Octobre-novembre 2022
Encore quelques plantes des jardins de B. du mois d’octobre.
Un pâturin annuel plus petit que le vrai Pâturin annuel et largement méconnu : le Pâturin grêle (Poa infirma)
Incroyable, une Anémone pulsatille !
Le Cormier (Sorbus domestica) à ne pas confondre avec...
Chêne de Hongrie.
Quelques photos du bois près de la maison (peu avant la fin octobre).
Et nous voici à la toute fin octobre et début novembre à Saint-Georges.
La Grande coulemelle (Lépiote élevée). J’aime bien son odeur, mais je ne l’aime pas).
Ceux-là, je les ai laissé, mais j’en ai trouvé de plus jeunes : Bolet à pied rouge (Neoboletus erythropus), excellents cuits (pas de Cèpes de Bourgogne, ils étaient passés pour la majorité).
Un gâteau d’anniversaire de la boulangerie-pâtisserie (Fromfrom n’avait pas suffisamment de matériel).
Avec une petite virée au somment du Mont Beuvray. Les fouilles archéologiques qui ont repris depuis le milieu des années 1980 se poursuivent. Jusque-là, cela ne me dérangeait pas, mais cela a encore pris de l’ampleur ces dernières années et cette fois, on travaille à l’intérieur de la forêt, donc on coupe la hêtraie à Houx et cela commence à me défriser, d’autant que les « queules » du sommet sont en train de tomber à vitesse grand V. Il me semblerait important de prévoir et mettre en œuvre un programme de restauration et de viser à une meilleure protection de la forêt, ce qui ne semble pas être le cas. En été surtout, le site attire de nombreux touristes et promeneurs de diverses catégories et lorsque l’on voit les vastes espaces forestiers très simplifiés dans leur structure (absence de sous-étages, de régénération), cela semble assez inquiétant. Je n’ai pas fait un diagnostic rigoureux, mais il y a des évidences…
Et puis la table panoramique et la photo du panorama où l’on voit Autun (à 20 km à vol de Corneille noire). Je précise que la photo est fortement travaillée car il y avait une brume assez affirmée. On voit aisément la cathédrale vers la droite et si on a une très bonne vue, on voir l’école militaire et si on une vue plus perçante encore, on voit la pyramide de Couhard, à l’extrême droite de la photo.
De retour du Mont Beuvray, petit arrêt au temple de Janus.
Retour à Saint-Georges.
Fin avril, j’avais semé de la vraie Nielle des blés (Agrostemma githago) et pas de la « coquelourde ». C’étaient de vieilles graines conservées sans précautions particulières au boulot et dont nous ne savons que faire (facile à cultiver même si menacée dans les moissons car à peu près disparue du nord de la France). Résultat, tout a dû à peu près germer, mais avec la sécheresse estivale, elles ont arrêté leur croissance et curieusement, ne l’ont repris qu’en septembre avec le retour des petites pluies, pour fleurir en majorité à compter de fin octobre (certaines plus hâtives avaient dû fleurir en juin-juillet – période normale de floraison, sans seconde floraison plus tard). C’est assez incroyable de voir ça sur une plante annuelle, même si je sais qu’elle est bien résistante à la sécheresse (plante du pourtour méditerranéen d’Asie Mineure).
Remis à l'eau aussitôt.
Le Bolet orangé, noircissant fortement à la coupe et à la cuisson, mais très bon, sauf le pied.
Espèce de bolet inconue de moi même après vérification dans des livres. Cela doit être une espèce assez rare (je la connais depuis assez longtemps, toujours à un seul endroit).