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Cornus rex-populi

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8 novembre 2014

Vacances de bois et de Beauce (2) : Beaune

Il avait été décidé de nous rendre à Beaune (nous nous rendons désormais assez souvent dans cette ville très chic - et trop friquée par certains aspects, malheureusement). Une ville qui attire énormément de touristes français et étrangers, pour son patrimoine et ses vins. Notre premier objectif était d’aller déguster des vins dans les caves Patriarche, dans l’ancien couvent des Visitandines. Cela faisait un moment que j’avais envie d’y aller. En fait, on trouve là-bas des caves dont les plus anciennes datent du XIIIe s. et du XIVe s. On serpente ainsi dans les caves, en passant sous plusieurs rues de la ville, sur seulement une petite partie des 5 km de galeries (les plus importantes de Bourgogne). Un parcours mi-promotionnel, mi-muséographique. Mais surtout, des dégustations libres à la manière de ce que l’on connaît au Marché aux vins dont j’avais parlé ici. Car l’idée était bien là : acheter quelques bouteilles de vins différents après les avoir goûté pour de vrai. Or les endroits où l’on peut faire cela sont assez rares. Bien que chez un négociant en vue, on y trouve des vins typiques ou surprenants. Un excellent Mercurey blanc qui m’a fait oublier la dégustation désastreuse de l’été dernier (ici). Il y a des choses à oublier : un Hautes-Côtes de Beaune blanc pas vraiment à la hauteur et surtout un horrible Chorey-lès-Beaune qui avait une forme de forme de goût plat faussement métallique. Bons points en revanche pour un Meursault (je n’en ai jamais bu de mauvais jusque là), des premiers crus de Pernand-Vergelesses et de Pommard et pour un Gevrey-Chambertin. Passable en revanche pour un premier cru de Nuits-Saint-Georges, pourtant mis en avant part les sommeliers et excessivement cher.

Ensuite, Fromfrom a pu aller dans le magasin d’habillement qu’elle fréquente tous les ans. Il était alors bien tard pour entamer la visite de la collégiale Notre-Dame car la nuit commençait sérieusement à tomber. La précédente visite remontait à 2006 (voir ici).

Quand le jour était encore là.

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L’intérieur.

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Avant la fermeture, on a renforcé l’éclairage du chœur. Je n’ai pas compris pourquoi sur le coup.

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Depuis la rue.

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Et le chevet, avec les vitraux illuminés de l’intérieur (j’avais compris le pourquoi du comment).

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7 novembre 2014

Vacances de bois et de Beauce (1) : bûcheronnage

Le vendredi, à peine arrivés dans la résidence ducale éduenne, nous nous mobilisons pour aller bûcheronner dans le « coin » oriental de l’étang du dragon terrassé, à proximité du châtaignier que nous avions planté avec Fromfrom fin octobre 2006. Un jeune arbre prétendument greffé et venu de Bretagne, fourni par le biais du frère aîné de Fromfrom qui travaillait encore dans sa propre pépinière familiale. Mais le châtaignier ne produit désormais que des « bobs » et il était de plus en plus gêné dans son développement par le bosquet du fameux « coin » de l’étang. D’où l’idée, le prétexte, de retirer les arbres dont une partie avaient été laissée à dessein par nos soins lors d’une coupe il y a une bonne vingtaine d’années.

Le voisin était au rendez-vous avec force tronçonneuses (bien que nous soyons également honnêtement équipés), tracteurs avec treuil et câble pour tirer des arbres entiers et les grumes, remorque pour empiler le bois, énorme pince griffe pour transporter des branches et les incinérer, grosse fendeuse hydraulique… Bref, une débauche de matériel qui nous a énormément facilité la tâche et accru la rapidité d’exécution. Nous avons commencé à deux à partir de 16 heures. Le samedi matin, nous étions trois et l’après-midi, quatre. Grosses suées (du moins en ce qui me concerne) et nous fûmes pris par la nuit. Diable que le bois à fendre était lourd (sève pas encore véritablement retirée, et arbres en contexte humide). Le dimanche après-midi, deux de nos bûcherons terminèrent le reliquat de fendage et l’empilage. En définitive, au menu, il y a eu Alnus glutinosa (L.) Gaertn. (Aulne glutineux), Carpinus betulus L. (Charme), Fraxinus excelsior L. (Frêne commun) et Quercus robur L. (Chêne pédonculé). Un temps, on a voulu par provocation, mabattre un gros chêne, non prévu dans mon programme, parce qu’on le trouvait vilain car il avait des branches cassées par le vent. Il a heureusement échappé aux dents de la tronçonneuse, d’autant que je lui promets encore un bel avenir. Bref, en une journée et demie à trois bonhommes en moyenne, 21 stères de bois fendus et empilés en tronçons d’un mètre. C’est pas mal, non ?

