônable de la forêt. Lui ne semble pas craindre les atteintes parasitaires et constitue toujours mon repère incontournable (il fut mon  « phare » quand j’étais gamin et j’étais fier de connaître ce géant, de l’avoir pour « ami »).

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Cet arbre est aussi peut-être le témoin de la future forêt qui devrait, au moins en partie, ressembler à ça :

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L’éternel, c’est toujours l’étang Saint-Georges qui l’incarne…

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...malgré l’apparente fragilité de la Prêle des eaux.

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10 novembre 2008

De deux choses Lune

Ce soir, nous sommes de sortie. Rien d’exceptionnel, mais pour surveiller mes très nombreux lecteurs, je vous mets cette lune :

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Cette photo a été prise au petit matin nocturne le jour du changement d’heure (hiver). J’avoue ne pas être mécontent du cliché même s’il y a un énorme défaut : reflet du croissant que je n’ai pas été en mesure d’éviter.

8 novembre 2008

Séance de rattrapage

En juillet 2006, S. et moi étions allés au musée des beaux arts de Dijon, installé dans l’ancien palais ducal. J’en avais salué ici la gratuité, ce qu’il faut continuer de faire compte tenu de l’intérêt que cela comporte. Je crois bien que si j’étais Dijonnais, je m’y rendrais régulièrement tant certaines choses me plaisent. Seulement, en 2006, nous n’avions pas pu accéder aux étages où sont exposées les œuvres des XIX et XXe siècles, excès de chaleur oblige dans certaines salles (eh oui, il n’a plus jamais refait chaud depuis).

En cette fin octobre, il était donc temps d’y retourner pour voir ce qui nous avait échappé, mais aussi ce que nous avions déjà vu (et c’est toujours aussi bien, voire peut-être encore mieux à chaque fois).

Je n’ai photographié que ce qui pouvait l’être, car ce n’est pas évident compte tenu des différents reflets dus aux vitres de protection, aux fenêtres, à l’aspect brillant de certaines toiles, ou parfois au manque de lumière, car bien entendu j’ai opéré à la fois sans flash et sans trépied.

 

 

 

Au « rayon médiéval », nous avons vu les choses suivantes :

 

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Du coté flamand, on a :

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D’un point de vue plus « classique », on a pu voir :

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Quelques impressionnistes et autres œuvres de la même période :

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Rodin n’était pas en reste, avec d’autres sculptures plus exotiques :

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Et puis il y a une salle dédiée aux sculptures de François Pompon que je connaissais déjà, mais apparemment fort mal. S. et moi avons été particulièrement séduits :

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6 novembre 2008

Énigmes vacancières

Comme certain(e)s se plaisent à crypter, sans pour autant vouloir s’enfermer dans toutes les cryptes, je m’en vais moi aussi vous proposer quelques énigmes photographiques.

Après être passé par là...

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...afin de saluer

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Il nous a paru opportun d’aller visiter le palais de la femme de ce dernier, laquelle avait fait bâtir une chapelle, certes petite, mais originellement réservée aux souverains. Il pleuvait dehors

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Alors nous nous sommes consolés avec une tomette que Marguerite aimait tant et qui trônera désormais dans notre palais des saveurs

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Au retour, bien qu’à peine éloignés des grappes « conscrites » d’eau végétale, nous avons fait une visite impromptue et inédite à une voûte d’un mont dédié au patron des cultivateurs aquatiques

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Enfin, il fallut retourner voir la nef principale de la ville sans laquelle tout ce qui précède aurait été différent

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S’il en est qui arrivent à capter quelque chose de cohérent là-dedans, il faudra le faire savoir, cela éclairera peut-être d’autres lanternes. En attendant les efforts surhumains des compétiteurs, je prépare la suite.

3 novembre 2008

3 novembre : premier anniversaire

Aujourd’hui, il s’agissait donc de l’anniversaire d’un mémorable second mariage dont on trouvera la relation dans les pages de ce blog. Une semaine qui fut pour nous, en terres éduennes, assez minable (humide), tranchant avec l’exceptionnelle semaine cornouaillaise de l’an dernier. Cependant, aujourd’hui, cet anniversaire se fit sous des flammes ensoleillées.

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Et pour fêter notre bonheur dont nous souhaitons qu’il contamine tout le monde, voici un gros plan, pas triste du tout.

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3 novembre 2008

Rive-de-Gier

Je n’y suis pas né parce que la maternité de « référence » de l’époque se trouvait dans une ville voisine. Lors de mes presque quatre premières années d’existence, nous habitions au deuxième étage d’une maison de ville au pied de laquelle coulait la rivière : le Gier. Cette rivière, parfois aux allures de torrent, prend sa source sur les hauteurs du Pilat fut utilisée, surtout à partir du XVIIIe siècle pour mouvoir les machines diverses et variées, pour transporter les matières premières et les produits manufacturés (canal rejoignant le Rhône), pour refroidir toutes sortes de systèmes des industries qui explosaient dans cette vallée laborieuse. A Rive-de-Gier et environs immédiats, il y eut des mines de charbons, de la sidérurgie, de multiples entreprises métallurgiques, forges, constructions mécaniques, des verreries, de l’industrie textile… Bref, la « ruche dans la vallée » a bourdonné de façon effroyable jusque dans les années 1970 où la crise économique commença à frapper de plein fouet ces activités économiques. Aujourd’hui, tout a disparu ou presque. Certaines friches industrielles, bien que beaucoup plus limitées dans l’espace, n’ont rien à envier à celles que l’on peut connaître, par exemple, dans le Nord – Pas-de-Calais. En plus de l’application plus systématique des législations contre la pollution des eaux, le Gier a heureusement bénéficié de cette désertification industrielle (tous les poissons avaient disparu de la rivière depuis des décennies).

