Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Cornus rex-populi

Archives
4 septembre 2008

Cap nord

01

Comme nous étions encore au cœur de l’été, il était tout à fait logique de faire une petite flambée ! A vrai dire, ce fut beaucoup plus que cela. L’air de rien, il émane une chaleur sereine dans cette maison.

Le lendemain, après avoir lézardé au soleil toute la matinée, on nous emmena voir la pointe de Brezellec que je ne connaissais pas encore. Il faisait encore beau.

02

03

04

05

06

07

08

Je suis intrigué par des goélands qui compte tenu de la couleur et de la taille se révèle être des Goélands marins (même s’il est probable que nous ayons vu aussi des Goélands bruns).

9

Le temps se couvre.

10

Après une séance mouillage de pieds et une tranche de rigolade au niveau de la cale de la plage de Théolen, nous rentrons via la pointe du Van. Alors que nous faisons demi-tour, je ne puis m’empêcher de capturer notre chère Vieille et jeter un œil distrait dans la baie des Trépassés.

11

12

Comment peut-on résister à tout cela ?

Publicité
Publicité
31 août 2008

Anniversaire Sein

Note dédiée aux Messieurs de P.

Afin de choisir la moins pire des météos très sympathiques en cette mi-août, nous décidâmes de nous rendre sur l’île de Sein le mardi 19 août au lieu du 18. Le lundi, après avoir quitté la formidable et géniale Madame de Douarnenez, nous eûmes le temps de passé à l’office de tourisme qui nous informa que le bateau que nous voulions prendre, pour cause de vent, partirait du port de la ville au lieu de l’habituel Audierne.

Le lendemain, après avoir quitté le port d’attache de Messieurs de P. (tout aussi attachants eux aussi), nous nous retrouvions prêts à embarquer.

01

Sieur Karagar nous avait prévenu : les ¾ de la baie seraient assez calmes et le reste du voyage mouvementé. Mais en réalité, nous avions à peine quitté le port que cela commença à secouer sérieusement. S., qui a un œil assez doué pour certaines choses remarqua que le personnel des salons de voyageurs était assez nombreux. En effet, au bout de quelques dizaines de minutes à peine, le mal de mer se fit sentir chez pas mal de passagers, nécessitant sacs, essuie-tout, balais, raclettes… Pour ce qui nous concernait, nous y prîmes plaisir, regrettant que cela ne secoue pas davantage. Dans un sentiment mêlé de plaisir et d’inquiétude, nous arrivâmes enfin au passage du raz de Sein, mais ce fut presque plus calme que précédemment. La traversée dura finalement presque deux heures, et ce fut une libération pour beaucoup de passagers. Je ne fus pas mécontent de ma « prestation » car c’était la première fois que je mettais les pieds dans une embarcation maritime.

Débarqués, nous nous empressâmes de courir réaliser la mission contée dans la note précédente, non sans avoir admirer ceci :

02

03

04

05

06

07

08

09

11

10

12

13

Le matin, au réveil, nous avions réalisé que c’était le deuxième anniversaire de notre premier mariage. Le dernier restaurant avant l’Amérique nous permit de fêter ça.

Nous avions opté pour un séjour bref, alors après une promenade digestive, nous regagnâmes Audierne, mais cette fois correctement installés sur le pont. Le temps n’était pas encore très à la fête.

14

15

16

Le phare de Tévenec :

17

De curieux oiseaux tournaient autour du bateau. Je réalisais bientôt qu’il s’agissait de Fous de Bassan dont les jeunes individus conservent plusieurs années un plumage immature :

18

19

20

Puis la Vieille : il faudrait être fou pour la confondre avec une balise :

21

22

23

Et puis un coin où la veille nous étions passés admirer et photographier les éclaboussures et autres embruns :

24

Enfin, je voulais dire que non seulement j'ai une épouse fabuleuse, non seulement elle vient d'un pays formidable, mais en plus, il est peuplé d'amis très chers. Tout cela, tous ceux-là ne sont pas étrangers au fait que je me suis découvert une nouvelle passion : la Bretagne !

