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Cornus rex-populi

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28 janvier 2013

Première visite au nouveau grand musée régional

Dimanche après-midi, nous sommes donc allés voir la dernière « annexe » du Louvre à Lens. Depuis le temps qu’on en entendait parler dans la région… puisque la Région a mis sérieusement la main à la poche. Pour une première, nous n’avons visité que la partie gratuite, c’est-à-dire la grande galerie (ou galerie du temps), ainsi qu’une la galerie de verre consacrée aux expositions thématiques (sur le temps en ce moment). Nous n’avons pas visité la partie payante consacrée aux expositions temporaires, actuellement axée sur la Renaissance. Je pense que nous irons prochainement.

Dans la grande galerie, nous avons retrouvé quelques « vieilles » connaissances de la maison-mère que j’avais vues pour la première fois au mois de mars 2012. Que dire de plus avant de passer aux images ? Beaucoup de monde. Contrairement à Paris, impossible de prendre des photos de statues sans qu’il y ait du monde dans le champ. Peinture et sculpture sont mélangées de l’Antiquité au début du XXe siècle. Rien sur les murs, toutes les toiles sont accrochées sur des supports recto-verso, et on peut faire 360° autour beaucoup d’œuvres sculptées. Pas mal, sauf la foule qui empêche parfois de voir les étiquettes d’explications. En fait, il faudrait y aller à l’ouverture pour plus de quiétude. Les murs sont eux d’une sobriété étonnante, gris, nus. Cela m’a un peu dérangé. C’est trop froid et irréel.

Voici donc les images réalisées sans trépied et livrées sans recadrage ni retouche.

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27 janvier 2013

Mais où est-ce donc ?

On remarquera que la neige a bien fondu.

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27 janvier 2013

Les vingt ans de Calyste

J’ai été beaucoup touché par la dernière note de Calyste où il évoque ses vingt ans. J’avais amorcé un nouveau commentaire fleuve, mais j’ai préféré en faire une note.

La fameuse phrase relevée par Karagar et Plume ne m'avait pas surpris car Calyste avait déjà évoqué, certes de façon un peu plus diffuse, beaucoup des événements qu’il rappelle. Cette fois, tout est remis en perspective.

Personnellement, à vingt ans, j’étais très loin de là où Calyste en était et je ressemblais beaucoup plus aux vingt ans que Karagar évoque en commentaire. Et cela me pesait pas le moins du monde.

Les vingt ans de Calyste ont été relativement « sexués », comparativement à d’autres expériences, mais je pense que de ce côté là, c’est plutôt Calyste qui était dans la « norme ». En revanche, son orientation l’était beaucoup moins. Calyste ne parle pas de la difficulté de faire des rencontres, à une époque où pourtant les choses ne devaient pas être simples, surtout pour quelqu’un qui « débarquait » à Lyon, mais je me trompe sans doute. Et peut-être que des jalons avait été posés avant Lyon ?

Les années passent et certaines choses demeurent, comme les bonimenteurs auxquels Calyste fait référence. J’y ai été aussi confronté, à petite échelle. Cela m’a marqué, mais cela n’a pas été violent comme les expériences vécues par Calyste. Parce que l’époque est très différente, parce que sans doute, j’étais davantage ubiquiste, parce que cela n’a pas duré et probablement parce que j’ai rencontré, virtuellement, des personnes qui « tenaient la route », dont Karagar en est la première expression la plus aboutie. Je ne parle pas de Fromfrom, cela va de soi, évidemment...

L’idée du suicide ne me paraît hélas pas illogique dans ce qu’a pu vivre Calyste en de telles circonstances. Je n’ai personnellement jamais eu cette idée, mais j’ai été touché de près par le suicide, qui avait un lien avec l’homosexualité. Et puis je me demande toujours comment j’aurais vécu cette période si l’internet n’avait pas existé. Je n’ai heureusement jamais eu le vrai sentiment d’être dans un trou et encore moins au fond de ce trou. Je pensais simplement être ailleurs, comme quelqu’un qui serait inapte à partager des choses intimes, personnelles avec les personnes de mon âge ou à peu près. Et puis on fait des rencontres en grande partie improbables, inattendues…

Et heureusement que Calyste et nombre de personnes sont là pour prouver que l’on ne finit jamais de se construire, que l’on acquière des complexités, des richesses. Pour dire aussi ensemble, que la vie doit encore triompher.

26 janvier 2013

L'Élysée à Tours

Comme j’ai été réveillé par un cauchemar et que je n’ai pas pu me rendormir depuis, je m’en vais raconter ce que j’ai retenu. Cest la première fois que je me livre à cet exercice dexpliquer un rêve dans la foulée, dautant quen général, je ne men souviens guère.

Je suis invité à une réunion à l’université de Tours (selon toute vraisemblance si l’on peut parler de vraisemblance). Je suis en avance et je me suis déjà installé dans la salle. Arrive le « chef » du laboratoire. Pour de vrai, cette personne était professeur en géochimie à l’université de Tours et je l’ai eu comme enseignant en 1992-94, mais il n’a jamais été directeur de laboratoire. Je ne l’appréciais guère (qui l’appréciait vraiment d’ailleurs ?) tant il était suffisant. Il était clair que sorti de Jussieu à Paris, il venait civiliser le bas peuple de province. Il dénigrait les ingénieurs chimistes qui venaient nous donner des cours par ailleurs. Était-ce toujours du mépris ? Je ne sais pas, mais cela en avait l’apparence. J’ai toujours eu le sentiment qu’il se foutait de ma gueule, même bien longtemps après qu’il m’ait eu comme étudiant. Je me suis vengé le jour de la soutenance de ma thèse à laquelle il était venu assister. Lorsque le jury s’était retiré pour délibérer, il était venu me voir pour me dire qu’il avait eu du mal à suivre et qu’il aurait fallu avoir un langage davantage pédagogique (ou quelque chose dans le genre). Je précise immédiatement que de son côté, il n’était guère pédagogue et était plutôt du genre élitiste. Je lui ai répondu un truc du genre : « comme l’a bien dit le professeur C. [le président du jury], ce n’est pas donné à tout le monde de saisir tous ces concepts et qu’il faut un certain bagage naturaliste… ». Il n’avait pas insisté. Car bien sûr, il n’avait eu aucun mot sympa à mon égard. Tout comme lors de la soutenance de thèse d’une bonne connaissance dont il était directeur de thèse, il a avait trouvé le moyen de faire des jugements de valeur en partie déplacés, disant qu’elle était têtue. Et aucun mot sur la qualité de son travail et rien de sympa à son égard.

Et là, dans mon rêve, le professeur en question débarque dans la salle de réunion avec plusieurs personnes à qui il propose du café, mais il me dit qu’il n’y a pas de café pour moi, car je ne fais pas partie de la « famille » ou de je ne sais quoi. Ce sur quoi, je lui réponds que le labo a pourtant bien profité de la « queue de financement » de ma thèse et qu’avec, il y avait sûrement de quoi me payer un café. Je précise de nouveau qu’en réalité, ce type ne gérait pas le laboratoire et qu’il n’avait récupéré aucun financement me concernant (c’étaient les services financiers centraux qui avaient récupéré l’argent excédentaire). Plusieurs participants à la réunion, des béni-oui-oui, dont j’en connaissais certains (en réalité des universitaires surtout connus pour leurs discours creux, mais pas pour leur travail concret). Puis alors que la réunion a commencé, intervient violemment à mon endroit, un jeune blondinet de moins de 25 ans qui fait partie de la Présidence (autrement dit l’Élysée – ben oui quand même). Le ton monte entre lui et moi et j’en viens aux mains. De rage, je le jette à terre, mais il veut me mordre les doigts, alors je me reprends et lui décroche la mâchoire et je lui dézingue une dent. Il est bien entendu hors d’état de nuire. Je suis stupéfait, pour ne pas dire extrêmement consterné de voir le résultat de mon emportement. C’est à cet instant que je me suis réveillé. Impossible de dormir depuis.

C’est grave, docteur ? Les psychanalystes et autres interprètes des rêves auront sûrement plein d’explications extrêmement claires ou révélatrices à donner.

20 janvier 2013

Le confident

GRÉMILLON H., 2011. - Le confident. Éditiond Feryane, Versailles, 370 p.