En 1994, j’ai effectué un stage en ingénierie écologique sur cette rivière, et je pense donc assez bien connaître le sujet. En novembre 2003, une crue très importante avait frappé, comme un avertissement à peu de frais. Seulement, depuis rien ou presque n’a été fait : on oublie vite et on pense que l’on a déjà connu le pire. A cette époque, ceux qui m’avaient écouté m’avaient entendu dire que cela aurait pu être pire, bien pire. Et dans la nuit de samedi à dimanche, cela a été pire. Les inondations de Rive-de-Gier font l’actualité nationale depuis deux jours. Aucune victime, mais des dégâts considérables. Bien sûr, comme souvent, il n’existe pas de solution miracle, mais il existe des solutions permettant de réduire les risques et d’éviter d’oublier qu’à Rive-de-Gier, il coule une rivière sous le bitume.

24 octobre 2008

Compte rendu tardif avant les vacances

Un après-midi de juillet dernier, nous avions fait un petit tour dans le Morvan, pour aller chercher des truites dans une pisciculture où nous les savons excellentes. Le temps n’était pas au beau fixe, ce qui m’a un peu empêché d’immortaliser certains paysages de coins où je n’étais pas encore passé. Au retour, je vois sur la carte un certain nom de village (ou un hameau) que j’avais déjà vu et qui m’interpelle fortement. Nous avons décidé d’y passer. Rien de très exaltant, à part le nom.

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Ce nom, exactement le même qu’un autre apparemment assez célèbre d’après Monsieur Gogol, qui n’est pourtant qu’un « quartier haut » d’A., mais que certains usages érigent abusivement au rang de commune.

Un peu plus loin, nous abordons sous un rayon de soleil par une « face » inédite le plus grand lac réservoir de Bourgogne, ainsi que son bassin de compensation, les deux installés là comme par inadvertance.

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De retour dans le département de Richard le Justicier, on veut aller voir la « fameuse » roseraie de La C.-en-M. Nous passons devant la maison de mon arrière grand-mère (partie gauche).

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Le puits, un bassin avec des jets d’eau.

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Et puis une roseraie absolument minable. Initialement conçue par des gens du village, cette dernière nous apparaît fort mal entretenue et avec la majeure partie des rosiers en train d’agoniser (nous ne sommes alors que mi-juillet). Déception donc eu égard au foin diffusé dans les médias, à moins qu’il ne s’agisse que d’un phénomène d’abandon récent ? Je ne montre donc que cette photo.

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Voilà, en attendant la suite de nos aventures après nos vacances. Car c’est dans ces coins là que nous partons demain. Nous aurons deux anniversaires à célébrer, avec une pensée particulière aux témoins de l’an dernier.

21 octobre 2008

Lumières d'automne

Il y a des matins où sur la route du travail, il fait un demi soleil.

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Il y a des soir où la vigne flashe plus ou moins.

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19 octobre 2008

Jardin fromfromo-cornusien – Acte I : la pergola

Lors des séances d’arrachages, il avait fallu retirer les deux petits conifères (qui n’avaient curieusement pas passé l’été) qui trônaient dans les bacs de part et d’autre de la magnifique pergola en plastique vert. Hélas, il aurait fallu un ouvre boîte pour retirer ces épouvantables gymnospermes. Et ce qui devait arriver arriva, l’un des bacs se brisa, rendant du même coup la pergola à peu près inutilisable. Comme nous avions quand même dans l’idée de la conserver, décision fut prise qu’à l’occasion, nous en installerions une autre, de préférence en bois.

Ces derniers temps, je me suis mis à en rechercher une (S. aussi). Hélas, ce n’est pas vraiment la bonne saison. Celles que nous trouvions étaient soit des pergolas d’une rare fragilité, soit des choses hors de prix, soit encore dans un magasin, un exemplaire unique qui traînait sous tous les temps depuis un certain temps. Je la trouvais assez conforme à ce que nous recherchions, mais un peu chère, ce qui me fit reculer. Le lendemain, comme nous n’avions rien trouvé de convainquant à nous mettre sous la dent, je suis retourné dans le même magasin et j’ai pu obtenir un rabais de 20 %. Après m’être procuré quelques vis, équerres de fixation et de la lasure, je me suis mis à l’ouvrage. Et ce soir, tout est installé avec les trois couches de lasure. Nous ne sommes pas mécontents du résultat.

Cette pergola accueillera une clématite. Et éventuellement autre chose, mais nous verrons bien.

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18 octobre 2008

Araignées décadentes

A la mi-septembre, il avait été décidé (décision en réalité nettement colorée d’une envie fromfromo-paternelle) d’aller quérir des êtres arachnéens décapodes à Boulogne-sur-Mer. Je précise qu’en nos pays déshérités de Flandre intérieure, nous avons du mal à en trouver. Hélas, il n’y en avait pas dans les guitounes de vente directe. En revanche, il y avait de beaux tourteaux qui nous firent de l’œil et nous ne pûmes résister.

Avant cela, nous voulûmes aller voir l’endroit depuis lequel Napoléon avait projeté d’envahir l’Angleterre. Mais tout était en travaux et fermé.

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Avant d’aller faire cuire notre maigre pitance (un énorme crustacé par personne quand même), nous fîmes un crochet par Ambleteuse où nous pûmes assister à un curieux spectacle : un manège de tracteurs sur la plage de rochers.

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En réalité, comme il n’y a pas de port dans le coin, les pêcheurs arrivent à marée montante pour mettre leurs embarcations à l’eau. Je pense que plusieurs dizaines de bateaux ont ainsi été mis dans la vague.

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