Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Cornus rex-populi

Archives
31 mai 2011

Retour sur le jardin en mai

Sans doute parce que je n’en avais pas le temps, le goût, la forme. Peut-être aussi parce que la mauvaise santé de Sneezy nous a affecté, je n’ai pas montré de photos du jardin depuis longtemps. En voici donc quelques vues dont les plus anciennes ont environ un mois.

 

La floraison de la nouvelle azalée tige a été spectaculaire, même si elle a peu tenu, sans doute du fait du temps chaud qu’il faisait à ce moment là.

JH0001

 

JH0002

 

Un ail nouveau venu également.

JH0003

 

La clématite, bien entendu.

JH0004

 

JH20001

 

Une Centaurée des Alpes, bien connue, mais à ne pas confondre avec le Bleuet (rarissime dans les moissons, mais dont des cultivars sont scandaleusement semés dans les « jachères fleuries »).

JH0005

 

Parmi les premières fleurs mal épanouies de Sneezy, avant que les autres de sèchent lamentablement.

JH0006

 

Les rosiers grimpants donnent des fleurs peu nombreuses, mais énormes et délicatement parfumées.

JH30001

 

La floraison des iris de Hollande est en train de s’achever.

JH30003

 

La pivoine arbustive, qui avait donné seulement deux fleurs quasiment en notre absence, avait fait deux rejets que j’ai laissé pousser : ils ont formé une pivoine herbacée à fleurs simples.

JH40001

 

Sinon, les trois autres pivoines herbacées ont toutes fleuri cette année. L’une d’elle a des fleurs presque blanches du plus bel effet.

JH40002

 

JH40003

 

JH50002

 

Le pied de Marguerite commune planté l’an dernier a pris pas mal d’ampleur. J’ai constaté avec des collègues, qu’il s’agissait cette année d’une année à marguerite (dans les milieux naturels), probablement grâce aux relatives chaleurs printanières, rendant la plante davantage florifère que d’habitude (par ailleurs, la sécheresse semble avoir provoqué un moindre développement des grandes graminées vivaces, laissant mieux voir qu’à l’accoutumée les floraisons des dicotylédones).

JH40004

 

Les Gazania, jaunes ou oranges comme ici ne s’épanouissent qu’au soleil. Leur couleur essaie de rivaliser avec celle des pavots, plantés au début du printemps 2010 et qui fleurissent enfin.

JH50001

 

JH60001

 

La Digitale pourpre que nous n’éclations pas dans les Monts d’Arrée depuis deux ans, ayant cassé sa pipe l’hiver dernier, nous l’avons remplacée par un idividu de le même espèce, mais globalement blanc.

JH40005

 

Des renoncules, plantées dès le mois de février en godets au chaud commence à fleurir. Cela me console des ridicules et décevantes anémones de Caen.

JH60002

Publicité
Publicité
23 mai 2011

Prononciations à la gomme

Une note récente chez Calyste m’a interpelé. Je voulais commenter, mais vu la longueur, je me suis dit que cela pouvait faire l’objet d’une petite note.

Je ne reviens pas sur le manque de culture d’un certain nombre de journalistes, même si je dois dire qu’il doit y avoir pire que ceux qui sévissent à France inter. Néanmoins, je ne m’érigerai pas en donneur de leçons, car en ce qui me concerne, ma culture générale reste très limitée, sauf que si j’avais à être journaliste spécialisé, je ne choisirais certainement pas le cinéma, la musique ou la littérature, ni même tout un tas de domaines qui m’échappent largement.

Pour en venir au sujet que je voulais commenter, je dois dire que cela ne me choque pas trop que l’on ne prononce pas correctement les noms propres ou communs relatifs à une langue ou à des lieux géographiques auxquels on n’est pas familiarisé. J’estime qu’il est parfois bougrement difficile de s’y retrouver quand on n’a pas le goût ou le temps de s’y intéresser de près et parce qu’on ne peut pas toujours tout savoir. J’illustre par quelques exemples :

  • sauf erreur ou simplification abusive de ma part, le « en » notamment final de tout un tas de lieux bretons se prononce « un » ou « aine » selon les lieux où on se trouve : près de la mer ou à l’intérieur pour simplifier, mais cela souffre des exceptions
  • le « hem » des noms de lieux du Nord-Pas de Calais se prononce différemment si l’on est en Flandre (« aime ») ou en Artois par exemple (« an »). Un des plus jolis est « Tournehem-sur-la-Hem » qui se prononce « Tournant-sur-la-aime ».
  • toujours en Flandre, « Watten » DOIT se prononcer « ouate ».

