Entre Alsace et Maures (23 et fin) : fin de séjour
En remontant la vallée du Rhône, nous décidons, cette fois, de nous arrêter à Montélimar, nous pour acheter du nougat. Nous espérions aussi découvrir une ville sympa, mais hélas, nous n’y avons rien vu de spécialement intéressant, étant entendu aussi que nous n’avons fait que passer.
Puis ce fut le retour au pays de l’étang du dragon terrassé.
Le lendemain matin, par temps plombé.
Cela s’améliore un peu le soir.
Le lendemain matin, franc soleil.
Et c’est ainsi que se termine cette session.
Entre Alsace et Maures (22) : basilique Sainte-Marie-Madeleine de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume
En passant sur l’autoroute à l’aller, nous avions repéré une grande église qui n’avait pas été sans nous intriguer. Nous avons décidé de nous y arrêter au retour, en même temps que nous déjeunerions en ville. L’église en question est en réalité la basilique de Sainte-Marie-Madeleine de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume. Fait rare dans le coin, il s’agit d’un édifice gothique réalisé entre 1296 et 1532, avec une grande nef de 80 m de long par près de 30 m de haut. Elle est restée inachevée et ne possède pas de clocher.
Saint Maximin et sainte Marie-Madeleine furent soi-disant chargés par saint Pierre d’évangéliser la Provence au Ier siècle. On ne sait pas trop ce qui s’est passé après la mort de ces derniers, mais le corps de sainte Marie-Madeleine serait réapparu à Vézelay au VIIIe siècle. Un moine bourguignon l’aurait ramené là (d’où la basilique du même nom sur la colline éternelle). L’évêque d’Autun croit à une mystification ou plus sérieusement il pressent que pèlerinage qui s’organise à Vézelay risque de lui faire de l’ombre (c’est ce qui ne manquera pas de se passer, d’où l’idée de faire venir un peu plus tard à Autun les reliques d’un concurrent, saint Lazare). Au XIIIe siècle, des recherches « archéologiques » sont menées sur le site de Saint-Maximin et on découvre des sarcophages dont un est attribué, « sans aucun doute possible » à la « vraie » sainte Marie-Madeleine, ce qui fait alors du lieu le « troisième tombeau du monde » après ceux du Christ à Jérusalem et de saint Pierre à Rome. Ceci explique la basilique qui est alors établie au-dessus de la crypte. En tout état de cause qu’il s’agisse ou non de Marie-Madeleine, la datation au 14C du corps présumé dont on voit le crâne sur la dernière photo, date bien du Ier siècle.
Les grandes orgues du XVIIIe siècle offrent, paraît-il, une excellente musicalité.
Retable de la Passion d’Antoine Ronzen (1520).
Détail de l’un des sarcophages des tois présumés saints.
Le reliquaire de Marie-Madeleine.
Entre Alsace et Maures (21) : Chartreuse de la Verne
Le lendemain, il était question de visiter la chartreuse de la Verne, perdue dans la montagne, mais toujours sur la commune de Collobrières. La fondation remonte au XIIe s. et la première église (reconstruite depuis) était romane. Elle accueille actuellement des moniales de Bethléem. Hélas, comme l’abbaye n’ouvrait ses portes qu’à onze heures, nous avons renoncé, car cela nous aurait un peu trop retardé à notre goût. Nous nous sommes contentés de la découvrir à pied depuis l’extérieur. Nous n’avons vu quasiment personne, sauf au moment de repartir, où un troupeau de randonneurs du 1er mai a débarqué sur le parking visiteurs à l’écart de la chartreuse.
Depuis le sentier d’arrivée (approximativement nord-ouest).
Depuis la plateforme d’entrée.
Depuis un chemin (approximativement sud-est).
Encore quelques fleurs.
Et un Quercus suber L. (Chêne-liège) remarquable au sein de la forêt.
Entre Alsace et Maures (20) : Roquebrune-sur-Argens, petit concentré de la Loire ?
