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Cornus rex-populi

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11 septembre 2022

Virée ligéro-éduenne (1)

Pour cette seconde séquence de vacances fin juillet, nous partons un peu plus tôt que prévu (le mercredi dans laprès-midi). Nous faisons une escale technique à Langres dans un hôtel déjà fréquenté une fois et dont nous avions une opinion neutre. Hélas cette fois, nous avons décidé d’y diner et là, ce fut d’une incroyable misère : comment peut-on proposer des légumes (notamment des courgettes, tomates haricots verts) aussi mauvais en pareille saison ? Et je ne parle même pas du poisson. Tout était congelé et infect.

Le lendemain midi, nous oublierons la chose pour le repas méridien chez mes parents à RDG.

Le vendredi, plusieurs rendez-vous sont programmés. D’abord, le dépôt de la voiture parentale pour refaire le plein de liquide de climatisation (mon père considère que ce n’est pas vraiment un luxe en pareille saison). Puis, dans la journée, visite en compagnie de mon père des trois EHPAD mutualistes conseillés par la dame du Département qui suit le dossier APA de mes parents. Nous verrons à quoi cela ressemble. C’est très similaire d’un établissement à l’autre (c’est la même maison-mère). Nous verrons des pensionnaires en situation. Dans un des établissements, mon père parlera de « mouroir » à la secrétaire qui nous accueillait. Effectivement, ce n’est pas une partie de plaisir de voir ça, mais je voulais que mon père puisse voir comment cela se passe pour qu’il se rende un peu plus compte. Il en a préféré deux sur les trois, mais plus par rapport aux accès et au cadre. Un des établissements est celui où ma mère avait travaillé entre 1984 et 1995. Toutefois, cela n’a plus rien à voir, car les anciens bâtiments ont été détruits il y a quelques années et refaits à neuf et un peu décalés, de sorte que cela n’est plus du tout reconnaissable. Pour prendre le rendez-vous, j’avais eu au téléphone une personne que ma mère avait connue lors des dernières années de sa carrière alors qu’elle en était à son début. Je me souviens qu’alors que ma mère était peut-être à moins d’un an de sa retraite, elle avait été sidérée de voir rentrer une dame de tout juste 60 ans dans un studio (non médicalisé). Cependant, ces studios correspondaient dans les années 1970-80 au besoin des retraités valides et indépendants, qui sortant de leur campagne ou même en ville, n’avaient pas les moyens physiques ou financiers de faire rénover leur logement pour avoir un minimum de confort « moderne ». Ma mère, si elle avait toute sa tête, vivrait très mal l’idée d’être pensionnaire dans l’établissement où elle a travaillé. Et en même temps, elle pense souvent qu’elle travaille encore. D'ailleurs, la semaine suivante à A., elle nous dira quil fallait qu’on prévienne la directrice, parce qu’elle prolongeait ses vacances (la directrice en question est partie en retraite entre 1995 et 2000). D’où l’idée que pour lui faire admettre en douceur l’idée de rentrer dans un de ces établissements, ce serait de lui dire qu’elle irait pour donner un coup de main au personnel ou un truc du genre. Cela dit, ma mère délire désormais presque en permanence. Cela n’a rien de dangereux, mais cela reste surprenant. Il faut garder la tête froide.

Le samedi, nous préparons la voiture et les bagages de mes parents qui viendront à A. le mardi (car le lundi, rendez-vous à l’hôpital prévu depuis longtemps pour ma mère). Mon père, 86 ans, se débrouille encore très bien au volant. Le soir, nous gagnons A. Là-bas, les nuits seront plus fraiches. Les deux semaines qui ont suivi ont été chaudes, mais quand même supportables. Honnêtement, j’ai connu pire. Idem pour la sécheresse (je parle d’A., pas de la Bourgogne en général). Cependant, durant les deux bonnes semaines, nous ne ferons pas beaucoup de sorties à cause de la chaleur et du besoin de se reposer… Au rayon travail, il y eut quand même des tontes, tailles, débroussaillages, la réparation du toit de « l’abribus » autrement dit de la réserve de bois prêt à brûler et le remplissage de cette dernière grâce au voisin qui a une scie extra montée sur la prise de force du tracteur et qui évacue les bûches via un convoyeur à bande. C'est agréable de travailler avec du matériel performant car tout le a été fait en à peine deux heures là où plus d’une journée aurait été nécessaire avec notre scie.

