Du tracteur au présentoir
Cet après-midi, il fut décidé d’aller à une fête de village dont on m’avait informé. Curieusement, je ne suis pas insensible à l’esthétique des machines agricoles. Et j’ai une « tendresse » particulière pour les vieux tracteurs. Dès lors, faut-il s’étonner si le premier mot que j’ai prononcé (correctement) lorsque j’étais petit (j’ai parlé couramment à 3,5 ans) fut « tracteur ».
A la fête, on moissonnait et on battait à l’ancienne du blé (dans un champ où on avait fait exprès de ne pas le moissonner quand c’était le moment) et des haricots (lingots du Nord).
Inutile de dire que tout cela faisait un certain bruit et dégageait pas mal de poussière. Les machines modernes, elles, ne tournaient pas.
Une moissonneuse-lieuse presque du même type que celle qu’utilisait mon grand-père (sauf que lui utilisait des bœufs ou un cheval) :
Une moissonneuse-batteuse (invention franco-suédoise) qui s’adapte sur un tracteur (au cas où, ça peut toujours servir) :
Une autre moissonneuse-batteuse assez ancienne en pleine action :
Une moissonneuse-batteuse moderne : c’est beaucoup moins sexy :
Des batteuses à blé ou à haricots mues par des tracteurs ou par une machine à vapeur :
Au rayon vapeur, une dameuse millésimée 1905 :
Et de vieux tracteurs, évidemment, de toutes les couleurs :
Un attelage de deux tracteurs anciens tirant une charrue qui ne l’est pas moins :
Des voitures comme on n’en fait plus :
Et puis, quelque chose qui a attiré l’œil de S. : à l’avant d’un tracteur, il était écrit « bitrac ». Que rêver de mieux comme présentoir ?