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Cornus rex-populi

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15 novembre 2014

Cimetières et chrysanthèmes

Lundi après-midi, comme je ne travaillais pas (RTT de pont imposé) et comme ma visite en forêt domaniale a été empêchée pour cause de chasse, je suis allé visiter le vieux cimetière de la ville. Il s’agit d’un cimetière civil d’un côté et militaire (français et français) de l’autre. Il existe aussi deux autres cimetières civils modernes et deux autres cimetières militaires du Commonwealth de la Première Guerre mondiale. Je fréquente peu les cimetières, mais je dois dire que les cimetières militaires me désespèrent, tant ils sont nombreux, singulièrement dans la région, tant les tombes et les monuments sont innombrables.

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Le carré anglais.

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Le carré français. Alors que j’arrive à peine, une dame qui passe m’interpelle, en me disant que « c’est une honte, que c’est bien moins entretenu que le côté anglais ». J’ai été cueilli à froid et je n’ai pu lui répondre, car je n’avais encore rien vu. Effectivement, les croix en fer en forme d’épée nécessitent des travaux de peinture réguliers (les pierres côté anglais nécessitent moins d’entretien), mais c’est loin d’être abandonné. Par ailleurs, il y a aussi de grandes plantes qui poussent çà et là devant les tombes et c’est voulu. Ce n’est pas forcément toujours heureux esthétiquement parlant, mais cet aspect prétendument « négligé » déplaît énormément aux Français en général et aux Flamands en particulier. Cet état d’esprit est d’ailleurs un problème majeur quand les communes ou d’autres collectivités territoriales veulent mettre en place une gestion différenciée des espaces verts ou des abords de voies publiques.

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Et puis parce que j’étais venu pour voir des chrysanthèmes, en voici. Les coups de vents et la pluie avaient déjà commencé à abimer les fleurs.

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Je suis tombé par hasard sur la tombe de labbé Lemire.

 

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14 novembre 2014

Énigme de l'année

1) Cela concerne cette personne en premier lieu (photo Georges Biard, Ouiquipédia)

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2) Cela concerne surtout deux des enfants ou neveux de cet individu.

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3) Il a fallu réaliser un rabotage (photo Damdent, Ouiquipédia)

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Le tout se passait à Beaune fin octobre (les suites s’y passent encore en ce moment ?). Ce tout aurait pu concerner Plume dans son rôle d’accessoiriste. Que suis-je ?

13 novembre 2014

Le Vladimir

Comme on n’était pas à domicile, Fromfrom n’avait pas pu me faire mon traditionnel gâteau d’anniversaire. Elle s’est donc rattrapée dimanche en faisant un Russe. Tout ça pour pouvoir utiliser le praliné qui restait après le Paris-Brest de septembre. Maintenant, certains comprendrons mieux le pourquoi du comment du dessert empoisonné de la tante Honorine. En vrai le praliné se conserve longtemps au réfrigérateur. Et comme ce Russe diffère des « vrais », si tant est qu’il puisse en exister d’authentiques, je propose de le baptiser le Vladimir, qui comme chacun sait, n’est pas russe. La recette restera bien entendu secrète, sauf à tromper l’œil de Moscou de Koada Fromulovitch.

