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Cornus rex-populi

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16 décembre 2022

Brèves cornusiennes du vendredi 16 décembre 2022

La situation de ma mère continue de se dégrader et elle devient de plus en plus ingérable pour mon père. Je passe les détails.


Un ami, de la même génération que mes parents, est décédé dimanche. C’était un homme que j’ai découvert au début des années 1990. Il faisait partie de la « bande du 14 juillet » car traditionnellement, cette bande venait au Dagon terrassé tous les ans depuis 1991 ou 1992 pour un gros week-end à 4-5 jours autour de la fête nationale. Selon les personnes et les années, ils dormaient dans des tentes ou dans une partie inoccupée de la maison (et même dans une caravane une année) et aussi beaucoup dans un gîte rural. Cela a duré de manière systématique jusque vers 2010 ou à peine plus. Le but du jeu, outre les barbecues, était d’aller à la pêche et de manger la friture. Si d’aventure je prenais une grosse carpe (ce qui manquait rarement d’arriver), nous la mangions, ainsi que du brochet. Il y avait aussi un rituel : nous engueuler à table sur des broutilles, des sortes de joutes verbales exacerbées, assassines auxquelles je prenais souvent part, avec force mauvaise foi de tous les côtés. On s’insultait gaiement. Et cet ami, en était assez souvent l’instigateur. C’était un ouvrier très cultivé (en arrêt invalidité après un très grave accident du travail aves des séquelles très significatives, puis à la retraite). En fait, on adorait s’engueuler, en oubliant aussitôt les horreurs que nous venions de nous balancer. Fromfrom, qui a connu la fin de cette période et qui ne connaissait pas au départ cette « règle du jeu » non écrite, avait pris peur à plusieurs reprises avant de se rendre compte que cela n’avait aucune conséquence. Un tel phénomène me semble assez rare. Plus on s’engueulait, plus on s’appréciait. Bon, cela ne s’applique pas tout à fait à l’ensemble des personnes de cette « bande » mais lui en était l’archétype et j’appréciais beaucoup son humour, son vécu (parfois difficile) et le fait que nous allions pour chaque séjour, visiter souvent au moins deux édifices bourguignons et une fois un musée. Dans le lot, c’est lui qui appréciait le plus. Tranches de rigolade garanties. Des souvenirs en particulier au château de Châteauneuf (-en-Auxois) où il voulait payer la guide Fromfrom et à la sortie du château de Bussy-Rabutin où nous étions allé boire un coup au bar du coin et au le patron, joyeux drille comme on en voit peu servait des « tartines de houblon » et refusait un coca en Bourgogne à Fromfrom ! Dans les années 1990, les voisins de la ferme l’avaient surnommé Marcel Béliveau, un animateur/réalisateur/comédien québécois en référence à une émission télévisée de caméra cachée diffusée en France à cette période. Il est vrai qu’il lui ressemblait assez, de loin.


Hier matin, j’en étais à ma deuxième assemblée générale extraordinaire en à peine plus d’un mois. Le but consistait notamment de transférer une équipe de trois personnes (en marge de nos missions de Cé-bé-aine) à un organisme public dans le cadre de la création d’une a*gen*ce r*égi*onale de la b*i*odi*vers*ité conventionnelle. Une vraie merdouille d’usine à gaz. Avant ça, on aurait voulu qu’on embauche d’autres personnes et on a refusé car nous souffrions déjà assez comme ça. Il y a beaucoup de bisounours en région qui n’ont aucun sens des réalités, c’est lamentable. Je passe les détails. Il y a eu des soucis pour les trois salariés qui vont déménager au premier janvier (le trois en fait) car ils ne s’y retrouvaient pas au niveau rémunération, ce qui nous a obligé à des délais et à revoir les copies (je passe aussi les détails, des détails qui m’ont bien embêté et empêché de dormir à un moment donné). Bref, tout a fini par rentrer dans l’ordre, mais on a transpiré avec le directeur de l’organisme d’accueil qui a dû aussi ramer à contre-courant, mais pas à cause de nous car nous avons été très réactifs. Content que l’année se termine, mais c’était in extremis car aujourd’hui notre présidente partait à la Réunion et ne revient que dans un mois.


