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Cornus rex-populi

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9 février 2008

Après-midi lilloise

L’après-midi s’annonçant excellente et parce que nous n’avions rien de particulier à faire, décision fut prise de nous rendre à Lille. Effectivement, c’était le printemps hivernal. Nous nous sommes dits que ce serait pas mal de nous rendre d’abord à la citadelle Vauban. Il existe là-bas, un parc d’attraction et des promenades dans les douves et autres espaces de balade (du genre très urbain et artificialisé que je n’affectionne guère). La citadelle n’a rien de particulier, elle est de Vauban et très Louis quatorzienne et nous en connaissons déjà d’aussi intéressantes. A Lille, elle est occupée (gâchée ?) en son centre par un régiment de l’armée de terre.

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De retour au parking, quelques vues sur Lille. Sur la seconde photo, à gauche, il s’agit du beffroi de l’hôtel de ville de Lille (XXe siècle), le plus haut des Flandres (Belgique comprise), mais certainement pas le plus beau à mon goût.

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Nous décidons alors d’aller dans le centre. Au passage, une allée arborée illuminée par des crocus.

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Vu le beau temps, tous les Lillois sont dehors : grosses difficultés pour trouver un place de parking. Nous y parvenons quand même. Les pas qui nous mènent à la cathédrale nous font croiser le porche l’hospice.

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Nous parvenons enfin à la cathédrale Notre-Dame de la Treille, construite à partir du XIXe siècle. Contrairement à S., je ne la connaissais pas et je l’avais dédaignée. Évidemment, ce n’est pas extraordinaire, mais j’ai été agréablement surpris, en particulier par la façade vitrée (1999) et par certains éléments.

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Nous nous dirigeons ensuite vers la Grand’ Place.

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L’incontournable bourse.

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La chambre de commerce et son beffroi.

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De retour à la maison, nous réalisons une tarte thon-poireau à quatre trois mains.

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8 février 2008

Photos moins crépusculaires

Ce matin, en partant au boulot, on ne pouvait pas manquer le lever du soleil.

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Ce soir, je voulais vous donner en image le « truc » à deviner de mercredi soir (photos crépusculaires). Seulement, je suis encore parti un peu tard pour faire des prises de vues vraiment valables. Enfin, voici, la « bête » : un beffroi du XIIe siècle, mais plusieurs fois détruit et reconstruit à l’identique à la suite des guerres. La dernière fois, c’était en 1932. Il est accolé à la mairie, une salle des gardes gothique originaire du XIIIe siècle. C’est à Bai*lleul que l’on peut voir ça. En haut du beffroi, à 62 m de haut, une sirène : Mélusine (je n’y peux rien). En dessous, un clocher comportant un carillon de 35 cloches. Entre les deux, une sorte de phare illumine la nuit comme une étoile supplémentaire.

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7 février 2008

Fatigue

Assez régulièrement, je participe à des groupes de travail, groupes d’experts, commissions et autres réunions dans lesquelles on débat, entre autres, de préservation de la nature et de biodiversité dans le cadre de la mise en œuvre future de politiques d’aménagement du territoire ou en faveur de l’environnement.

