Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Cornus rex-populi
Archives
2 juin 2007

Églises de l'Avesnois (1)

Dimanche dernier, jour de Pentecôte grisâtre, comme promis à Madame K. (ah bon ?), nous sommes sortis. Où ? A l’autre bout du département, le bout oriental qui ne paraît pas en faire partie. J’ai nommé l’Avesnois. Nous sommes partis pour une première approche des églises du coin (elles y sont assez nombreuses). En voici quelques-unes. Elles se caractérisent plus ou moins par la brique et l’ardoise, mais surtout par la pierre bleue (une forme de calcaire local).

Église de Lez-Fontaine (XVe s.) :

L1L2L3

Église romane de Damousies :

D1D2D3

Église d’Eppe-Sauvage (XVIe s.) [au bout de la troisième, vous ne trouvez pas qu'il y a un léger air de famille avec les deux précédentes ?] :

ES1

Église de Solre-le-Château (XV-XVIIe s.) [il y a bien un truc qui cloche, qui se tord, sans être tors ; personnellement, je n'utlise pas de pierre ponce, mais je m'en lave néanmoins les mains] :

SC1SC2SC3SC4SC5

Abbatiale d’Avesne-sur-Helpe (XIIe s.) [la Boulette d'Avesne, vous faites ce que vous voulez, moi je trouve ça détestable ; en revanche, le Maroilles bien affiné mérite attention] :

A1

Château du Voyaux (XVe s.) [cela ne se voit pas trop, mais il est dans un sale état] :

V1

Nous aurons sans doute l’occasion d’aborder une autre fois les autres églises de l’Avesnois et sûrement les églises fortifiées de Thiérache. Il faudra être sage !

Publicité
Publicité
20 janvier 2008

Premier concours 2008

Comme certains se plaisent à nous faire deviner certaines choses que l'on un mal fou à trouver, je me suis dit qu'à mon tour, j'allais faire réfléchir aussi un peu mes lecteurs. Le jeu consiste, à trouver les lieux les plus précis possibles où ont été prises les 6 photos suivantes.

1 - 1

2 - 2

3 - 3

4- 4

5 - 5

6 - 6

Précisions : Fromfromgirl n'a pas le droit de jouer et la n° 5 a été mise spécialement pour Madame K.

22 janvier 2008

Basilique Notre-Dame de Beaune

En triant certaines de mes photos, je me suis aperçu qu'à part ceci et cela, je n'avais pas montré autant qu'il était souhaitable, la basilique Notre-Dame de Beaune (Côte-d'Or) que nous avions visitée S. et moi, en amoureux, en mai 2006. Alors, évidemment, il n'y a pas des tonnes d'originalité, puisque nous sommes toujours en plein dans le roman bourguignon de style clunysien. L'église qui lui ressemble le plus, au moins intérieurement, c'est incontestablement Paray-le-Monial. Evidemment, Saint-Lazare d'Autun (ici ou ) n'est pas loin, mais en moins monumental, moins élancé, moins sculpté, et surtout moins chargé de l'émotion de mon enfance que je capterai toujours plus à Autun qu'ailleurs. Il reste une très belle église plus méconnue que les autres.

B1

B2

B3

B4

B5

B6

B7

B8

B9

B10

B11

B12

B13

B14

Après la visite, la chaleur et la soif nous ont conduit à la terrasse d'un café où S. a bu un truc qui ne vaut même pas une tartine de houblon...

9 septembre 2007

Pérégrinations dans la région de Vézelay et d’Avallon (3/3)

Ayant abandonné définitivement la vallée de la Cure, la troisième étape de l’après-midi était Avallon (Yonne). Cette ville, pas très éloignée de la citée éduenne m’était restée longtemps inconnue. C’est seulement il y a un peu plus de trois ans que je l’ai découverte. En provenance de mes terres septentrionales, je m’étais « égaré » à Chablis afin d’y aller faire quelques dégustations d’eaux végétales. Après avoir pas trop bu, craignant l’embouteillage sur l’autoroute, je décidais finalement d’aller combler une lacune et de me diriger tout droit vers Avallon. Je fus assez agréablement surpris par la topographie du lieu, par les fortifications et les vieilles demeures. Mais je ne devais pas m’y attarder, projetant juste d’y amener un jour mes parents. Eh bien cette deuxième visite se fit en une autre compagnie fort agréable.

A1A2A3A4A5A6A7A8

Cette petite ville se caractérise aussi par son église Saint-Lazare (comme la cathédrale d’Autun) des XIe et surtout XIIe siècle (roman bourguignon tardif). Il ne subsiste que deux portails sur trois suite à l’effondrement du clocher au XVIIe siècle.

