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Cornus rex-populi

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7 janvier 2011

De 2010 à 2011 (partie 1)

Le jeudi 23 au matin, nous avions prévu de partir vers 7 heures, mais c’est finalement une demi-heure plus tard que nous sommes sommes mis en route, mais nous avions de la marge. Lorsque nous partons, le thermomètre de la voiture indique 1 °C, soit en réalité environ – 1 °C. Lorsque nous prenons l’autoroute A26 à Lil*lers, la température indique 0 °C et il n’y a pratiquement plus de neige au sol. Mais à la hauteur d’Arras, le manteau blanc réapparaît bien puis s’épaissit vers l’est. Nous finissons par rencontrer les flocons de neige près de Cambrai. Malgré le passage de la saleuse, la neige commence à tenir sur la voie de gauche. Heureusement, nous avons pu équiper la voiture de deux pneus neige la veille (nous en avions prévu quatre, mais il y a rupture de stock, sans compter les camions bloqués un peu partout). Néanmoins, pas de problème, ça roule bien sur l’autoroute, mais la campagne environnante croule sous la neige, en particulier au nord-ouest de Laon où il doit bien y avoir 30 à 40 cm de neige (sans doute un record ?). Le reste du voyage se passe sans problème. D’une température minimale de – 2 °C dans l’Aisne, nous sommes à 1-2 °C lorsque nous atteignons la bordure méridionale du plateau de Langres. Dès lors, la neige nous abandonnera presque totalement et en quelques dizaines de kilomètres à peine, nous atteindrons la température de 12 °C et jusqu’à notre destination finale, nous ne redescendrons pas en dessous de 8 °C. Curieux quand même de traverser une telle barrière thermique en si peu d’espace sans que cela soit véritablement lié au relief ou à une position d’abri. Cela fait un petit peu comme une thermocline dans les eaux d’un lac (température estivale des eaux qui chute brutalement à partir d’une certaine profondeur pour se stabiliser aux alentours de 4 °C, température à laquelle l’eau douce présente sa densité maximale).

Après le péage de « Villefranche-sur-Saône », j’opte pour la solution tunnel sous Fourvière. Erreur, on nous annonce après le traditionnel bouchon (bien sûr, les panneaux avant la bifurcation n’en disaient rien, ni la radio de l’autoroute, ce qui donne parfois des envies de meurtre). Mais, Super Cornus, qui se souvient d’anciens parcours prend une sortie qui le fait passer par l’ouest Lyonnais avant de rejoindre l’aqueduc de Chaponost (voir ici) d’où nous rallions la maison méridionale des seigneurs éduens en exil thermique.

Pendant ce temps là, on craint des retards de l’escargot renversé (logo du TGV dont je ne m’étais jamais rendu compte jusqu’à il y a peu) devant nous livrer la duchesse mère. Nos craintes s’avèrent exactes. Nous repartons la chercher avec la voiture paternelle : il y a beaucoup de monde sur l’A7, mais nous arriverons largement en avance. Le retard définitif de la duchesse mère en gare de la Part-Dieu sera finalement d’une grosse heure et demie. Néanmoins, nous étions tous très heureux de nous retrouver enfin.

La journée du 24 décembre fut consacrée à la prière au repos, à une visite dans la rue piétonne de ma ville natale (Saint-Chamond). Fromfrom a trouvé le moyen d’acheter de la laine et de faire un bonnet à sa mère et un second à moi (la revue de coiffure, ce sera pour plus tard). Nous avons également fait les préparatifs de la journée du lendemain que nous devions passer chez ma cousine. Nous étions responsables de la viande (chevreuil) et des vins rouges (devinez lesquels). Bien sûr, on a aussi réveillonné, avec plein de bonnes choses, dont une réplique de mon gâteau d’anniversaire fromfromien (recette ici) avec lequel nous avions été frustrés (enfin surtout Fromfrom, c’est pas la peine de faire un dessin) d’avoir un aussi petit morceau vu le nombre d’invités.

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4 janvier 2011

Vœux 2011

Voici quelques-uns de mes vœux pour la nouvelle année :

  • que Fromfrom ponde au moins une note mensuelle, enregistre au moins une note de l’Atlante de Lancelot par mois et continue à être ma charmante épouse pour l’éternité.

  • que Karagar ne fasse pas plus de 36 notes sur ses rhododendrons (mais non, il aura le droit d’en faire dix fois plus), continue à croquer de façon très irréaliste et impensable ses amis blogueurs, d’écrire des pièces et autres œuvres qu’il nous expliquera et de nous émerveiller de ses récits de voyages avec Vladimir (que nous embrassons aussi).

  • que KarregWenn trouve le chemin du Nord (mais on l’attendra quand même si elle ne trouve pas la bonne carte ou le GPS adéquat surtout si la retraite ne lui laisse aucun répit), qu’elle obtienne au moins 3 nouveaux prix littéraires et qu’elle connaisse une joie sans cesse renouvelée sans tracasseries administratives.