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12 novembre 2014

Vacances de bois et de Beauce (6 et fin) : anniversaires

Depuis le mois de mars, nous avions été invités à la fête d’anniversaire des soixante ans d’un ami d’Orléans. J’avais connu cet homme à la fin de l’année 1995, alors qu’il cherchait quelqu’un pour initier tout doucement des recherches sur la végétation de la Loire, alors qu’il n’avait que de minuscules budgets. De retour en Touraine depuis peu après mon service militaire, il avait contacté mon ancien professeur responsable de la formation, qui lui avait proposé plusieurs noms de personnes susceptibles de s’y coller. Je fus retenu et j’ai commencé à travailler avec lui (à Chinon puis à Orléans), puis j’ai entretenu des relations de plus en plus amicales. J’ai fait mon DEA avec lui et il m’a notablement aidé à travailler dans le domaine et à rechercher le financement de ma thèse. Je suis alors retourné à Orléans. Après ma soutenance de thèse, avant d’être embauché dans le Nord, il avait monté un projet (plan B) qui était fait sur mesure pour moi. Bien qu’éloignés, nous nous sommes revus à plusieurs reprises à lors de formations, de séminaires, d’un comité de thèse et à l’occasion de notre mariage breton. C’est vraiment quelqu’un de fidèle en amitié, d’une très grande gentillesse et qui a aidé des tas de gens. En dehors de ses amis d’enfance (il est marseillais d’origine) et de ses années estudiantines (à Grenoble), il s’est fait assez peu d’amis à Orléans. En faisant mon travail de thèse, il s’était dit beaucoup impressionné par mon travail. Il m’a toujours encouragé même quand je doutais fortement (je ne le montrais pas, certes). Je n’avais vu ses enfants qu’une seule fois il y a 15 ans. Bien que je m’y étais préparé, cela m’a fait un choc de les voir adultes alors que dans ma mémoire, ils n’étaient pas beaucoup plus haut de quatre pommes.

Le rendez-vous était donc donné dans un grand gîte, en fait une des annexes d’une immense ferme de la Beauce du sud (au nord de la Loire et à l’ouest d’Orléans). Nous fûmes fort bien accueillis. A part l’ami en question et son épouse, je ne connaissais pratiquement personne (beaucoup de Grenoblois) à l’exception notable d’un journaliste de la presse du magazine ligéro-territorial, avec lequel je continue de correspondre de temps à autres. Une soirée très sympa avec des invités avec lesquels nous avons pu débuter des conversations. Et beaucoup de chants et de musique faite sur place. Pas mal du tout. Nous étions une quarantaine, bien moins nombreux qu’au mariage de ma cousine, mais cela fut mille fois plus plaisant.

A quelques kilomètres à peine, le château de Talcy (XVIe s.) où nous sommes passés rapidement.

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11 novembre 2014

Vacances de bois et de Beauce (5) : Château-Chinon

Nous étions pourtant passés de nombreuses fois à Château-Chinon avec Fromfrom, mais je ne lui avais jamais fait découvrir le centre, et en particulier la fameuse fontaine de Jean Tinguely – Niki de Saint Phalle, inaugurée par François Mitterrand juste avant sa réélection en 1988 et qui en avait fait la commande au nom de l’État.

La première fois que j’avais découvert cette fontaine, j’avais été extrêmement surpris. Et je l’ai revue depuis et je dois dire que j’aime beaucoup le graphisme et les couleurs que les mouvements mettent bien en valeur. Il y a dit-on, une fontaine un peu similaire des mêmes artistes, près du Centre Pompidou et probablement trois autres dans le monde. Mais il s’agit là bien d’une œuvre unique au moins pour les éléments sculptés et peints. Fromfrom a aussi beaucoup aimé.

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Ensuite, je savais que l’idée ne suscitait pas un enthousiasme débridé chez Fromfrom (ni de ma part, parce que l’ayant déjà visité deux fois il y a longtemps), mais nous sommes quand même allés voir le musée du Septennat, toujours à Château-Chinon, où François Mitterrand eut l’idée de déposer les cadeaux qu’il recevait en tant que chef de l’État, notamment à l’occasion de ses voyages à l’étranger. Des cadeaux parfois très personnalisés, parfois assez symboliques, mais aussi assez souvent d’une très grande valeur artisanale et artistique, voire de très grande valeur tout court. Seul Jacques Chirac a aussi mis en place un musée similaire. Il y a de tout dans ce musée, mais force est de constater qu’il y a de très belles choses, pas toutes faciles à photographier. Fromfrom a été agréablement surprise. Depuis que je l’avais visité, le musée a été agrandi. Et je pense qu’à part quelques bricoles, le musée reste visitable, même pour un mitterrandophobe. En revanche, des noms de chefs d’État, de capitales résonnent curieusement à nos oreilles aujourd’hui, la stabilité apparente ou plus ou moins musclée de l’époque ayant laissé la place depuis à des conflits ou à des scandales… Cela donne parfois le vertige.