SL1SL2SL3SL4SL5SL6SL7SL8SL9SL10SL11

C’est à l’heure où le soleil devint rasant sur la campagne que nous traversâmes ensuite le massif hercynien bourguignon, alternant les sombres forêts de feuillus et de conifères avec les façades mordorées des fermes morvandelles.

27 janvier 2008

Photos dominicales

Voici quelques photos de la journée, réalisées avec un nouvel appareil photo, qu’il faut bien apprendre à maîtriser.

Cet automne, une envie me prit soudain d’acheter quelques bulbes pour notre balcon printanier. Je décidai néanmoins de conserver une jacinthe à l’intérieur. La voici alors qu’elle est maintenant bien épanouie.

J

Cet après-midi, alors que le soleil se maintenait, décision était prise d’aller dans le marais audomarois. Une péniche passait sur le canal de Neuffosse.

CN

S., elle, admirait l’écorce d’un vieux saule.

ES

Dans le marais, les roseaux ploient l’échine face aux rigueurs de l’hiver.

R

Un crochet par l’église de Lederzeele, qui abrite, dit-on, un retable intéressant (S. rêve de faire un circuit pour voir les retables flamands).

EL

De retour à la maison, S. voit un ciel par la fenêtre arrière, dont les couleurs m’échappaient. Non sans difficultés pour les raisons que l’on sait, c’est néanmoins elle qui fit la photo.

CH

Publicité
Publicité
19 septembre 2007

Escapade en Auxois méridional

Parmi les châteaux de Bourgogne, on ne peut pas tout à fait passer sous silence ceux que l’on rencontre dans l’Auxois (en Côte-d’Or), c’est-à-dire grossièrement, la zone de transition entre la côte viticole et le Morvan et ses annexes. Ce n’était pas le but de la visite, mais nous étions donc dans la région chère à Henri Vincenot. Et c’est effectivement à Commarin que l’homme de trains et de lettres finit ses vieux jours. Il ne faut bien entendu pas confondre le château de Commarin avec celui de Cormatin qui lui se trouve en Saône-et-Loire, non loin de Tournus. C’est durant cette seconde quinzaine d’août que nous avions décidé d’y aller, profitant alors d’un temps redevenu plus clément.

C1C2C3C4C5C6C7C8

Après la visite, de moyenne facture, nous décidions d’aller voir, non loin de là, l’abbaye de La Bussière-sur-Ouche. Ma mémoire ne me faisant pas défaut, ce que je craignais est arrivé. Alors que cette abbaye médiévale appartenait encore il y a quelques années à l’Église (évêché de Dijon), elle était libre d’accès, avec un parc très sympathique et une ambiance très reposante où tout un chacun pouvait venir y faire des retraites ou simplement s’y reposer. Et on pouvait rentrer aussi les bâtiments et contempler de près l’architecture. Hélas, le domaine, sans doute trop coûteux a été mis en vente et il s’agit maintenant d’un hôtel « Relais & châteaux » rigoureusement et définitivement fermé au public. Inutile de vous dire quelle fut alors ma colère et mon incompréhension. Il est scandaleux qu’un tel patrimoine reste quasiment invisible au commun des mortels. J’en veux énormément à l’Église qui a vendu pour arrondir ses fins de mois ou si, les circonstances difficiles aidant, on pouvait l’exonérer d’une telle bêtise, la faute en revient aux élus locaux, régionaux ou nationaux qui n’ont rien fait, semble-t-il pour racheter le domaine. Je vous propose donc deux photos, très peu représentatives, que j’ai pu prendre en grimpant à une grille.

B1B2

Il fut alors décidé de regagner la cité éduenne par un autre chemin sur lequel on rencontre les châteaux de Châteauneuf (cité auxoise chère à Vincenot), puis de Chailly-sur-Armançon (visible depuis l’autoroute A6)…

Cf

Cy

Et de faire un crochet par le Morvan central en allant voir le château de Ménessaire (cette commune est une enclave de la Côte-d’Or au nord du département de Saône-et-Loire). Ce château termine actuellement sa restauration extérieure et à ma connaissance, il ne se visite pas. Ce fut une agréable surprise de le découvrir ce château propre comme un sous neuf et éclairé par un beau soleil crépusculaire d’occident. Apparemment, une cérémonie semblait y être donnée.