  • que Balafenn sorte son bouquin insolite (ben oui, ce serait vachement bien) et qu’il trouve la voie qu’il mérite tant.

  • que Lancelot termine son Atlante (ben quoi, je ne force pas la main), continue de proposer ses analyses sensibles inimitables et de nous faire rigoler avec son quotidien éclairé par Tinours (bises à lui).

  • que Calyste parsème toujours son chemin de ses humeurs (et que ce chemin soit toujours plus illuminé).

  • que tous les autres commentateurs réguliers ou non continuent de commenter.

  • que tous les amis de passage soient remerciés et embrassés.

Et si certains s’estiment mal servis, qu’ils me pardonnent, je leur accorde tout ce qu’ils méritent tous forcément. Grosses bises à tous.

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(cliquer pour agrandir).

23 décembre 2010

A bientôt

Nous partons dans nos terres ligériennes méridionales.

Bonnes fêtes de fin d'année à tous et à très bientôt !

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20 décembre 2010

Vengeance karagarienne

Ce n’est pas qu’il faille réhabiliter la loi du talion, mais quand même !

Hier après-midi, contrairement aux annonces qui nous promettaient que nous serions épargnés, il s’est remis à neiger sur la pergola.

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Monsieur le Faux Golden Gate, du haut de son pot, ne s’en émeut guère.

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Alors que Son Excellence Sneezy se fait oublier son manteau blanc.

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Le dimanche soir, le canard était toujours là.

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Dedans, il faut si doux qu’on en profite pour fleurir.

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Et ce matin, côté boulot, on s’en donnait à cœur joie.

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18 décembre 2010

Retour sur ma semaine

Lundi

Une journée assez classique au bureau. Nous avons appris que notre nouvelle rédaction forestière convenait au niveau national. Reste le niveau régional qui devrait se prononcer lundi. Peut-être des bricoles à attendre, mais certainement pas un désaveu de Paris.

Mardi

Un sérieux verglas sur la route comme j’en ai rarement vu. Record de lenteur battu pour aller au boulot : 1 h 20 min au lieu de 25 min habituellement. J’ai d’abord eu un bouchon avant de voir que la route était barrée suite à un accident sur l’ex nationale. J’ai donc pris un chemin de traverse pour aller au plus court et au bout d’un moment, rebelote, route coupée suite à camion dans un fossé de la petite route. Demi-tour, nouvelle petite route verglacée (le fait de s’arrêter à un stop sur une route légèrement en pente est un piège, car on ne peut plus repartir sauf à prendre son élan). Quelques voitures au fossé çà et là (ma directrice administrative sera concernée). Décision prise de faire monter des pneus neige sur la voiture japonaise pour être plus sereins pour les vacances et après. De grosses difficultés pour trouver encore des pneus hiver en stock. Nous espérons les avoir à temps.

Mercredi

Le matin, pour éviter les bouchons lillois et la neige éventuelle, départ très tôt pour la réunion du comité consultatif de gestion d’une réserve naturelle régionale (une tourbière alluviale alcaline). Avec une collègue, nous y présentons l’étude que nous venons de terminer. Une des personnes du Parc naturel a du mal à admettre que nous dénoncions le problème majeur que pose la qualité de l’eau de la rivière adjacente et de la nappe. Je me rends compte une nouvelle fois que certaines personnes, qui ne sont pourtant plus des débutants, ne mesurent encore pas bien dans quelle situation lamentable se trouvent les zones humides de la région et ne voudraient voir que les progrès réalisés pour passer d’une qualité très mauvaise à une qualité mauvaise, alors que pour la sauvegarde à moyen terme des derniers lambeaux de milieux naturels déjà très dégradés, il faudrait une bonne qualité, et on en est très loin. Ils ont du mal à l’entendre. Une autre personne du Parc (un subalterne) est venue me remercier d’avoir insisté sur ce point. J’imagine qu’en interne chez eux, il y a des réalités qui sont tues. Cela mérite des claques.

Vers midi, ma collègue me laisse à Lille où je dois prendre en route une réunion commencée depuis le matin. Il s’agit d’une réunion sur le projet qui me fait aller régulièrement en Angleterre. L’après-midi, je fais mon numéro : je ne suis pas satisfait du travail du prestataire principal. Dans le comité de pilotage, je suis le seul à mesurer l’importance de ce qui a été loupé dans le boulot. Alors forcément, c’est moi le méchant. Je ne veux pas être le seul à décider, alors j’essaye d’associer les autres. On m’a un peu reproché de procéder de la sorte. Mais qu’aurait-on voulu : que je décide seul, sans avoir de vrai retour ? Je ne conçois pas vraiment les choses de la sorte, je cherche un minimum de consensus et je cherche souvent une co-construction des décisions car les autres peuvent souvent améliorer les idées initiales. En définitive, on me dit que ce sont mes idées qui sont retenues et qu’on aurait pu faire l’économie du débat. Curieuse conception, même si ma façon de voir les choses est plus longue, mais aussi davantage partagée…

