Petit concours du 28 mai
Deux édifices à identifier (je n’ai pas été vache) :
1)
2)
Des photos jardinières du week-end dernier.
Avec Aconitum lycoctonum subsp. vulparia (Reichenb. ex Sprengel) Nyman (Aconit tue-loup)
Et l’Ancolie de Lancelot
Après l’enterrement définitif des Rhododendron ‘Sneezy’ remplacé par « Yak II » (qui reste lumineux) et du faux ‘Golden gate’ en pot qui n’a pas aimé l’hiver (et qui lui n’aura pas de successeur), nous avons dû nous résoudre à acter le décès de Rosa ‘Pierre Tchernia’ qui n’a pas dû beaucoup apprécier février non plus. Lui aura comme successeur ‘Rose Gaujard’ planté d’hier (pas encore de photo bien sûr).
Nous sommes donc allés à l’abbaye cistercienne de Vaucelles, qui se trouve dans la vallée de l’Escaut, sur la commune de Les Rues-des-Vignes (Nord) au sud de Cambrai. Le nom actuel de la commune s’expliquerait-il par le fait que les moines avaient essayé, en vain, la culture de la vigne après leur installation à partir du XIIe siècle ? De cette très grande abbaye, il ne subsiste de l’époque médiévale qu’un corps de bâtiment abritant la salle des moines, l’oratoire, la salle capitulaire, le passage sacré et une chapelle. La seconde abbatiale gothique, aujourd’hui disparue, fut la plus grande de l’ordre cistercien en Europe (137 m × 64 m). Elle est actuellement matérialisée au sol par des colonnes (nef) et par des buis (transepts, chœur), les lavandes précédemment signalées ont probablement été victimes de la funeste première quinzaine de février ? La construction de cet édifice grandiose fut sanctionnée à l’époque, entre autre, par la révocation de l’abbé. Et puis il y a le jardin, qui pourrait être mieux, mais on peut aisément imaginer que les moyens manquent...
Au retour, nous nous sommes arrêtés sur le site de l’un des plus grands cimetières militaires de la Première Guerre mondiale qui abrite environ 40 000 corps de soldats presque tous français, dont à peu près la moitié d’anonymes. Il s’agit du site de Notre-Dame de Lorette dans le Pas-de-Calais où se trouve un mémorial et cette curieuse basilique ainsi que la tour phare de l’ossuaire.
Une balade nous a amené ici. Mais où est-ce donc ?
Puis, nous sommes passés par là. Mais hélas, cela fermait au même moment. Quelqu’un trouvera-t-il où cela se trouve ?
Lundi dernier, Primula veris L. (Coucou, Primevère officinale) se maintient encore bien.
Le Myosotis bleuit le massif des jacinthes déclinantes.
Plus haut, l’azalée déploie ses premières fleurs.
Ce week-end, elle en donne plus.
Une tête d’ail peut en cacher une autre.
Le successeur de Sneezy s’en donne à cœur joie. Lundi dernier, il est prêt à exploser.
Vendredi soir, le même en cours de libération.
Samedi, ça s’accélère.
Ce soir, sous un dernier rayon de soleil, on n’est pas loin de l’optimum.
Ce soir toujours, la pivoine arbustive rit encore au soleil et est elle rouge comme elle-même.
Et maintenant, il pleut.
Le Plume-ar-lit commence par Concarneau où nous arrivons de nuit. Le lendemain, incursion dans la ville close, puis direction le village de la lande à genêt, puis déjeuner dans un restaurant de Pont-Aven que nous connaissions déjà et que l’on ne peut que recommander (Ajoncs d’or) du fait de la qualité de l’accueil, parce que les plats sont bons et bien présentés, avec des prix contenus. Le soir, nous trouvons les mêmes qualités, et même beaucoup mieux, dans le Cap Sizun. Et le beau temps pour un premier tour du jardin qui éclate de 1000 couleurs. Quel bonheur, cette première soirée en terrasse. Première belle journée depuis plus de dix jours où nous sommes en vacances. Avec Vladimir, on en profite pour inventer le concept de « la gauche foie gras ». Le lendemain, retour à la lande à genêt, puis avec la duchesse-mère, direction Penmarc’h et le phare d’Eckmühl. Je suis le seul à monter jusqu’à la plateforme sommitale. Je compte 285 marches à partir du palier d’entrée. Il est dommage qu’aucune information digne de ce nom ne soit donnée sur les caractéristiques du phare. Je me renseigne quand même sur le revêtement intérieur de la tour : il s’agit d’opaline dont chaque carreau aurait actuellement une valeur unitaire de 80 €. Vu le nombre de carreaux, je n’ose imaginer le coût global… De là-haut, j’ai pu prendre de belles photos, mais hélas, personne ne les verra. Heureusement, j’en garde le souvenir.
De retour dans le cap karagaro-vladimirien, la duchesse-mère fait un petit tour d’inspection jardinier et repère, entre autres, un rosier qui l’intéresse. Dame Plume ne tarde guère à nous rejoindre. Tous rassemblés sur le célèbre canapé, je lance plusieurs rafales de photos dont une des caractéristiques était les multiples profils de Dame Plume. Mais ça aussi, il faudra en faire le deuil. Le lendemain, Karagar en avait plein le dos de nous, et comme on n’avait strictement rien à se dire, on a quand même attendu la fin de la matinée pour nous quitter. Après un petit passage à Quimper pour manger et pour quelques achats textiles, dépose de la duchesse-mère au château de la lande à genêt et départ pour un hôtel à l’est de Rennes.
Le lendemain la pluie cesse un peu. Nous partons visiter Fougères, en particulier sa forteresse. Les premières photos sont irrécupérables, mais comme j’avais changé de carte mémoire, tout n’a pas été perdu.
Nous avons fini dans une crêperie (cela faisait longtemps que nous n’avions pas mis les pieds dans un tel établissement).
Puis nous sommes rentrés dans nos terres septentrionales.
Après le vote pour le premier tour de l’élection présidentielle, peu de temps après l’ouverture du bureau de vote, nous mettons cap sur la capitale éduenne. Nous arrivons là-bas vers 15 heures. Temps de pluie et 5 °C. Mes parents sont arrivés peu de temps avant nous. Les maisons (oui, il y a deux bâtiments distincts) sont froids et humides. Heureusement, dans l’un des deux – le plus difficile à réchauffer – l’ancienne voisine et amie a mis en route le chauffage depuis la veille. Il y a en effet fort à faire, mes parents ne sont pas revenus depuis le 11 novembre. Et avec les – 20 °C (voire un peu moins) de cet hiver et ce mois d’avril chaotique, la maison du bas n’est pas réchauffée. On ne tarde pas à nous expliquer que la pluie est arrivée il y a peu. On s’en aperçoit vite, cela ruisselle partout dans les prés. Marche normale en somme. Il n’en reste pas moins qu’en un peu plus d’une semaine sur place, nous connaîtrons encore du froid (non, pas de gel, mais pas si loin), de la flotte, de la flotte et encore de la flotte, mais aussi un gros coup de vent la nuit du samedi 28 au dimanche 29, sans dégât, contrairement à ce qui s’est passé dans le Lyonnais le sud du département de la Loire. Il y a quand même eu une certaine remontée des températures, mais jamais de franc soleil et toujours moins de 24 heures entre deux averses.
Je pensais aider mon père à faire le jardin potager, mais cela a été totalement impossible d’y mettre un pied. J’ai simplement pu faire l’élagage, en particulier du tilleul (mon père venait d’acheter une sorte de « gadget », une tronçonneuse électrique sur manche télescopique qui s’est révélée assez pratique). J’ai fait hurler ma mère car j’ai coupé son forsythia à ras du sol. Cela faisait des années que je lui expliquais en vain qu’elle devait le tailler sévèrement et les pseudo-tailles qu’elle avait pratiquées n’avaient engendré qu’un épouvantable buisson. Malgré mes explications, elle est persuadée qu’elle ne reverra plus son forsythia.
En revenant d’une exploration dans les zones commerciales de Chalon-sur-Saône, nous sommes passés par Givry et surtout par un hameau isolé, Cortiambles, en direction de Jambles. On trouve là une église du XIIe s. en cours de restauration (non visitable).
Et un lavoir à impluvium.
La roche calcaire de plusieurs murs présente de jolies marbrures roses.
Deux jours plus tard, nous nous accordons un petit tour pas très loin de la maison. Les pissenlits sont à leur apogée dans les prairies bocagères.
Nous gagnons ensuite les abords du château de Brandon que nous ne visiterons pas (mes parents qui l’ont visité n’avaient pas trouvé ça terrible il y a 2-3 ans) et de toute manière, cela n’a pas l’air d’être encore ouvert à la visite.
Nous rentrons par Saint-Sernin-du-Bois où l’on peut voir l’ancien prieuré qui remonte au XIe s. et son église. La mairie en occupe une partie de l’ancien prieuré depuis 2010 et touche de fait l’église. Le donjon est du XIVe s. Le cimetière semble border le lac, alors qu’il en est à plusieurs dizaines de mètres.
Le jour de notre départ pour notre étape en Touraine, je vais faire quelques photos d’ourlets ou d’autres végétations assez ordinaires. Je ne manquerai pas de me prendre un « guérot » sur le dos.
Nous arrivons à l’hôtel de Joué-lès-Tours sous une pluie qui ne fait que redoubler. Le lendemain, le temps ne s’améliorera que pendant la visite des jardins de Villandry. Les photos ne sont pas complètes car à partir de là, ce sont celles qui étaient enregistrées sur la carte mémoire qui est hors d’usage. ]Entre crochets exclusifs, il n’y aura donc pas de photos non plus sur les bords de la Loire et sa flore, rien sur la Pointe de Trévignon, rien sur le phare d’Eckmühl, rien sur les couleurs jardinières volées et rien sur les rafales ca(na)pistes.[. C’était la quatrième fois que je visitais ce chateau et ses jardins. Le point le plus positif, c’est qu'il y a à présent bien plus de choses à découvrir à l’intérieur. Et bien sûr les jardins, dont je ne me lasse pas. Beaucoup de jardins à la française sont ennuyueux, mais là, c’est autre chose. Et quand on sait qu’il n’y a « que » dix jardiniers... Pas de photo de gros plan, hélas, mais il faut dire que de près, c’est aussi « impeccable » que de loin.
Nous mangeons en bord de Loire dans un des villages où jai passé le plus de temps avant et pendant ma thèse (Bréhémont). Le modeste bistrot-restauraut que je connaissais a changé de propriétaire et s’est agrandi. Ce n’était pas mauvais (mais cela aurait pu être mieux si nous avions été aux fourneaux, franchement), mais que l’attente fut longue. J’ai été un moment persuadé qu’ils étaient parti pêcher le brochet que nous avions commandé. Et la jeune serveuse, pas très douée. Bon, je suis vache, c’était quand même le 1er mai et il ne faudrait pas que mes propos empêchent quelqu’un d’aller dans cet établissement qui n'est pas un mauvais établissement. Nous avons l’habitude de manger les meilleurs brochets du monde, alors forcément...
Nous passons en Anjou pour faire un coucou à un ex collègue et ami et nous en profitons pour goûter les tartes et gateaux locaux. Puis nous repartons pour le Plume-ar-lit.
Ça, c’était dimanche dernier au petit matin, dans un autre rond-point de notre ville. Le fond m’a fait rire, car les ambulances jouxtent les pompes funèbres : cela fait moins loin à aller. Sinon, au départ, c’était pour montrer des fleurs…
Dans notre jardin, je me suis quand même obligé à tondre un peu malgré le régime de giboulée/rayon de soleil que nous connaissons depuis trois semaines. Énormément de fleurs vont bientôt s’épanouir et beaucoup nous échapperont. Ce n’est pas grave, d’autres prendront le relais. En attendant, les dernières photos de tulipes de l’année. La rougeur de l’une fait pleurer l’autre.
Demain, nous partons en voyage burgondo-ligério-armoricain. Pas mal de route en perspective. A très vite.