Dans ces réunions, singulièrement les « groupes d’experts », on est en droit d’attendre d’avoir des experts ou assimilés et des scientifiques ou au moins des spécialistes. Eh bien, cela n’est pas vraiment le cas. Bien qu’il y ait parfois des scientifiques, des universitaires, encore faut-il qu’ils soient audibles et c’est rarement le cas. Il peut arriver qu’il y ait des naturalistes (représentant en général des associations de protection de la nature), mais ceux-ci n’ont pas forcément une formation scientifique ni une expérience rigoureuse dans leur domaine. Souvent, ces naturalistes sont très utiles en réunion, car ils apportent leurs connaissances locales et de terrain et normalement, tout se passe bien. Mais singulièrement depuis le début de l’année, j’ai participé à plusieurs réunions dans le même lieu où j’ai vu débarqué un naturaliste épouvantable. Sous prétexte de sa connaissance des lieux, de sa connaissance des piafs et des insectes, sous prétexte de représenter je ne sais combien d’associations, il se permet de raconter des inepties scientifiques, des horreurs qui heurtent le bon entendement. Pire, ces affirmations péremptoires et sans fondements (il y a peut-être quand même 10 % de choses correctes dans ses propos), il tire contre son propre camps, le discrédite et donne des arguments à ses adversaires. Enfin, il n’est pas à un paradoxe près, et il usurpe ses habits de protecteur de la nature en allant copiner avec certains artisans de la destruction de la nature : l’agriculture et la sylviculture productiviste, entre autres. Bien sûr, en réunion, ces derniers en profitent pour s’engouffrer dans la brèche. Autre fait marquant lors de ces réunions d’experts : dans certaines d’entre elles, on met sur le même plan un agriculteur ou l’élu lambda et un spécialiste de la faune ou de la flore, ce qui pollue presque systématiquement le débat et fait perdre du temps à tout le monde. Pour tout vous dire, je ne suis généralement pas adepte de ces réunions dans lesquelles les voix de la raison ont du mal à s’imposer à chaque fois. Aujourd’hui, par exemple, on a eu droit à l’affirmation suivante : « l’exploitation forestière (autrement dit celle de nature classique c’est-à-dire la sylviculture productiviste) permet une meilleure expression de la biodiversité ». Cette phrase, si elle avait été prononcée par un sylviculteur privé ou par un de ses représentant syndical ou encore par un technicien de coopérative forestière aurait pu être non dénuée de logique partisane même si scientifiquement, elle nie tout ce qui a été démontré par des tonnes de publications scientifiques depuis plus de 30 ans. Non, elle a été prononcée par un « brillant » homme de « haute » formation scientifique, représentant en chef de la forêt publique régionale ! Et bien sûr, si je n’interviens pas quand j’entends des bêtises pareilles, rares sont ceux qui le font à ma place. Enfin, il est remarquable de constater que ces réunions sont souvent noyautées par différents « lobbies » représentant des intérêts particuliers, voire très privés et qui mettent les moyens nécessaires pour se faire entendre. En revanche, l’administration d’État ou des grandes collectivités territoriales, systématiquement invitées à ces réunions et représentantes de tous les intérêts publics est presque toujours absente. Pourquoi ? Parce qu’elle n’a pas toujours les moyens humains suffisants (ou ne les mobilise pas à bon escient, selon les cas) pour déléguer suffisamment de personnes pour participer à de telles réunions. D’une certaine manière, elle compte sur notre présence. Car même si nous avons des compétences scientifiques et techniques suffisantes, nous n’avons pas tout à fait le même poids ni la même légitimité.

En définitive, le fait de participer à ce genre de réunions, ce n’est vraiment pas une partie de plaisir. Le fait de passer pour un empêcheur de tourner en rond n’est pas toujours un rôle facile à tenir, même quand la réputation de rigueur scientifique nous précède. Il n’en reste pas moins que c’est dans ces réunions, aussi bancales et peu valorisantes soient-elles, que se déterminent en amont beaucoup d’orientations des politiques publiques de l’aménagement du territoire. Alors, on se débrouille comme on peut pour instiller le plus possible d’éléments visant à préserver la nature. Mais parfois, c’est fatiguant et c’est très très long avant d’en voir les premiers résultats. Mais je suis néanmoins sûr que ça finira par payer.

6 février 2008

Photos crépusculaires

Ce soir, malgré le beau temps, je suis encore sorti trop tard pour prendre des photos dignes de ce nom. Mais j'ai quand même pris des clichés inédits.

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Oserais-je demander où cela se trouve ? Je veux parler des photos avec les édifices qui pointent.

5 février 2008

Mosaïque fromfromienne (1)

Comme Madame a encore le bras en compote pour un certain temps, elle tente de s'occuper du mieux qu'elle peut. Et comme elle a conservé une âme d'enfant, elle s'est adonnée à la mosaïque « cartonesque », autrement dit le puzzle. Voici celui (de 1000 pièces) qu’elle a terminée aujourd’hui. La première photo a été prise avec mon « ancien » appareil et la seconde avec le « nouveau », dans les mêmes conditions d’éclairage, sans flash, programme automatique, focales comparables.

Question : que représente ce puzzle ?

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3 février 2008

Mont fléché

Ce dimanche après-midi, nous sommes allés voir le deuxième plus haut mont de Flandre : le Mont des Cats au sommet duquel siège une abbaye encore en activité. Compte tenu de son architecture quelconque, je ne l’ai pas prise en photo. En revanche, deux vues de la Flandre intérieure montrent, contrairement à ce que prétendent les mauvaises langues, que ce n’est pas plat.