Jeudi

Petit passage par le bureau, avant d’aller à un point de rendez-vous habituel sur un parking de supermarché près de l’autoroute. Les personnes de la Région me prennent en route pour aller en Angleterre à Maidstone. D’une certaine manière, on va poursuivre la réunion de la veille. La nouvelle responsable du projet dans le Kent, présente la veille à Lille, est française et travaille là-bas depuis 12 ans. Cela facilite grandement les choses même si le coordonnateur de la Région parle un excellent anglais. Nous commençons par un petit repas dans une sorte de pub traditionnel. Comble de l’horreur, la carte des vins ne comporte qu’un vin français, il est vrai pas des moindres : un champagne Taittinger. Je prends de la bière traditionnelle locale que je ne trouve pas mauvaise (les « vrais » Nordistes ont un mal fou à la supporter). Les plats sont eux excellents. Il faut croire qu’on mange beaucoup mieux en Angleterre que ce qu’on dit tout le temps, puisque c’est la deuxième fois que j’y suis invité et que j’en suis content.

Lors de la réunion de l’après-midi, dans une sorte d’ancienne grange du XVIIe siècle à la périphérie de la ville, je sème un peu le doute. J’évoque presque par hasard des choses qui auraient dû être traitées bien avant par d’autres et dont c’était le boulot. Je commence à avoir la très nette impression d’être l’emmerdeur de service. Mais on ne m’en veut pas, bien au contraire.

Nous partons vers 17 heures, soit 18 heures en France. Nous avons de la pluie et de la neige mêlée. Nous refaisons surface au terminal Eurotunnel de Sangatte à 20 heures. Une heure plus tard je suis à la maison.

Lorsque nous allons nous coucher, la neige commence à tenir dehors.

Vendredi

Il a continué de neiger un peu dans la nuit. Dans le jardin ça ressemble à ça.

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Mon lieu de travail est aussi sous la neige (mon bureau se trouve dans le bâtiment de la deuxième photo).

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Les routes ne sont pas dégagées correctement. Dans le coin, on n’a pas encore compris qu’avant de balancer du sel, il faut balayer ou racler la neige. Résultat, c’est une horrible mélasse qui ne fond pas.

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12 décembre 2010

Sorties du week-end

Samedi, nous avions des achats à faire à la capitale régionale, pour éviter de les faire la week-end prochain où l’on devrait avoir encore plus de mal à circuler dans les rues, préparation de Noël oblige. Après le déjeuner, nous sommes donc partis de la maison de bonne heure afin d’être sur place assez tôt en début d’après-midi. Néanmoins, nous n’avons pas cherché à atteindre le centre ville, car tous les parkings devaient être déjà complets (pour avoir une chance en pareille saison, il faut aller sur place pas trop tard dans la matinée). Alors, nous avons opté pour l’un de ces parkings donnant accès au métro.

Moyennant quelques « suées » dans les magasins, nous avons fait affaire. Aux abords de la grand’ place, la roue qui rappelle celle de la place Bellecour de Lyon dont Calyste a parlé il y a peu. Il me semble que celle-ci est un peu plus petite que la lyonnaise.

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Comme nous sommes des gens très délicats, nous décidons d’aller chez Meert, un pâtissier très chic où l’on trouve, paraît-il, les meilleures gauffres fourrées à la vanille ou aux spéculos de toute la région. Le magasin est encore à l’ancienne et l’établissement remonte au xviie siècle. Il est connu et la queue est impressionnante avant d’avoir l’honneur de demander ce qu’on était venu chercher, à un prix absolument prohibitif. Ils ont un tel succès que j’ai entendu à la radio qu’ils ouvraient un magasin à Paris (on dit que beaucoup de Parisiens viennent exprès à Lille pour ça !?!) et vont en ouvrir un prochainement à Londres. Beaucoup de snobisme là dedans ? Il fallait vérifier. Résultat des courses, ce sont bien les meilleures que nous ayons mangées même si ce sont aussi les plus chères.

Ce matin, un petit espoir de soleil, malheureusement tombé en morceaux.

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Tout près de chez nous, vient d’ouvrir (fin octobre) le Musée de Flandre à Cassel. Nous y sommes allés cet après-midi. Un musée d’art flamand (propriété départementale) très réussi dans la présentation des œuvres (en majorité du xvie siècle), mais couvant la période xve siècle – 2010. Remarquable restauration des bâtiments également qui ont abrité la châtellenie et la Cour de justice locale sous l’Ancien régime. Un immense tableau de la fin du xixe siècle retrace la reprise en main du duc de Bourgogne Philippe le Bon car les Casselois avaient osé se rebeller contre son autorité (certains semblent ne pas avoir digérer cet épisode remontant aux années 1430). Dommage quand même que l’on ne puisse pas, une nouvelle fois, faire des photos à l’intérieur. Et pourquoi c’est possible dans les musées de Lille ou de Dijon ? [Bien sûr, je fais abstraction des « photoflasheurs » qui décidément ne comprendront jamais rien à rien].