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3 novembre 2014

Concours des anniversaires

Il est de tradition, pas toujours respectée, de proposer, en guise d’introduction, un petit concours de devinettes au retour d’une période de vacances.

1) Sur quel édifice ou dans quelle ville trouve-t-on ce vitrail ? [indice : nous n’y étions pas le troisième dimanche de novembre]

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2) Dans quelle ville trouve-t-on cette fontaine ? [indice : cela n’a rien à voir avec un certain Satyre puant]

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3) Où peut-on voir cette statue ? [indice : déjà montrée il y a longtemps dans ce blog]

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4) D’où vient ce chat ? [indice : sept]

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5) Où se trouve cet édifice [indice : pas très loin de mes anciennes terres favorites]

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6) A quelle espèce appartiennent ces arbres ? [indice : magnifiques pionniers abritant Narcissus pseudonarcissus L. (Jonquille)]

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Sinon, pour rire samedi, à l’occasion de la fête en avance des 60 ans d’un ami, et alors que je célébrais moi-même ma Loire armoricaine, j’ai été à nouveau amené à me compromettre en public en trinquant avec un breuvage girondin, exactement comme il y a tout juste sept ans aujourd’hui. Du coup ce soir, vengeance avec un breuvage issu d’un affluent du grand fleuve.

23 octobre 2014

Brèves cornusiennes (31)

Dimanche, nous sommes allés dans un restaurant étoilé que nous ne connaissions pas. A l’occasion de son départ en juillet dernier, les anciens collègues de Fromfrom nous avaient offert un chèque cadeau dans cet établissement. Un restaurant qui ne paye pas forcément de mine. Pas aussi inoubliable que les repas des 40 bougies cornusiennes ou des 45 fromfromiennes, mais une cuisine qui se tient fort bien. Entre bien d’autres choses, nous avons mangé, sans doute la seule fois de notre vie, de la grouse ou lagopède d’Écosse.


Un petit peu de bûcheronnage en perspective, du repos, des bricoles, sûrement quelques visites et une fête (pas la mienne, pas la notre, enfin pas encore) durant ces vacances.


Encore quelques fleurs du jardin.
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19 octobre 2014

Feuilles usées

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18 octobre 2014

Enfin

Il n’y avait scandaleusement rien eu depuis une éternité. Les ouvrages à l’échelle de la France utilisés jusque là étaient :

