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Cornus rex-populi

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26 juillet 2009

Du côté de Brancion

En ce 8 juillet, il avait été finalement décidé de nous rendre sur les terres parmi les plus chaudes du duché. Cap fut donc mis sur Brancion, afin de visiter la forteresse et le bourg médiéval. J’ai déjà eu l’occasion de parler ici du château, car je m’y étais rendu exactement 4 ans plus tôt, à une période où ça bouillonnait beaucoup en moi, sans rien laisser paraître. Je connaissais néanmoins le lieu, puisque je m’étais rendu dans le coin l’année précédente pour découvrir enfin la fabuleuse église de Chapaize.

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A la fin de la visite dont nous étions vraiment enchantés, nous avons voulu aller boire un coup et nous soulager d’envies subpressantes. Nous avons donc pénétré dans cet établissement.

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Sur la terrasse couverte que l’on voit bien sur la première photo, une cliente dégustait déjà un café ou un chocolat. Une dame, sans âge mais paraissant probablement plus âgée que son âge vint prendre la commande, avec une amabilité toute relative. Lorsqu’elle vint rapporter la commande, nous lui donnâmes un billet en même temps que je lui demandai où se trouvaient les toilettes. Réponse brute de sa part : « ben, à l’étage ». Je précise que qu’aucune indication n’était là pour aider le client occasionnel à se guider vers le saint lieu. La dame nous rapporta la monnaie sans mot dire et posa le rendu de monnaie sue le coin de la table avant de disparaître. A ce moment là, j’ai dit à S. : « Elle est polie comme une râpe, celle-là ». Mais ce n’était rien par rapport à ce qui nous attendait. La dame à l’autre table fut rejointe par son compagnon, débarquant par une porte dont nous devions conclure qu’il s’agissait de l’accès aux mythiques WC. La dame s’y rendit à son tour. Au bout de deux minutes à peine, nous entendîmes des hurlements en provenance de l’étage. La sympathique hôtesse des lieux étaient en train d’engueuler copieusement la cliente, qui ne disait rien par ailleurs. Elle lui reprochait d’avoir osé franchir une porte privée alors même qu’elle cherchait naturellement à se laver les mains, car bien entendu, aucun lavabo n’existait à proximité. La cliente fut littéralement expulsée, malgré quelques protestations naturelles auxquelles la patronne répondit : « Vous n’avez qu’à aller aux toilettes à l’entrée du village, elles nous ont coûté des millions ». En réalité, il s’agissait d’un paisible couple allemand, qui s’empressa de payer et de quitter les lieux. Ayant eu l’envie coupée, nous les imitâmes immédiatement. Soit dit en passant, l’établissement est aussi un hôtel et surtout un restaurant. Avant de passer à table, prévoyez un bon quart d’heure pour aller aux toilettes à l’entrée du village (que nous avons testées en partant et dont on ne peut que regretter le mauvais rapport qualité/prix). Lecteurs de passage qui désireraient vous rendre à Brancion, regardez bien ces photos et évitez à tout prix d’entrer dans cet établissement ; vous ne pouvez pas vous tromper, c’est le seul sur la place.

Les halles avec une fois encore, une extraordinaire charpente.

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Contrairement à la fois précédente, nous sommes allés voir l’église, récemment restaurée, avec de belles fresques.

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Sur le retour, tout près d’ici, j’ai voulu enfin tirer le portrait du menhir christianisé, non loin du château de Nobles, transformé en chambre d’hôtes de luxe.

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Plus loin encore, j’ai aussi voulu aller à lé découverte de l’église de Lancharre que j’avais longtemps tangentée. En grande partie détruite, il ne demeure pour ainsi dire que le chœur et le transept.

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25 juillet 2009

La vérité sur Pornus

Compte tenu des nombreuses allégations fallacieuses qui ont été portées par l’auteur Karagar dans  son « Mystère d’Oxymoor » contre Pornus, je me devais de rétablir quelques vérités premières. Tout d’abord, il convient de rappeler que l’auteur, sûrement sujet aux vertiges des montagnes qu’il était en train de gravir ou à l’ivresse de l’altitude (ou d’un quelconque autre breuvage indélicat dont il se sera scandaleusement ravitaillé dans la basse vallée du Rhône ou encore sur les contreforts des côtes languedociennes) s’est quelque peu égaré sur les titres nobiliaires de Pornus, puisque celui-ci est bien duc d’Eduenie et de Flandrie, titre primant sur celui de comte d’Augustodunie. Ensuite, chacun aura rectifié de lui-même que le mariage de Koada de Fromulus lui avait fait adopter automatiquement le titre de duchesse qui n’était donc plus simplement marquise.