M1M2

4 mars 2008

Entre deux giboulées

Selon les informations que j’avais enregistrées dans ma petite tête le week-end dernier, ce lundi, il ne devait pas faire beau, mais il devait faire un temps correct mardi. Résultat, il a fait très beau lundi, mais je n’ai pas pris l’appareil photo et inversement ce mardi n’a été qu’une succession de giboulées, mais j’avais mon appareil. Profitant d’un moment d’accalmie dans l’après-midi, j’ai foncé au jardin.

01

02

03

04

05

06

07

08

09

10

11

12

13

14

15

16

17

18

19

20

21

18 février 2008

Bruges (2) : beffroi

Après la cathédrale, direction la place principale de la ville, en quête d’un restaurant. Nous faisons la connaissance du beffroi de la ville qui domine les halles. Le beffroi, d’une hauteur de 83 m date du XIIIe siècle, mais a été remanié à de multiples reprises du XVIe au XIXe siècles. Dans le restaurant que nous avions choisi au petit bonheur la chance, nous eûmes la curiosité de constater que toutes les personnes de la salle dans laquelle nous étions étaient francophones.

1

2

4

5

6

6A

7

Saurez-vous détecter une « anomalie » sur ces photos ? Karagar n’a pas le droit de répondre avant que tout le monde chacun se soit prononcé.

26 mai 2008

Fidélité

Aujourd’hui, j’ai reçu une carte en réponse à ma lettre de condoléances à propos du décès du « Grand Monsieur ». Une réponse émouvante. Vendredi, j’ai envoyé un texte à insérer dans une sorte de journal au sujet du même décès. Aussi court soit-il, c’était la première fois que je rédigeais une nécrologie et cela n’a pas été facile, mais je crois avoir été fidèle à ce qu’il était.

Voici une image de la ville à laquelle je l’associe pour toujours. La fidélité pour le fleuve qui coule à ses pieds et que nous partageons pour toujours.

1

9 juin 2008

Soulagement

Nous revenons de loin. J’étais épouvantablement stressé par le fait que les déménageurs avaient  décidé de nous filer entre les doigts ou de nous empoisonner l’existence. Heureusement ce soir, je crois que nous sommes tombés sur le bon. Il était temps car le déménagement est annoncé pour dans à peine plus de quinze jours.

Dictamnus albus L. (Fraxinelle blanche) :

01

10 février 2008

Cathédrale de Saint-Omer

Ce matin, ménage précoce, rapide cuisine, et repas simple, mais accompagné d’un Maranges 1er cru 2001 (pas une grande année, mais une qui coule librement dans le gosier).

1

Comme il faisait toujours très beau, je me suis dit qu’il était peut-être temps d’aller découvrir une autre cathédrale locale : Notre-Dame de Saint-Omer. En effet, contrairement à S. qui l’a déjà visitée deux fois (elle en a fait un compte rendu ici avec des photos souvent plus intéressantes que celles-ci), je ne l’avais vue que rapidement d’un peu loin de passage dans la ville pour des réunions. Alors, évidemment, elle est en travaux sur le côté nord débordant sur la façade occidentale.

2

3

4

Nous découvrons ensuite le côté sud, le chevet, l’entrée sud.

5

6

7

8

9

10

11

Puis l’intérieur.

12

13

14

14A

14B

15

Alors que je prenais les orgues (monumentales) en photos, un individu nous a accosté pour nous donner des explications de force sur l’orgue. Des explications qui enfonçaient pour nous pas mal de portes ouvertes. Voyant que je continuais à prendre des photos alors qu’il parlait, et croyant qu’il ne pourrait pas faire de nous une proie facile, il nous laissa tranquille. Du coup, on n’a pas su ce qu’il pouvait avoir d’autre « dans le ventre ».

16

17

18

19

Quelques autres photos : une sorte de puits en arrière des orgues, un Rubens, une porte de chapelle latérale pour Madame Kleger et une Nativité semble-t-il sculptée dans du marbre.

20

22

23

Je n’ai pas de trépied à ma disposition, mais je me suis mis à essayer certaines fonctions spéciales pour faire certaines photos (la dernière – Notre-Dame des Miracles du XIIIe siècle). C’est intéressant, parce que sans ça, ma photo aurait été beaucoup moins belle, voire inexploitable.

24

25

20 avril 2008

Vacances britto-normandes (1) : première étape

Après avoir complété en un temps record notre dossier de demande de prêt bancaire pour notre future éventuelle nouvelle maison dont on vous a montré la façade ici, nous pûmes entamer notre périple britto-normand. Tout au long du voyage qui devait nous mener d’abord dans les Côtes-d’Armor, nous évitâmes de justesse un nombre incalculable d’orages. Comme première étape, nous avions prévu d’aller voir l’église de bois de Honfleur dont j’avais entendu parler lorsqu’il y a près d’un an, j’y avais séjourné quelques heures (je me rappelle de l’hôtel dans lequel j’avais regardé la fin du débat d’entre deux tours de l’élection présidentielle, et le lendemain matin, le lever du soleil sur le pont de Normandie).