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Puis à la nuit bien tombée, retour à la maison pour déguster le dessert de midi en guise de repas (à découvrir chez Fromfrom).

5 décembre 2010

Le doute

Sombre retour de fêtes en ce tout début janvier 2001. Ma codirectrice de thèse n’a pas eu besoin d’user de beaucoup de persuasion pour me convaincre de réaliser des profils architecturaux dans les forêts alluviales de la Loire. La méthodologie n’est pas trop complexe, mais nécessite un peu de matériel (décamètres, dendromètre notamment) et est assez longue à mettre en œuvre. Je connais la technique, je l’ai déjà appliquée sur d’autres forêts, en particulier dans le delta du Danube. Cela se fait généralement à deux, mais à l’époque, je suis un thésard quelque peu isolé et, contrairement à d’autres, je ne bénéficie d’aucune aide (stagiaires).

[J’en profite au passage pour signaler que pour la réalisation de certains travaux (dont les thèses), des stagiaires sont souvent recrutés pour des durées plus ou moins longues. Trop souvent, ces derniers sont utilisés à des tâches ingrates, mais parfois primordiales pour le recueil de données, sur le terrain ou ensuite au laboratoire. Et il y a encore quelques années à peine, ces étudiants n’étaient pas nécessairement indeminisés (aujourd’hui, au moins pour des stages d’une durée supérieure à trois mois, ils doivent être obligatoirement indemnisés au moins à hauteur du tiers du SMIC). Pis, dans nombre de laboratoires, ces stagiaires ne sont pas remerciés à leur juste valeur : absents des remerciements ou de la liste des co-auteurs des articles. En ce qui me concerne, je n’avais donc pas de stagiaires, car pour rendre un stage intéressant (j’y tiens toujours), il aurait fallu trouver des personnes avec un niveau suffisant en floristique (ce qui était fort rare) et parce que je considérais que l’on ne pouvait pas réduire un stage à de « bêtes » prises de mesures sans en tirer quelque chose d’enrichissant.]

Ainsi, après le Jour de l’an, je me retrouve seul au Bec d’Allier près de Nevers, pour faire de « bêtes » mesures. C’est d’un ennui total : pas âme qui vive durant mes longues journées passées en forêt. Je tourne en rond, en diagonale, en carré, en travers, dans tous les sens. Je finis par tout écraser au sein de mes placettes de mesure, mieux que n’aurait fait une compagnie de sangliers au grand complet. Cette année, il ne fait pas froid, l’hiver ne s’est pas fait sentir. Les perce-neiges (Galanthus nivalis L.) ne sont pas très loin de fleurir, il s’agit sans doute d’un record de précocité.

Je ne déprime pas, mais assurément, la solitude me pèse (à l’époque je n’ose me l’avouer). Quelle folie m’a poussé à venir faire du terrain en plein hiver ? Je rumine toute la journée. Seules parenthèses à cette situation, le moment du repas de midi pris dans la petite auberge des pêcheurs du coin et le dîner du soir près de ma chambre d’hôtel.

A cette date, il me reste encore un travail considérable à abattre pour terminer ma thèse et je suis loin d’apercevoir le bout du tunnel. Depuis le début de mes travaux, je suis la proie du doute. Suis-je capable de mener à bien tous les objectifs que je me suis assigné ? Ai-je le « talent » suffisant pour rédiger quelque chose de correct ? Aurai-je le temps de tout faire ? En ce début 2001, beaucoup d’interrogations subsistent. Mon entourage est optimiste et moi j’ai peur de décevoir. Et ces heures, ces jours étroits à regarder des arbres morts d’effroi. Rien pour me rassurer. Serais-je le seul conscient de mon inaptitude ? Ne suis-je pas la victime d’une incompréhension totale ? Ce serait-on trompé sur moi ? Mais je ne dis rien, ne montre rien. Je maintiens le cap, l’air de rien.

L’été 2001, je mettrai à contribution mes retraités de parents, en particulier mon père, pour effectuer des mesures topographiques pendant une semaine sur les bords de la Loire.