L’après-midi, nous nous approchons un peu plus des rochers.
Une tête de chien ou une tête de lionne ?
Quelle magnifique autoroute (cela valait le coup de grimper jusque là !
Cytinus hypocistis (L.) L. (Cytinelle). La même espèce parasite que celle rencontrée la veille, mais présentant une couleur différente.
Cistus monspeliensis L. (Ciste de Montpellier)
Ornithopus pinnatus (Mill.) Druce (Pied d’oiseau penné)
Ornithopus compressus L. (Pied d'oiseau comprimé), espèce qui affectionne les pelouses sèches sableuses dominées par des plantes annuelles le long de la Loire.
Lupinus angustifolius subsp. reticulatus (Desv.) Arcangeli (Lupin réticulé), qui pousse sur les « dunes » sableuses de la Loire. Avec les quelques exemples distillés çà et là, Cette fois, je crois avoir fait la démonstration, s’il en était encore besoin, que la Loire est méditerranéenne, entre bien d’autres choses...
Trifolium stellatum L. (Trèfle étoilé)
Parentucellia viscosa (L.) Caruel (Eufragie visceuse)
Lotus angustissimus L. (Lotier aigu)
Rubus canescens DC. (Ronce grisâtre)
Serapias lingua L. (Sérapias-langue)
Orlaya platycarpos W.D.J.Koch (Orlaya de Koch)
Biscutella cichoriifolia Loisel. (Lunetière à feuilles de chicorée)
Encore un « figuier de Barbarie », qui atteint jusqu’à un mètre de haut ici.
Jacobaea maritima (L.) Pelser & Meijden (Cinéraire maritime)
Asplenium obovatum subsp. billotii (F.W.Schultz) O.Bolòs, Vigo, Massales & Ninot (Asplénium de Billot)
Serapias strictiflora Welw. ex Da Veiga (Sérapias à fleurs raides). Nous avons vu au moins cinq espèces de Sérapias, ce qui est assez extraordinaire, même pour un orchidophile à mon avis.
Lathyrus clymenum L. (Gesse pourpre)
Carex flacca subsp. serrulata (Biv.) Greuter (Lâîche à épis rougeâtres)
Briza maxima L. (Grande amourette)
Tout n’était pas très photogénique ni beau et j’arrête la les supplices. C’est presque fini pour la flore.
Entre Alsace et Maures (19) : Roquebrune-sur-Argens
Le lendemain, nous nous rendons pas très loin d’où nous étions la veille, du côté de Roquebrune-sur-Argens. Les roches locales datent du Primaire. Les grès rouges en sont issus, d’où le nom de la commune, probablement. Je n’en connais pas la nature chimique.
Nous avons été guidés par un des meilleurs, voire le meilleur botaniste régional, et en tout cas co-auteur d’une flore qui aurait dû être publiée à la charnière 2013-2014 et qui n’est pas encore sortie. L’éditeur nous a même écrit il y a deux mois pour nous dire que nous l’aurions un mois après. A l’heure où j’écris, nous n’en avons pas encore vu la couleur. En tout cas, le botaniste en question, très sympathique, travaille dans l’organisme homologue au mien pour la région. Précision supplémentaire : la session de six jours (nous avons participé à deux) était organisée par mon directeur qui connaît bien la flore locale parce qu’il a habité dans le coin (au sens large) pas mal de temps et parce qu’il y passe une grande partie de ses vacances. C’est une forme de collectionneur : il cherche et photographie depuis des décennies les plantes les plus rares de la flore de France, ce qui est d’une aide précieuse.
Le matin, nous nous attardons le long d’un ruisseau temporaire s’écoulant sur d’énormes dalles rocheuses.
Serapias vomeracea (Burm.f.) Briq. (Sérapias à labelle allongé)
Allium roseum L. (Ail rosé)
Linum bienne Miller (Lin à feuilles étroites)
Linaria pelliceriana (L.) Miller (Linaire de Pélissier)
Cyperus reflexus Vahl (Souchet réfléchi), une sorte de papyrus.