Tout d’abord l’église Saint-Léonard (XV-XVIe s.)

HSL1

HSL2

HSL3

HSL4

HSL5

HSL6

Et la fameuse église de bois Sainte-Catherine (XVe s.)

HSC1

HSC2

HSC3

HSC4

HSC5

HSC6

HSC7

HSC8

HSC9

HSC10

Autres vues sur le port, notamment avec l’église Saint-Étienne (XVe s. reconstruite au XIXe s.).

HP1

HP2

Avant d’arriver à destination, comme en manière de première présentation, nous avons pu observer le Mont Saint-Michel. C’était la première fois que je le voyais d’aussi près.

MSM1

Arrivés chez nos hôtes, nous fûmes accueillis comme des princes. Nos réputations nous précédaient : nous tenons mieux à table qu’une bique sur ses cornes ! Au menu, magnifiques mets et vins rares. Toutefois, il est parfois nécessaire de faire des balades apéritives. Dans ce charmant petit village, nous découvrîmes le Cytisus scoparius (L.) Link (Genêt à balais) en fleurs.

P1

L’église, dans toute sa relative modestie nous est apparue intéressante par le beau temps qui l’inondait. La fontaine Saint-Maudan ne démérite pas non plus.

P2

P3

P4

P5

9 août 2008

Châteauneuf-en-Auxois

J’ai déjà évoqué et montré ici le château de Châteauneuf-en-Auxois (Côte-d’Or), charmant petit village juché sur une colline, cher à Henri Vincenot. Cette fois, la visite fut pour moi un bien plus grand moment qu’il y a trois ans. D’abord parce que j’étais, entre autres, en charmante compagnie et parce que mon esprit était libéré des turpitudes d’alors.

Voici quelques vues du château :

01

02

03

04

Et à l’intérieur :

05

06

07

08

09

10

Et puis les rues, les maisons et autres particularités :

11

12

13

14

15

16

17

18

19

10 août 2008

K. à A.

Depuis quelques années déjà, la ville d’A. fait des efforts en matière de spectacles et de fêtes au cours de l’été, peut-être pour montrer qu’elle n’est pas cet éternel joyau antique et médiéval dans son écrin à moitié fermé. Il y aurait à mon avis vraiment de quoi se faire plaisir, mais je n’ai encore jamais dompté de concerts (je n’ai jamais assisté à un concert), fussent-ils à la cathédrale. Y a-t-il aussi une appréhension, une peur d’être déçu, un droit d’entrée non négligeable, une paresse ?...

Mais dès que S. entendit parler d’une parade dans les rues d’A., entre autres, d’un certain bagad de K., s’y rendre était devenu une obligation. Je dois dire qu’à première vue, cela ne m’enchantait pas outre mesure, mais je sus me faire charmer par la belle. Nous n’avons pas eu de difficultés pour stationner et nous avons assez bien profité de cette parade de groupes folkloriques locaux ou beaucoup moins.

Cette fois, c’était un petit groupe anglais qui ouvrait la marche :

01

Puis, des groupes du cru, d’un peu plus loin, ou de beaucoup plus loin :

02

03

04

05

06

09

11

12

14

16

18

19

A ce moment là, les voitures de gendarmerie ferment la marche. C’est fini. Immense déception de S. (et de moi-même, dois-je l’avouer) : pas de bagad de K. ! Et puis, il se pointe quand même en bas de l’avenue. Je n’y connais rien, mais je les ai trouvé très en forme, très pros, faisant passer certains autres groupes pour des rigolos.

20

21

22

23

10 août 2008

Combustion fiscale

Cette année, S. et moi ne fûmes pas seuls à aller voir, selon l’expression paternelle consacrée, nos impôts brûler. Mes parents et des amis étaient présents. Cette fois encore, je pris mon appareil photo, mais après quelques ratages (j’ai compris depuis peu comment j’aurais pu faire mieux), je décidais de profiter pleinement du spectacle. C’était le soir du 14 juillet, au plan d’A. Je crois que c’était un des trois plus beaux feux d’artifices que j’ai pu voir. S., elle était aux anges.