L’automne 2001, je passe des vacances de Toussaint stressantes et écourtées, car je suis très préoccupé par la mise en musique de mes données de thèse. Après des semaines d’efforts, mes premiers résultats (je veux dire les résultats que je fantasmais – j’étais bien le seul à les attendre, personne ne voyait l’enjeu ni mes espérances) se soldent par une profonde déception. Je suis abattu. Mais par habitude, je regarde de nouveau certaines données qui montrent des réponses curieuses. Je me souviens alors que dans certains cas, il faut supprimer, provisoirement, certaines données atypiques afin de, si l’on peut dire, ne pas être gêné par l’arbre qui cache la forêt statistique. C’est ce que je fais, je remets en route mes moulinettes et finalement, j’arrive enfin à des résultats probants, et d’ailleurs pas tous attendus. Une bonne leçon pour ceux qui affirment de façon péremptoires que les analyses statistiques multivariées sont de l’EPO (enfoncement de portes ouvertes), sous-entendu des résultats que l’on pouvait pressentir empiriquement. Dès lors, je tiens là un des résultats majeurs et des plus originaux de ma thèse (cela fait neuf ans de cela). Visiblement, mon directeur et surtout ma co-directrice de thèse n’en ont rien à faire. A l’exception d’un des membres du jury, personne ne se rendra vraiment compte de l’intérêt de la chose (que j’aurais aimé poursuivre et développer si j’avais pu poursuivre les investigations sur le sujet).

Je mettrai à profit la fin de l’année 2001 et le début de 2002 à rédiger ma thèse, sans doute beaucoup trop rapidement. En effet, il me tarde de faire la soutenance car je suis au chômage et faiblement indemnisé (calculé sur les deux tiers seulement de ma rémunération). La soutenance me rassurera bien au-delà de mes espérances.

Pourquoi ai-je si souvent été la proie du doute ? Je suis moins atteint actuellement, sans doute parce que je dois plus trop faire la preuve de mes compétences professionnelles, parce que j’ai trouvé un équilibre personnel et l’amour avec Fromfrom. Quand Fromfrom a dû un peu (voire beaucoup) de mon fait, se remettre en question en réorientant sa carrière professionnelle, je ne pensais pas forcément à quel point elle douterait d’elle-même, à s’en mettre malade. Elle était bien davantage atteinte que moi, mais je n’étais sans doute pas le dernier à la comprendre. Car bien sûr, elle était, elle est excellente, et pour moi définitivement la meilleure. Et d’ailleurs, les preuves en sont innombrables.

2 décembre 2010

Point sur le temps qu'il fait en direct

Depuis six jours que je suis rentré des terres lancelotiennes, les températures n’ont jamais été positives. Aujourd’hui, elles ont plafonné entre – 3 et – 4 °C. Il a neigeoté une bonne partie de la journée, mais les quantités de neige restent modestes, de l’ordre de 7 cm tout au plus ce soir. Comme souvent, il y en a davantage le long du littoral. Nous sommes donc frustrés, notamment par rapports à nos amis bas-normands et nord-armoricains, même si nous ne leur envions nullement les pannes électriques et les voies de communications bloquées.

Voilà ce que cela donne : photo du jardin prise il y a quelques minutes à peine.

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30 novembre 2010

Week-end de la Saint-Martin (3 et fin)

Après la matinée à la cathédrale de Chartres, direction la vallée de la Seine haut-normande. Nous faisons l’économie du repas de midi (nous avions largement profité du petit-déjeuner). Nous finissons par arriver sur mes terres d’élection (que j’ai parcourues surtout entre 2003 et 2006). Nous passons à Gaillon où je suis dans l’impossibilité de faire une photo valable du château. Arrivés sous Château Gaillard, nous allons prendre une crêpe et une bolée de cidre (eh oui) au Petit Andely où se trouve une église gothique.

Arrivés près du donjon de la forteresse de Château Gaillard (en travaux), une affiche nous annonce que durant ces quelques jours, l’accès est fermé pour des raisons de sécurité (accueil d’enfants). Là, ça mérite des claques, car nous avions pris le soin de vérifier les conditions d’accès sur internet et rien n’indiquait des restrictions d’accès. Voilà ce que nous avons vu.

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Puis, nous descendons quelques boucles de la Seine et nous faisons un crochet par Louviers pour y voir l’église à la tombée de la nuit. A l’intérieur, des travaux interdisent de voir la voûte de la nef.

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Puis, nous gagnons notre hôtel (c’est beaucoup moins « standing » que la veille, mais je connais l’établissement pour l’avoir beaucoup fréquenté lorsque j’étais en déplacement dans le coin). Je précise que cet établissement n’est pas la prison de Val-de-Reuil. Un peu fatigués, nous irons manger dans un établissement de chaine au nom de bison. Qu’en dire ? Service nul et rapport qualité/prix pas terrible. Là aussi, cela change avec le dîner de la veille. Nous rentrons nous coucher. Fromfrom s’endort rapidement alors que je regarde un film de science-fiction, Clones, où la quasi-totalité de la population utilise des robots de substitution.