J’ai répondu bien volontiers au questionnaire de la Laplumequivole (voir note précédente), mais cette dernière a osé me lancer un autre défi. Voici donc un questionnaire auquel elle est vivement invitée à répondre. Mais en prime, elle devra également émettre les hypothèses de mes propres réponses. S’il y a d’autres personnes qui sont tentées par le jeu, qu’elles n’hésitent pas.
Madame Laplumequivole a lancé un questionnaire. Voici mes réponses.
1. Quel est votre premier réflexe lorsque vous entendez ou lisez un mot dont vous ignorez le sens ?
Allez voir le sens dans un dictionnaire papier ou internautique. Je sais que je martyrise parfois mes lecteurs, pas toujours volontairement, en utilisant des mots qui ne sont même pas dans les dictionnaires usuels.
2. Aimeriez-vous monter sur une scène pour participer à un spectacle ou prononcer un discours ?
Aimer monter sur scène pour participer à un spectacle, je ne sais pas, je ne l’ai pour ainsi dire jamais fait, mais sûrement un peu. Mais faire un discours, au sens large, sûrement, puisque je l’ai déjà fait et que cela ne m’a pas déplu.
3. Si vous deviez vous exiler définitivement, quel pays aurait votre préférence, compte non tenu de vos connaissances linguistiques ?
Je suis déjà en exil. Plus sérieusement, je ne sais pas si l’Irlande ou l’Écosse ne me conviendraient pas (mais je ne connais pas assez).
4. De quel aliment, solide ou liquide, ne pourriez-vous absolument pas vous priver même si vous saviez que votre santé en pâtira gravement tôt ou tard ?
Je crois qu’il n’y a guère que l’eau dont je ne pourrais absolument pas me passer, mais ce n’est pas très original.
5. Quelle est la période historique de l'histoire (de l'Europe pour simplifier) dans laquelle vous aimeriez faire au moins un petit voyage de quelques années ?
A une époque où l’on pouvait encore voir suffisamment de plantes et d’animaux aujourd’hui disparu ou presque dans la nature. On dira le XVIIIe s. ou la première moitié du XIXe s.
6. Si votre téléphone sonne et que vous êtes tout(e) nu(e), répondez-vous tout de suite ou passez-vous d'abord un vêtement quelconque ?
Seul à la maison, il m’est arrivé de répondre au téléphone tout nu (sortie de la douche). Cela ne me dérange pas spécialement.
7. Y a t-il un objet (livre, disque, vêtement, objet d'art, meuble, albums de photos, jouet de votre enfance, gadget...que vous ayez traîné de déménagement en déménagement sans jamais pouvoir vous en défaire, même s'il est en piteux état ?
Non, pas trop, mais cela dépend à quand on remonte. De toute manière, je ne suis pas conservateur d’objet dont je sais qu’ils ne me serviront à rien. Je suis même du genre à les dégager. Mais je dois avouer en même temps qu’il y a encore quelques bricoles chez mes parents, donc, ce que je viens de dire ne tient pas jusqu’au bout.
8. Vous avez acheté un billet de tombola avec un prix surprise, vous avez gagné le premier prix ; une rencontre en privé avec le pape autour d'un bon repas. Acceptez-vous, et si oui, que lui racontez-vous ?
Bon, à la base, je ne joue jamais aux tombolas que forcé. Mais une rencontre avec le pape ne me dérangerait absolument pas. Je lui demanderai s’il ne pourrait pas appuyer ma candidature pour lui succéder.
9. Une bonne fée vous octroie soudain un don exceptionnel d'acteur, de peintre, de chanteur, de danseur, d'architecte, de poète, de sculpteur, de sportif, de cuisinier, de couturier, d'instrumentiste, de devin, de guérisseur, de polyglotte, lequel choisissez-vous ?
Devin et guérisseur, je n’y crois pas. Sportif, je m’en moque. Entre tout le reste, je préfère peut-être architecte.
10. Votre conjoint, votre amoureux, appelez-le comme vous voulez, qui s'est soudain pris de passion pour les serpents, vous ramène un jeune cobra et apprend à jouer de la flûte. Comment réagissez-vous ?
Je lance un ultimatum pour faire disparaître la bestiole et si l’on n’a pas obtempère pas, j’immole le reptile.