Avant le commencement :

01

Et puis, parmi les moins pires photos :

02

03

04

05

8 mai 2008

Le printemps simplement

Contrairement aux deux années précédentes, ce printemps nous offre un vrai beau début de mois de mai. Quel plaisir le matin d’arriver au travail sous un magnifique soleil, dans une belle douceur que le chant des oiseaux agrémente de la meilleure façon. Oui, j’ai la chance de travailler à la campagne, dans un espace particulièrement préservé. Et puis il y a les fleurs. Non contentes de nous en mettre plein la vue, certaines nous offrent des senteurs que l’on croyait oubliées. Comment ne pas être ému par un tel spectacle ?

Je me suis cru parfois blasé, mais depuis quelques années, mes sens se sont mis à vif. Ne croyez pas qu’il s’agisse d’une émotion dévorante ou exclusive, mais une tendance de fond qui a sans doute toujours été en moi, mais qui avait été probablement submergée temporairement par d’autres attraits plus flamboyants représentés par quelques rares plantes ou végétations spontanées. Désormais, je sais me satisfaire des joies plus « simples » de plantes plus « ordinaires » ou de plantes cultivées. Pourquoi ne pas prendre plaisir à aimer regarder les prouesses esthétiques des plantes qui s’offrent à nous dans les jardins ?

Ainsi, il me plaît aussi d’aller photographier les plantes du jardin qui m’entourent. En voici un nouveau petit échantillon pris ces derniers jours.

Stellaria holostea L. (Stellaire holostée) :

Sh

Anthriscus sylvestris (L.) Hoffm. (Cerfeuil sauvage) :

As

Anemone sylvestris L. (Anémone sauvage) [à ne pas confondre avec Anemone nemorosa L. (Anémone des bois)] :

As1

As2

Geum rivale L. (Benoîte des ruisseaux) :

Gr

Euphorbia cyparissias L. (Euphorbe petit-cyprès) :

Ec

Viola hispida Lam. (Violette de Rouen) :

Vh1

Vh2

Vh3

Caltha palustris L. (Populage des marais) :

Cp

Crataegus monogyna Jacq. (Aubépine monogyne) :

Cm

Myosotis cf. sylvatica Hoffm. (Myosotis des bois) :

Ms

Aesculus hippocastanum L. (Marronnier d'Inde) :

Ah1

Ah2

Geranium lucidum L. (Géranium luisant) :

Gl1

Gl2

Helianthemum apenninum (L.) Miller (Hélianthème blanc) :

Ha

Fragaria vesca L. (Fraisier sauvage) :

Fv

Iris cf. albicans Lange (Iris blanchissant) :

Ia

Cytisus scoparius (L.) Link (Genêt à balais) :

Cs

Antennaria dioica (L.) Gaertn. (Pied-de-chat dioïque) :

Ad

Narcissus poeticus L. (Narcisse des poètes) :

Np

Centaurea montana L. (Centaurée des montagnes) :

Cem

Mespilus germanica L. (Néflier) :

Mg

Lamium album L. (Lamier blanc) :

La

Sorbus domestica L. (Sorbier domestique, Cormier) :

Sd1

Sd2

Sd3

16 septembre 2008

Ouverture au jardin

J’en avais déjà parlé : le petit jardin dont nous avons « hérité » avec la maison me (nous) déplaisait, tant tout était l’un sur l’autre et en route pour devenir complètement impraticable d’ici quelques années à peine. Il fut donc décidé de pratiquer :

  • Une coupe rase du laurier-sauce qui atteignait plusieurs mètres de haut et devenait envahissant (comme il a rejeté de souche, nous ne conserverons que le strict nécessaire pour faire la cuisine) ;

  • Une coupe tout aussi rase du forsythia : je ne suis pas fan de cette plante même si j’aime bien la couleur jaune (et non les fleurs) qui illumine la fin de l’hiver. Il a aussi rejeté de souche, alors je lui laisse une petite chance ;

  • La coupe rase d’un bouleau de 6-7 m de haut (arrachage impossible car en limite de propriété) ;

  • L’arrachage de thuyas sous forme de haie murale ou plus isolés (les thuyas formant un écran à la limite avec la propriété voisine ont été conservés, mais taillés de façon sévère) ;

  • L’arrachage d’un pieris camouflé sous le forsythia et complètement jaune (le second pieris est conservé pour l’instant, à condition qu’il ne périclite pas dans la mesure où il a été fort mal planté, comme beaucoup d’arbres et d’arbustes dans ce jardin) ;

  • L’arrachage de divers autres conifères dont un pin noir qui commençait à prendre une sérieuse ampleur et deux dans les bacs de la pergola en plastique qui n’a pas résisté à l’opération ;

  • Arrachage de deux aucubas, de quatre « lauriers à la con » dont un à feuilles panachées…

Le tout a généré plusieurs mètres cubes de déchets végétaux, soit 5 voyages à la déchetterie (dont 2 grands breaks). Et maintenant, il y a du boulot pour tout remettre en état et envisager quelques plantations automnales. Il reste 3 hortensias qui ne fleurissent pas (sans doute pas tellement étonnant, je pense qu'un ou deux d’entre eux gicleront à terme) et un buis (à voir...).