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10 septembre 2022

Brèves cornusiennes du samedi 10 septembre 2022

Fin juillet, j’avais rédigé une lettre au président de Région pour lui demander de ne pas baisser notre subvention. La présidente l’avait signée sans en changer une virgule. Elle a quand même une autre envergure par rapport à l’ancienne présidente, qui ne l’aurait sûrement pas signée sans en vider la substance. Et mardi, on a su que notre subvention devrait être maintenue. Je ne sais pas quel si la lettre a fait beaucoup d’effet, mais visiblement, cela a joué.


Samedi dernier, mon directeur de thèse (83 ans) m’a téléphoné. Cela faisait un moment que je n’avais pas de nouvelles. Il s’occupe d’une association qui permet de faire des balades en bateaux traditionnels sur la Loire à Tours et ses environs. Dans le cadre de je ne sais plus quelle manifestation qui prévoit de faire un marché flottant de bateaux sur la Loire à Tours, il souhaiterait qu’il y ait une sorte de librairie où seraient notamment présentées les thèses qui ont été rédigées depuis 25 ans sur la Loire, et en particulier la mienne.


Jeudi matin, je pars à ma réunion dans l’Avesnois consacrée à la forêt. Je ne pensais pas être autant coincé sur l’autoroute à l’ouest de Lille (alors que je dois aller à l’est). Je serai donc en retard et j’ai prévenu. Le rendez-vous est prévu dans une maison forestière, mais l’adresse indiquée est imprécise et sur place rien n’est indiqué (dans de telles circonstance, je peste car j’estime que les organisateurs devraient donner les coordonnées géographiques ou mettre un plan). Arrivé à peu près sur place, je remarque une grande maison (nous sommes à la campagne en lisière de forêt), et j’imagine que cela pourrait être là puisque je vois un parking avec 6-7 voitures. Je me gare et je remarque de loin une dame qui me fait signe de venir. Je me dis que je suis au bon endroit et que l’on m’appelle pour m’indiquer la position exacte de la salle de réunion. Mais non, en m’approchant, je me rends compte que la dame est beaucoup plus âgée que prévu et se trouve assise sur le pas de la porte, pieds nus (et ongles façon serres s’aigle en deuil). Et je pense qu’elle a dû tomber et qu’elle n’arrive pas à se relever. Elle tient des propos pas très cohérents. Je ne suis pas surpris, je pense bien entendu à ma mère en dehors des ongles. Je la relève du sol. J’ai pu la relever en la prenant sous les bras, mais de face puisqu’elle avait la porte dans le dos (avec ma mère, je la relève en me positionnant dans son dos). Cependant, j’ai l’impression qu’elle a du mal à tenir debout. Alors comme elle veut entrer, tout en la retenant d’un côté, j’ouvre la porte d’entrée, moment où descend une jeune femme (qui est-elle par rapport à la dame ?). Je lui dis que j’ai relevé la vieille dame et elle me répond qu’elle n’a rien entendu car elle était sous la douche. Admettons. Puis, une seconde après, arrive une ambulance de pompiers. Qui les a appelés, il n’y a personne dans les parages ? C’est très étrange, je me sens dans une bulle de l’espace-temps ! Avant de repartir, j’indique aux pompiers, que j’ai trouvé la dame par terre (qui a encore à peine franchi la porte d’entrée) et que je me suis juste trouvé là par hasard… Cela a été un événement très curieux car dans cet ensemble de 20 logements (j’ai su le nombre après), il y avait bien au moins 6-7 voitures et certainement beaucoup plus de personnes présentes à proximité immédiate. Et personne pour relever la vieille dame ? Mais quelqu’un avait bien appelé les pompiers mais qui n’était pas réellement sur place. Le fait d’appeler les pompiers était peut-être nécessaire, mais la dame n’était pas évanouie et ne présentait pas de signes graves de chute. Alors pourquoi ne pas la relever, la faire s’asseoir, en attendant l’arrivée des pompiers ? Bizarre… Mais peu importe, maintenant il y avait du monde des gens compétents qui pouvait gérer la chose. Et « ma » maison forestière était juste de l’autre côté du carrefour.


