Week-end de la Saint-Martin (3 et fin)
Après la matinée à la cathédrale de Chartres, direction la vallée de la Seine haut-normande. Nous faisons l’économie du repas de midi (nous avions largement profité du petit-déjeuner). Nous finissons par arriver sur mes terres d’élection (que j’ai parcourues surtout entre 2003 et 2006). Nous passons à Gaillon où je suis dans l’impossibilité de faire une photo valable du château. Arrivés sous Château Gaillard, nous allons prendre une crêpe et une bolée de cidre (eh oui) au Petit Andely où se trouve une église gothique.
Arrivés près du donjon de la forteresse de Château Gaillard (en travaux), une affiche nous annonce que durant ces quelques jours, l’accès est fermé pour des raisons de sécurité (accueil d’enfants). Là, ça mérite des claques, car nous avions pris le soin de vérifier les conditions d’accès sur internet et rien n’indiquait des restrictions d’accès. Voilà ce que nous avons vu.
Puis, nous descendons quelques boucles de la Seine et nous faisons un crochet par Louviers pour y voir l’église à la tombée de la nuit. A l’intérieur, des travaux interdisent de voir la voûte de la nef.
Puis, nous gagnons notre hôtel (c’est beaucoup moins « standing » que la veille, mais je connais l’établissement pour l’avoir beaucoup fréquenté lorsque j’étais en déplacement dans le coin). Je précise que cet établissement n’est pas la prison de Val-de-Reuil. Un peu fatigués, nous irons manger dans un établissement de chaine au nom de bison. Qu’en dire ? Service nul et rapport qualité/prix pas terrible. Là aussi, cela change avec le dîner de la veille. Nous rentrons nous coucher. Fromfrom s’endort rapidement alors que je regarde un film de science-fiction, Clones, où la quasi-totalité de la population utilise des robots de substitution.
Le lendemain (samedi 13 novembre), nous glissons en aval de Rouen, nous prenons une première fois le bac pour traverser la Seine. Nous mettons d’abord au programme l’abbaye de Saint-Martin de Boscherville. Malheureusement, elle n’ouvre qu’en début d’après-midi (ça, on n’avait pas fait gaffe). Peu importe, on peut quand même visiter l’abbatiale romane du XIIe s. Dotée de larges ouvertures, la voûte était en bois. Elle fut remplacée par un voûtement gothique au XIIIe s.
Il n’y plus ciel ni terre, alors nous gagnons l’abbaye de Jumièges. Mais c’est déjà l’heure d’aller manger. Les premiers restaurants ne nous conviennent pas (trop cher ou pas terrible), alors nous allons un peu à l’écart et là nous entrons dans une auberge qui se révèlera une excellente surprise (elle se trouve en bord de Seine au bac de Jumièges). Un repas à la fois copieux, entièrement maison, copieux et pas très cher. Cela nous fera largement le dîner de la veille (pratiquement pour le même prix, nous avons pris dix fois plus de plaisir).
Puis, sous une pluie incessante, nous sommes allés visiter l’abbaye de Jumièges. L’édifice actuel est principalement roman, mais elle aussi en travaux (quatrième édifice du week-end en travaux !). Il s’agit de l’édifice roman normand qui avait la plus haute voûte dans la nef (25 m), sachant que la plus haute nef romane fut celle de Cluny III (30 m). C’est vrai que c’est une ruine, ce qui n’est pas un problème en soi. Si seulement il n’avait pas plu !
Nous sommes ensuite rentrés dans nos terres flamandes.