Rhagadiolus edulis Gaertn. (Rhagodiole comestible)
Viola roccabrunensis M.Espeut (Pensée de Roquebrune), espèce de description très récente (2004) et très proche de la banale Viola arvensis Murray (Pensée des champs). D’ailleurs, la plupart des botanistes n’y avait pas prêté attention quand ils l’ont vu dans un premier temps. Les photos sont particulièrement ratées.
Aristolochia rotunda L. (Aristoloche à feuilles rondes)
Isolepis cernua (Vahl) Roem. & Schult. (Scirpe penché)
Callitriche stagnalis Scop. (Callitriche des eaux stagnantes)
Montia arvensis Wallr. (Montie à fruits cartilagineux)
Sedum caespitosum (Cav.) DC. (Orpin gazonnant) aux tiges stériles et fertiles différentes.
Ranunculus paludosus Poiret (Renoncule à feuilles de cerfeuil), espèce des lieux assez humides dans le coin et des zones plus sèches le long de la Loire.
Anogramma leptophylla (L.) Link (Anogramma à feuilles minces)
Sedum dasyphyllum L. (Orpin à feuilles épaisses)
Celtis australis L. (Micocoulier de Provence), espèce déjà rencontrée à l’état subspontané le long de la Loire.
Entre Alsace et Maures (18) : Loire-Bretagne ?
L’après-midi, nous abandonnons Fromfrom et nous covoiturons pour aller un peu plus loin.
Je précise que j’ai raté énormément de photo. Il y avait beaucoup de vent qui rendait la mise au point très délicate et en plus, beaucoup de photos sont surexposées. Je n’ai hélas pas eu le loisir de prendre un peu plus mon temps pour faire les photos pour ne pas perdre de vue le groupe (j’ai sans doute voulu prendre trop de plantes en photo).
Encore Cistus albidus L. (Ciste blanchâtre) et Lavandula stoechas L. (Lavande à toupet).
Urospermum dalechampii (L.) Scop. ex F.W.Schmidt (Urosperme de Daléchamps)
Cistus ladanifer L. (Ciste à gomme), sans doute très planté, mais rarissime dans la nature.
Centaurium maritimum (L.) Fritsch (Petite-centaurée maritime)
Neatostema apulum (L.) I.M.Johnst. (Grémil des Pouilles)
Prangos trifida (Mill.) Herrnst. & Heyn [= Cachrys trifida Mill.] (Amarinthe trifide), particulièrement rare.
Euphorbia characias L. (Euphorbe characias)
Sedum sediforme (Jacq.) Pau (Orpin de Nice)
Un « figuier de Barbarie » (Opuntia sp.).
Galactites tomentosus Moench [= Galactites elegans (All.) Soldano] (Chardon laiteux)
Scorpiurus subvillosus L. (Chenillette poilue)
Orobanche gracilis Sm. (Orobanche grêle), une autre parasite.
Scirpoides holoschoenus (L.) Sojak (Scirpe jonc), dont j’avais découvert, il y a longtemps, une station le long de la Loire.
Linaria supina (L.) Chaz. (Linaire couchée), également répandue dans la vallée de la Loire.
Une sorte de Marsilea quadrifolia L. (Marsilée à quatre feuilles), encore une « fougère » un peu mythique pour moi (elle semble avoir complètement et définitivement disparu de la vallée de la Loire). Mais il s’agit en réalité de Marsilea drummondii A. Braun, espèce exotique prétendument envahissante.
Bituminaria bituminosa (L.) C.H.Stirt. [= Psoralea bituminosa L.] (Psoralée à odeur de bitume), qui a vraiment une odeur qui rappelle le bitume (plante entière).
Paragymnopteris marantae (L.) K.H.Shing [= Notholaena marantae (L.) Desv.] (Doradille de Maranta), une rare fougère qui ressemble à une fougère cette fois.