Lundi, les travaux sur le toit ont enfin commencé. Résultat des travaux lundi et mardi soir. Mercredi et jeudi, travaux dans le grenier pour rajouter par-dessous des poutres car trop de portée entre celles qui sont déjà en place.

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9 septembre 2022

Changement

Pendant les 70 ans passés : God save the Queen amann

À présent : God save the King ha farz

4 septembre 2022

Hécatombe en cours

Une petite note pour rediffuser des images (améliorées) de notre virée aux Sept îles au large de Perros-Guirec le 24 mai 2013. J’avais été émerveillé, entre autres, par cette belle colonie de Fou de Bassan. Et Plume nous informe de l’hécatombe encore en cours. Attendons cependant les retours de la communauté scientifique pour se rendre compte de lampleur de la catastrophe.

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2 septembre 2022

Virée juillettiste bretonne (6 et fin)

Le vendredi, nous étions invités au restaurant pour l’anniversaire anticipé de la duchesse mère. Un très bon moment. Nous n’étions pas loin de la pointe de Trévignon, alors nous y sommes allés.

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Après ça, en rentrant, nous sommes passés à la chapelle Notre-Dame de Trémalo (Pont-Aven), un édifice du XVe s. Découverte pour la première fois en 2006, c’était la quatrième fois que j’y allais (voir ici, ici et ). Fromfrom, elle, y passait très souvent, surtout jeune lorsqu’elle habitait la commune. Pour rappel, la statue du christ a inspiré Gauguin pour ses tableaux Le Christ jaune et Autoportrait au Christ jaune. Mais il y a bien d’autres choses à voir dans cette chapelle.

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31 août 2022

Virée juillettiste bretonne (5)

Petit retour en arrière.

Le mardi de cette semaine, j’avais décidé de me rendre au Con*serv*ato*ire b*ot*an*ique na*ti*on*al de Br*est. Très tôt dans l’année, avait été décidée la date de l’inauguration festive (une journée complète) des nouveaux locaux de cet organisme homologue (syndicat mixte) au mien, mais le préfet a fait capoté la chose pour d’obscures raisons de calendrier. Le financeur principal du bâtiment et de la journée était Br*est mé*trop*ole. Résultat des courses, la journée a été reportée d’une semaine, mais sans fête, sans spectacle. Le préfet a eu le culot de remercier la présidente de l’organisme d’avoir accepté de déplacer l’inauguration. La réalité est qu’elle n’a pas eu le choix. Grâce à ce décalage, j’ai pu aller à cette inauguration prévue en début d’après-midi. Mais comme nous voulions découvrir un peu plus largement les locaux et le site, nous sommes arrivés dans la matinée. La journée était fort chaude et le directeur, en nous accueillant, s’en inquiétait déjà (la température a dépassé les 30 °C ce jour-là, ce qui est déjà énorme en Bretagne, mais personne ne savait encore qu’elle atteindrait, phénomème inédit, 40 °C la semaine suivante). Nous eûmes donc droit à un rafraichissement et à une visite privée des locaux, ce qui me permit de saluer des connaissances parmi les agents (dont deux transfuges ayant fait leurs classes chez nous). Ensuite, j’eus droit à la visite particulière des serres « tropicales » par son responsable. On me fit le récit des « exploits » (réels, justifiés) du premier directeur de l’établissement (j’ai appris le soir-même par Karagar qu’il était également impliqué dans le militantisme « breton ») qui au départ ne travaillait que sur la conservation de la flore menacée à l’échelle internationale. Brest a en effet été le premier à agir de manière coordonnée pour la conservation et cette idée a ensuite été étendue au territoire armoricain, puis à l’ensemble ou presque du territoire français, mais avec bien d’autres missions que la conservation pure. Notons que nos organismes restent très originaux et uniques à l’échelle internationale. Les jardins de Kew (Angleterre) sont largement les champions toutes catégories en termes de conservation et de collections, mais Kew ne réalise pas du tout les autres missions dont nous avons la charge. Comme Fromfrom nous attendait, je n’ai pas fait durer le plaisir, ni pris de photos. Mais j’ai été invité à revenir une autre fois.

L’après-midi, c’était donc l’inauguration avec les discours des officiels. Le moins convenu fut celui du président de Br*est mé*trop*ole (et ma*i*re de Br*est). Il y eut aussi un mot de l’architecte. Le bâtiment est largement construit en bois (mais il y a quand même pas mal de métal et beaucoup de verre car il intègre une serre) et est isolé par une bonne épaisseur de paille (plus grand bâtiment ainsi isolé du Finistère voire de Bretagne). Seul ennui, les délires de l’architecte se traduisent par quelques malfaçons comme l’insonorisation intérieure, le manque de prises électriques, y compris dans des endroits stratégiques et le fait que l’ouverture et la fermeture automatisée avec régulation de la température ne fonctionne pas correctement dès lors qu’il fait un peu trop chaud. Je pus discuter avec un autre ancien directeur de l’établissement que je connais plutôt bien car j’avais pas mal travaillé avec lui en 2007 alors qu’il était directeur de notre fédération. Après le pot sans alcool, nous pûmes partir dans le cap où nous attendaient Karagar et Vladimir, mais cela, j’en ai déjà parlé.

Quelques photos smartphoniques.

Les jardins (très grands) et les bâtiments se localisent dans un vallon qui est une ancienne carrière et décharge remise en état depuis les années 1970. Les anciens locaux de l’établissement étaient complètement vétustes, trop petits, mal conçus. A présent, ils sont pleinement fonctionnels.

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On aperçoit les serres « tropicales » en haut

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28 août 2022

Virée juillettiste bretonne (4)

Je connais de visu le phare d’Eckmülh (Penmarc’h, Finistère) depuis un certain 2 janvier 2007. Ce phare a été construit tout près des précédents (voir plus loin) à partir de 1893 et a été inauguré en 1897. Il est consrtuit en kersantite et est entièrement recouvert intérieurement de carreaux d’opaline. Au départ, le phare devait être plus modeste, mais la fille du maréchal d’empire (de Napoléon Ier), Louis Nicolas Davout, prince d’Eckmülh apporta un financement complémentaire notoirement supérieur, ce qui permit de réaliser un édifice plus joliment réalisé et décoré et aussi un peu plus grand (64,80 m en tout et 307 marches).

Nous y sommes retournés en mai 2012 où cette fois j’étais monté, seul, jusqu’en haut. Seulement, il n’y eut aucune photo à l’issue cette seconde visite parce que ma carte mémoire de mon premier reflex avait décidé de rendre l’âme de manière définitive (par la même occasion, une bonne part de mes photos du jardin de Villandry, certainement les plus originales, étaient passées à la trappe également).

Nous y sommes retournés avec Fromfrom en ce mois de juillet et il y avait pas mal de monde. Je suis monté seul une nouvelle fois.

D’abord deux photos de 2007 inédites.

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Puis des photos d’en bas du millésime 2022.

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Une du milieu.

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Et d’en haut. Le vieux phare (le plus grand à droite qui a fonctionné de 1835 à 1897) et le sémaphore (à gauche en blanc) et la tour à feux de l'ancienne chapelle Saint-Pierre.

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Saint-Guénolé (village de Penmarc’h) et sa Chapelle Notre-Dame-de-la-Joie (XVe s.).

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Et les escaliers. Je me suis fait plaisir.

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Et vers le parking, un petit enregistrement, j’imagine d’une partie du bagad du Guilvinec, qui n’avait sans doute pas choisi le cadre le plus joli du secteur.