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En haut du mont, des individus s’adonnent à une curieuse activité.

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Et quel est ce mât ?

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Et ces plumes ?

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Il s’agit d’une perche de tir à l’arc vertical, sport quasiment endémique de Flandre et du proche Artois. Il s’agit de faire tomber les plumeaux. J’ai photographié une séquence. Inutile de vous que c’est difficile, même avec un appareil opérant en rafales. Sur l’une des trois photos suivantes, on voit sur la deuxième la flèche qui commence à partir.

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Et presque un coup de chance, la flèche arriver en haut (lors d'un autre tir plus oblique).

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3 février 2008

Bizutage

En première année à l’Institut universitaire de technologie à Tours, j’ai connu une forme particulière de bizutage. L’opération s’est déroulée la deuxième semaine de notre arrivée là-bas.

En ce qui me concerne, je n’avais que peu voyagé avant de me retrouver un peu isolé à Tours, à 500 km de mes parents ou de toute autre chose connue. Avec ma timidité encore bien implantée en moi à l’époque, avec ma naïveté, l’affaire ne s’engageait pas forcément très bien pour moi. Bien sûr, je ne savais même pas que nous serions la cible d’un bizutage. Je tiens à préciser que ce bizutage n’a pas versé dans les excès dont on a déjà entendu parler à plusieurs reprises dans les médias, mais je dois quand même dire que c’était une furieuse connerie.

Tout commença par l’affichage sur le tableau d’un cours supplémentaire d’une heure à 18 heures. Ce cours avait été ajouté pour répondre aux nouvelles directives du programme : un cours de physique nucléaire. Le professeur, que nous ne connaissions pas (mais qui n’était pas un imposteur), fit son entrée dans l’amphithéâtre à l’heure prévue. Il commença son cours de façon presque normale. Ce qu’il nous racontait et écrivait au tableau était crédible, réel, mais était exécuté à une vitesse foudroyante. Nous avions tous vraiment du mal à suivre, mais ça se tenait. Au bout de longues minutes, le professeur déclara que ce qu’il venait d’expliquer allait être illustré par un petit film. Le noir total se fit et le professeur disparut. Par l’arrière de l’amphithéâtre cependant, on entendit une clameur, puis une lueur. Des individus, vêtus de blouses blanches et de capuchons blancs façon Ku Klux Klan, avec chacun une bougie à la main. Ils nous encerclèrent. Il s’agissait bien entendu des « camarades » de seconde année. Dès cet instant, débutèrent les petites humiliations stupides de potaches écervelés du genre boire dans un simili pot de chambre, les barbouillages divers à la mousse à raser, à la farine, aux colorants divers dont le bleu de méthylène. Nous fûmes ensuite attachés avec un antivol autour de la tête et tous reliés par une grosse corde, une main attachée avec une autre personne (un garçon et une fille). Nous dûmes déposer nos affaires dans une pièce (cartable, sac, veste et une chaussure) : tout cela afin que nous puissions pas nous échapper avant la fin des « réjouissances ». Ensuite, on nous emmena manger au restaurant universitaire (chacun devant bien sûr payer, même s’il n’y mangeait jamais – moi, j’y mangeais midi et soir). Je ne me souviens plus du menu qui était tout à fait ordinaire, mais je me rappelle très bien que l’on nous empêcha de prendre des couverts (je rappelle que l’une de nos mains était liée). Après avoir mangé quand même, place pour une nouvelle séance d’humiliations ridicules. J’étais à la fois angoissé de ne pas retrouver mes affaires (nous étions environ 130 bizuts), d’avoir encore à subir des conneries pendant des heures voire des jours et en colère de voir ces conneries se poursuivre. Je dois vous dire que j’ai ressenti à ce moment là une grande solitude parmi ces plus de 250 personnes. La soirée devait se poursuivre ensuite dans une boîte de nuit à 2-3 km à peine d’ici. Mais nous avions encore notre antivol autour du coup, impossible à enlever. Il y avait un indice écrit dessus permettant de retrouver notre « maître » quand nous serions en boîte. Le mien (l’indice) était à peu près illisible et je l’avais perdu dans la bataille. On commença à nous rendre une chaussure pour aller en boîte. Ceci fait, je réussis à reprendre mes affaires et je fis en sorte de partir malgré toutes les protestations. Je réussis à téléphoner aux propriétaires de ma chambre d’étudiant et ils étaient inquiets : il se faisait tard et je devais appeler mes parents ce soir là (pas de téléphone portable à l’époque) et comme je ne m’appelais pas, ma mère s’était affolée. Il n’y avait plus de bus (il était environ 23 heures), alors le propriétaire vint me chercher en voiture. Arrivé à la maison, il s’acharna quelques instants pour couper le câble de l’antivol.

