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Cornus rex-populi

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29 août 2013

Brèves cornusiennes (9)

Il y a de cela environ deux ans, j’ai été contacté (par l’internet) par une maison d’édition qui voulait éditer ma thèse (sous forme papier, s’entend). Après une petite réflexion, j’avais accepté. Dans l’idéal, pour préparer cette édition, j’aurais souhaité faire une relecture, car j’y avais repéré un certain nombre de fautes. Je ne parle que des fautes d’orthographe ou de ce genre, et pas du fait qu’il faudrait certainement la réécrire de A à Z tant elle me déplaît à présent. Et puis j’ai abandonné l’idée d’apporter des modifications, puisque je considérais qu’il fallait retranscrire le travail qui avait été soutenu et validé en l’état. Seulement, pour éditer la thèse, il fallait respecter un certain formatage (qui n’était pas le mien) et envoyer le tout sous forme de fichier PDF. Bref, il fallait faire tout le boulot soi-même, sans relecture minimale par une tierce personne. Sinon, « ils » pouvaient s’en charger, mais c’était payant. Du coup, comme cela m’agaçait de refaire la mise en page avec toutes les figures et le reste, j’ai laissé tomber. Ils m’ont relancé, mais je n’ai plus donné suite.

Depuis plusieurs années, j’avais mis ma thèse sur un site personnel afin que les chercheurs, étudiants ou bureaux d’études qui me la demandaient puissent la télécharger librement au lieu que je la distribue par cédérom comme je le fis au départ (elle ne passait pas en pièce jointe par courrier électronique et il n’existait pas encore à l’époque des systèmes de téléchargement gratuits en « poste restante »). Seulement, ayant réalisé moi-même le site, je n’avais pas activé les mots-clés, ce qui fait que mon travail reste totalement et définitivement inaccessible à tous les moteurs de recherche, sauf à mettre à jour le site, mais je n’ai plus le logiciel d’origine ni les codes et clés pour le faire. Oui, c’est idiot.

J’avais néanmoins entendu parler il y a quelques temps d’un site sur lequel on pouvait déposer sa thèse, mais je ne m’en étais pas occupé. C’est maintenant chose faite.

Pourquoi je parle de tout cela ? Parce que je trouve qu’à notre époque (on va dire pour simplifier, depuis au moins le début des années 2000), il n’est pas normal que les universités (ou un autre organisme regroupant les bibliothèques) ne s’occupent pas directement de la mise en ligne de toutes les thèses (en dehors bien sûr de celles soumises à des clauses de confidentialité, mais franchement ça doit être rare dans l’ensemble dès lors qu’il n’y a pas un gros tas de fric à se faire). Et pourquoi les bibliothèques n’exigent pas, une fois la thèse soutenue, les fichiers numériques pdf de la thèse pour pouvoir la mettre en ligne dans les plus brefs délais ? Je me souviens que j’avais fourni à la bibliothèque, en plus des exemplaires papier de ma thèse, un cédérom (quelque part, je leur avais imposé) et ils l’avaient paumé. Ils me l’ont réclamé à nouveau 2-3 ans plus tard.


Cet été, il y a eu deux chroniques matinales diffusées sur France inter. La première, par Ju*lien Cer*nob*ori où il demandait à des gens dans la rue (ou je ne sais où) d’écouter un morceau de musique sur un baladeur et de commenter ce qu’ils entendaient. J’ai trouvé ça affligeant, sans compter le fait que j’ai détesté absolument tous les morceaux de musique choisis. Le pire est que je suis persuadé que ce côté lamentable n’était pas volontaire.