Le lendemain (samedi 13 novembre), nous glissons en aval de Rouen, nous prenons une première fois le bac pour traverser la Seine. Nous mettons d’abord au programme l’abbaye de Saint-Martin de Boscherville. Malheureusement, elle n’ouvre qu’en début d’après-midi (ça, on n’avait pas fait gaffe). Peu importe, on peut quand même visiter l’abbatiale romane du XIIe s. Dotée de larges ouvertures, la voûte était en bois. Elle fut remplacée par un voûtement gothique au XIIIe s.

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Il n’y plus ciel ni terre, alors nous gagnons l’abbaye de Jumièges. Mais c’est déjà l’heure d’aller manger. Les premiers restaurants ne nous conviennent pas (trop cher ou pas terrible), alors nous allons un peu à l’écart et là nous entrons dans une auberge qui se révèlera une excellente surprise (elle se trouve en bord de Seine au bac de Jumièges). Un repas à la fois copieux, entièrement maison, copieux et pas très cher. Cela nous fera largement le dîner de la veille (pratiquement pour le même prix, nous avons pris dix fois plus de plaisir).

Puis, sous une pluie incessante, nous sommes allés visiter l’abbaye de Jumièges. L’édifice actuel est principalement roman, mais elle aussi en travaux (quatrième édifice du week-end en travaux !). Il s’agit de l’édifice roman normand qui avait la plus haute voûte dans la nef (25 m), sachant que la plus haute nef romane fut celle de Cluny III (30 m). C’est vrai que c’est une ruine, ce qui n’est pas un problème en soi. Si seulement il n’avait pas plu !

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Nous sommes ensuite rentrés dans nos terres flamandes.

27 novembre 2010

Voyage formateur et amical

Mon ancien directeur m’avait demandé de trouver une formation qui m’aiderait à être plus efficace à l’oral, à avoir plus d’impact en réunion et à améliorer ma concision. Je suis souvent amené à représenter ma structure dans des réunions où je dois défendre la veuve et l’orphelin des points de vue et des arguments scientifiques dans des contextes variés, mais où la tension, voire les situations de conflit potentiel, larvé ou explicite sont fréquentes. J’avais trouvé une formation qui semblait me correspondre : « gestion de conflit et négociation », organisée à Montpellier. Hélas, mon directeur avait oublié (chose fréquente chez lui) et n’avait pas validé cette formation. Se rendant compte de sa boulette, il me la promit pour 2010, chose que ne fut pas remise en question par le nouveau directeur même si ce dernier n’était pas complètement convaincu de son intérêt pour ce qui me concerne.

C’est donc cette formation que j’ai suivie cette semaine (entre lundi après-midi et vendredi midi). Lorsque j’avais évoqué ici même ou tout à côté, ma participation à ce stage, j’avais bien sûr attiré l’attention de Lancelot. Longtemps, j’ai pensé que la formation aurait lieu dans les locaux habituels de l’organisme de formation, c’est-à-dire pas très loin du centre de Montpellier. Hélas, j’ai appris début novembre que la formation aurait lieu à une quarantaine de kilomètres au nord de la capitale héraultaise, dans un trou perdu au milieu de nulle part comme le dit Lancelot. Le genre d’endroit où le bon dieu n’est jamais passé et où les corbeaux volent à l’envers pour ne pas voir la misère qui est en dessous !

La formation commençait à 14 heures. Mais mon TGV, sans explication convaincante, a déjà eu la mauvaise idée d’arriver près d’une heure en retard à Montpellier en empruntant en partie les voies ferroviaires classiques à partir des environs de Valence. Normalement, depuis la gare, le transport vers le lieu de villégiature était décomposé comme suit : 20 minutes de tramway pour se rendre sur la périphérie nord de l’agglomération, 45 minutes de bus jusqu’à Saint-Martin-de-Londres, puis véhicule particulier affrété depuis la zone de résidence (encore 4,5 km pour y arriver). Dans mon cas, le taxi était une solution plus logique, d’autant qu’il n’y a pas un bus toutes les 10 minutes. Je suis quand même arrivé en retard, mais cela m’a évité la pénible présentation des activités de l’organisme de formation.

Après les présentations de chacun (en fait, A présente B et B présente A) et des attentes de la formation, démarrage de toute une série d’improvisations à caractère théâtral qui m’ont fortement étonnées au moins au départ :

  • passage d’un « flux énergétique » et d’objets virtuels colorés ou non entre les différentes personnes organisées en cercle ;

  • jeu du « killer », toujours au sein d’un cercle (je ne détaille pas, cela n’est guère passionnant) ;

  • mimes libres ou imposés ;

  • improvisations par la parole à deux sur une activité mimée par l’un ;

  • diverses improvisations à caractère plus ou moins théâtral.