 

Inutile de dire que je trouve assez pénible de se faire reprendre sans arrêt dans les prononciations. Je réclame le droit de me tromper et de prononcer comme je l’entends, surtout quand l’interlocuteur a parfaitement compris à quoi on faisait allusion. Et que l’on ne me parle pas de respect, je m’en moque ! Je suis de mauvais poil ? Oui, et alors ?

 

Je mets de côté la mauvaise prononciation des langues qui est susceptible d’entraîner des incompréhensions presque totales. En revanche, je suis d’un autre avis sur les noms propres d’autres langues. Si certains peuvent admettre savoir prononcer les noms italiens (ce qui n’est sans doute pas trop mon cas même si je ne me serais sans doute pas trompé sur Chiara Mastroianni alors que je ne la connaissais pas jusque là), mais qu’en est-il dans d’autres langues d’Europe de l’est par exemple ? Et bien sûr, chacun sait nommer sans se tromper les noms de volcans islandais dont l’intérêt est à mon avis pas moins grand que les comédiennes transalpines françaises… Bon je dis ça parce que je suis toujours de mauvais poil et parce que je n’aime pas sa mère Catherine Deneuve et peut-être même qu’elle est charmante, mais je m’en moque royalement.

 

Toujours pour balancer ma bave de crapaud sur les journalistes, souvent sportifs pour le coup, Fromfrom m’avait fait remarqué à juste titre que nombre d’entre eux appelaient l’ancien champion de formule 1, Michael Schumacher, « Maille-colle » au lieu de « Mi-cas-elle », le confondant peut-être avec l’ancienne icône « pop » Jackson. Pourquoi ne pas les avoir appelé tous les deux Michel ?

Quoi, je suis de mauvaise foi ? Je finis par m’insurger en sens inverse. Peu importe, je continue.

 

En tant que botaniste, je prononce les noms scientifiques de plantes dans un curieux latin francisé. Il convient tout d’abord de dire que ces noms dits latins ne le sont pas toujours, loin s’en faut. Pour beaucoup, il s’agit de noms empruntés à beaucoup de langues et qui ont été mis à la sauce latine. Ainsi, le botaniste français prononce-t-il les noms scientifiques en question dans une vague sauce française parfois teintée de latin (je le sais, j’ai fait un an de latin !). Les « u » ne se prononcent pas « ou » et les « um » sont prononcés « homme » dans 99 % des cas. Ce n’est pas grave, puisque tous les botanistes se comprennent. Mais il y a néanmoins un hic. En 2000, lors de mon voyage en Roumanie, nous étions accompagnés d’un Roumain maîtrisant fort bien l’anglais et le français (et l’italien paraît-il) et lors de notre première séance de terrain, je me suis aperçu qu’il ne comprenait pas les noms que je lui donnais. Tout est rentré dans l’ordre quand je me suis mis à prononcer en latin (en France, je serais passé pour un vieux ringard, ce que je suis sans doute d’ailleurs).

En parlant de ringard, il y a néanmoins bien pire que moi. Lors d’un colloque à Chartres en 2003, un ancien collègue présentait oralement l’une de nos deux communications. Il était question des plantes exotiques envahissantes bien présentées dans la Loire, les Jussies : Ludwigia peploides (Kunth) P.H. Raven et Ludwigia grandiflora (Michaux) Greuter & Burdet (on les appelle Jussies car elles se rapportent à l’ancien nom de genre Jussiaea, du nom des botanistes Jussieu). A la fin de l’exposé, une personne interpelle mon collègue pour lui dire qu’on ne prononce pas « Lude-vi-ji-a » mais « Loude-vi-guia ». Ah, avec ça, le vieux chnoque avait vachement fait progressé la connaissance de l’écologie de ces deux plantes. Je n’avais pas le micro pour lui répondre, sinon j’aurais été extrêmement vulgaire.

 

Bon, j’arrête là mon commentaire qui a été déjà bien trop long.

15 mai 2011

Presque rien sur pas grand chose (6)

La frustrée d’Artois (voir ici) continue son cirque et avec sa caniche blonde. Nous avons appris qu’elle commençait à faire l’unanimité contre elle, y compris avec les gens qui bossent dans des organismes avec lesquels il n’y a aucun lien hiérarchique ou de subordination financière.

 


 

Au boulot, notre charge de travail était déjà saturée, mais ce qui se passe au niveau régional et surtout au niveau national est en train de nous achever. J’ignore vraiment comment nous pourrons faire ce que l’on nous demande car il n’est pas question d’embaucher car comme nous sommes 50 salariés ETP, on ne veut pas passer le cap, ce qui obligerait à la constitution d’un comité d’entreprise et à des cotisations sociales et à des charges et contraintes supplémentaires qui ne pourraient être lissées que si nous embauchions un nombre significatif de personnes supplémentaires. Mais les administrateurs et les partenaires financiers ne peuvent s’engager plus avant, car si notre volume d’activités venait à décliner, nous ne voudrions pas les mettre à la porte. En attendant, c’est un peu usant de faire des comptes d’apothicaire avec les emplois du temps des uns et des autres, en particulier mon équipe à laquelle je demande de fréquents changements/aménagements.


Le livre sur les forêts dont j’avais rédigé seulement une bonne trentaine de pages A4 sur plus de 500, mais les plus polémiques (voir ici) est sorti il y a moins de 15 jours. Les premiers retours sont très positifs.


J’ai envoyé ma lettre de contestation pour la verbalisation dont j’ai fait l’objet aux Glénan (voir ici). J’en avais discuté avec mon directeur et des collègues qui ont été également surpris par cette amende.


Notre assurance avait conclu à notre non-responsabilité dans l’accrochage dont nous avions été victimes le 16 avril près de Rennes (voir ici). Nous sommes rassurés car nous craignions des torts partagés compte tenu du cas très particulier des ronds-points. Pendant la réparation cette semaine, j’ai eu droit deux jours à une Peugeot 107 (dont la Citroën C1 et la Toyota Aygo sont des clones). Cette voiture d’entrée de gamme se meut correctement sur la route et est assez « simplifiée ». La porte du hayon arrière n’est constituée que de verre et ouvre sur un coffre lilliputien, les sièges sont assez minimalistes, le confort est sec et le tableau de bord ressemble à un jouet. Bref, c’est moins bien que l’ancienne 106. Seul avantage, ça a l’air peu gourmand en essence.


Constatant une certaine tension artérielle (sans parler de surtension) et connaissant certains antécédents familiaux (elle a eu une fois mon père en consultation pour un renouvellement d’ordonnance), mon médecin m’a prescrit une analyse sanguine globale. Je ne suis pas clair avec les triglycérides, signes d’une consommation jugée excessive d’alcool ou de sucres. Pour l’alcool, j’en réserve la consommation aux week-ends et aux vacances. En revanche, il va falloir faire des économies, notamment de confiture et autres produits sucrés aux petits-déjeuners. Par ailleurs, si le cholestérol total (et le mauvais cholestérol) restent dans la norme, le bon est trop faible, ce qui s’explique par des facteurs génétiques et peut-être un certain manque d’exercice physique. Voilà des raisons de faire un peu de régime. Autre élément : je manque de vitamine D, ce qui s’expliquerait par le manque d’exposition au soleil. Autrement, je vais bien. Sinon, petite anecdote qui ma fait sourire dans mon coin alors que j’attendais pour la prise de sang au laboratoire d’analyses : on a appelé un certain Monsieur Lancelot. Alors chevalier, on nous avait caché qu’on avait de la famille dans le coin ?


Il y a quinze jours, nous avons fait des folies : nous avons acheté un congélateur, lequel a été livré le mercredi suivant. Et finalement, un congélateur incapable de congeler un seul glaçon au bout de 24 heures. Le réparateur est venu mercredi dernier et a décrété son remplacement, effectif depuis hier. Nous n’étions pas sans congélateur, mais celui-ci est très petit. Désormais, nous pourrons plus facilement congeler les restes de nos petits plats dominicaux, congeler des fruits et légumes que nous ne pourrions conserver autrement, acheter de la viande bio locale en caissettes, etc.


Hier, nous avons mangé nos premières cerises fraiches de la saison. Ayant lu la note de Lancelot sur les cerises de sa voisine, j’ai immédiatement repensé aux ventrées de cerises que j’ai fait jusqu’à l’année de mes vingt ans. Les cerisiers du père d’un ami de mon père : nous habitions à moins de 2 km de chez lui et nous y étions sans arrêt dès le début de la saison des cerises. Il faut dire qu’il y avait de quoi en ramasser. Il y avait ensuite les très nombreux cerisiers du voisin et collègue de l’usine de mon père, mais nous n’y allions pas souvent car la femme du voisin était un peu bizarre. Et bien sûr, les cerisiers chez mon grand-père et mon oncle. Et comme il y avait plein de variétés, on en profitait longtemps. Il y avait des cerisiers demi-tiges « de terre », principalement des ‘Burlat’, des « vieux » de man grand-père et des « jeunes » de mon oncle. Mais il y avait aussi et surtout les grands vents des prés et pâtures, de variétés diverses, qui produisaient moins mais qui faisaient des fruits au goût incomparable. En revanche, c’était un peu les coulisses de l’exploit pour les ramasser. Les escabelles étaient bien trop petites (même les grandes), alors on utilisait un écharasson (sorte d’échelle spéciale en bois pour cueillir les fruits, semble-t-il assez propre à la région lyonnaise) dont voici une représentation ici de wiki. Ceux que nous utilisions étaient un peu différents à la base.