En revanche, il y a eu aussi la chronique d’Antoine P*ro*st sur la vie en France en 1913 à la veille de la Pemière Guerre mondiale. J’ai trouvé ça formidablement intéressant parce qu’on nous a expliqué la vie quotidienne des Français à cette époque et dans toutes les couches de la société. Et à cette occasion, on se rend mieux compte combien les personnes à peu près ordinaires comme nous sommes, ont connu une considérable amélioration de leurs conditions de vie et de confort. Ce sont des choses que je n’ignorais pas, mais le fait de le rappeler comme ça jour après jour m’a paru salutaire et permet de voir le chemin parcouru qui paraît presque une éternité. Je regrette néanmoins que certaines personnes de ma connaissance n’aient pas entendu ça, compte tenu de leur inculture historique grave et de la tendance de certains à dire sans cesse qu’ « on vivait mieux avant » dans les campagnes, quand tout était bio. C’était tellement génial la traction animale à se casser le dos derrière une charrue ou arracher les chardons à la main sur des hectares (et d’autres milliers de choses qui ont fait que nos ancêtres en ont chié à un point qu’on n’imagine plus).

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25 août 2013

Août estival (2)

Le matin, la brume s’étire sur l’étang du dragon terrassé, selon l’expression karagarienne (d’ailleurs, il existe un vrai étang du Dragon pas très loin et que j’ai eu l’occasion de voir – pas du genre inoubliable –  lors d’une opération très spéciale au début des années 1980).

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Dans la presse locale, on parle d’une exposition à la roseraie communale de La Celle-en-Morvan (commune où résidèrent quelques-uns de mes ancêtres paternels). J’en avais parlé ici en 2008 et je déplorais alors l’extrême mocheté des rosiers. Cette fois-ci, les rosiers avaient une bien meilleure allure (il y a dû y avoir une sérieuse reprise en main depuis 2008). En revanche, ce qui pêche, c’est la quasi-absence d’étiquetage des variétés, ce qui me semble être un défaut dans un jardin de ce type. L’exposition dans les locaux communaux, concernait quasiment que de la peinture, dont une majorité de croûtes (selon nous). L’article dans le journal laissait penser que le niveau serait plus relevé. Pas de photos des tableaux, juste le portrait de quelques roses.


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Direction ensuite le bourg désolé de Roussillon-en-Morvan, puis les abords de la Canche, charmante rivière morvandelle affluente d’un affluent (la Celle, celle de La Celle-en-Morvan*) d’un affluent (lArroux) de la Loire, hélas handicapée par une artificialisation non négligeable : elle est retenue par un barrage qui lui pique une partie de son eau pour la mener plus bas pour se faire turbiner via une conduite forcée. L’ouvrage date d’après la Première Guerre mondiale et fonctionne toujours.
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* Cest un arrière-grand-oncle qui fit modifier le nom de Selle en Celle alors quil était maire de la commune dans les années 1950-60, parce qu'il en avait marre quon raille le nom de la commune. Pourtant, il semblerait que létymologie du nom imposait bien un C.

24 août 2013

Août estival (1)

Le jour où nous sommes partis, nous sommes passés du côté d’Épernay pour nous ravitailler en Champagne (notre fournisseur habituel depuis notre mariage). Un vin que nous trouvons très bien et qui reste abordable). Nous en avons aussi pris pour mes parents et ma tante drômoise. C’était la troisième fois que nous y allions en six ans et nous avons encore été accueillis comme des princes par les deux petits vieux. Lui, le vigneron de 82 ans, ne travaille plus la vigne ni ne vinifie. C’est désormais sa fille qui s’occupe de tout en lien avec une petite coopérative.

Comme nous étions encore en manque. Le premier vrai jour de vacances, nous sommes allés à la cave coopérative d’Azé (Mâconnais septentrional) que nous avions découverte il y a quelques années. On y trouve des vins vraiment sensationnels à des prix très intéressants. Je parle des blancs, les rouges ne sont guère séduisants.

En même temps, nous n’avons pas pu nous empêcher d’aller voir quelques églises que nous ne connaissions pas encore. En fait, l’idée de passer les voir était automatiquement inscrite dans le programme de l’après-midi.

D’abord, l’église Notre-Dame de l’Assomption de Cersot (pas très loin de Buxy), découverte un peu par hasard (nous avions pris une route inhabituelle) et apparemment bel et bien romane, mais qui semble, sauf erreur, assez mal référencée (je n’ai pu vérifier chez Eduard, son site ne fonctionne plus). Une découverte intéressante, donc. A l’intérieur, on retiendra sa « croisée » très surbaissée (on remarquera le voûtement à droite en bois) et son chœur.