Calyste avait bien « vendu » ce livre (voir ici). Je ne vais pas refaire le résumé, il suffit de (re)lire ce que Calyste en a dit. Je l’ai trouvé à la bibliothèque municipale dans une édition en gros caracatères. L’édition initiale, de 2010, et indiquée comme chez Plon-JC Lattès, alors que Calyste annonce Gallimard. Curieux.

Alors qu’en dire ? Après une première partie où on ne voit pas trop où l’on veut en venir (c’est voulu et il faut bien poser le décor), les choses se précisent ensuite et on commence à bien rentrer dedans, au point que l’on finit par être gourmand d’en finir. J’avoue que je m’étais douté de l’anguille sous la roche (celle qu’on apprend à la fin), mais ce n’était pas formalisé dans mon esprit. Le style est moderne, simple, coulant. Il aurait pu être plus sophistiqué, plus riche en vocabulaire (c’est dommage, il y avait de quoi), mais l’apparente simplicité a du bon aussi. Aucune lourdeur, c’est excellent. Ce qui ma le plus marqué, c’est cette faculté de décrire des sentiments, de lire des monologues ou des dialogues mentaux intérieurs, des volontés ou des fantasmes ou des options vitales comme si on entrait véritablement dans la peau des personnages et cela est une vraie belle réussite de mon point de vue et je n’avais jamais lu des choses pareilles ailleurs (des équivalents, oui, mais qui ne sont pas aussi naturels qu’ici). Sur le fond, est abordé la problématique de la stérilité féminine et de ses nombreuses répercussions conjugales et sociales qui ne manquaient pas de se faire sentir à l’époque (années 1930-40). J’ai immanquablement pensé à une amie qui en souffre encore aujourd’hui. Et il est également question des mères porteuses dont on parle en ce moment en marge du mariage pour tous. Je n’ai encore rien dit à ce sujet, mais sans rentrer dans les détails, je suis clairement opposé à la « gestation pour autrui », jusqu’à ce qu’on me montre où pourrait être mon erreur d’interprétation.

Pour en revenir au livre. Non Calyste, je n’ai pas été déçu. Merci.

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20 janvier 2013

Pour que Dame Plume monte le chauffage

Un froid de canard ?

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Peu avant que nous nous levions ce matin vers 7h30, il neigeait de nouveau. De petits flocons, pas beaucoup à la fois, mais sans arrêt. Vers 8h30, aucune rue de la ville n’était déneigée et à l’heure où j’écris, aucune saleuse n’est passée dans notre rue. Personnellement, cela me dérange nullement, mais si cela continue ainsi, nul doute que demain, il y aura de l’absentéisme dans les entreprises, les écoles ou autres. Je dis cela parce que je constate que dès qu’il y a 3 cm de neige, les « ch’tis » commencent à paniquer. Alors là, je vous laisse imaginer.

En attendant des nouvelles plus fraîches, des photos d’hier matin, prises dans la forêt domaniale « annexe » près de chez nous.

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19 janvier 2013

Neige jardinière

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Il a encore neigé cette nuit. Pas énormément, mais encore de la neige bien poudreuse, qui ne permet pas de faire facilement un bonhomme de neige (je sais, je viens d’essayer). On note désormais un minimum de 10 cm  (12 cm en moyenne ?) de neige. Cela ferait beaucoup plus si l’on comptait les trois épisodes neigeux précédents depuis une semaine, mais cela s’est tassé entre temps.

Voici donc quelques photos jardinières (au travail hier après-midi et il y a moins de 30 minutes au jardin). Oui, il y a une « bouteille » sur la terrasse, en fait un mathusalem récupéré à la poubelle à verre et qui pourrait un jour faire l’objet d’une quelconque décoration. Un voit aussi l’azalée japonaise et le successeur de Sneezy recouvert d’un blanc manteau.

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15 janvier 2013

Journée blanche

Ce matin, j’avais une réunion à la ville du cristal du même nom (à 20 min de la maison vers l’ouest). Pas de problème pour circuler avec la voiture de service. Nous sommes sortis de réunion à plus de 13 heures. Pour une fois, je pensais pouvoir déjeuner avec Fromfrom. Mais non, il était bien trop tard. La neige fondait. Après avoir mangé, je suis arrivé sur mon lieu de travail. Il y avait davantage de neige et elle ne fondait pas du tout.