La plupart des œuvres sont contemporaines, mais d’autres, plus rarement, sont plus anciennes voire sans doute archéologiques (aucune photographié ici, même si on trouve des copies de pièces archéologiques). Quand les objets sont jaunes, inutile de se poser la question, c’est bien de l’or massif, les chefs d’État étrangers ne lésinent pas avec ce qui ne leur appartient pas, en particulier pour les pays les plus pauvres. Enfin, on peut en profiter, tout en pensant que certains de ces cadeaux sont vraiment indus. En revanche, Fromfrom a constaté avec justesse que les cadeaux des États-Unis d’Amérique étaient simplistes et sans valeur particulière. Voilà une contradiction, qui n’émeut sans doute pas le diplomate ordinaire.

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Quelques œuvres africaines.

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France. Reproduction du Casque de Charles VI.

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Quelques œuvres orientales.

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Égypte. Tapis de soie.

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Une défense de narval.

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D’autres œuvres d’Afrique noire.

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Côte-d’Ivoire. Anonyme dirait-on.

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Indonésie. Marionnette de théâtre d’ombre. Peinture dorée. Anonyme.

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Arabie Saoudite. Sabre et autres armes blanches.

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Maroc. Pendule.

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Roue en bois à deux mille rayons donnée au musée par la famille de William Robin, charron saintongeais.

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10 novembre 2014

Vacances de bois et de Beauce (4) : champignons et voûte

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Il me semble que l’année 2014 a été une bonne année à champignons forestiers.

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En général, quand on arrive à la Toussaint, on n’a plus guère de chances de trouver des Boletus edulis Bull. : Fr (Cèpe de Bordeaux), car le froid lui coupe l’envie de pousser. Ce n’a pas été le cas cette année, puisque avec la douceur, j’ai pu en faire trois petites cueillettes dans mes coins secrets que seul mon père connaît.

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Pas de risque en revanche de planquer les coins à Leccinum aurantiacum (Bull.) S.F. Gray (Bolet orangé) que personne ne ramasse et qui est pourtant bon (sauf le pied filandreux), à chair blanche mais qui noircit violemment, surtout à la cuisson (pas de photos). En revanche je ne trouve pas bon le Leccinum cf. roseofractum Walting (Bolet à chair rosissante).

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Je passe sur les autres bolets rudes, des bouviers, livides, jaunes qui sont soit immangeables ou avec lesquels je ne me régale pas (je les ai tous testé il y a 25 ans).

Assez peu de Hydnum repandum L. : Fr. (Pied-de-mouton)

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Assez peu de Cantharellus tubiformis Fr. : Fr (Chanterelle en tube) car pour le coup, c’était sans doute un peu tôt. En revanche, j’ai retrouvé quelques pieds de Lactarius deliciosus (L. : Fr.) S.F. Gray (Lactaire délicieux), champignon que je n’avais pas retrouvé au domaine du dragon terrassé depuis une dizaine d’années.

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Et puis Amanita muscaria  (L. : Fr.) Pers. (Amanite tue-mouches). Je ne vais pas vous faire croire que j’en ai déjà mangé et que cela expliquerait bien des choses…

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Quelques photo forestières (inutile de chercher, ce ne sont pas mes coins à champignons).

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Et de cette voûte de trembles dorée au soleil couchant. Je n’en suis pas revenu de voir ça sans doute au meilleur moment, tellement cela m’a semblé irréel mais beau et parmi les meilleurs styles cathédraliens.