Mercredi après-midi, j’ai assisté (en simple auditeur) à une soutenance de thèse de doctorat en visioconférence consacrée à la végétation des chenaux secondaires de la Loire entre le bec de Vienne (Montsoreau) et Nantes. Voici quelques commentaires :

  • la soutenance présentait bien certains éléments méthodologiques et étaient assez pédagogiques ;
  • le cadre phytogéographique n’a pas été présenté ;
  • la présentation des végétations n’a pas été faite, ni les explications générales qui expliquent la distribution spatiotemporelle des communautés végétales ; ce qui m’ennuie le plus, c’est le fait que l’on ait présenté la végétation comme la simple addition de plantes présentes à un endroit (alors que c’est effectivement beaucoup plus que cela et cette forme de simplisme m’agace) ;
  • les analyses de l’eau et de sol n’ont pas été présentées, même de manière sommaire ;
  • les données des bases de données sur les traits fonctionnels des espèces n’ont pas été confrontées à la situation réelle du terrain ;
  • un point précis de mon travail de thèse a été cité par le président du jury sur un sujet lié aux forêts alluviales et figurez-vous que je n’ai pas compris ni la question ni la réponse (ou est-ce le doctorant qui a mal su retranscrire ce que j’avais écrit) ;
  • si j’avais été membre du jury (on ne me l’a pas proposé, ni cette fois ni à aucune autre occasion et je trouve que c’est bien dommage car j’ai bien évidemment des tas de choses à dire ; à moins qu’on ait peur de moi), ce qui est idiot), j’aurais bien évidemment bombardé l’impétrant de questions et remarques (bon, si j’avais eu le mémoire de thèse, j’aurais eu des réponses à mes questions, mais aussi pas mal d’autres questions, à n’en pas douté) ;
  • j’ai trouvé l’impétrant assez à l’aise lors de la soutenance, beaucoup moins lors des questions où il restait assez sec face à certaines. Les questions étaient parfois pointues ou avaient valeur de test, mais bon ;
  • je n’ai pas trouvé que l’impétrant avait une âme de botaniste (c’est difficile à expliquer rapidement de quoi je parle) de sorte que j’ai un doute sur ses capacités réelles sur le terrain ;
  • j’ai trouvé que le travail réalisé durant quatre ans, notamment sur le terrain, avait été assez considérable, indépendamment de tout le reste ;
  • j’ai trouvé curieux que les co-directeurs de thèse et autres encadrants directs ne parlent que des conditions matérielles du travail accompli et longuement d’aspects très personnels de l’impétrant, ses qualités et singulièrement ses défauts… Bien sûr, je ne le connais pas et il y a peut-être un vrai sujet, mais j’ai trouvé cela un peu gênant (pas les qualités, mais les travers ou des anecdotes qui n’ont à mon sens rien à faire dans un tel cadre). Cela m’ennuie car j’ai pu voir une fois un directeur de thèse (un con) qui avait réglé ses comptes avec l’impétrante et probablement en contribuant à lui accorder une mention assez faible eu égard à son travail. Mais là, non, c’était bon enfant, mais ce n’est pas une raison.

Après avoir rédigé ce qui précède, j’ai recontacté aujourd’hui celui qui va donc être docteur et deux de ses co-directeurs de thèse que je connais, pour le féliciter et lui demander à être destinataire de la thèse. Et là, de me demander en chœur qu’on voudrait bien recueillir mon avis, à la fois sur ladite thèse mais aussi sur d’autres travaux de l’équipe de recherche ou je ne sais quoi. Que dois-je en conclure ? Qu’on ne requière pas les avis autorisés sur le travail réalisé en amont, pendant le travail de thèse mais après, une fois que le coup est parti ? Qu’on demande aux vrais experts après, alors qu’avant, on s’en fout ? Qu’on considère que les travaux de thèse, c’est un peu du pipi de chat et qu’on peut se contenter d’un vaguement à peu près ? Manifestement, on n’a pas peur de moi. Ou alors si et j’ai été invité par le doctorant par hasard sans volonté réelle et à présent, par simple politesse, on me demande parce que je me suis manifesté ? Je n’ai pas d’avis définitif sur la question, mais connaissant le monde universitaire, je sais que certains de ces universitaires sont capables de tout et que l’on peut pas d’emblée leur faire confiance. C’est lamentable, mais c’est hélas ainsi. J’ai vu de l’intéieur ce que cela pouvait donner à Tours et d’un semi-extérieur à Lille.

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9 décembre 2022

Bestiaire fromfromien

Les autres membres du bestiaire.