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Sur cette curieuse route, nous n’étions pas au bout de nos surprises puisque nous sommes tombés une fois encore sur un édifice dont on ne parle pas dans les guides et qui pourtant vaut probablement plus qu’un détour : le château médiéval de Sercy. Apparemment, le château serait ouvert au public, mais le moins que l’on puisse dire, c’est que l’on ne fait pas beaucoup de publicité autour de cet ancien château fort. Cela sera à creuser au cours d’une prochaine visite dans le coin.

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Après la cave d’Azé, nous passons voir l’église Saint-Julien de Donzy-le-Pertuis (XIe s.). L’extérieur est assez classique et a été restauré il y a peu, visiblement. Nous avons profité du passage d’autres visiteurs juste devant nous pour visiter l’intérieur (ils venaient de demander la clé à la « vieille » qui habite juste à côté). Mais cet intérieur ne présente aucun intérêt, il est complètement recouvert de plâtre ou autres mochetés et le chœur a visiblement souffert d’anciennes entrées d’eau.

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Cela faisait une éternité que nous passions tout près, mais j’avais toujours un peu rechigné à m’y rendre. Je veux parler d’un lieu mondialement connu : Taizé et sa communauté œcuménique. L’église romane initiale est quelque peu étroite (cela ne se voit pas sur ma photo ci-dessous, mais l’église était pleine alors qu’il était moins de 17 heures, ce qui explique que je n’ai aucune photo de l’intérieur). Ce qui est néanmoins typique, c’est que sur le plateau (le village est lui à flanc de colline), on a toutes les installations de cette communauté : lieux de culte, lieux de vie, commerce, cuisines, chambres collectives en dur ou installations plus légères type camping. Il y avait là sans doute plusieurs centaines (milliers ?) de personnes, essentiellement assez jeunes de diverses nationalités. Nous n’étions probablement pas dans une journée d’affluence maximale, car j’imagine que nous aurions eu beaucoup plus de mal à circuler. Nous n’avons pas visité. Personnellement, cela ne m’intéresse pas, pour ne pas dire que cela me met mal à l’aise. Fromfrom a du mal à comprendre que ces phénomènes de masse me déplaisent. Sans que cela me rassure le moins du monde, on constate des choses analogues notamment dans le sport, singulièrement dans le football et que cela engendre, en plus, bien souvent de la violence, ce qui n’est en principe pas le cas ici. Et puis cet état d’esprit communautaire, pour ne pas dire grégaire, ne me convient pas, mais là, c’est peut-être la traduction de mon statut de vieil égoïste aigri. Peu importe.

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Retournés très rapidement à la civilisation « normale » (l’influence géographique de la communauté de Taizé ne s’observe visiblement pas trop loin), nous abordons l’église romane de Bray.

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Puis se fut le tour de l’église Saint-Thibault de Flagy (XIIe s.). Pas de photos de l’intérieur non plus, ce n’était pas beau.

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Puis nous avons fini par la visite de l’église (XIIe s.) de l’ancien prieuré Saint-Nicolas à Sigy-le-Châtel. Il s’agissait en d’un prieuré de bénédictins de l’abbaye de Fleury de Saint-Benoît-sur-Loire. Bien sûr, l’église a été pas mal remaniée et restaurée au cours du temps, alors tout ne relève pas du roman. L’intérieur, peint en blanc ou de couleurs claires n’est pas si mal. Sinon, il reste quelques vestiges de l’ancien château médiéval.