Melica ciliata L. (Mélique ciliée)
Melica minuta L. (Mélique pyramidale)
Lathyrus angulatus L. (Gesse à graines anguleuses)
Myrtus communis L. (Myrte commun) dont nous avons dégusté une excellente liqueur le lendemain.
Arbutus unedo L. (Arbousier)
A ce moment là, je me demande si je ne suis pas tombé dans un trou noir spatio-temporel qui m’aurait amené en Bretagne.
Crassula vaillantii (Willd.) Roth (Crassule de Vaillant)
Daphne gnidium L. (Daphné garou), qui à l’état végétatif rappelle une euphorbe.
Misopates orontium (L.) Rafin. (Muflier des champs)
En rentrant à l’hôtel, nous repassons par la montagne, où nous trouvons de belles populations d’Asphodelus ramosus L. (Asphodèle à petits fruits).
Entre Alsace et Maures (17) : du chêne-liège au pin parasol
Nous étions basés à Collobrières, bourg de moins de 2000 âmes au cœur du massif des Maures. Toutes les routes qui en partent sont étroites et sinueuses à travers la montagne, à l’exception d’une seule, mais toujours dans une direction qui ne correspondait pas à nos destinations. La ligne droite est ici loin d’être le plus court chemin.
Le lendemain, rendez-vous était fixé entre Le Muy et Bagnols-en-Forêt. Pour ce faire, nous avons donc circulé dans la montagne, parmi Quercus ilex L. (Chêne vert), Castanea sativa Miller (Châtaignier) et surtout les extraordinaires Quercus suber L. (Chêne-liège). On observe même de magnifiques subéraies.
J’ai profité de l’arrêt pour tirer le portrait de mes premières fleurs, qui elles, ne sont pas toutes spécialement méditerranéennes.
Anthericum liliago L. (Phalangère à fleurs de lis)
Lactuca perennis L. (Laitue vivace)
Muscari comosum (L.) Miller (Muscari en toupet)
Et une vraie méditerranéenne qui a aussi du toupet : Lavandula stoechas L. (Lavande à toupet) présente absolument partout et en quantités industrielles dans tout le massif des Maures et hélas, qui n’a pas de parfum spécial.
Au tout début du mois d’octobre 1996, j’étais déjà venu dans les Maures à l’occasion d’une sortie botanique organisée par un professeur de Marseille qui avait fait de nombreux travaux d’écologie végétale dans le coin. J’avais été complètement dépaysé (pour ne pas dire davantage), alors que de surcroît, les fleurs étaient bien rares en pareille saison. J’avais retrouvé des choses plus familières sur les plus hauts sommets en exposition nord, avec des forêts à connotations collinéennes plus « classiques ». Les paysages et les fleurs auxquels nous allions goûter pendant ce séjour n’avaient aucun rapport avec mes souvenirs. Nul doute qu’il faut venir là fin avril ou début mai pour goûter aux plus belles couleurs et ne pas être accablé par la chaleur. D’ailleurs, pour nous autres septentrionaux, c’était déjà l’été.
Nous arrivons donc sur place. Nul besoin de présenter au passage le bien nommé Pinus pinea L. (Pin parasol).
Cistus salviifolius L. (Ciste à feuilles de sauge)
Ophrys arachnitiformis Gren. & M.Philippe (Ophrys brillant)
Cistus albidus L. (Ciste blanchâtre), aux pétales froissés.
Euphorbia biumbellata Poir. (Euphorbe à double ombelle)
Silene gallica L. (Silène de France)
Anacamptis picta (Loisel) R.M.Bateman (Orchis orné)
Genista hispanica L. (Genêt d'Espagne)
Bellis annua L. (Pâquerette annuelle)
Ranunculus revelierei Boreau (Renoncule de Revelière)
Serapias olbia Verg. (Sérapias d’Hyères)
Diatelia tuberaria (L.) Demoly [= Xolantha tuberaria (L.) Gallego, Muñoz Garm. & C.Navarro] (Hélianthème tubéraire)
Vicia bithynica (L.) L. (Vesce de Bithynie)
Cytinus hypocistis (L.) L. (Cytinelle), une plante parasite.