_charasson 

Vers la fin des années 1980, j’ai enfin planté les deux premiers cerisiers dans le jardin. Mon père s’y était refusé jusque là car dès 1974-75, il avait planté sept pêchers et qu’il voulait pour le reste un maximum d’espace et de lumière pour le potager. Et puis les pêchers, même parfois remplacés, ont vieilli, sont morts un à un, harcelés par diverses maladies (sans compter l’abricotier planté entre temps, qui malgré les soins, a fini par être terrassé par la moniliose). Les cerisiers étaient donc une alternative plus rustique que ces satanés « Pruniers de Perse ». Depuis, d’autres cerisiers ont été plantés au fur et à mesure où mon père transférait davantage son jardin de R.-d.-G. à A. Cette année, contrairement à l’an dernier, nous devrions profiter de quelques cerises tardives à l’occasion de l’Ascension, même si nous ne pourrons pas les ramasser directement sur l’arbre, luxe incomparable.

8 mai 2011

Vacances pascales 2011 (5 et fin)

Le lendemain, comme Karagar nous l’avais commandé, nous n’allâmes pas visiter le château de Blois, mais celui de Chambord. En fait, personnellement, je connaissais déjà les deux châteaux (Fromfrom, non) et nous devions faire un choix car nous n’avions pas le temps de voir les deux cette fois.

Au presque petit matin, nous ne pouvons pas faire autrement que de longer le fleuve royal. J’avais la vague envie de photographier un herbier à renoncules.


 

Ces dernières font un retour triomphal dans le lit principal du cours moyen du fleuve, alors qu’il y a dix ans encore, il n’y en avait quasiment pas. Cela s’explique par une amélioration très significative de la transparence de l’eau, reliée à la chute de la densité des matières en suspension et en phytoplancton, ce qui permet le développement des renoncules « aquatiques » rhéophiles [affectionnant le courant] dont Ranunculus penicillatus (Dumort.) Bab. (Renoncule en pinceau). L’amélioration de la qualité apparente de l’eau s’explique probablement par une meilleure épuration des rejets des stations d’épuration, en particulier du phosphore soluble assimilable (orthophosphates). Il semblerait que les efforts consentis portent enfin quelques fruits, car l’effet est spectaculaire même s’il ne faut pas se réjouir trop vite car le phosphore d’origine agricole est toujours là. Simplement, il y a sans doute un effet de seuil.

 

Nous tombons sur le château de Menars qui domine le fleuve. Un « petit » château de la Loire que l’on ne comptabilise pas parmi les « grands », non pas à cause de sa taille (imposante) mais parce qu’il est postérieur à la Renaissance (xviie s.) et parce qu’il ne se visite pas.

 

PRBL0001

 PRBL0002

Au passage, je vois trois relatives raretés ligériennes : Draba muralis L. (Drave des murailles), Turritis glabra L. (Arabette glabre) et Ulmus glabraHudson (Orme de montagne).

 

PRBL0003

 PRBL0004

 PRBL0005

 PRBL0006

 Nous arrivons enfin au château de Chambord. Depuis ma dernière visite en 1997, les tarifs ont bien augmenté. Depuis quelques temps en effet, la billetterie et les visites ont été confiées à un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) qui doit avoir son autonomie financière par rapport au domaine de l’État. Bref, un scandale quand on songe au soi-disant accès facilité aux musées ou monuments nationaux. Une étape vers une société d’économie mixte puis la privatisation complète de ce qui rapporte au même titre que les sociétés d’autoroutes ? Enfin, le château est lui bel et bien là et je crois que l’on ne peut être qu’épaté non pas par la demeure, mais surtout par cet improbable instrument de puissance royale, uniquement destiné pour que François ier puisse en mettre plein la vue à Charles Quint.

 CC10001

 CC10002

 CC10003

 CC10004

 CC10005

 CC10006

 CC10007

 CC10008

 CC10009

 CC10010

 CC10011

 CC10012

 CC10013

 CC10014

 CC10015

 CC10016

 CC20001

 CC20002

 CC20003

 CC20004

 CC20005

 CC20006

 CC20007

 CC20008

 CC20009

 CC20010

 CC20011

 CC20012

 CC20013

 Après la visite guidée (2h30 quand même) où nous eûmes droit aux entresols, aux escaliers de service et aux greniers, nous dégustâmes bouffâmes un honteux sandwich à la sortie du château. Ensuite, nous traversâmes la Sologne où nous ne manquâmes pas de nous ravitailler en superbes asperges chez un paysan. Après Bourges, petit arrêt au bec d’Allier avant de ne pas passer par Nevers. Là, quelques exemplaires de Carex praecox Schreber (Laîche précoce de Schreber) et d’Ajuga genevensis L. (Bugle de Genève). Alors que je recherche des plantes rares dans une boire (annexe hydraulique d’eau stagnante correspondant ici à une ancienne gravière), je m’aperçois que le boisement s’est bien épaissi. Ce dernier menace « mes » plantes rares et je mesure  une nouvelle fois le peu de cas que fait le gestionnaire pour maintenir les habitats naturels les plus précieux (car cela concerne aussi des pelouses sur sable d’un grand intérêt). En revanche, la boire sert de garde-manger aux castors.

 BA0001

 BA0008

 BA0006

 BA0002

 BA0003

 Après avoir traversé le Morvan, nous sommes arrivés à Augustodunum pour le dîner.

 Le lendemain (vendredi), je vais à la recherche de muguet sauvage dans un des mes coins favoris. J’en trouve d’abord des brins assez petits avant de tomber sur de beaux bien épanouis. En trouver si tôt en saison relève de l’exploit car en général, on a déjà du mal à en trouver pour le 1er mai.

 Au programme de ce long week-end : repos, jardinage et dégustation de bonnes choses.

Pour le jardinage, j’ai passé la motobineuse dans le potager. J’ai cru un instant que je ne parviendrai jamais à ameublir la terre : il s’agissait d’une ancienne parcelle où se trouvaient des fraises (donc tassée), mais comme en plus cela faisait plus de trois semaine qu’il n’était pas tombé une goutte d’eau, j’aurais eu davantage de réussite avec un marteau-piqueur. Après avoir passablement insisté, j’ai quand même réussi à planter les pommes de terre (dont les incontournables rattes) en ne les enfouissant pas trop afin qu’elles puissent entendre le retour des cloches (ah bon, elles étaient donc parties ?), les oignons et échalotes et des haricots. Bien sûr, j’ai arrosé copieusement le tout, sasn oublier les fraisiers que j’avais repiqués fin octobre.

Pour Pâques, Fromfrom nous a fait un gigot de sept heures et ce gâteau.

 GP0001

 Nous sommes rentrés comme des grands le lundi.

8 mai 2011

Vacances pascales 2011 (4)

Le lendemain (mercredi), nous fîmes route à l’est. Le but imaginé au départ était autre, mais il nous semblait incontournable de faire une halte au Mans pour voir le fameux « cul » de la cathédrale.

 

LMe0001

 

LMe0002

 

LMe0003

 

LMe0004

 

LMe0005

 

LMe0006

 

LMe0007

 

LMe0008

 

LMe0009

 

LMe0010

 

LMe0011

 

LMe0012

 

LMe0013

 

LMe0014

 

LMe0015

 

A l’intérieur, on nous explique avec de nombreux schémas et maquettes l’histoire de l’édifice et son évolution du roman (encore bien visible dans la nef) vers le gothique (chœur et croisée). Pour ma part, je succombe au double déambulatoire du chœur. Je serais bien resté là-bas plus longtemps...

 

LMi0001

 

LMi0002

 

LMi0003

 

LMi0004

 

LMi0005

 

LMi0006

 

LMi0007

 

LMi0008

 

LMi0009

 

LMi0010

 

LMi0011

 

LMi0012

 

LMi0013

 

LMi0014

 

LMi0015

 

LMi0016

 

LMi0017

 

LMi0018

 

LMi0019

 

LMi0020

 

LMi0021

 

LMi0022

 

LMi0023

 

LMi0024

 

LMi0025

 

LMi0026

 

Nous reprîmes la route et, sans passer faire un tour à Tours, nous arrivâmes à Blois. Il ne faisait pas doux mais chaud dans le val de Loire. A la terrasse d’une brasserie jusqu’à la tombée de la nuit, nous ne ressentîmes pas véritablement la fraîcheur.

Publicité
Publicité
7 mai 2011

Vacances pascales 2011 (3)

Nous fûmes accueillis comme d’habitude de façon princière par Yann-Marc’hkar et Volaskell. Quant à Bis-cotto, il n’était pas là pour nous saluer, il avait préféré aller déguster son repas chez Madame Croquettesdeluxe.

Puis, à peine le temps de débarquer, il nous fallait faire une première visite des jardins.

Après une bonne nuit, le lendemain, Torzh nous rejoignit vers onze heures pour aller déjeuner au port voisin. La marquise de Fromulus ne put s’empêcher de déguster un décapode, ce qui fit traîner le repas en longueur. Néanmoins, nous eûmes le temps d’aller visiter l’usine gallo-romaine de garum (pour simplifier : poissons ou morceaux de poissons [notamment des sardines] salés, fermentés et condimentés) à Douarnenez, le tout dans un cadre sacrément sympa et sous le soleil.

 

UGRGD0001

 

UGRGD0002

 

UGRGD0003

 

UGRGD0004

 

UGRGD0005

 

UGRGD0006

 

UGRGD0007

 

UGRGD0008

 

Torzh me tend de nouveau de piège d’Allium triquetrum L. (Ail à tige triquètre), une plante exotique d’origine méditerranéenne en train de se répandre rapidement en Bretagne.

 

UGRGD0009

 

UGRGD0010

 

 

Le soir, nous rejoignons le jardin du château de Botyen.

 

JB0001

 

JB0002

 

JB0003

 

JB0004

 

JB0005

 

JB0006

 

JB0009

 

JB0010

 

 

JB0011

 

JB0012

 

JB0013

 

JB0014

 

JB0015

 

JB0016

 

JB0017

 

Une cérémonie fut consacrée au Baptême de Fromfromgirl.

 

JB0007

 

JB0008

 

BFFG0001

 

Le dessert fut préparé par la marquise. Le maître de maison avait voulu voir la recette du Kouign reproduite sous ses yeux. Hélas, la pâte avait été un peu trop aplatie et le Kouign avait acquis un peu trop de « krasitude », mais les châtelains ne lui en voulurent pas d’avoir essayé de les empoisonner.

7 mai 2011

Vacances pascales 2011 (2)

Le dimanche soir, avant de regagner notre hôtel, nous avons décidé de nous offrir un coucher de soleil. Nous avons donc trouvé une terrasse de crêperie à la pointe de Trévignon.

 

SCPT0001

 

SCPT0002

 

SCPT0003

 

SCPT0004

 

SCPT0005

 

Le lundi matin, nous sommes allés faire nos ravitaillements habituels à Pont-Aven. Puis, nous sommes allés chercher la duchesse mère avec laquelle nous devions aller au restaurant. Petit passage par le jardin.

 

JDM0001

 

JDM0002

 

JDM0003

 

JDM0004

 

 

Après avoir cherché en vain un restaurant en nous baladant (le lundi, beaucoup sont fermés), nous sommes tombés sur un restaurant (qui fait aussi spa) à Moëllan-sur-Mer. Nous étions les seuls clients, mais il faut bien dire que la qualité et l’originalité étaient au rendez-vous. Une carte peu étendue mais bien vue : un mélange intelligent de produits bretons mariés avec des apports argentins, en particulier de subtiles épices.

L’après-midi, nous sommes allés voir le site de l’abbaye cistercienne Saint-Maurice à Clohars-Carnoët, située dans l’estuaire de la Laïta. Le site appartient au Conservatoire du littoral depuis le début des années 1990. Un des bâtiments abrite dans son grenier une un peuplement de Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum Scherber, 1774), une chauve souris d’intérêt européen que l’on peut observer en direct dans une salle grâce à l’installation d’une caméra infrarouge dans le grenier.

 

ASMCC0001

 

ASMCC0002

 

ASMCC0003

 

ASMCC0004

 

ASMCC0005

 

ASMCC0006

 

La salle capitulaire.

 

ASMCC0007

 

ASMCC0008

 

ASMCC0009

 

ASMCC0010

 

ASMCC0011

 

ASMCC0012

 

ASMCC0013

 

ASMCC0014

 

ASMCC0015

 

ASMCC20001

 

Les Grands rinolophes sont dans le grenier de la partie centrale de ce bâtiment restauré avec précaution.

 

ASMCC20002

 

Pendant la visite, la mer avait monté.

 

ASMCC0016

 

Puis, après avoir ramené la duchesse mère, nous avons mis cap à l’ouest.

28 avril 2011

Vacances pascales 2011 (1)

Le samedi du départ, nous partons pour la Bretagne à exactement 10 heures. En début d’après-midi, nous nous retrouvons dans un premier bouchon bien peu après le pont de Normandie, puis à Caen (nous n’avons pas cru utile d’emprunter le périphérique nord – au lieu du périphérique sud –, ce que personne ne conseillait d’ailleurs). Enfin, comme nous risquions de nous coincer à l’entrée de Rennes, nous rusons en prenant le périphérique est et sud, mais cela bouchonne également, alors nous arrivons à sortir pour rejoindre la route expresse de Lorient. Manque de bol, sur un rond-point, on se fait percuter par l’arrière. Fromfrom, qui conduisait, est à moitié déconfite. Nous craignons que la voiture qui nous a percutés ait filé. Mais non, au bout d’un petit moment, la voilà qui nous rejoint sur une petite route où nous étions stationnés. La dame dit à Fromfrom qu’elle était mal positionnée dans le rond-point et qu’elle n’avait pas mis le clignotant, ce qui est bien sûr archi-faux (je pense qu’elle et moi sommes plutôt exemplaires dans la façon de conduire dans les ronds-points). Je monte le ton, la dame se calme quand je me saisis du constat amiable (je sentais Fromfrom trop énervée et émotive pour écrire). Je passe les détails. Je reprends le volant et nous arrivons à bon port à Concarneau.

Le lendemain matin, grand beau temps. Nous nous rendons à l’office de tourisme où on nous dit qu’il y a encore des narcisses aux Glénan et que le bateau de 14 heures est maintenu. Nous nous promenons dans la ville close et là je reçois un appel affolé de l’ « ancien stagiaire et ami » qui s’est trompé de dimanche, pensant que le voyage se ferait la semaine suivante.

 

Conc10001

 

Conc10002

 

Conc10003

 

Conc10004

 

Conc10005

 

Nous prenons notre temps pour déjeuner dans un restaurant de la ville close : une assez bonne note, sauf pour le dessert du jour où on nous annonce un sablé aux fraises et nous n’obtenons qu’une demi-fraise chacun ! Problème grammatical ou escroquerie ? Un client d’à côté a eu droit à une moule andalouse.

 

Conc20001

 

Conc20002

 

Conc20003

 

Conc20004

 

A l’heure dite, nous embarquons et une heure et demie plus tard, nous débarquons sur l’île Saint-Nicolas des Glénan où sans attendre, nous nous mettons en quête de l’objectif principal de notre visite. Pas de chance, Narcissustriandrus L. subsp.capax(Salisb. ex Sweet) D.A.Webb. est totalement défleuri. Sur les milliers de pieds présents, on ne voit presque plus rien. Je risque un pied à l’intérieur de la réserve pour photographier les restes un peu plus loin.

 

Narc0001

 

Narc0002

 

Narc0003

 

Je n’étais pas sorti de l’enclos qu’un garde me tombe dessus pour me coller une amende de 68 € au grand délinquant que je suis (on a été un temps persuadé que j’avais arraché des bulbes). Gros énervement, mais je reste zen. Comment peut-on me faire ça à moi ? Je suis totalement dégoûté. A la fin, nous refaisons le tour de l’île, des clôtures et des différents panneaux : à aucun endroit n’est indiqué une interdiction, même partielle de pénétrer dans la réserve naturelle (la cueillette des plantes est elle bien prohibée et bien indiquée) ! Et je sais d’expérience que de nombreuses réserves naturelles nationales ou régionales sont ouvertes au public et la simple présence d’une vulgaire clôture ne vaut pas interdiction. Du coup, je photographie tous les panneaux parce que j’ai la ferme intention de contester cette amende fantaisiste.

 

Nous en avons quand même profité pour faire des photos de plantes plus ou moins rares. Une autre endémique eu-atlantique française présente uniquement ici dans le Finistère ; une plante un peu atypique chez les Boraginacées : Omphalodes littoralis Lehm. (Cynoglosse des dunes). Curieusement, pas grand monde ne s’inquiète que cette toute petite plante, protégée au niveau national, soit allègrement piétinée !

 

Omph0001

 

Omph0002

 

Je tombe aussi par chance sur un exemplaire unique de la minuscule Linaria arenaria DC. (Linaire des sables), encore une endémique franco-espagnole, également protégée.

 

Lina0001

 

Lina0002

 

Sinon, nous rencontrons Lavatera arborea L. (Mauve royale), l’exotique envahissante Carpobrotus aciniformis (L.) L. Bolus ou Carpobrotus edulis (L.) N.E.Br. (Griffes de sorcière), la peu commune Silene conica L. (Silène conique), l'assez commun Trifolium subterraneum L. (Trèfle semeur), la constante Armeria maritima Willd. Subsp. maritima (Armérie maritime) et le peu commun Juncus acutus L. subsp. acutus (Jonc piquant).

 

PlGl0001

 

PlGl0002

 

PlGl0003

 

PlGl0004

 

PlGl0005

 

PlGl0006

 

PlGl0007

 

PlGl0008

 

Puis après avoir eu à peine ne temps de boire un coup, nous reprenons le bateau.

 

Glen0001

 

Glen0002

 

Glen0003

 

Glen0004

 

Glen0005

 

Glen0006

 

Nous rentrons au port, où pendant ce temps, le Belem a fait son entrée.

 

Conc30001

 

Conc30002

 

Conc30003

 

Conc30004

 

Conc30005

 

Conc30006

 

Conc30007

 

Conc30008

 

Conc30009

15 avril 2011

On y va quand même

3546

Avec un ancien stagiaire et ami, nous avions prévu d’aller voir Narcissus triandrus L. subsp.capax (Salisb. ex Sweet) D.A.Webb. Normalement visible à la mi-avril, ce dernier est paraît-il déjà défleuri. Mais après beaucoup d’hésitations qui n’étaient pas toute d’ordre floristique (note précédente notamment), nous avons quand même décidé d’y aller voir les restes de cette pseudo-endémique. Mais également quelques autres bricoles. Et surtout plusieurs amitiés chaleureuses qui poussent un peu plus à l’ouest.

12 avril 2011

Suite malheureuse mais logique

Il y a une suite à ma note du 25 août 2010. J’y avais notamment évoqué mes relations avec mes beaux-frères et belle sœur. J’avais parlé du fait que ma belle-mère habite non pas chez elle, mais chez ses deux fils (ce qui n’est pas normal en soi car elle devrait être usufruitière de sa propre maison). Les deux fils se conduisent en réalité comme deux coucous qui prennent leur mère pour une bonne à tout faire, ce qui est inadmissible en soi. Outre le fait que Fromfrom et moi ne soyons pas les bienvenus là-bas notamment vis-à-vis du plus jeune de ses deux frères, ce dernier a à présent investi la chambre d’amis que nous occupions avec l’ensemble de son matériel de musique, ne nous permettant plus de l’occuper, comme nous l’espérions dès samedi soir. Tout cela n’a bien sûr pas été fait au hasard et démontre, s’il en était encore besoin, que nous n’avons plus rien à faire là-bas.

Dès lors, mon hypothèse, ma crainte du mois d’août se transforme en certitude, en contrainte : désormais, je ne sui plus autorisé à loger chez ma belle-mère mes beaux-frères. Je n’ai donc rien décidé, nous sommes mis devant un fait accompli. La seule décision qui me revient est juste le fait que je n’adresserai plus la moindre parole au plus jeune des frères de Fromfrom.

Une telle décision est sans doute peu significative pour le principal intéressé. Et pour ce qui me concerne, c’est sans doute la réaction du sale gosse, du fils unique trop gâté que je suis. Mais peu importe, il y a des moments où il faut choisir et assumer. Il n’en reste pas moins que l’hypocrisie et les non-dits qui règnent entre les membres de cette famille sont un obstacle rédhibitoire en ce qui me concerne. De plus, comme je n’ai pas le droit de mettre moi-même les choses au point (sans compter qu’il me manque des éléments), je suis contraint à cette décision. Une décision qui en amènera sans doute d’autres par réaction en chaîne, c’est-à-dire le moment où je ne serai plus autorisé (ou je ne m’autoriserai plus le droit) de mettre le quelconque pied là-bas. Tout cela est lamentable, mais je n’y suis strictement pour rien.

Des deux frères, j’aurais pu espérer en faire des complices sinon des amis, et j’aurais vraiment apprécié. Mais rien de rien. Je suis un intrus et pourtant Dieu sait que j’ai été respectueux, discret et que je ne crois pas que nous ayons abusé de quoi que ce soit. Et tout compte fait, je ne regretterai absolument pas de ne plus les voir, puisque je suis au minimum transparent à leurs yeux et que je n’attends rien d’eux. Et si je puis me permettre, qu’ils aillent au diable.

En dehors du fait que nous ne trouverons plus là-bas un gîte (ce qui est en soi ennuyeux), les vraies victimes de tout ça sont Fromfrom et sa mère. Et ça, c’est le véritable problème majeur de cette histoire, même s’il existe une coresponsabilité historique à la situation actuelle.

Publicité
Publicité
Cornus rex-populi
Publicité
Derniers commentaires
Publicité