Voici ce que cela donne. Avant :

J2

Et après :

J1

21 septembre 2008

Du tracteur au présentoir

Cet après-midi, il fut décidé d’aller à une fête de village dont on m’avait informé. Curieusement, je ne suis pas insensible à l’esthétique des machines agricoles. Et j’ai une « tendresse » particulière pour les vieux tracteurs. Dès lors, faut-il s’étonner si le premier mot que j’ai prononcé (correctement) lorsque j’étais petit (j’ai parlé couramment à 3,5 ans) fut « tracteur ».

A la fête, on moissonnait et on battait à l’ancienne du blé (dans un champ où on avait fait exprès de ne pas le moissonner quand c’était le moment) et des haricots (lingots du Nord).

Inutile de dire que tout cela faisait un certain bruit et dégageait pas mal de poussière. Les machines modernes, elles, ne tournaient pas.

Une moissonneuse-lieuse presque du même type que celle qu’utilisait mon grand-père (sauf que lui utilisait des bœufs ou un cheval) :

L0001_1

Une moissonneuse-batteuse (invention franco-suédoise) qui s’adapte sur un tracteur (au cas où, ça peut toujours servir) :

L0015

Une autre moissonneuse-batteuse assez ancienne en pleine action :

L0002_1

Une moissonneuse-batteuse moderne : c’est beaucoup moins sexy :

L0011

Des batteuses à blé ou à haricots mues par des tracteurs ou par une machine à vapeur :

L0008

L0027

L0012

Au rayon vapeur, une dameuse millésimée 1905 :

L0014

Et de vieux tracteurs, évidemment, de toutes les couleurs :

L0007

L0009

L0016

L0017

L0018

L0019

L0020

L0021

L0022

L0023

L0024

L0025

L0026

Un attelage de deux tracteurs anciens tirant une charrue qui ne l’est pas moins :

L0029

L0030

Des voitures comme on n’en fait plus :

L0001

L0002

L0003

L0004

L0005

L0006

Et puis, quelque chose qui a attiré l’œil de S. : à l’avant d’un tracteur, il était écrit « bitrac ». Que rêver de mieux comme présentoir ?

L0013

24 septembre 2008

Plan du jardin au 24 septembre 2008

L’idée était dans ma tête depuis longtemps, mais un commentaire récent de Maître Karagar m’a poussé à le faire plus vite que je ne l’aurais imaginé. Voici donc un plan à l’échelle du jardin et de ses annexes. Evidemment, il s’agit de l’existant. Il faudra aussi prévoir de faire des sortes de transects (profils) pour avoir une idée du volume. Voilà qui devrait commencer à aider à mieux concevoir le futur jardin de 25 m².

Plan_du_jardin_au_230908_7_1

Cliquer pour agrandir

13 octobre 2008

Retour à K'

En ce mois d’août, une ancienne citoyenne de la ville de K’ put enfin m’emmener voir le manoir de Kernault (elle s’était persuadée m’y avoir emmené depuis longtemps).

01

02

03

04

05

Dans le parc, une agréable promenade, même si la pluie menace toujours. Un petit clin d’œil au Taxus baccata.

06

Nous saluons des Highlands Cattles (c’était la première fois que je voyais cette race rustique d’aussi près).

07

Puis, nous prenons la direction de K’. En nous garant sur la place, à peine descendus de la voiture, me voilà interpellé par une dame :

- Vous connaissez S.-C. ?

- J’y suis né

- Ah ben alors… Mon mari travaillait à l’usine de C.-L.

- Oui, forcément, je connais, il y aussi une usine C.-L. à C. à côté de R-D-G.

- Depuis que nous sommes à la retraite, nous sommes revenus en Bretagne.

La dame avait vu l’adresse du concessionnaire qui nous a vendu la voiture sur la plaque minéralogique.

08

Dans l’entrée sud de l’église, des jeunes « squattent » le porche avec leurs scooters. Plus tard, ils iront se « recueillir » au fond de l’église en singeant je ne sais quel rituel. S., s’en offusquera quelque peu et quand je dirai à elle et à sa mère que ces gestes ne m’avaient pas dérangé, j’allais attirer sur moi quelques foudres vengeresses. Evidemment, j’avais joué la provocation, comme souvent, mais en même temps, il ne faut pas oublier qu’en tant que voleur hautement spécialisé en cierges et en veilleuses d’églises, j’ai ressenti une certaine solidarité immorale avec ces jeunes.

09

10

11

12

D’autant que l’immoralité s’expose largement à l’extérieur de l’église.

13

14

24 octobre 2008

Compte rendu tardif avant les vacances

Un après-midi de juillet dernier, nous avions fait un petit tour dans le Morvan, pour aller chercher des truites dans une pisciculture où nous les savons excellentes. Le temps n’était pas au beau fixe, ce qui m’a un peu empêché d’immortaliser certains paysages de coins où je n’étais pas encore passé. Au retour, je vois sur la carte un certain nom de village (ou un hameau) que j’avais déjà vu et qui m’interpelle fortement. Nous avons décidé d’y passer. Rien de très exaltant, à part le nom.

M0001

Ce nom, exactement le même qu’un autre apparemment assez célèbre d’après Monsieur Gogol, qui n’est pourtant qu’un « quartier haut » d’A., mais que certains usages érigent abusivement au rang de commune.

Un peu plus loin, nous abordons sous un rayon de soleil par une « face » inédite le plus grand lac réservoir de Bourgogne, ainsi que son bassin de compensation, les deux installés là comme par inadvertance.

M0002

M0003

De retour dans le département de Richard le Justicier, on veut aller voir la « fameuse » roseraie de La C.-en-M. Nous passons devant la maison de mon arrière grand-mère (partie gauche).

M0004

Le puits, un bassin avec des jets d’eau.

M0005

M0006

Et puis une roseraie absolument minable. Initialement conçue par des gens du village, cette dernière nous apparaît fort mal entretenue et avec la majeure partie des rosiers en train d’agoniser (nous ne sommes alors que mi-juillet). Déception donc eu égard au foin diffusé dans les médias, à moins qu’il ne s’agisse que d’un phénomène d’abandon récent ? Je ne montre donc que cette photo.

M0007

Voilà, en attendant la suite de nos aventures après nos vacances. Car c’est dans ces coins là que nous partons demain. Nous aurons deux anniversaires à célébrer, avec une pensée particulière aux témoins de l’an dernier.

3 novembre 2008

3 novembre : premier anniversaire

Aujourd’hui, il s’agissait donc de l’anniversaire d’un mémorable second mariage dont on trouvera la relation dans les pages de ce blog. Une semaine qui fut pour nous, en terres éduennes, assez minable (humide), tranchant avec l’exceptionnelle semaine cornouaillaise de l’an dernier. Cependant, aujourd’hui, cet anniversaire se fit sous des flammes ensoleillées.

SG1

SG2

Et pour fêter notre bonheur dont nous souhaitons qu’il contamine tout le monde, voici un gros plan, pas triste du tout.

ST

6 novembre 2008

Énigmes vacancières

Comme certain(e)s se plaisent à crypter, sans pour autant vouloir s’enfermer dans toutes les cryptes, je m’en vais moi aussi vous proposer quelques énigmes photographiques.

Après être passé par là...

A0001

...afin de saluer

B0001

Il nous a paru opportun d’aller visiter le palais de la femme de ce dernier, laquelle avait fait bâtir une chapelle, certes petite, mais originellement réservée aux souverains. Il pleuvait dehors

C0001

Alors nous nous sommes consolés avec une tomette que Marguerite aimait tant et qui trônera désormais dans notre palais des saveurs

D0001

Au retour, bien qu’à peine éloignés des grappes « conscrites » d’eau végétale, nous avons fait une visite impromptue et inédite à une voûte d’un mont dédié au patron des cultivateurs aquatiques

E0001

Enfin, il fallut retourner voir la nef principale de la ville sans laquelle tout ce qui précède aurait été différent

F0001

S’il en est qui arrivent à capter quelque chose de cohérent là-dedans, il faudra le faire savoir, cela éclairera peut-être d’autres lanternes. En attendant les efforts surhumains des compétiteurs, je prépare la suite.

