Virée juillettiste bretonne (2)
Après un copieux repas de fruits de mer (je n’avais jamais mangé autant de coquillages crus), il fut décidé d’aller en balade au Faouët où nous aimons retourner de temps en temps, en compagnie de la duchesse mère. La dernière visite ayant été consacrée à la chapelle Saint-Fiacre, de décidai que nous n’irions voir que la chapelle Sainte-Barbe, moins intéressante à mes yeux pour son intérieur, mais dans un site et un cadre naturel assez extraordinaires. Fromfrom fut étonnée que sa mère ait autant d’allant pour descendre à la chapelle et en remonter. Je pris un peu d’avance, sans pouvoir sonner la cloche en haut car il n’y avait plus de corde (toutefois, la corde est revenue depuis puisqu’un jeune collègue y est allé il y a moins de quinze jours), je fis quelques photos quelques peu inédites, puis je décidais d’aller seul (personne n’aurait pu m’accompagner) voir la fameuse fontaine dans le bois (je ne me souvenais plus que c’était aussi loin) puis, de là, aller voir le fleuve Ellé. Je ne les avais pas revus depuis début juin 2006. Pour la fontaine, Fromfrom m’avait alors raconté que peu de temps avant de me connaître, elle avait fait un vœu validé par le fait que pour la première fois, elle avait réussi à jeter une pièce exactement dans l’étroit orifice de la fontaine (ce que je fis également du premier coup, on admirera, au choix la chance ou l’adresse). Et pour l’Ellé, j’avais été stupéfait par la présence abondante sur les berges et de manière quasi continue d’Osmonde royale (Osmunda regalis). Cette année, la sécheresse, qui n’avait pourtant pas encore atteint son paroxysme, a fait que le cours d’eau avait moins d’allure qu’en 2006.
L’oratoire était ouvert et a été récemment restauré où il existe une statue récente du saint.