Girafe

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Alpaga

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zèbre

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Flamant rose

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Pluto

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7 décembre 2022

Le coupable mangeur de bambou

C’est amusant que Karagar parle de Grand panda car j’ai pris une photo de cet animal avant-hier. L’individu est réalisé en « mini-légos » de quelques centimètres à peine de hauteur. C’est Fromfrom qui a monté ça et en réalité, c’est à destination de ses élèves pour évaluer leurs capacités à suivre un plan et des instructions. Bon, il y a mieux parmi les animaux réalisés de cette manière, mais cela reste amusant.

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6 décembre 2022

Brèves cornusiennes du mardi 6 décembre 2022

Au travail, nous avons depuis quelques années des personnes qui se chargent des opérations de communication au sens large de notre établissement. Depuis environ quatre ans, nous avons une chargée de communication. Par conséquent, je ne m’occupe pas beaucoup des relations avec les journalistes. En revanche, lorsque cela devient plus scientifique, certains collègues prennent le relais et il est finalement rare que j’intervienne. Sauf quand personne ne le « sent » ou n’est pas à l’aise sur le sujet ou quand bien sûr, les journalistes veulent me parler de manière spécifique. Et ces derniers temps, j’ai été sollicité plus qu’à l’accoutumée :

  • fin août, j’avais eu droit à la radio régionale France bleue sur la chute des feuilles prématurée, avec une longue interview dans le bois. La journaliste, originaire du Sud-Ouest, n’avait aucune connaissance de base sur la nature, d’où la nécessité de lui apporter des informations hors antenne, mais cela n’était pas suffisant. Mais globalement, cela s’est bien passé. Je n’ai pas entendu le résultat, mais je pense qu’elle avait dû bien utiliser la matière de l’interview. Je précise que je n’aime pas du tout cette radio (il m’arrive de l’écouter quand France inter est en grève tôt le matin) car c’est notamment un concentré de beaufitude (cependant moins qu’ailleurs, certainement) et je déteste l’horoscope en ch’ti ;
  • mi-octobre, une interview de Bé-effe-ème Grand Lille, en visio, sur les canaux et plans d’eau envahis de lentilles d’eau. Là, l’idée était de surfer sur une forme de sensationnalisme. J’ai voulu d’entrée de jeu me sortir de ça, car ces problèmes n’ont rien de nouveau, il y a juste les sécheresse et canicule de cette année qui ont étonnamment concentré le phénomène à l’automne. Le principal souci est relatif à la mauvaise qualité de l’eau comme la richesse excessive en nutriments (azote dont nitrates, phosphore dont orthophosphates). Et bien entendu, aucun mot à ce sujet dans le reportage rassemblant plusieurs interviews dont la mienne qui d’ailleurs était montée de telle sorte qu’elle n’avait aucun sens. La prochaine fois, il n’y en aura pas, ils sont collectivement stupides (je m’en doutais, j’en ai eu confirmation) ;
  • vendredi dernier, un journaliste de la presse écrite de l’Artois m’interroge sur les impacts des changements climatiques sur la flore de l’Artois. Son article est à paraître demain, dans le cadre d’un dossier plus complet sur les changements climatiques ;
  • ce matin, la radio régionale des cathos de la région vient me parler de la biodiversité régionale et ce qu’il conviendrait de faire en région, comme pour faire écho aux pourparlers qui commencent aujourd’hui à Montréal dans le cadre de la COP 15 (Conférence des parties dans le cadre de la convention sur la diversité biologique). L’intérêt est que la dame nous connaissait déjà, elle était déjà venue chez nous au sujet de nos actions de conservation relatifs au Chou marin (Crambe maritima). Je devrais y retrouver mes petits.
4 décembre 2022

Brèves cornusiennes du dimanche 4 décembre 2022

Ma mère fait tourner mon père en bourrique car bien entendu, rien ne va en s’améliorant. Et toujours pas de place qui se libère dans les EHPAD, malgré les relances… En revanche, son cancer du sein est stabilisé par les médicaments.