Aristolochia pistolochia L. (Aristoloche pistoloche)
Beaucoup de plantes ici, que je croyais calcicoles et que l’on rencontre ici sur des sols acides. Des sols sans doute riches en bases, avec un climat particulier, le tout formant une « compensation de facteurs » ?
Limodorum abortivum (L.) Swartz (Limodore à feuilles avortées)
Isoetes duriei Bory (Isoète de Durieu) qui n’est autre qu’un minuscule « fougère » à allure graminoïde.
Sagina subulata (Sw.) C.Presl (Sagine subulée) dans l’infiniment petit.
Juncus capitatus Weigel (Jonc à inflorescences globuleuses)
Briza minor L. (Petite amourette)
Entre Alsace et Maures (16) : abbaye du Thoronet
Nous avons mis le cap au sud pour les Maures. Nous sommes arrivés à l’abbaye du Thoronet dans l’après-midi. J’enfoncerai une porte ouverte en disant qu’il s’agit d’une abbaye romane cistercienne du XIIe siècle. Voilà qui complète utilement la vue que nous avions de la (relativement) proche abbaye de Sénanque vue il y a près de deux ans. L’eau qui alimentait l’abbaye depuis sa création a disparu il y a plusieurs décennies à cause des travaux dans l’ancienne mine de bauxite située à proximité, en détournant les « veines » d’eaux phréatiques.
L’édifice fait partie du domaine de l’État. Cela a pour conséquence que les guides-conférenciers soient généralement de qualité, réellement cultivés et intéressants. Je veux dire par là que dans de tels cas, nous n’avons jamais eu de mauvaise surprise, alors que dans d’autres monuments privés ou appartenant à des collectivités territoriales, on sait combien on peut être déçu de la qualité des guides. Alors que nous commençons à bien connaître l’organisation des abbayes, en particulier cisterciennes, nous ne nous sommes pas ennuyés lors de la visite, car le « discours » avait des clés d’entrée relativement originales et nous avons même appris des choses. Mieux encore, la guide a chanté dans l’abbatiale pour nous montrer la qualité plus qu’exceptionnelle de l’acoustique pour le chant (pas forcément bonne pour la parole ordinaire puisqu’un son émis se prolonge 12 secondes plus tard), notamment de style grégorien ou apparenté. Elle a en effet chanté une séquence d’Hildegard von Bingen (1098-1179). De quoi avoir des frissons. Des recherches poussées ont été menées sur l’acoustique du lieu. Les investigations indiquent une « courbe presque parfaite », faisant du Thoronet un des trois meilleurs édifices mondiaux connus pour ce type d’acoustique, avec le Taj Mahal et le baptistère Saint-Jean de Pise.
Arrivée à l’abbaye et extérieurs.
Le cellier.
Le cloître.
Le lavatorium.
La salle capitulaire.
La langue sous la pomme de pain à l’entrée de la salle capitulaire.
Le dortoir des moines.
L’abbatiale, avec des sculptures récentes.
Un iris pour terminer.
Entre Alsace et Maures (15) : étape éduenne
Nous nous sommes accordé une halte éduenne. Bien que nous ne fussions pas encore en mai, je suis allé à la cueillette des clochettes blanches. Un exploit rare cette année, les fleurs étaient très en avance.
Anacamptis morio (L.) Bateman, Pridgeon & Chase (Orchis bouffon)
Cardamine pratensis L. (Cardamine des prés)
Caltha palustris L. (Populage des marais)
Convallaria majalis L. (Muguet de mai)
Paris quadrifolia L. (Parisette à quatre feuilles)
Primula veris L. (Coucou, Primevère officinale)
Genista anglica L. (Genêt anglais)
Pedicularis sylvatica L. (Pédiculaire des bois)
Miroir aquatique ondulé.