Cimetières et chrysanthèmes
Lundi après-midi, comme je ne travaillais pas (RTT de pont imposé) et comme ma visite en forêt domaniale a été empêchée pour cause de chasse, je suis allé visiter le vieux cimetière de la ville. Il s’agit d’un cimetière civil d’un côté et militaire (français et français) de l’autre. Il existe aussi deux autres cimetières civils modernes et deux autres cimetières militaires du Commonwealth de la Première Guerre mondiale. Je fréquente peu les cimetières, mais je dois dire que les cimetières militaires me désespèrent, tant ils sont nombreux, singulièrement dans la région, tant les tombes et les monuments sont innombrables.
Le carré anglais.
Le carré français. Alors que j’arrive à peine, une dame qui passe m’interpelle, en me disant que « c’est une honte, que c’est bien moins entretenu que le côté anglais ». J’ai été cueilli à froid et je n’ai pu lui répondre, car je n’avais encore rien vu. Effectivement, les croix en fer en forme d’épée nécessitent des travaux de peinture réguliers (les pierres côté anglais nécessitent moins d’entretien), mais c’est loin d’être abandonné. Par ailleurs, il y a aussi de grandes plantes qui poussent çà et là devant les tombes et c’est voulu. Ce n’est pas forcément toujours heureux esthétiquement parlant, mais cet aspect prétendument « négligé » déplaît énormément aux Français en général et aux Flamands en particulier. Cet état d’esprit est d’ailleurs un problème majeur quand les communes ou d’autres collectivités territoriales veulent mettre en place une gestion différenciée des espaces verts ou des abords de voies publiques.
Et puis parce que j’étais venu pour voir des chrysanthèmes, en voici. Les coups de vents et la pluie avaient déjà commencé à abimer les fleurs.
Je suis tombé par hasard sur la tombe de l’abbé Lemire.