Inutile de dire qu’au départ, j’étais en droit de me demander s’il n’y avait pas eu là une erreur d’aiguillage et si on n’avait pas confondu avec un stage de comédie théâtrale. J’ai néanmoins compris pendant et après que ces exercices étaient destinés à nous faire prendre conscience du sens de l’écoute et pour développer nos aptitudes à l’acceptation (de ce que l’autre dit ou fait), etc. Ces séances d’improvisation ont quand même occupé plus d’une journée et demie sur quatre, ce qui, pour moi, était trop, mais pas forcément pour le reste du groupe.

Le lundi soir, apéritif entre stagiaires et formateurs, ce qui eut pour effet d’apprendre à mieux nous connaître et au fil des jours qui suivirent, à souder le groupe à un point à peine croyable. En ce sens, ce fut une réussite et chacun des stagiaires (11 en tout) avait une personnalité attachante. Le premier formateur, salarié de l’organisme de formation était moins présent (sauf les improvisations qu’il a dirigées) n’a pas été la personne que j’ai le plus appréciée (je pense qu’en situation professionnelle, j’aurais dû le recadrer car son côté directif ne m’a guère plu). En revanche, le second formateur, en réalité l’atout principal de cette formation est un travailleur indépendant et psychologue de formation. Et lui, je l’ai beaucoup apprécié, et je sais que cela a été la même chose pour l’ensemble de l’équipe de stagiaires. J’ai bien aimé ses façons de présenter les choses, les mises en situation, sa façon de se mettre en scène, à s’adapter à nous, son humour à toute épreuve et la générosité de son engagement. Bref, un stage très agréable sur le plan humain.

Le mercredi après-midi, notre psychologue a commencé à nous parler des personnages de la Commedia dell’arte, à nous parler de leurs caractéristiques et les liens que l’on pouvait faire chez chacun d’entre nous. Personnellement, je ne connaissais pas vraiment ces choses là, mais je me suis vite aperçu de la puissance que cela pouvait avoir dans la description des rapports professionnels ou privés. Nous devions terminer à 18 heures, mais la séance a continué. Avec Lancelot et TiNours, nous nous étions donné rendez-vous vers 19 heures, alors 10 minutes avant, j’ai dû m’éclipser (la séance s’est terminée à 19h30 !).

Ainsi donc, comme l’a très bien expliqué Lancelot, je l’avais attiré lui et TiNours dans un endroit pratiquement infréquentable. Croyant les voir arriver sur le parking de l’accueil en haut, ils sont arrivés par la route des livraisons dans le bas du hameau. Tous les deux au téléphone portable, j’ai fini par entendre un écho quand je me suis aperçu que quelqu’un me parlait dans la nuit en bas du grand mur de soutènement du parking. Bref, nous nous sommes retrouvés, salués et ni une ni deux, nous sommes partis en direction du restaurant. Je ne vais pas raconter ce que Lancelot a déjà fait mieux que moi. Je vais juste dire que cela m’a fait drôle de voir quelqu’un en vrai après plus d’un an et demi de fréquentation et de commentaires croisés sur nos blogs. Ce n’était pas la première fois que je rencontrais un blogueur, mais les premiers avaient au départ bien d’autres caractéristiques que le fait de bloguer quand je les ai rencontrés. Et même pour Lancelot, il y avait déjà aussi d’autres éléments communs. Ainsi, je connaissais un peu Lancelot et TiNours en image, mais les voir en entier et animés en face de moi, c’était autre chose. Et en plus, il y avait le son ! Lancelot me pardonnera-t-il si je me permets de donner mon impression ? Bon, j’y vais. Fromfrom s’était imaginé quelqu’un avec un accent méditerranéen très prononcé. Suite à son appel quelques jours plus tôt, elle m’avait dit que l’accent y était bien, mais sans excès, ce que je confirmais le mardi soir lors de la confirmation de notre rendez-vous. Très bonne nouvelle aussi : le sourire voire le rire dans la voix. Cela aussi, je m’en doutais. Ce qui m’a beaucoup plu, c’est aussi l’animation du visage lancelotien et la gestuelle qui ont démontré que l’on ne s’était pas trompé d’adresse. TiNours est lui très différent. Je l’ai vu comme un fort point d’ancrage, très rassurant, exprimant différemment ses émotions. En clair, un Lancelot très enjoué, « bavard » et démonstratif, un TiNours plus discret, souriant et intervenant plus rarement mais concluant souvent avec raison des interventions, moi un peu au milieu de tout cela, le tout dans la joie et la bonne humeur. Je me suis senti très rapidement à l’aise et content de partager ce moment. Bref, comme a dit Lancelot, la rencontre n’a eu qu’un défaut : être trop courte. Mais elle en appellera forcément d’autres et cette fois avec Fromfrom, qui fut bien présente pendant cette soirée.