[Spécial Caly : à partir de la ligne dhorizon, cest la Belgique]

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Je suis arrivé en retard à mon entretien des 100 000 km annuel d’évaluation. Pas de souci, tout va bien. Sauf que nous n’aurons pas un centime d’augmentation cette année, et l’employeur n’est pas en cause. Le désaccord au niveau national entre les syndicats et les « patrons » (convention collective) s’est soldé par une stagnation de la valeur du point alors qu’au minimum, on attendait une augmentation de la valeur du point correspondant à peu près à l’inflation (environ 1,5 %). A suivre, car il ne se passera rien avant mars. Enfin, je ne vais pas me plaindre, j’ai la « chance » de travailler.

Et ce soir en rentrant, il neigeait de nouveau un peu.

[Re Spécial Caly : on annonce – 7 °C demain à Lille, j’ai donc rentré le Camellia qui était couvert de neige sur la photo d’hier].

14 janvier 2013

Galette enneigée

Madame la marquise de Fromulus a été piquée par la belle réussite de Madame la Plume, avec sa galette. Du coup, elle qui ne faisait jusqu’à présent des galettes qu’avec des pâtes feuilletées du commerce (des bonnes, mais tout de même), s’est elle-même lancée dans le feuilletage. Et c’est incontestablement une belle et bonne réussite. Avec le surplus de pâte, elle nous a même fait des feuilletés au fromage de l’apéritif d’hier midi. Et la galette, nous l’avons finie ce soir.

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Et ce soir en rentrant du boulot, la neige s’est mise à tomber dru : une bonne huitaine de centimètres au moment où j’écris ces lignes. Pauvre Camellia.

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13 janvier 2013

Cornus rétro narcissique

 Au lancement de ce blog, je ne voulais pas me montrer en photo, pour respecter un certain anonymat ou plutôt par discrétion. De plus, je savais qu’on m’observait. Pour une raison que j’ignore, on a dû perdre ma trace. Et puis je me suis dit que si certaines personnes trouvaient mon blog, ce ne serait pas non plus une catastrophe absolue. Alors, sans doute encouragé par d’autres qui faisaient de même, j’ai commencé à publier des photos de moi. La première, je pense, fut celle publiée ici (je ne la republierai pas en plus grand car je ne me sens pas l’autorisation de le faire pour la personne à côté de moi). Bien sûr, depuis on m’a vu dans toutes sortes de situations, plus ou moins ridicules.

Lors des dernières vacances de fin d’année, je suis tombé sur des vieilles photos du jeune Cornus, dont certaines que je n’avais pas vues depuis très longtemps ou dont j’avais perdu le souvenir. Voici celles que j’ai pu reproduire. Je n’ai pas les dates exactes, il faut donc se contenter d’approximations.

La première, je dois avoir moins d’un an.

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La seconde, sans doute un an tout juste.

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La troisième, probablement dans les deux ans ou un peu moins (elle n’est pas très nette). En fait cette photo fait partie d’une large série en partie humoristique.

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La quatrième photo, je dois avoir quatre ans. Je m’en souviens très bien, j’étais en moyenne section de maternelle et c’était la première fois que je mettais le doigt dans la peinture et j’ai le souvenir très précis que cela ne me passionnais guère (et je trouvais déjà ça bébé et pas très propre). Et j’ignorais que l’on m’avait pris en photo (photographe professionnel). Cette photo, je l’ai découverte ensuite en plusieurs exemplaire, dont un chez ma grand-mère maternelle. Ridicule.

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Les trois photos suivantes sont des trophées de brochets et datent toutes des années 1980, dans l’ordre chronologique et toutes prises sensiblement au même endroit.

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Cette photo a été prise au collège (sans doute en 1985 ?) par un photographe professionnel et est posée. Je ne l’avais pas vue depuis longtemps. Je faisais encore très gamin.

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Celle-ci remonte à 1993. Je m’y vois moins pire que je ne le pensais. Depuis, cela ne s’est hélas pas amélioré.

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Pourquoi publier de telles photos aujourd’hui ? Par narcissisme, assurément, mais aussi pour qu’on se moque de moi. Car, je vous assure, c’est bien moi à tous les étages.

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