25 août 2008

Mission extrême occidentale

La veille, Maître Karagar m’avait confié une mission de la plus haute importance et c’est avec application que je décidai de l’accomplir à peine débarqué sur l’île. Le récit de ce périple extrême occidental sera conté plus tard, mais il me plaît de montrer ceci en avant-première :

B1

Ou ceci ?

P1

Je n’avais pas de longues vues, ni carte ni boussole, alors comme les conditions atmosphériques n’étaient pas non plus optimales, je fus dans le doute. La première photo prise ne me satisfaisait pas car mon œil cornusien, après grossissement voyait ceci :

B2

Il y avait donc une erreur quelque part, il s’agissait d’une « simple » balise. L’autre œil cornusien (oui, quel scoop, j’ai deux yeux), qui ne manque pas de ressource, tout bien pesé a pu voir ceci :

P2

Voilà, la mission Ar Maen était enfin accomplie. Le résultat n’est sans doute pas à hauteur de celle que l’on aurait pu espérer, mais ce n’est pas sans émotion que je m’en suis acquittée.

24 août 2008

Plouf salé

01

02

03

03b

Comme je le disais ailleurs, il est quelques circonstances où l’on finit par se laisser aller. Où l’on trouve le besoin de céder à une envie. Une vraie envie, car les circonstances n’étaient pas toutes optimales : pas de maillot de bain, soirée déjà bien avancée, eau semblant assez fraîche… Bref, les conditions n’étaient pas réunies sauf le cadre et l’atmosphère nonchalante qui m’y invitait. D’un seul coup, j’ai confié à S. que je voulais y aller. Et j’y suis allé : la preuve en image :

04

Le lendemain, mieux équipés, nous y sommes retournés en amoureux, mais cette fois, il n’y a pas d’images.

Est-ce que l’hygrophile potamique que je suis serait-il en train d'évoluer vers plus d’halophilie thalassique ?

15 août 2008

En passant...

Depuis peu, certaines de mes activités m’amènent à me conduire près d’un endroit qui a un triple avantage : paysages encore assez préservés et sympathiques, patrimoine naturel parfois exceptionnel pour la région. Et puis il y a un patrimoine bâti qui vaut aussi sérieusement le détour, avec, en premier lieu, la chef de file, prise mercredi en passant, de loin, en vitesse.

L

Aujourd’hui, nous voguerons vers d’autres cieux hyperatlantiques.

Publicité
Publicité
10 août 2008

K. à A.

Depuis quelques années déjà, la ville d’A. fait des efforts en matière de spectacles et de fêtes au cours de l’été, peut-être pour montrer qu’elle n’est pas cet éternel joyau antique et médiéval dans son écrin à moitié fermé. Il y aurait à mon avis vraiment de quoi se faire plaisir, mais je n’ai encore jamais dompté de concerts (je n’ai jamais assisté à un concert), fussent-ils à la cathédrale. Y a-t-il aussi une appréhension, une peur d’être déçu, un droit d’entrée non négligeable, une paresse ?...

Mais dès que S. entendit parler d’une parade dans les rues d’A., entre autres, d’un certain bagad de K., s’y rendre était devenu une obligation. Je dois dire qu’à première vue, cela ne m’enchantait pas outre mesure, mais je sus me faire charmer par la belle. Nous n’avons pas eu de difficultés pour stationner et nous avons assez bien profité de cette parade de groupes folkloriques locaux ou beaucoup moins.

Cette fois, c’était un petit groupe anglais qui ouvrait la marche :

01

Puis, des groupes du cru, d’un peu plus loin, ou de beaucoup plus loin :

02

03

04

05

06

09

11

12

14

16

18

19

A ce moment là, les voitures de gendarmerie ferment la marche. C’est fini. Immense déception de S. (et de moi-même, dois-je l’avouer) : pas de bagad de K. ! Et puis, il se pointe quand même en bas de l’avenue. Je n’y connais rien, mais je les ai trouvé très en forme, très pros, faisant passer certains autres groupes pour des rigolos.

