Semaine aoûtienne (7) : du Mâconnais à Montcenis
Au retour de Saint-Point, il fut question de s’attarder pour découvrir d’autres édifices.
D’abord un petit arrêt à l’église Saint-Marcel de Cluny. L’ensemble chœur et clocher sont romans (XIIe s.), la flèche du clocher en briques est du XVe s. et la nef plafonnée est du XVIIe s. selon Eduard.
En écrivant cela, je m’aperçois que si j’ai déjà évoqué et montré quelques photos de l’abbaye de Cluny III, je n’avais pas consacré de note à cet édifice majeur, du moins le peu qui en reste. Il faudra quand même que je montre quelques photos de notre visite de 2006.
Le deuxième édifice est le château du Gros-Chigy, situé sur la commune de Saint-André-le-Désert, qui n’a jamais aussi bien porté son nom. Le château, qui ne se visite pas, semble être en partie, le siège d’une exploitation agricole. Les premières pierres de l’édifice semblent remonter au XIIe s. et il y a eu plusieurs destructions partielles, reconstructions et ajouts jusqu’au XIXe s. Nous avons été agréablement surpris de trouver un tel château.
L’église du village n’était pas si proche que ça. Il s’agit de l’église Saint-André. Encore un édifice roman, du moins le chœur, le transept et le clocher, toujours selon Eduard.
Nous avançons un peu pour aller voir une autre église romane, perdue dans un hameau un peu isolé de Saint-Marcelin-de-Cray. Il s’agit de l’église Saint-Paul de Cray (XI-XIIe s.). Son crépissage extérieur récent est un peu refroidissant au premier abord. A l’intéieur, des peintures murales (ou des fresques ?) restaurées au début des années 1990.
A présent, on voit décidément des cloches partout.
J’avais repéré une construction au loin que je souhaitais découvrir. C’est ainsi que nous sommes passés par hasard devant la curieuse église Saint-Martin de Charmoy. Toujours et encore selon Eduard, le chœur et le clocher seraient du XIe s., la nef datant du XIXe s.
Un peu plus loin, à l’écart du village, la Tour du Bost, l’édifice que je voulais voir. Mais il se faisait tard et nous n’avons pas approfondi la visite. En fait, nous avons raté l’accès (les panneaux avaient été volontairement masqués). Il semblerait que ce donjon, aujourd’hui isolé près d’une ferme, daterait des (XIIe)-XIVe s. A détailler lors d’une prochaine visite. En attendant, cette horrible photo à contre-jour.
Puis, nous avons regagné Montcenis et la maison.