Châteaux de Brancion et de Châteauneuf
Voici deux châteaux forts bourguignons que j’avais parfois aperçus de loin, mais que je n’ai visité qu’au cours de l'été 2005, quelques semaines ou mois avant de faire la connaissance de celle qui partage ma vie.
Le premier (Brancion, Saône-et-Loire), je l’ai visité avec de charmants amis que je « traîne » tous les ans à la découverte du patrimoine bourguignon. Cette visite s’est faite à une période de doute parmi les plus terribles de ma vie. Ce n’est pas que je souffrais affreusement, mais je ne savais pas trop où j’en étais. Immédiatement après avoir vécu une expérience intime inédite, mon séjour bourguignon arriva à point nommé pour reprendre mes repères habituels et tenter de comprendre ce qui m’arrivait. Cette période fut mise à profit pour faire un point et pour déterminer que j’étais l’objet d’une manipulation. Le retour au domicile septentrional permit de rendre un jugement sans appel. Toutefois, je n’étais qu’en convalescence : mon doute n’était pas éteint.
Ma « fièvre » reprit peu à peu ; elle devait durer tout l’été. C’est dans cette disposition que se fit mon second séjour estival en Bourgogne. Ainsi, la visite du second château (Châteauneuf, en Auxois, Côte d’Or) se fit dans un contexte totalement désincarné, comme si mon esprit se détachait de mon corps. Je crois qu’à cette période, je n’étais plus moi-même. Une vie moralement et physiquement épuisante, remplie de tas de questions existentielles qui durera jusqu’à ce que je prenne la décision de rencontrer S. Le « mal » qui me rongeait fut vaincu quand, quittant la Bretagne après avoir fait la connaissance physique de S., je vis pour la première fois mon horizon personnel s’éclaircir. Est-ce un hasard si le soir même de mon retour de Bretagne, je fus pour la première fois de ma vie, victime d’un étourdissement ? Était-ce la conséquence d’un coup de foudre à effet retardé ? Je me plais à le croire…
Château de Brancion :
Château de Châteauneuf :