Pour en revenir à la comédie italienne, j’ai finalement appris que j’étais :

  • Dottore symbolisant la démonstration [organiser, transmettre] : ça, ce n’est pas vraiment un scoop, mais mon physique et ma façon de parler vont aussi dans ce sens ;

  • un côté Capitan symbolisant l’impulsion [entreprendre, foncer] : ma façon de me tenir debout ;

  • un petit côté Prima donna symbolisant l’alliance [unir, harmoniser] : ma voix ;

  • et enfin un fort tropisme vers Arlequin symbolisant la médiation [échanger, socialiser] : ma façon d’entrer dans le jeu, de me lâcher.

En définitive, le formateur m’a plus qualifié comme un Arlequin dominant, ce qui est plutôt une bonne nouvelle et qui démontrerait que j’étais très à l’aise dans le groupe et dans le contexte de coupure dans lequel nous étions (pas de radio, pas de télévision).

J’en reviens à notre lieu d’hébergement qui accueille tout un tas de séminaires, stages et groupes. Lancelot s’en est bien amusé et il n’a pas été le seul. Le premier soir, on nous annonce une réunion de chamanes dans la salle de restaurant, autour de la cheminée, et nous sommes autorisés à y assister à distance. Personnellement, cela ne m’intéressait pas vraiment plus que ça et j’avais une Fromfrom à qui téléphoner. Je ne les ai vus que taper à l’unisson sur des sortes de tambours. Et le lendemain, on m’a rapporté que certains d’entre eux brûlaient quelque chose dans la cheminée (dont un paquet de cigarette pour l’un des intervenants), puis soufflaient et crachaient sur les braises avant de sortir faire un tour dans le froid de la nuit. On m’a aussi rapporté qu’une fois dehors, on en vit tourner en rond longuement autour d’un arbre et un autre en train de simuler un accouplement avec l’arbre. Bon, rien de grave manifestement, mais cela doit faire drôle de voir ça si on n’est pas prévenu. Seul truc qui reste curieux : à table, les chefs ne se mélangeaient pas avec les stagiaires.

Sinon, le centre d’hébergement semble assez spécialisé dans l’accueil ou la publicité de groupes que j’aurais tendance à fuir habituellement (liste non exhaustive) :

  • astrologie, arts énergétiques, Gi Gong, bio-harmonies, géobiologie de l’habitat, quête se sens, psychothérapie multiréférentielle relationnelle ;

  • massages divers et variés : orient et occident, shiatsu, biodynamiques, californiens, biorelease, réflexologie palmaire, biodynamiques, assis, lemniscate, ayurvédique birenda, thaï nuad bo ran, tantra, etc.

Il ne faut pas trop me demander de quoi il s’agit, je n’ai pas tout compris. Sur un des dépliants, il est quand même indiqué qu’il n’y a pas de relations sexuelles prévues dans le stage !

Bon, d’un autre côté, il y a aussi des choses plus rationnelles : les deux derniers jours, il y avait un congrès d’apiculteurs.

Le retour fut aussi assez « sportif » : le formateur psychologue m’a déposé au tramway de Montpellier, ce qui m’a permis de prendre mon TGV dans d’excellentes conditions. Il avait neigé la nuit sur les Cévennes, mais en début d’après-midi, elle n’était plus visible. En revanche, je l’ai vue apparaître dans les Alpes occidentale du sud. Elle n’est apparue au sol qu’au nord de Lyon aux environs de Mâcon. Peu de temps après, on nous annonce un problème avec le train qui s’arrête puis prend une vitesse de micheline en panne. On nous promet 50 minutes de retard, puis 1h20 à Paris. On s’excuse, on se garde bien de passer contrôler les passagers, mais on annonce des distributions d’enveloppes à la descente du train. A la gare, c’est le bordel, je me dirige vers le RER et j’arrive gare du Nord pour mon TGV en direction de Dunkerque. Heureusement, je peux prendre le suivant une heure après celui prévu initialement. Je vais à l’accueil et là, la dame me demande si je n’ai pas fait tamponner mon billet à la gare de Lyon. Là, la moutarde me monte au nez. Personne ne nous a proposé cette solution (car évidemment, chacun sait que quand on arrive dans une gare parisienne, le voyage est terminé et on rentre chez soi). Et quand bien même, ils pourraient eux-mêmes être au courant qu’un train a été très en retard. Ou alors, c’est devenu tellement banal que plus personne ne trouve ça anormal. Bon, la dame de l’accueil me mettra quand même un coup de tampon pour que je puisse continuer mon voyage tranquillement. Et je suis rentré sain et sauf.

Voici quelques images vues depuis notre lieu de villégiature.

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Et la rencontre avec une nouvelle espèce méditerranéenne qui fleurit en octobre-novembre : Bellis sylvestris Cirillo (Pâquerette d’Automne). Outre sa distribution géographique et sa période de floraison, elle se distingue de Bellis sylvestris L. (Pâquerette vivace) par sa taille et son port plus élevé.

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Merci à vous deux, Lancelot et TiNours, qui avez bien agrémenté cette semaine par votre bonne humeur, votre générosité et votre amitié.

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