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10 novembre 2014

Vacances de bois et de Beauce (3) : moyenne vallée de l'Arroux et région creusotine

Nous sans avoir hésité, nous décidons d’une petite promenade dans la moyenne vallée de l’Arroux et environs. Nous nous rendons tout d’abord à Saint-Didier-sur-Arroux où se trouve l’étang de Bousson. Pas de photos de ce dernier, nous sommes d’abord interpelés par des vestiges d’un château qui domine l’étang. Je n’ai pas réussi à trouver beaucoup d’informations sur l’internet, mais il s’agit du château de Charency, qui aurait été construit entre 1839 et 1842 qu’on qualifie de néogothique, a priori sur l’emplacement central initial de la commune au Moyen Âge. Il manque la plus grande partie du corps du bâtiment (que l’on voit sur des cartes postales qui datent probablement du début du XXe s.). Ne subsiste que deux tours carrées et une grosse tour octogonale. Quand a-t-il été partiellement ruiné ? Il y a aussi une chapelle (contemporaine du château ou antérieure ?). Enfin, on voit dans la ferme d’à côté, une sorte de curieux pigeonnier. Pas possible d’approcher facilement ces édifices privés.

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Un tout petit peu plus bas dans la vallée, et en rive gauche de l’Arroux cette fois, nous nous rendons à nouveau à Dettey pour voir l’église romane (déjà vue ici). Une église romane de la fin du XIe s. – début XIIe s. selon Eduard. La magnifique statue de saint Martin (XVe ou XVIe s., les sources divergent). Le saint Hubert serait du XVIIe s. Enfin, un saint Blaise moderne en bois brut.

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Ce n’est pas notre passage à Beaune qui allait nous suffire. Il fallait aller chez notre vigneron préféré. En nous y rendant, nouveau passage à la Tour du Bost (voir ici), mais on ne peut pas pénétrer sur le site sans autorisation.

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Nouveau passage également à Montcenis (village qui domine historiquement Le Creusot). A l’intérieur de l’église essentiellement d’époque Renaissance, plusieurs statues enfermées par une grille dans une chapelle, dont saint Pierre (XVe s.), saint Nizier (XIVe s.), saint Joachim et la Vierge enfant (XVIIIe s.). Les photos de l’extérieur datent du mois d’août (nous n’avions pu entrer).

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8 novembre 2014

Vacances de bois et de Beauce (2) : Beaune

Il avait été décidé de nous rendre à Beaune (nous nous rendons désormais assez souvent dans cette ville très chic - et trop friquée par certains aspects, malheureusement). Une ville qui attire énormément de touristes français et étrangers, pour son patrimoine et ses vins. Notre premier objectif était d’aller déguster des vins dans les caves Patriarche, dans l’ancien couvent des Visitandines. Cela faisait un moment que j’avais envie d’y aller. En fait, on trouve là-bas des caves dont les plus anciennes datent du XIIIe s. et du XIVe s. On serpente ainsi dans les caves, en passant sous plusieurs rues de la ville, sur seulement une petite partie des 5 km de galeries (les plus importantes de Bourgogne). Un parcours mi-promotionnel, mi-muséographique. Mais surtout, des dégustations libres à la manière de ce que l’on connaît au Marché aux vins dont j’avais parlé ici. Car l’idée était bien là : acheter quelques bouteilles de vins différents après les avoir goûté pour de vrai. Or les endroits où l’on peut faire cela sont assez rares. Bien que chez un négociant en vue, on y trouve des vins typiques ou surprenants. Un excellent Mercurey blanc qui m’a fait oublier la dégustation désastreuse de l’été dernier (ici). Il y a des choses à oublier : un Hautes-Côtes de Beaune blanc pas vraiment à la hauteur et surtout un horrible Chorey-lès-Beaune qui avait une forme de forme de goût plat faussement métallique. Bons points en revanche pour un Meursault (je n’en ai jamais bu de mauvais jusque là), des premiers crus de Pernand-Vergelesses et de Pommard et pour un Gevrey-Chambertin. Passable en revanche pour un premier cru de Nuits-Saint-Georges, pourtant mis en avant part les sommeliers et excessivement cher.

Ensuite, Fromfrom a pu aller dans le magasin d’habillement qu’elle fréquente tous les ans. Il était alors bien tard pour entamer la visite de la collégiale Notre-Dame car la nuit commençait sérieusement à tomber. La précédente visite remontait à 2006 (voir ici).

Quand le jour était encore là.

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L’intérieur.

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Avant la fermeture, on a renforcé l’éclairage du chœur. Je n’ai pas compris pourquoi sur le coup.

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Depuis la rue.

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Et le chevet, avec les vitraux illuminés de l’intérieur (j’avais compris le pourquoi du comment).

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7 novembre 2014

Vacances de bois et de Beauce (1) : bûcheronnage

Le vendredi, à peine arrivés dans la résidence ducale éduenne, nous nous mobilisons pour aller bûcheronner dans le « coin » oriental de l’étang du dragon terrassé, à proximité du châtaignier que nous avions planté avec Fromfrom fin octobre 2006. Un jeune arbre prétendument greffé et venu de Bretagne, fourni par le biais du frère aîné de Fromfrom qui travaillait encore dans sa propre pépinière familiale. Mais le châtaignier ne produit désormais que des « bobs » et il était de plus en plus gêné dans son développement par le bosquet du fameux « coin » de l’étang. D’où l’idée, le prétexte, de retirer les arbres dont une partie avaient été laissée à dessein par nos soins lors d’une coupe il y a une bonne vingtaine d’années.

Le voisin était au rendez-vous avec force tronçonneuses (bien que nous soyons également honnêtement équipés), tracteurs avec treuil et câble pour tirer des arbres entiers et les grumes, remorque pour empiler le bois, énorme pince griffe pour transporter des branches et les incinérer, grosse fendeuse hydraulique… Bref, une débauche de matériel qui nous a énormément facilité la tâche et accru la rapidité d’exécution. Nous avons commencé à deux à partir de 16 heures. Le samedi matin, nous étions trois et l’après-midi, quatre. Grosses suées (du moins en ce qui me concerne) et nous fûmes pris par la nuit. Diable que le bois à fendre était lourd (sève pas encore véritablement retirée, et arbres en contexte humide). Le dimanche après-midi, deux de nos bûcherons terminèrent le reliquat de fendage et l’empilage. En définitive, au menu, il y a eu Alnus glutinosa (L.) Gaertn. (Aulne glutineux), Carpinus betulus L. (Charme), Fraxinus excelsior L. (Frêne commun) et Quercus robur L. (Chêne pédonculé). Un temps, on a voulu par provocation, mabattre un gros chêne, non prévu dans mon programme, parce qu’on le trouvait vilain car il avait des branches cassées par le vent. Il a heureusement échappé aux dents de la tronçonneuse, d’autant que je lui promets encore un bel avenir. Bref, en une journée et demie à trois bonhommes en moyenne, 21 stères de bois fendus et empilés en tronçons d’un mètre. C’est pas mal, non ?

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3 novembre 2014

Concours des anniversaires

Il est de tradition, pas toujours respectée, de proposer, en guise d’introduction, un petit concours de devinettes au retour d’une période de vacances.

1) Sur quel édifice ou dans quelle ville trouve-t-on ce vitrail ? [indice : nous n’y étions pas le troisième dimanche de novembre]

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2) Dans quelle ville trouve-t-on cette fontaine ? [indice : cela n’a rien à voir avec un certain Satyre puant]

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3) Où peut-on voir cette statue ? [indice : déjà montrée il y a longtemps dans ce blog]

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4) D’où vient ce chat ? [indice : sept]

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5) Où se trouve cet édifice [indice : pas très loin de mes anciennes terres favorites]

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6) A quelle espèce appartiennent ces arbres ? [indice : magnifiques pionniers abritant Narcissus pseudonarcissus L. (Jonquille)]

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Sinon, pour rire samedi, à l’occasion de la fête en avance des 60 ans d’un ami, et alors que je célébrais moi-même ma Loire armoricaine, j’ai été à nouveau amené à me compromettre en public en trinquant avec un breuvage girondin, exactement comme il y a tout juste sept ans aujourd’hui. Du coup ce soir, vengeance avec un breuvage issu d’un affluent du grand fleuve.

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