Vacances de bois et de Beauce (4) : champignons et voûte
Il me semble que l’année 2014 a été une bonne année à champignons forestiers.
En général, quand on arrive à la Toussaint, on n’a plus guère de chances de trouver des Boletus edulis Bull. : Fr (Cèpe de Bordeaux), car le froid lui coupe l’envie de pousser. Ce n’a pas été le cas cette année, puisque avec la douceur, j’ai pu en faire trois petites cueillettes dans mes coins secrets que seul mon père connaît.
Pas de risque en revanche de planquer les coins à Leccinum aurantiacum (Bull.) S.F. Gray (Bolet orangé) que personne ne ramasse et qui est pourtant bon (sauf le pied filandreux), à chair blanche mais qui noircit violemment, surtout à la cuisson (pas de photos). En revanche je ne trouve pas bon le Leccinum cf. roseofractum Walting (Bolet à chair rosissante).
Je passe sur les autres bolets rudes, des bouviers, livides, jaunes qui sont soit immangeables ou avec lesquels je ne me régale pas (je les ai tous testé il y a 25 ans).
Assez peu de Hydnum repandum L. : Fr. (Pied-de-mouton)
Assez peu de Cantharellus tubiformis Fr. : Fr (Chanterelle en tube) car pour le coup, c’était sans doute un peu tôt. En revanche, j’ai retrouvé quelques pieds de Lactarius deliciosus (L. : Fr.) S.F. Gray (Lactaire délicieux), champignon que je n’avais pas retrouvé au domaine du dragon terrassé depuis une dizaine d’années.
Et puis Amanita muscaria (L. : Fr.) Pers. (Amanite tue-mouches). Je ne vais pas vous faire croire que j’en ai déjà mangé et que cela expliquerait bien des choses…
Quelques photo forestières (inutile de chercher, ce ne sont pas mes coins à champignons).
Et de cette voûte de trembles dorée au soleil couchant. Je n’en suis pas revenu de voir ça sans doute au meilleur moment, tellement cela m’a semblé irréel mais beau et parmi les meilleurs styles cathédraliens.