20

21

22

23

10 août 2008

Combustion fiscale

Cette année, S. et moi ne fûmes pas seuls à aller voir, selon l’expression paternelle consacrée, nos impôts brûler. Mes parents et des amis étaient présents. Cette fois encore, je pris mon appareil photo, mais après quelques ratages (j’ai compris depuis peu comment j’aurais pu faire mieux), je décidais de profiter pleinement du spectacle. C’était le soir du 14 juillet, au plan d’A. Je crois que c’était un des trois plus beaux feux d’artifices que j’ai pu voir. S., elle était aux anges.

Avant le commencement :

01

Et puis, parmi les moins pires photos :

02

03

04

05

9 août 2008

Châteauneuf-en-Auxois

J’ai déjà évoqué et montré ici le château de Châteauneuf-en-Auxois (Côte-d’Or), charmant petit village juché sur une colline, cher à Henri Vincenot. Cette fois, la visite fut pour moi un bien plus grand moment qu’il y a trois ans. D’abord parce que j’étais, entre autres, en charmante compagnie et parce que mon esprit était libéré des turpitudes d’alors.

Voici quelques vues du château :

01

02

03

04

Et à l’intérieur :

05

06

07

08

09

10

Et puis les rues, les maisons et autres particularités :

11

12

13

14

15

16

17

18

19

9 août 2008

Le Cépiau (6)

Le père Jean, le curé de la paroisse, était un homme qui était resté fidèle aux vieilles doctrines éculées de l’église : misogyne, traditionaliste, prônant la charité intéressée, combattant les actions de solidarité dans le monde ouvrier, fidèle et soumis aux puissants, adepte de conservatismes en tous genres, favorable au maintien des indigents dans le cercle de l’obscurantisme religieux (bref, rien que des qualités pour un seul homme, apte à séduire le Comte). Le Comte et le père Jean étaient effectivement amis de longue date. Le dimanche suivant l’humiliation de la partie de chasse, le Comte invita le curé au château.

Ce vendredi, Robert était parti superviser les opérations de marquage des bois en forêt domaniale de Gleune et il avait convenu de marander* à midi chez le Cépiau. A midi juste, Robert se pointe à la ferme des Ravatins. Une puissante et agréable odeur de gibier embaume la cuisine.

- Que nous as-tu fais de bon ce midi ?

- Alors, en entrée, un buisson d’écrevisses de la Canche à la nage, en plat de résistance, un rôti de sanglier avec des treuffes* du jardin, du fromage de bique et en dessert, de la tarte aux pourriots*.

- Parfait, mais dis-moi, il vient d’où le sanglier ?

- De la forêt de Gleune, pardi, de là où travaillent tes gars !

- Évidemment, Cépiau, tu es incorrigible. Tu devrais quand même te méfier, car tu sais qu’il y a un œil derrière chaque arbre.

- Oui, je sais.

- Enfin, du moment que c’est bon. Et à boire ?

- Eh bien, un petit Aloxe-Corton que nous avions rapportés ensemble il y a cinq ans.

- Bien, bien… Alors, tu n’oublies pas, ce soir, je t’emmène. Tu couches à la maison et nous partons demain matin au plus tôt pour Beaune.

- Oui, oui, tu penses bien, je ne vais pas oublier. Mes affaires sont prêtes.

Le repas terminé, Robert retourna à son chantier et le Cépiau s’en alla quérir aussitôt une quelconque « friandise » pour la femme de Robert.

Le samedi matin, dans la voiture pour Beaune, le Cépiau se confia à Robert au sujet de l’histoire avec le Comte.

- Tu as fait fort quand même, mais tu lui as donné une bonne leçon.

- Ce qui m’inquiète, c’est ce fichu curé qui complote.

- Mais non, ne t’inquiète pas. Que veux-tu qu’il te fasse ce vieux con de curé ?

- Tu as sûrement raison.