  • la flore portative de G. Bonnier dont la première édition remonte à 1894 (les éditions suivantes n’ont pas dû être beaucoup améliorées). Parce que les enseignants nous l’avaient recommandée, j’ai commencé avec ça au début des années 1990 (flore encore très utilisée par les étudiants et les débutants qui herborisent dans des régions ne disposant pas de flores locales modernes), parce que l’ouvrage est compact, simple, mais aussi complètement dépassé du point de vue scientifique et nomenclatural, sans compter qu’il est également très incomplet contrairement à ce qu’affirme son titre. L’auteur avait également commis un énorme ouvrage très complet avec de belles planches en couleur, mais inutilisable sur le terrain et également complètement dépassé ;
  • la flore de labbé H. Coste date de 1901-1906 et est en trois volumes. Je l’ai achetée au milieu des années 1990 car elle a l’avantage d’être bien plus complète que la première et de posséder des dessins généraux et des détails pour chacune des espèces. Cet ouvrage a fait l’objet de sept suppléments jusque dans les années 1990, y compris de suppléments qui complètent partiellement des suppléments antérieurs, mais pas tous réédités. L’ouvrage de base était déjà intéressant et très utilisé jusqu’à présent par les professionnels herborisant dans les régions non couvertes par des ouvrages plus modernes ;
  • la flore de P. Fournier publiée entre 1934 et 1940 est en un seul volume et a un peu mieux vieilli. C’est la plus complète des trois. Je me la suis procurée seulement lors de sa dernière réédition en 2000 (un véritable scandale, parce que la typographie pourrie n’a pas fait l’objet d’amélioration, alors que l’ouvrage est encore vendu une fortune). Je l’ai très peu utilisée ;
  • la flore du CNRS de M. Gu*in*ochet et R. de Vilmorin, en cinq volumes, a été publiée entre 1973 et 1984. Je ne la possède pas et je l’ai assez peu utilisée autrement. Elle est inégale : moderne pour le traitement de certains genres ou familles, pour tout le reste, elle reprend plus ou moins le traitement de la flore Fournier. Et les cinq volumes sont délicats à manipuler sur le terrain.

Alors il y avait bien des flores régionales et thématiques, comme par exemple :

  • H. des Abbayes et al. (1971) pour le massif armoricain, dont je me suis procuré une réédition il y a peu ;
  • R. Co*rill*ion (1982-83) pour la vallée de la Loire entre l’Orléanais et l’estuaire, un de mes livres de chevet à une époque dont j’ai pu bénéficier de l’un des derniers exemplaires disponibles car jamais rééditée. J’ai correspondu avec l’auteur, très âgé, juste avant sa mort ;
  • G. N*éti*en (1993-96) pour le Lyonnais ;
  • F. Bu*gnon et al. (1993-98) pour la Bourgogne, ouvrage assez remarquable, avec de bonnes clés de détermination et avec de nombreux dessins (pas forcément beaux esthétiquement parlant mais très informatifs) pour presque toutes les espèces. Le tome des clés était bien peu pratique pour aller sur le terrain car imprimé sur un très beau papier, mais très lourd. La flore a été rééditée en plus petit format. Cela a été ma seconde flore de chevet lorsque je travaillais sur la Loire, même au-delà de la Bourgogne. J’ai également correspondu avec l’auteur principal, juste avant son décès (cela fait drôle avec ce qui m’était arrivé avec Co*rill*ion) ;
  • J. La*mbi*non et al. (6e édition 2012) pour la flore de Belgique, Luxembourg, Nord de la France et régions voisines, ouvrage majeur car régulièrement mis à jour, d’une grande rigueur et dans les faits, utilisable dans le tiers nord de la France. Je l’ai peu utilisée avant de venir dans le Nord.
  • P. Ja*uz*ein (1995) pour les champs cultivés et autres milieux rudéraux pour la France entière. Un ouvrage plus que sérieux, contrairement à d’autres bouquins antérieurs ou non.
  • etc.

Je passe sur les monographies de familles ou de genres, ou encore les nombreux atlas départementaux ou régionaux dont beaucoup sont excellents.

 

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Mais nous voici rendus en 2014, avec une flore de France au top des dernières avancées scientifiques. Lancée par la Soc*iété b*ota*ni*que de Fra*nce il y a une quinzaine d’années depuis entreprise pour de vrai deux ans plus tard par B. de Fo*uca*ult, rejoint un peu plus tard par J.-M. Tis*on. Cet ouvrage repose sur le principe de la flore Fournier, mais uniquement par la présentation générale et le format portatif, car tout le reste est entièrement nouveau. Il y a aussi de nombreux autres auteurs (il était question que je participe modestement, mais jai laissé tomber, pensant que je naurais pas le temps, alors que je laurais finalement eu). La qualité scientifique est incontestable. Il se peut néanmoins que l’ouvrage soit peu abordable pour les débutants. Le plus scandaleux dans cette histoire est surtout que la rédaction de cette flore a largement reposé sur le bénévolat et que les institutions scientifiques ne s’y sont guère impliquées. Les auteurs ne sont pas forcément des professionnels et quand ils le sont, ils ne l’ont pas fait dans le cadre de leur activité principale. Cela montre à quel point la recherche scientifique se moque littéralement de la taxonomie et de former des chercheurs naturalistes dignes de ce nom. Actuellement, un chercheur français en botanique fait de la génétique et de la biologie moléculaire, mais est incapable de distinguer un pissenlit d’un salsifis. Cela n’inquiète pas grand monde.