8 novembre 2008

Séance de rattrapage

En juillet 2006, S. et moi étions allés au musée des beaux arts de Dijon, installé dans l’ancien palais ducal. J’en avais salué ici la gratuité, ce qu’il faut continuer de faire compte tenu de l’intérêt que cela comporte. Je crois bien que si j’étais Dijonnais, je m’y rendrais régulièrement tant certaines choses me plaisent. Seulement, en 2006, nous n’avions pas pu accéder aux étages où sont exposées les œuvres des XIX et XXe siècles, excès de chaleur oblige dans certaines salles (eh oui, il n’a plus jamais refait chaud depuis).

En cette fin octobre, il était donc temps d’y retourner pour voir ce qui nous avait échappé, mais aussi ce que nous avions déjà vu (et c’est toujours aussi bien, voire peut-être encore mieux à chaque fois).

Je n’ai photographié que ce qui pouvait l’être, car ce n’est pas évident compte tenu des différents reflets dus aux vitres de protection, aux fenêtres, à l’aspect brillant de certaines toiles, ou parfois au manque de lumière, car bien entendu j’ai opéré à la fois sans flash et sans trépied.

 

 

 

Au « rayon médiéval », nous avons vu les choses suivantes :

 

D0001

 

 

D0002

 

 

D0003

 

 

D0004

 

 

D0005

 

 

D0006

 

 

D0007

 

 

D0008

 

 

D0009

D20005

 

 

D20001

 

 

D20004

 

 

D20008

 

Du coté flamand, on a :

D0010

D0013

D0014

D0015

D20017

D20013

D20016

D20009

D20010

D20012

D20014

D20015

 

 

 

D’un point de vue plus « classique », on a pu voir :

D20002

D20003

D20006

D20007

 

 

 

Quelques impressionnistes et autres œuvres de la même période :

D0018

D0019

D0020

D0021

D0022

D0023

D0024

 

 

Rodin n’était pas en reste, avec d’autres sculptures plus exotiques :

D20018

D20019

D20020

D20031

D20032

D20033

D20034

D20035

 

 

Et puis il y a une salle dédiée aux sculptures de François Pompon que je connaissais déjà, mais apparemment fort mal. S. et moi avons été particulièrement séduits :

D20021

D20022

D20023

D20024

D20025

D20026

D20027

D20028

D20029

6 juin 2008

Déplacements végétalisés

Depuis le début de la semaine dernière, j’ai été souvent en déplacements. J’ai dû subir parfois la fatigue d'une angine ayant muté en otite, mais j’ai aussi pu avoir d'autres satisfactions non négligeables. Voici quelques images que j’ai pu glaner au fil de mes pérégrinations.

Dans le bassin minier :

Cynoglossum officinale L. (Cynoglosse officinale) :

01

Carex pseudocyperus L. (Laîche faux-souchet) :

02

Ophrys apifera Hudson (Ophrys abeille) :

03

Dans une forêt de l’Avesnois :

Un lieu où je dus combattre et terrasser le mal sylvicole qui s’était mis dans la tête d’éclaircir des arbres qui se débrouillent très bien seuls. Des travaux qui auraient risqué de détruire la rare Equisetum sylvaticum L. (Prêle des bois) :

04

05

Phyteuma nigrum F.W. Schmidt (Raiponce noire) :

06

Hier, j’étais dans l’estuaire de la Seine. En attendant une solution au blocage par les pétroliers des grands ponts de Normandie, nous eûmes une vue sur le château de Tancarville :

07

Ayant enfin rejoint l’autre rive de la Seine, nous grimpons près du phare de la Pointe de la R*oque d’où nous pouvons observer les ponts en questions et les prairies inondables plus ou moins halophiles :

07_A

08

09

10

11

Les bateaux de mer passent, comme posés sur l’eau :

12

13

Une cigogne blanche se montre également :

14

Plus tard, descendus de notre poste d’observation, nous abordons une berge de la Seine :

15

Avec Bolboschoenus maritimus (L.) Palla (Scirpe maritime) :

16

Et Glaux maritima L. (Glaux maritime) :

17

Aujourd’hui, dans une des plus belles vallées de l’Artois sud-occidental, rencontre avec des boisements de grand intérêt :

18

Avec Thelypteris palustris Schott (Fougère des marais) :

19

Une première demoiselle :

20

Potentilla palustris (L.) Scop. (Comaret des marais) :

21

22

Dactylorhiza praetermissa (Druce) Soo (Dactylorhize négligé) :

23

Rhinanthus angustifolius C.C. Gmelin subsp. grandiflorus (Wallr.) D.A.Webb (Grand rhinanthe) :

24

Pour terminer avec une autre demoiselle :

25

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 40 50 60 70 80 > >>
Cornus rex-populi
Publicité
Derniers commentaires
Publicité