Les deux hommes firent le tour habituel des caves et se ravitaillèrent des meilleurs vins. Au retour, la voiture, qui était bonne bête, les ramena sans encombre jusqu’à la maison de Robert. Ils purent ainsi se reposer en paix de cette lourde fatigue œnologique.

Le dimanche après-midi, Robert raccompagna le Cépiau chez lui. Ils purent encore à loisir déguster les acquisitions de la veille. Avant de partir, Robert dit :

- Bon, alors, c’est entendu, on se donne rendez-vous dans quinze jours à S. pour aller voir ces arbres. Moi, je pars demain en formation à Montpellier.

A suivre.

* marander : cuisiner, manger

* treuffes : pommes de terre (Solanum tuberosum L.)

* pourriots : myrtilles (Vaccinium myrtillus L.)

5 août 2008

Le Cépiau (5)

Peut-être qu’on l’avait oublié depuis le temps, mais l’histoire n’est pas terminée.

Il œuvrait toujours seul. Tout se faisait généralement dans la discrétion la plus poussée, sauf quand le Cépiau en avait décidé autrement.

Le Comte habitait un château « campagnard » de la fin du XVIIe siècle. Sa famille avait vécu, depuis plusieurs générations déjà, de ses terres, plus exactement de la rente que lui rapportait ses métayers. Mais après la Première guerre mondiale, l’exode rural, les paysans morts à la guerre, les mauvaises récoltes avaient réduit considérablement le train de vie de la famille. Le jeune Comte d’alors avait donc décidé de se lancer dans les affaires : la quincaillerie et les livraisons de ferraille. Durant la Seconde guerre mondiale, le Comte, avec ses relations, avait réussi à faire des affaires avec l’occupant. On ne savait pas si le Comte avait fait du tort à la population locale, mais le Cépiau avait toujours eu du mal à digérer l’enrichissement induit et il avait décidé de le lui faire payer à sa manière.

Le Cépiau, depuis l’épisode de la table qu’on lui avait demandé de fabriquer, arpentait à qui mieux mieux les terres du Comte, en toute impunité puisque Charles, le régisseur et garde-chasse par la même occasion avait promis de le laisser en paix. Bien entendu, le Comte n’était pas au courant de l’arrangement.

Le Cépiau, pour se venger du Comte avait décidé de vider totalement les terres du comte de tout ce qui pouvait ressembler à un poisson ou à un gibier. Ainsi, il avait décuplé le nombre de collets, avait organisé avec Maurice plusieurs chasses de nuit pendant l’été à la lanterne pour écrémer lièvres et lapins. La rivière avait été parsemée de lignes de fond et l’étang en face du château passé au tramail. En mars dernier, lors de la vidange quinquennale de l’étang, le Comte s’était ému de ne presque rien trouver dans l’étang. Il s’était également un peu étonné de la pauvre battue au chevreuil qu’il avait organisée en février. Et puis, il y eut cet épisode pour l’ouverture de la chasse.

Pour l’ouverture de la chasse, le Comte avait coutume d’inviter ses meilleurs amis aristocrates ou notables de tout poil pour une grande chasse parmi les champs et les prairies du domaine. Au menu, en général, des lièvres, perdreaux et faisans à volonté. Il faut même préciser que Charles élevait quelques gallinacés supplémentaires pour soutenir les effectifs et les lâchait de façon échelonnée entre le mois de mai et le 15 août. Durant l’été, Charles avait bien remarqué qu’il ne voyait pas beaucoup de gibier, et s’en était un peu inquiété. Quelques jours avant l’ouverture, il avait donc lâché les derniers faisans qu’il avait conservés.

Le matin de l’ouverture, le rassemblement de tous avait été ordonné, comme tous les ans dans la cour du château pour la revue des chasseurs, des armes et des chiens. A l’issue de la cérémonie d’ouverture, tout le monde se mit en route : les invités devant, le Comte à cheval en arrière pour superviser les opérations, suivi par Charles avec des chiens en réserve. La chasse fut désastreuse : les chiens restaient parfaitement impassibles, sa baladant comme de vulgaires chiens de ville. Il n’y avait pas âme de gibier qui vivait sur l’ensemble du domaine. Dans la dernière parcelle, un chien daigna quand même à regret faire un arrêt sur un pauvre volatile : un faisan qui eut peine à s’envoler et qui fut abattu par Monsieur le curé. Bref, une catastrophe, une humiliation pour le Comte. Ce dernier se confondit en excuses auprès de ses invités, lesquels ne mirent pas longtemps à prendre congé, sans repasser au château.

La catastrophe n’était pas moins grande pour Charles. Alors qu’ils regagnaient le château, le Comte, dans un état de rage rarement vu, demanda des explications. Ils se trouvaient alors au niveau du Pont des Chaumes froides au-dessous duquel le Cépiau relevait ses lignes de fond.

- Mais comment avez-vous pu laisser faire un braconnage pareil ? Comment peut-on se faire berner de la sorte ? Vous êtes un incapable, Charles !

- Oui, Monsieur le Comte.

- Comment avez-vous pu vous faire voler mes perdrix et mes faisans ? Et les lièvres, ils sont où ? Mais qu’avez-vous bien pu fabriquer ?

- Je…

- Taisez-vous ! N’avez-vous donc point vu de traces de braconnage ? Je ne peux pas y croire. Vous êtes un con, Charles !

- Oui, Monsieur le Comte.

- Vous rendez-vous compte dans la situation épouvantable dans laquelle vous m’avez mise ? après avoir vu un tel cataclysme, mes amis ne me feront plus aucune confiance ! Vous êtes nul, Charles.

- Euh…

- Taisez-vous, vous ai-je dit ! Peut-être est-ce vous qui m’avez détruit ma chasse, volé mon gibier ? Vous êtes renvoyé !

- Oui, Monsieur le Comte.

A ces derniers mots, le Cépiau qui avait tout entendu et qui n’en pouvait plus de voir Charles se faire humilier, bondit sur la berge, vint rejoindre les deux hommes et s’écria :

- C’est moi et personne d’autre qui ai passé vos terres au peigne fin, c’est moi qui m’en suis pris à votre gibier. Charles n’y est pour rien.

- Mais, comment osez-vous venir ici me défier sur mes terres. Vous êtes un voleur et je vais vous faire passer l’envie de braconner en vous envoyant directement en prison.

- Pas si vite, Comte, vous ne pourrez rien prouver, je n’ai laissé aucune trace.

- Vous êtes un voleur, un bandit, un assassin !

- Un assassin ? Elle est bien bonne ! Dois-je vous rappeler vos agissements pendant l’Occupation ? Dois-je vous rappeler d’autres agissements lors de la libération en octobre 1944 ? Vous et vos amis, pour donner le change, pour vous dédouaner, qui avez pris les armes alors que tout risque était écarté pour aller pourchasser et tuer des soldats allemands isolés et perdus dans le Morvan ? Vous ne vous en rappelez plus de ça, vous et Monsieur le curé ? Oublié, digéré, ni vu ni connu !

- Mais…

- Taisez-vous ! Alors, vous pouvez toujours me mettre les gendarmes au cul, on va bien rire…

- Je vous ferai condamner. Et puis j’ai Charles comme témoin. Et mon ami le colonel…

- Ah ah ! Votre ami le colonel Jeannin ? Vous avez déjà oublié qu’avec votre partie de chasse à la con, vous venez de le vexer à mort ? Quant à Charles, je vous rappelle que vous venez de le virer à l’instant. Et que je viens de l’embaucher pour faire commerce de mes meubles.

Le Comte, se dressant sur ses étriers et tenant haut sa cravache.

- Je vais vous…

- Vous allez quoi ? Me faire courir ? Vous voulez courir ? Qu’à cela ne tienne ! Eh bien courrez donc, vous !

Sur ce, le Cépiau abat un méchant coup de bâton sur l’arrière train du cheval, lequel se met immédiatement à galoper en direction des écuries.

A suivre.

Publicité
Publicité
Cornus rex-populi
Publicité
Derniers commentaires
Publicité