Vacances de bois et de Beauce (2) : Beaune
Il avait été décidé de nous rendre à Beaune (nous nous rendons désormais assez souvent dans cette ville très chic - et trop friquée par certains aspects, malheureusement). Une ville qui attire énormément de touristes français et étrangers, pour son patrimoine et ses vins. Notre premier objectif était d’aller déguster des vins dans les caves Patriarche, dans l’ancien couvent des Visitandines. Cela faisait un moment que j’avais envie d’y aller. En fait, on trouve là-bas des caves dont les plus anciennes datent du XIIIe s. et du XIVe s. On serpente ainsi dans les caves, en passant sous plusieurs rues de la ville, sur seulement une petite partie des 5 km de galeries (les plus importantes de Bourgogne). Un parcours mi-promotionnel, mi-muséographique. Mais surtout, des dégustations libres à la manière de ce que l’on connaît au Marché aux vins dont j’avais parlé ici. Car l’idée était bien là : acheter quelques bouteilles de vins différents après les avoir goûté pour de vrai. Or les endroits où l’on peut faire cela sont assez rares. Bien que chez un négociant en vue, on y trouve des vins typiques ou surprenants. Un excellent Mercurey blanc qui m’a fait oublier la dégustation désastreuse de l’été dernier (ici). Il y a des choses à oublier : un Hautes-Côtes de Beaune blanc pas vraiment à la hauteur et surtout un horrible Chorey-lès-Beaune qui avait une forme de forme de goût plat faussement métallique. Bons points en revanche pour un Meursault (je n’en ai jamais bu de mauvais jusque là), des premiers crus de Pernand-Vergelesses et de Pommard et pour un Gevrey-Chambertin. Passable en revanche pour un premier cru de Nuits-Saint-Georges, pourtant mis en avant part les sommeliers et excessivement cher.
Ensuite, Fromfrom a pu aller dans le magasin d’habillement qu’elle fréquente tous les ans. Il était alors bien tard pour entamer la visite de la collégiale Notre-Dame car la nuit commençait sérieusement à tomber. La précédente visite remontait à 2006 (voir ici).
Quand le jour était encore là.
L’intérieur.
Avant la fermeture, on a renforcé l’éclairage du chœur. Je n’ai pas compris pourquoi sur le coup.
Depuis la rue.
Et le chevet, avec les vitraux illuminés de l’intérieur (j’avais compris le pourquoi du comment).