Vacances fleuries (2 et fin)
Le Plume-ar-lit commence par Concarneau où nous arrivons de nuit. Le lendemain, incursion dans la ville close, puis direction le village de la lande à genêt, puis déjeuner dans un restaurant de Pont-Aven que nous connaissions déjà et que l’on ne peut que recommander (Ajoncs d’or) du fait de la qualité de l’accueil, parce que les plats sont bons et bien présentés, avec des prix contenus. Le soir, nous trouvons les mêmes qualités, et même beaucoup mieux, dans le Cap Sizun. Et le beau temps pour un premier tour du jardin qui éclate de 1000 couleurs. