Vacances de Toussaint du quarantenaire (4)
Brionnais (3/4)
Nous remontons vers le nord-ouest vers Semur-en-Brionnais, lieu de naissance du fameux saint Hugues (1024-1109), un des grands abbés de Cluny (initiateur de Cluny III). Le château Saint-Hugues est édifié à partir du Xe s.
L’église (XIIe s.) est assez extraordinaire. Son clocher nous a déjà agréablement surpris. L’intérieur, est lui très clunisien, avec la classique élévation à trois niveau avec un beau faux triforium (ici, il est « creux », contrairement à Saint-Lazare d’Autun), des pilastres cannelés et une voûte en berceau brisé. Nous ne nous attendions pas vraiment à ça. Belle surprise, donc, mais nous ne sommes pas dépaysés. Nous n’avons pas le temps de nous attarder ni de photographier le reste du village, mais c’est d’une incroyable richesse, un vrai joyau architectural qui méritera forcément une nouvelle visite. Il existe également une congrégation de religieuses qui occupent de vastes bâtiments.
Nous mettons ensuite le cap sur La Clayette (prononcer La Clète, comme l’avait très justement rappelé Calyste). Sur le chemin, nous traversons Saint-Christophe-en-Brionnais, très connu pour son marché du mercredi aux bovins charolais, d’importance supra-régionale (existe depuis la fin du Moyen-Âge). Très étonnant de voir ça dans une commune de moins de 500 habitants. Nous avons vu en passant un nombre incalculable de camions bétaillères. Cela doit valoir le coup d’œil, mais nous n’avions pas le temps de nous attarder. Le Château de La Clayette ne se visite pas. La partie la plus à droite sur les premières photos est du XIXe s. et n’est pas la plus intéressante.
Nous nous dépêchons ensuite vers le château de Drée (commune de Curbigny) dont Calyste avait également parlé. Hélas, scandale, le château est fermé le mercredi, contrairement à ce que disait le Routard ! Restent le pigeonnier, la prison et quelques autres vues extérieures.
En quittant les lieux, pour gagner du temps, nous boudons Saint-Germain-en-Brionnais dont Calyste nous avait montré des images. Sur le chemin, nous sommes néanmoins happés par le panneau menant, bien des kilomètres plus tard, vers la chapelle romane de Saint-Prix. Rien d’exceptionnel (nous n’avons pu entrer).