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22 août 2013

Concours œil pour œil : les réponses

Comme on ne se bouscule pas énormément pour donner toutes les bonnes réponses, voici les résultats des Concours œil pour œil :

n° 1 : cathédrale (ancienne collégiale) Notre-Dame-de-l'Annonciation de Moulins (Allier)

n° 2 : église romane Sainte-Marie-Madeleine de Taizé (Saône-et-Loire)

n° 3 : un col romain porté par les certains curés catholiques

n° 4 : la roseraie de La Celle-en-Morvan (Saône-et-Loire)

n° 5 : à la Voie lactée (facile, non ?)

n° 6 : conduite forcée de l’usine hydroélectrique de la Canche (Roussillon-en-Morvan, Saône-et-Loire)

n° 7 : église romane Saint-Nazaire de Bourbon-Lancy (Saône-et-Loire), actuellement un musée

n° 8 : une algue macrophytique de la famille de Characées : Nitella flexilis (L.) Agardh Entre chaque entre-nœud, il n’y a qu’une seule cellule végétale, géante.

n° 9 : église romane Saint-Laurent de Châtel-de-Neuvre (Allier)

n° 10 : Salix purpurea L. (Saule pourpre), semble-t-il appelé localement verdiau (sans doute aussi verziaux au pluriel)

22 août 2013

Brèves cornusiennes (8)

Deux fois n’est pas coutume. Après Nostradamus des Landes, il me semble que c’est la seconde fois où je fais un appel « écolo ». Il ne s’agit pas à proprement parler d’une pétition, mais d’une initiative citoyenne européenne visant à faire reconnaître pénalement l’écocide (destruction de la nature). Je ne me fais guère d’illusions, mais cela ne coûte pas cher d’essayer. Il faut néanmoins se munir d’une carte d’identité (n’importe laquelle).

Lien


Juste pour rire, un article du Coin coin qui montre que dans la région comme ailleurs et comme souvent, la bêtise règne.

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22 août 2013

Un oui vieux de sept ans

Je n’en ai pas parlé en temps et en heure, mais il me faut en parler cependant. Lundi, donc, nous fêtions nos sept ans de mariage. Bien sûr, on n’oublie pas tous les éléments, les faits qui ont précédé ou accompagné cet événement, qui pour moi (je peux dire sans me tromper, pour nous) était une véritable fondation, un engagement pour la vie.

Or qu’est-ce que je constate ? Je ne compte pas les couples, mariés ou non qui se défont autour de moi. Au travail, dans la famille, chez des amis et proches, on divorce, on se sépare à tour de bras. Personnellement, je ressens une grande sérénité vis-à-vis de la durabilité de notre engagement dont je ne doute absolument pas. Je pense qu’il en est de même pour Fromfrom, mais elle évoque souvent pour s’en moquer, les statistiques ou les âneries des donneurs de leçons de pacotille sur la durée du mariage ou du couple, qui indiquent des durées critiques de l’engagement : 3, 5, 7 ans… Nous avons franchi les premiers caps. Pourtant, cela n’était pas gagné d’avance puisque nous avons trouvé le moyen de nous marier alors que nous n’avions pas encore expérimenté la vie en commun pour de vrai. Mais peut-être avons-nous bénéficié de circonstances exceptionnelles, dues à nos attentes antérieures, à nos âges respectifs plutôt avancés, à notre façon de « fonctionner » pas si conventionnelle que ça ? Je ne sais pas, mais je pense qu’on s’en tire plutôt bien et je souhaite à tout le monde cette tranquillité qui nous anime et que j’ai du mal à percevoir dans tant de couples. Rien n’est jamais parfait en ce bas monde, mais je vous le dis, je ne regrette pas mon oui d’il y a sept ans à mon amour de Fromfrom.

21 août 2013

Concours œil pour œil n° 10

Quel est précisément le nom de cet arbuste ?

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Indice : typique des lits elaverien et ligérien.

21 août 2013

Concours œil pour œil n° 9

Où se situe cet édifice

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Indice : Château d’Allier-nés.

21 août 2013

Concours œil pour œil n° 8

Quelle est donc cette plante échouée sur ce couvercle en plastique ?

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Indice : presque une pâte à tartiner.

21 août 2013

Concours œil pour œil n° 7

Où se situe cet édifice ?

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Indice : eaux royales

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