Un cousin (le mari de la cousine décédée le 31 décembre 2017 dont je parlais ici) est décédé avant-hier, comme s’il avait été au bout du rouleau, à l’âge d’environ 80 ans. Il avait eu plusieurs problèmes de santé assez graves depuis de longues années : cancer de la prostate, diabète sévère associé avec une forme de cécité, problèmes cardio-vasculaires et avait fait plusieurs séjours à l’hôpital. Il y a moins d’un mois, il tombe et se casse le col du fémur et depuis rien n’allait bien. Il a fait un séjour d’au moins quinze jours en soins intensifs, dans la même unité que celle où était mon père quand il était au plus mal au printemps 2018. Un de ses fils habitait près de chez lui et l’autre, installé au Canada, est rentré juste avant que le cousin ferme son ombrelle. Il était d’origine ardéchoise (ils y passaient une partie de l’été) et quand il était encore en pleine forme, c’était quelqu’un d’assez doué de ses mains qui entreprenait beaucoup de choses. Pour moi, lui et sa femme étaient largement associé à la joie et à la fête. On se voyait toujours pour les fêtes de fin d’année, elle étant une cousine très proche et appréciée de ma mère.


Il y a huit jours, le sèche-linge tombe en panne, il indique une erreur avec l’indication « 07 ». La notice est très prolixe : « consultez le service après-vente ». La machine n’est pas neuve, elle a dix ans. Lorsqu’elle était encore sous garantie, un capteur ne fonctionnait pas et avait été remplacé. Il y a 3-4 ans, une grosse panne (la commande électronique qui a coûté plus de la moitié du prix de l’appareil neuf). Et à présent, il s’avère que c’est la courroie d’entraînement du tambour qui est cassée. Fromfrom a trouvé rapidement un tutoriel vidéo sur l’internet correspondant quasiment au même modèle de sèche-linge. Avec ça, ce fut un jeu d’enfant. Fromfrom a commandé le bon modèle de courroie, reçue mercredi et la réparation fut faite jeudi soir. Quinze euros de courroie, quelques tournevis et clés et le tour était joué. L’ennui était quand même qu’il y avait pas mal de choses à démonter et remonter. Il n’en demeure pas moins que je trouve quand même plus que limite que l’on mette une courroie aussi fine et étroite : obsolescence programmée, assurément !

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27 novembre 2022

Octobre-novembre 2022

Encore quelques plantes des jardins de B. du mois d’octobre.

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Un pâturin annuel plus petit que le vrai Pâturin annuel et largement méconnu : le Pâturin grêle (Poa infirma)

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Incroyable, une Anémone pulsatille !

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Le Cormier (Sorbus domestica) à ne pas confondre avec...

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Chêne de Hongrie.

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Quelques photos du bois près de la maison (peu avant la fin octobre).

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Et nous voici à la toute fin octobre et début novembre à Saint-Georges.

La Grande coulemelle (Lépiote élevée). Jaime bien son odeur, mais je ne laime pas).

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Ceux-là, je les ai laissé, mais j’en ai trouvé de plus jeunes : Bolet à pied rouge (Neoboletus erythropus), excellents cuits (pas de Cèpes de Bourgogne, ils étaient passés pour la majorité).

 

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Un gâteau d’anniversaire de la boulangerie-pâtisserie (Fromfrom n’avait pas suffisamment de matériel).

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Avec une petite virée au somment du Mont Beuvray. Les fouilles archéologiques qui ont repris depuis le milieu des années 1980 se poursuivent. Jusque-là, cela ne me dérangeait pas, mais cela a encore pris de l’ampleur ces dernières années et cette fois, on travaille à l’intérieur de la forêt, donc on coupe la hêtraie à Houx et cela commence à me défriser, d’autant que les « queules » du sommet sont en train de tomber à vitesse grand V. Il me semblerait important de prévoir et mettre en œuvre un programme de restauration et de viser à une meilleure protection de la forêt, ce qui ne semble pas être le cas. En été surtout, le site attire de nombreux touristes et promeneurs de diverses catégories et lorsque l’on voit les vastes espaces forestiers très simplifiés dans leur structure (absence de sous-étages, de régénération), cela semble assez inquiétant. Je n’ai pas fait un diagnostic rigoureux, mais il y a des évidences…

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Et puis la table panoramique et la photo du panorama où l’on voit Autun (à 20 km à vol de Corneille noire). Je précise que la photo est fortement travaillée car il y avait une brume assez affirmée. On voit aisément la cathédrale vers la droite et si on a une très bonne vue, on voir l’école militaire et si on une vue plus perçante encore, on voit la pyramide de Couhard, à l’extrême droite de la photo.

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De retour du Mont Beuvray, petit arrêt au temple de Janus.