Mais laissons là ces considérations de titres aristocratiques, pour revenir à certains faits. Le duc Pornus d’Eduenie et de Flandrie, comte d’Augustodunie est un noble et de tous temps, il a tenu à ne vivre que de ses rentes. D’aucune manière il ne se prostituerait. Les revenus de ses terres le mettent hors du besoin, malgré les dépenses somptuaires que son épouse lui fait faire en matière de chocolats, de Draou Mat ou de prêt-à-porter Kaiba, Gomé et autres enseignes chic du duché, sans oublier le dernier accessoire à la mode, le dujarrier pour le repos épaulesque des membres supérieurs. Par conséquent, chacun l’aura compris, un de ses loisirs préférés est la botanique et ses seules activités pornographiques consistent à manipuler les anthères des étamines et les stigmates des pistils afin de créer d’improbables hybrides pour lequel il possède une renommée mondiale dans le domaine de l’agronomie et de l’horticulture. Ses activités l’ont naturellement amené à réaliser des films scientifiques régulièrement récompensés par des prix lors du festival de Carex en Bretaigne. Quant au titre du film « Tournante flamingante », il s’agit bien entendu d’un jeu de mots laids inspiré par Koada ; le sous-titre ne laisse naturellement subsister aucune ambiguïté : « tournée botanique en pays du nord ». Mais bien entendu, le baron Jehan-Marc’hkar d’Oxymoor, fidèle à sa réputation de propos cryptiques, saisit toutes les opportunités pour tenter de ridiculiser Pornus, tant la science de ce dernier l’agace, à force de n’y rien comprendre. Alors le baron, pour se venger, s’est spécialisé dans la culture et l’acclimatation des Grosdosdendrons, genre pour lequel il sait que Pornus n’attache pas beaucoup l’importance. En effet, ce genre de la famille des Ecriacées (et non des Ericacées, le spécialiste de la famille ayant disparu alors que son compagnon, créateur de trop nombreux nouveaux genres lui eut signifié : « assez » alors qu’un second pot de fleurs lui tombait sur la tête, lâché par un des disciples de la gente corvidée de la douairière Torzh), n’était pratiquement pas représenté en Europe occidentale et ne justifie en rien que l’on s’y intéresse. En effet, ces minables arbustes, en dehors des jardins torturés du baron Jehan-Marc’hkar d’Oxymoor, ne participent à aucune mosaïque de végétation ou paysagère et n’apportent strictement rien au fonctionnement écologique des écosystèmes, même semi-naturels. Enfin, la laideur des fleurs de ces innommables arbustes font fuir tous les villageois du comté de Summersex (même les corbeaux de la douairière volent à l’envers pour ne pas voir un tel spectacle). On comprendra donc aisément le peu d’entrain de Pornus à se rendre à Oxymoor.

Quant à la douairière Torzh, elle aussi adepte des Ecriacées, en était à l’écriture de son cent-unième roman. Elle n’avait pas supporté que son centième roman n’obtienne aucun titre littéraire (pensez-vous, c’était la première fois que cela lui arrivait). Son état de déprime et de décrépitude avancé avait fait fuir depuis longtemps ses amis les mouettes et autres goélands ; seuls les corbeaux, corneilles et autres choucas, acceptaient encore de lui servir d’escorte.

23 juillet 2009

Première vengeance contre Karagar

Maître Karagar m’ayant mis au défi de l’imiter, je ne me laisse pas intimider par ses exploits jardinesques. Non, je ne m’abaisserai pas à relever un tel défi tellement il serait facile de surpasser mon adversaire. Il me suffit de montrer quelques échantillons de mauves blanches et de messicoles pour lui clouer le bec.

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Et l’hortensia que j’ai obligé à fleurir pour la première fois (ça, c’est un exploit quand on sait d’où on vient).

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Et puis des Lobelia de deux espèces différentes

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Et si cela ne suffit pas, de lui montrer cette extraordinaire rose que j’ai préservée à dessein, pour qu’il ne puisse pas profiter de son extraordinaire parfum.

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19 juillet 2009

Retour entre deux

De retour de notre périple éduen et armoricain, il y aura pas mal de choses à raconter. Mes chers lecteurs sauront prendre patience en attendant mes futures notes et mes « indispensables » commentaires chez eux.

En attendant, cette photo de la Tour des Ursulines qui, par un subtil jeu topographie et de perspective semblant rapetisser Saint-Lazare, indique la météo qui nous fut servie durant ces quinze derniers jours. Un perpétuel entre-deux averses ensoleillé. Déprimant d’apprendre qu’au retour au boulot demain, le beau temps finira par s’imposer pour de bon. Mais bon, nous repartons une semaine en août.

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28 juin 2009

Essai de début de tournant

Voici une note personnelle, comme je n’en avais pas fait depuis longtemps. Je me répète, mais tant pis, je marque moi aussi cette fin du mois de juin. Il est évident que je ne fête pas ici un quelconque anniversaire, mais je me souviens d’un événement qui a marqué un essai de début de tournant dans ma vie.