15 octobre 2014

La mère dit hé

Lundi, Fromfrom a vu la mère d’une élève, assez peu douée (lélève, pas la mère, encore que...) pour diverses raisons pas totalement identifiées. L’élève de CM1 en question a convenu de faire des efforts, sachant que Fromfrom l’aiderait. Et pour remercier son enseignante, voici ce que la gamine lui a écrit à l’intérieur d’une carte, sachant qu’on retrouvait exactement la même phrase écrite sur l’enveloppe. Inutile de dire que j’ai éclaté de rire (j’en avais aussi besoin).

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14 octobre 2014

Découpage régional ?

Que représente cette carte ? Une carte que le papillon breton ne connaît probablement pas. Et pourtant…

12 octobre 2014

Brèves cornusiennes (30)

Ce jeudi, je participais à une réunion impliquant administrations d’État et élus au sujet d’un futur ouvrage d’écrêtement des crues. Le sous-préfet de D. présidait la réunion. C’est un petit homme, barbu, tout blanc capilairement parlant et qui semble probablement plus âgé que son âge calendaire. Il ne connaissait manifestement pas son dossier et visiblement, personne ne lui avait expliqué tout les tenants et aboutissants. Il a donc posé des questions à côté de la plaque pour « bien comprendre ». Renseignement pris auprès d’un collègue, il semble être régulièrement à côté de ses pompes. Le président du syndicat de rivière local a changé. L’ancien n’était probablement le mieux que l’on puisse rêver, mais il connaissait bien ses dossiers et de manière très concrète. L’actuel m’a semblé techniquement assez dépassé et assez théorique dans sa prise de parole. Comme ils n’étaient pas en mesure de comprendre exactement ce que ma structure faisait dans cette galère (c’est eux qui nous avaient sollicités), j’ai dû prendre la parole à deux reprises pour expliquer le travail que nous menions et là où nous comptions en arriver.


Cet après-midi, j’ai planté pas moins de 156 bulbes de jonquilles, jacinthes et tulipes. J’ai eu la main lourde sur ces dernières, n’ayant vu qu’après coup que parmi elles, j’avais acheté un sachet deux fois plus gros que prévu. C’est pas grave, comme Karagar et Plume adorent ça, je leur en ferai de beaux bouquets ! ;-)

8 octobre 2014

Orléans

L’autre jour, en allant piocher une photo des débuts de ce blog, Plume m’a remis en mémoire mon dernier passage* à Orléans au printemps 2006 à la suite duquel je n’avais pas rédigé de note spécifique. On m’avait en effet invité à donner une conférence sur la végétation du « dernier grand fleuve sauvage d’Europe ». Je me souviens que j’avais eu un retard considérable à cause d’une manifestation sur les voies à Paris et qu’au lieu du restaurant auquel j’étais invité en arrivant le soir à Orléans, j’avais dû me contenter d’avaler en vitesse un vulgaire sandwich de gare avant de m’installer, à peine arrivé, dans l’auditorium.

Le lendemain, en attendant mon train pour le retour, j’ai rendu visite à la cathédrale Sainte-Croix. Après plusieurs églises, une cathédrale romane est achevée au XIIe s., avant de s’écrouler. Elle est remplacée par un édifice gothique construit entre la fin du XIIIe s. et le XVe s. Elle est détruite par les Huguenots au XVIe s. puis reconstruite entre le XVIIe s. et le début du XIXe s. avant de nouvelles destructions à la fin du même siècle (sans compter les fragilisations de la Seconde Guerre mondiale). La silhouette des deux tours de la façade est aisément reconnaissable.

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Et la place du Martroi, avec la célèbre statue équestre de Jeanne d’Arc.

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*Pour rappel, j’ai vécu presque deux ans à Orléans et environs en 1997-98.

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