 

 

26 août 2022

Virée juillettiste bretonne (3)

Depuis que j’ai découvert Port Manec’h (commune de Névez) il y a plus de dix ans, c’est devenu mon lieu de baignade préféré au sud de la Lande à genêts. Les raisons en sont diverses :

  • c’est assez abrité du vent (je parle à la fois pour la mer et pour le vent direct) et en période non caniculaire, c’est plutôt bien quand on ressort, on a moins froid ;
  • la plage n’est pas trop bondée après 18 h 30 (voire plus tard). Une partie significative de la population de la plage rentre à l’heure où j’estime qu’il devient le plus intéressant d’aller se baigner. En effet, à ces heures, la différence de température entre l’air et la mer diminue et en période caniculaire, il me semble difficile de venir plus tôt, notamment pour ne pas risquer des coups de soleil sans produit ;
  • outre le côté abrité, je trouve que le coin est sympa et assez chic. Certes, c’est un lieu où semblent se baigner une part plus significative de personnes aisées (présence à proximité de riches villas, d’un ou plusieurs hôtels haut de gamme, présence de cabanons privatisés…), mais cela reste assez mixte. Et surtout, la petitesse de la plage fait de toute façon que la population qui converge ici reste limitée par rapport à des plages bien plus grandes comme celles qui se trouvent plus à l’ouest. De plus, l’arrivée relativement tardive permet, à de rares exceptions près, de trouver de la place sur le petit parking près de la plage, ce qui est intéressant ;
  • du fait d’une petite zone de mise à l’eau d’une école de voile, il y a quelques embarcations qui transitent (y compris de petits bateaux à moteur de sécurité), ce qui offre une animation complémentaire.
  • la plage se prolonge par une zone rocheuse intéressante qui marque la transition immédiate avec l’estuaire de l’Aven. Des rochers sont aussi présents devant la plage, ce qui aussi sympa.

À noter qu’il se dit que les eaux seraient plus froides ici compte tenu de l’arrivée des eaux « froides » de l’Aven et un peu plus loin du Belon. Cela a sans doute un impact, mais il ne faut pas non plus le surestimer. Je me suis livré à des calculs empiriques relatifs aux débits estivaux des deux fleuves et aux masses d’eau (dont eau de mer) stockées dans les estuaires. Ces calculs conduisent à penser que la température de ces apports d’eau douce ne doit pas abaisser la température de plus de 0,5 °C, et sans doute bien moins, même si cela n’est pas homogène. Cela serait une autre histoire si on se trouvait en fond d’estuaire.

Les photos qui suivent ont été prises sur plusieurs jours.

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Non, ce n’est pas une marée noire mais une photo prise avec un violent contre-jour et pour laquelle j’ai abaissé encore plus les basses lumières.

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Nous n’avions jamais vu aussi bien cette côte à l’horizon : il s’agit de l’Île de Groix dont le point le plus proche est à peine plus loin que 23 km.

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24 août 2022

Virée juillettiste bretonne (2)

Après un copieux repas de fruits de mer (je n’avais jamais mangé autant de coquillages crus), il fut décidé d’aller en balade au Faouët où nous aimons retourner de temps en temps, en compagnie de la duchesse mère. La dernière visite ayant été consacrée à la chapelle Saint-Fiacre, de décidai que nous n’irions voir que la chapelle Sainte-Barbe, moins intéressante à mes yeux pour son intérieur, mais dans un site et un cadre naturel assez extraordinaires. Fromfrom fut étonnée que sa mère ait autant d’allant pour descendre à la chapelle et en remonter. Je pris un peu d’avance, sans pouvoir sonner la cloche en haut car il n’y avait plus de corde (toutefois, la corde est revenue depuis puisqu’un jeune collègue y est allé il y a moins de quinze jours), je fis quelques photos quelques peu inédites, puis je décidais d’aller seul (personne n’aurait pu m’accompagner) voir la fameuse fontaine dans le bois (je ne me souvenais plus que c’était aussi loin) puis, de là, aller voir le fleuve Ellé. Je ne les avais pas revus depuis début juin 2006. Pour la fontaine, Fromfrom m’avait alors raconté que peu de temps avant de me connaître, elle avait fait un vœu validé par le fait que pour la première fois, elle avait réussi à jeter une pièce exactement dans l’étroit orifice de la fontaine (ce que je fis également du premier coup, on admirera, au choix la chance ou l’adresse). Et pour l’Ellé, j’avais été stupéfait par la présence abondante sur les berges et de manière quasi continue d’Osmonde royale (Osmunda regalis). Cette année, la sécheresse, qui n’avait pourtant pas encore atteint son paroxysme, a fait que le cours d’eau avait moins d’allure qu’en 2006.

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L’oratoire était ouvert et a été récemment restauré où il existe une statue récente du saint.

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21 août 2022

Virée juillettiste bretonne (1)

Depuis des années (cela a commencé en 2007 pour loger la famille à l’occasion de notre mariage), nous avions fait connaissance avec plusieurs gîtes ou chambres d’hôtes (jamais deux fois le/la même). Mais nous y allons peu car en « saison », pour les gîtes, les locations se font nécessairement à la semaine du samedi au samedi, ce qui restreint quelque peu nos choix. Cependant, depuis l’été 2020, nous nous sommes livrés à ce genre de choses, car l’hôtel oblige généralement à manger au restaurant ou équivalent, ce qui, à la longue, n’est pas très bon à divers points de vue. Et cette fois, le gîte retenu se trouvait au Trévoux. Bien que situé pas très loin de la route expresse (que nous entendions rarement et de loin), c’était assez isolé et nous avons beaucoup apprécié. C’est peut-être un peu différent en période de mauvais temps ou en hiver, mais là, c’était très agréable. En réalité, c’est probablement un ancien corps de ferme de type longère qui a été aménagé en quatre gîtes de tailles variable et nous avions le plus petit. Le gîte appartient à des paysans bio (élevage, lait de vache) du hameau voisin et commercialise des glaces bio que nous avons bien sûr goûtées.

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Ce qui nous a aussi amusé, c’est que derrière le gîte, il y avait un champ de ciboulettes. Au départ, je pensais qu’il s’agissait d’échalottes, mais je ne comprenais pas pourquoi elles étaient plantées aussi serrées et encore aussi petites et vertes. C’est que j’étais loin d’imaginer qu’il existât de si grands champs de ciboulettes. Le soir de notre arrivée, l’exploitant (pas notre bio, un autre) avait mis en route l’arrosage qui durerait jusqu’au lendemain vers la fin de la matinée. Deux jours plus tard est arrivée une machine (avec deux individus – un chauffeur et un opérateur à l’arrière) qui allait faucher la ciboulette et les mettre en sachets ou en barquettes à l’arrière. Ils ont commencé à travailler à la tombée de la nuit et n’ont arrêté le lendemain vers 9-10 heures. Les zones où il y avait beaucoup de mauvaises herbes n’ont pas été fauchées, j’imagine parce que cela aurait apporter beaucoup de choses indésirables dans la zone de tri. Et la nuit nous n’avons pas été dérangés par le bruit de la machine, malgré les fenêtres ouvertes.

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Devant le gîte, une partie des pâtures de l’élevage bio dont était issue, entre autres, la Noiraude. Et une population de Héron garde-bœuf (présence de deux plans d’eau à proximité).

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Et puis, venant nous visiter plusieurs jours de suite, un lièvre (nous en avons vu un autre plus petit deux fois sur le chemin d’accès. Cela n’est pas évident de photographier ces bêtes-là sans matériel spécifique. Là, j’ai eu de la chance, car nous le voyions depuis l’intérieur du gîte.

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Pour comparaison, un levraut photographié en mai 2021 à A. dans le jardin (lui était à la course, contrairement à celui du Trévoux).

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Et à deux pas du gîte, au sein du même hameau ou village, il y a une chapelle intéressante, hélas pas ouverte au public à ce moment-là, celle de Kerduté, édifice du début du XVIe s., à l’abri des frênes et chênes.

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