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Retour à Saint-Georges.

Fin avril, j’avais semé de la vraie Nielle des blés (Agrostemma githago) et pas de la « coquelourde ». C’étaient de vieilles graines conservées sans précautions particulières au boulot et dont nous ne savons que faire (facile à cultiver même si menacée dans les moissons car à peu près disparue du nord de la France). Résultat, tout a dû à peu près germer, mais avec la sécheresse estivale, elles ont arrêté leur croissance et curieusement, ne l’ont repris qu’en septembre avec le retour des petites pluies, pour fleurir en majorité à compter de fin octobre (certaines plus hâtives avaient dû fleurir en juin-juillet – période normale de floraison, sans seconde floraison plus tard). C’est assez incroyable de voir ça sur une plante annuelle, même si je sais qu’elle est bien résistante à la sécheresse (plante du pourtour méditerranéen d’Asie Mineure).

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Remis à l'eau aussitôt.

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Le Bolet orangé, noircissant fortement à la coupe et à la cuisson, mais très bon, sauf le pied.

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Espèce de bolet inconue de moi même après vérification dans des livres. Cela doit être une espèce assez rare (je la connais depuis assez longtemps, toujours à un seul endroit).

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13 novembre 2022

Familistère de Guise

Le même jour que le musée du verre de Sars-Poterie, j’avais prévu une visite dans le département voisin, au nord de l’Aisne à Guise. Cette petite commune est doublement connue. D’abord c’est elle qui a donné son nom à la famille du duc assassiné au château de Blois qui était « plus grand encore mort que vivant ». Et ensuite, elle est connue pour son familistère et les poêles Godin. Je ne rentre pas dans les détails que vous pourrez consulter sur la page Ouiqui ici et je dois dire que c’est fascinant. Sachez quand même que le familistère de Guise est un ensemble d'édifices voulus et construits par l’industriel Jean-Baptiste André Godin entre 1859 et 1884 afin d'héberger ses ouvriers et en réalité beaucoup plus que cela. C’est une forme d’utopie qui a marché (contrairement aus phalanstères aux États-Unis dont les expériences ont toutes tenu moins de dix ans). Le système a tenu à peu près jusqu’en 1968. Les poêles Godin existent toujours après plusieurs rachats et sont toujours fabriqués en France, en particulier une fonderie en Bourgogne et l’assemblage à Guise. Le succès de ces poêles fut extraordinaire car Godin a été le premier à les faire en fonte alors que les autres fabricants les faisaient en acier qui se déformaient et par conséquent avaient une faible durée de vie.

Nous fîmes là aussi une visite guidée et ce fut une belle découverte.

Le palais social vu de la place en trois prises distinctes (les deux premières avec assemblage panoramique).

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Cour couverte du pavillon central. A noter que dans un souci d'égalité de traitement des habitants vis-à-vis de l'accès à la lumière dans les appartements, les fenêtres sont de plus en plus grandes en allant du troisième étage au rez de chaussée. A noter qu’il y avait des travaux.

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Cour intérieure de l'aile gauche (non ouverte au public) là aussi avec son toit de verre. Elle plus petite que la cour intérieure du pavillon central et celle-ci est habitée.

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Outre différents bâtiments non montrés ici, il y a encore les écoles (aujourd’hui une école à droite et une bibliothèque à gauche) et le théâtre au centre.

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Et la piscine.

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7 novembre 2022

Ca-lys-te(e)

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Borne de délimitation de la forêt domaniale (anciennement forêt royale) située à quelques centaines de mètres à peine de la maison du dragon terrassé et photographiée la semaine dernière. Et une pensée pour saint Calyste qui, lui, n’a pas oublié de me souhaiter mes 25 ans ! Bon anniversaire !