Il y a de ça quatre ans, je faisais la rencontre d’un homme (le premier être humain, tous sexes confondus). Il était nettement plus âgé que moi (il avait commencé par me mentir sur son âge). Cette rencontre à mon domicile d’alors faisait suite à de longs mois de fièvre et de souffrance (solitude subitement mal vécue, sentiment, l’âge avançant, de ne jamais trouver l’amour dont je n’avais encore aucune notion). Cependant, j’accueillais cet homme avec une « certaine » confiance (pour ne pas dire de la naïveté), mais aussi une certaine peur. Il avait fait plusieurs centaines de kilomètres pour venir me voir. J’avais parfaitement joué le jeu de mon côté et le type me trouvait une vraie « générosité ». Cette « générosité », c’était celle de celui qui se donne parce qu’il ne s’est jamais donné, parce qu’il tente quelque chose, une première expérience. Evidemment, je n’étais vraiment pas à l’aise. Je naviguais à vue sur une mer inconnue même si je ne méconnaissais pas toutes les tares de celui qui m’accompagnait. Ce vague sentiment de peur est toujours resté, jusqu’à ce qu’il s’en aille deux jours plus tard et plus encore après. Ce sentiment négatif n’était-il pas le signe de l’absence d’amour ? Car malgré cette « générosité », j’ai toujours eu la présence d’esprit de ne jamais dire « je t’aime » ou un truc du genre, parce que bien entendu, ce n’était absolument pas le cas. Malgré ses appels téléphoniques presque enflammés sur mon portable pendant mes 15 jours de vacances bourguignonnes, j’étais de plus en plus mal à l’aise. A mon retour de vacances, me rendant compte des nombreuses zones d’ombre du type, du manque de franchise et de l’absence de sentiments de ma part, j’écrivis un courriel de rupture qui resta sans réponse.

Par la suite, mes pérégrinations internautiques se sont poursuivies de plus belle, ma fièvre s’étant même sans doute renforcée, ne tirant finalement qu’assez peu d’enseignements de cette première expérience. Encore que je n’en sache rien car je n’ai pas fait d’autre rencontre désastreuse, me contentant de rencontres virtuelles pour la plupart inintéressantes.

Après quelques mois à peine (en fait sans doute une éternité), je faisais la rencontre, d’abord virtuelle (après néanmoins une première entrevue joyeusement et salutairement scélérate ;-)), de S. alias Fromfromgirl. Évidemment, ce ne fut pas du tout le même scénario puisque je dois le dire, je suis tombé sous son charme d’abord de façon virtuelle. Je dois vous dire combien je la trouvais extraordinaire avant même de l’avoir vue. Et c’est lors des vacances de Toussaint 2005 qu’elle me dit « je t’aime » par courriel (là-bas, je ne consultais mes messages qu’une fois par jour, bas débit sans abonnement oblige). Je n’eus aucune peine à répondre « je t’aime », tant cela semblait évident, naturel et même sous-entendu depuis plusieurs semaines (le jour où j’avais décidé d’aller la voir).

Et quand je suis allé la voir, c’était avec une vraie confiance, une certitude encore renforcée par les encouragements de Karagar. Et qu’est-il advenu ? Eh bien, nous sommes passés du virtuel au réel. Nous avons été pris dans un tourbillon extraordinaire qui fait que nous vivons tous nos jours en commun depuis bientôt trois ans. Quel bonheur : je l’aime.

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24 juin 2009

Cathédrale de Chartres

Madame K a récemment évoqué sa visite de la cathédrale de Chartres, ce qui m’a fait repenser que j’avais découvert cet édifice il y a tout juste six ans, au cours d’une visite éclair. A l’époque, je n’étais pas équipé en numérique, alors j’ai scanné quelques photos papier. Si Madame K me le permet, je montre donc mes images, plus banales que les siennes ou que celles qu’elle aurait pu prendre. Les photos à l’intérieur ne ressemblent à rien, seules deux sont vaguement acceptables.

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23 juin 2009

Juste comme ça, en passant

Je ne sais pas si c’est forcément une bonne nouvelle, mais ce soir je veux croire que ce n’en est pas une mauvaise : Madame Boue-Thym (pauvre thym) n’est plus ministre.

Plus intéressant, au jardin...

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Et ce soir, jai cueilli nos deux premières tomates vérandicoles. Les photos, ce sera pour plus tard...

19 juin 2009

Parce que notre jardin ne suffit pas

Voilà quelques photos « volées » hier soir dans l’un de nos jardins du boulot. J’en ai profité pour tirer le portrait d’une espèce que je n’avais encore jamais vue physiquement.

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17 juin 2009

Encore des bricoles

Les lys blancs poursuivent leur épanouissement.

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Leur puissant parfum se mêle à celui des œillets. Mais même dans la tiédeur du soir, le nez sait remettre les choses en place.

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Non loin de là, d’autres lys entrent dans la danse.

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La Véronique en épis bleue n’a pas été émue de voir S. ou moi nus dans le jardin, elle avait tout simplement convoqué sa collègue rose.

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Une bizarrerie dans la grande famille recomposée.

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Et la première rose parmi celles que nous tolèrerons cette année (certains rosiers ont eu interdiction de fleurir cette année).

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15 juin 2009

En attendant juillet

Il y aura bientôt un an, nous étions là.

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Cette année, nous n'irons pas arpenter de tels espaces, alors nous avons pensé à des montagnes plus modestes, une annexe du duché que je connais finalement assez peu mais qui m'a tapé dans l'oeil à plusieurs resprises.

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