Ce que j’avais fait là n’était, paraît-il, pas très « sport » et je n’eus pas de « parrain », en fait une « marraine ». J’étais grillé, l’« intégration » était ratée. Peu m’importait, mais je ne pus bénéficier de son aide. Je n’ai dû compter que sur moi-même et je ne m’en suis pas plus mal porté. Certains ont essayé de me faire passer pour un ours mal léché. Je n’étais pas le seul : une de mes camarades avait très mal réagi face à ce qu’elle avait ressenti comme une agression. A l’époque, mes « collègues » n’avaient pas compris que sa réaction n’était pas si anormale. Je n’étais pas sur la même longueur d’onde que les autres (du moins la grand majorité). Moi aussi, je me suis senti agressé et je n’ai pas ri un seul instant à cette stupide mascarade.

Lorsque je me suis retrouvé en seconde année, la coutume voulait que l’on fasse subir le même traitement que ce que l’on avait subi. Dans mon option, nous n’étions pas très motivés, mais je crois que je fus un des rares à me contenter de faire l’entrée dans l’amphithéâtre avec mon costume et ma bougie. Ensuite, je me suis immédiatement sauvé.

Voilà, pas de quoi casser trois pattes à un canard boiteux, mais c’est quelque chose qui m’a marqué. Mes chers lecteurs ont-ils eu des expériences similaires ?

2 février 2008

Chandeleur !

Cette année, ma fabuleuse S. étant encore dans l’incapacité de faire des crêpes grâce à sa billig, c’est moi qui m’y suis mis, mais à la poêle classique. Je ne suis pas trop maladroit dans ce type d’exercice. En voici d’ailleurs la preuve avec cette crêpe volante.

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Pendant ce temps là, S. attendait. Comment ne pas fondre comme du beurre salé breton en la voyant ainsi ?

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1 février 2008

Flore hivernale

Hier, il n’a presque pas cessé de pleuvoir. Mais aujourd’hui, le soleil a montré son nez. Le ciel était à peu près entièrement bleu en fin d’après-midi. Comme je m’y suis pris un peu tard pour tenter de faire quelques photos, ce n’est pas royal.

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Je me suis quand même permis de faire quelques gros plans.

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Eranthis hyemalis (L.) Salisb. (Hellébore d’hiver). Une petite Renonculacée, indigène en France (sud, est notamment), mais la plupart du temps plantée ou naturalisée dans certains parcs et jardins.

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Galanthus nivalis L. (Perce-neige). Une Amarylidacée bien connue, souvent plantée ou naturalisée également.

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Arum maculatum L. (Gouet tacheté). Une Aracée, qui n’a rien à voir avec l’arum des fleuristes qui n’est d’ailleurs pas un Arum. Pour l’instant, il faudra se contenter des feuilles.

27 janvier 2008

Photos dominicales

Voici quelques photos de la journée, réalisées avec un nouvel appareil photo, qu’il faut bien apprendre à maîtriser.

Cet automne, une envie me prit soudain d’acheter quelques bulbes pour notre balcon printanier. Je décidai néanmoins de conserver une jacinthe à l’intérieur. La voici alors qu’elle est maintenant bien épanouie.

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Cet après-midi, alors que le soleil se maintenait, décision était prise d’aller dans le marais audomarois. Une péniche passait sur le canal de Neuffosse.

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S., elle, admirait l’écorce d’un vieux saule.

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Dans le marais, les roseaux ploient l’échine face aux rigueurs de l’hiver.

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Un crochet par l’église de Lederzeele, qui abrite, dit-on, un retable intéressant (S. rêve de faire un circuit pour voir les retables flamands).

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De retour à la maison, S. voit un ciel par la fenêtre arrière, dont les couleurs m’échappaient. Non sans difficultés pour les raisons que l’on sait, c’est néanmoins elle qui fit la photo.

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