2 novembre 2022

MusVerre

Depuis une dizaine d’années, je souhaitais y aller, mais il a fallu attendre début septembre pour aller visiter le musée du verre (MusVerre) à Sars-Poterie dans l’Avesnois. La commune du Nord a possédé une verrerie de 1802 à 1937. Trente ans après la fermeture, le curé de la ville eut l’idée de la création du musée grâce aux dons et aux prêts de la part des habitants de la ville et des familles des anciens ouvriers de l’usine. Des démonstrations furent faites également dans un atelier par d’anciens ouvriers, puis des artistes furent invités à s’exprimer. Petit à petit, tout cela prit de l’ampleur et le musée fut repris par le Département (années 1980). De nouveaux locaux furent construits en 2016. Aujourd’hui, c’est un bel ensemble avec des locaux parés de pierre bleue et à l’arrière d’autres locaux pour la résidence d’artistes. Dans la collection permanente, on a :

  • quelques-uns des articles du « catalogue » produit par la verrerie jusqu’en 1937 ;
  • les bousillés, c’est-à-dire les articles qui étaient produits par les ouvriers pendant leurs temps de pause pour leur usage personnel (ou qui étaient offerts à leurs amis à l’occasion d’un repas, d’un café…). Le terme de bousillés fait référence au fait qu’en général ces articles avaient une piètre valeur, mais il arrivait que les objets en question, à fonction utilitaire ou pas, soient de véritables œuvres d’art, parfois tout à fait exceptionnelle ;
  • des œuvres d’art pures (sans plus aucune fonction utilitaire) anciennes ou récentes (beaucoup d’œuvres issues de la résidence d’artistes ou donnés par les artistes passés par là) et d’autres achetées.

Nous avons pu suivre une visite guidée assez extra et nous avons été très agréablement surpris par ce musée qui nous en amis plein les yeux.

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Vladimir Zbynovsky (Slovaquie, 1964). Capteur. 2006. Verre moulé, pierre.

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Karen Lamonte (États-Unis, 1967). Seated Dress Impression with Drapery. 2007. Verre moulé. [Moulé sur la robe d’une dame (et à l’intérieur pour le buste), l’œuvre fait plus de 200 kg].

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Philippe Beveridge (Royaune-Uni, 1962). The Human Presence in the Absence of a Figure V. 2010. Cristal moulé, thermoformé, cuir, métal.

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Annie Cantin (Canada, 1974). Objets célestes. 2006. Verre soufflé, miroirs.

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Florent Vinck père (1829-1895), Florent Vinck fils (1861-1939), Joseph Poels. Lampe à pétrole monumentale. [Cette œuvre avait été réalisée par les ouvriers de l’usine en cachette pour le mariage de leur directeur le 18 février 1882.]

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Michèle Perozeni. Chimères. 2011

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Gerhard Ribka. Allemagne (1955). Hosenhut – Pharisaer Orange – Fingerhut. 2007. Pâte de verre.

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Willem Heesen (Pays-Bas, 1925). Sars-Poteries fait chanter le verre. 1989. Verre soufflé.

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Ensemble d’épis de faîtage contemporains. Verre soufflé.

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Stanislas Libensky (Tchéquie, 1921-2002) & Jaroslava Brychtova (Tchéquie, 1924). Head Cross. 1988. Verre moulé.

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Plat avec incrustation d’une pièce de dix centimes frappée en 1911. Verre soufflé.

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Objet lié à la conscription. Cor de chasse réalisé par Ildephonse Maufroid.

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Stanislas Libensky & Jaroslava Brychtova (Tchéquie, 1921-2022 & 1924). Green Eye of the Pyramid. 1995. Verre moulé.

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Ensemble de récipients : carafes, jattes, gourdes du verrier. Verre soufflé.

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Parmi un ensemble d’animaux décoratifs. Verre soufflé ou travaillé à chaud.

 

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Karen Lamonte (États-Unis, 1967). Curtain. 2009. Verre moulé.

 

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Ensemble de sucriers. Selon la tradition, « on venait prendre le café chez un verrier, on repartait avec le sucrier. ».

 

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Dale Chihuly (États-Unis, 1941). Mandarin Orange Basket Set with Flint Lip Wraps. 2001. Verre soufflé.

 

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Michèle Lapointe (Canada). Mobilier urbain ! 2004. Verre, cuivre, miroir, encre.

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Encriers très haut de gamme fabriqués par les ouvriers verriers de l'usine pour leur propre usage. L'usine (fermée en 1937) fabriquait des encriers bine plus ordinaires pour l'ensemble de la population. Même les lettrés riches ne possédaient pas d'aussi beaux que ceux-ci, d'où ce surnom de "revanches".

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Boutons ?

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Josepha Gasch-Muche (Allemagne, 1944). 28.3.03 – 27.1.03 – 27.2.03. 2003. Verre, bois.

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1 novembre 2022

Automne autunois

Respectivement dimanche matin et ce matin, à moins de sept kilomètres d’ici.

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