Retour à K'
En ce mois d’août, une ancienne citoyenne de la ville de K’ put enfin m’emmener voir le manoir de Kernault (elle s’était persuadée m’y avoir emmené depuis longtemps).
Dans le parc, une agréable promenade, même si la pluie menace toujours. Un petit clin d’œil au Taxus baccata.
Nous saluons des Highlands Cattles (c’était la première fois que je voyais cette race rustique d’aussi près).
Puis, nous prenons la direction de K’. En nous garant sur la place, à peine descendus de la voiture, me voilà interpellé par une dame :
- Vous connaissez S.-C. ?
- J’y suis né
- Ah ben alors… Mon mari travaillait à l’usine de C.-L.
- Oui, forcément, je connais, il y aussi une usine C.-L. à C. à côté de R-D-G.
- Depuis que nous sommes à la retraite, nous sommes revenus en Bretagne.
La dame avait vu l’adresse du concessionnaire qui nous a vendu la voiture sur la plaque minéralogique.
Dans l’entrée sud de l’église, des jeunes « squattent » le porche avec leurs scooters. Plus tard, ils iront se « recueillir » au fond de l’église en singeant je ne sais quel rituel. S., s’en offusquera quelque peu et quand je dirai à elle et à sa mère que ces gestes ne m’avaient pas dérangé, j’allais attirer sur moi quelques foudres vengeresses. Evidemment, j’avais joué la provocation, comme souvent, mais en même temps, il ne faut pas oublier qu’en tant que voleur hautement spécialisé en cierges et en veilleuses d’églises, j’ai ressenti une certaine solidarité immorale avec ces jeunes.
D’autant que l’immoralité s’expose largement à l’extérieur de l’église.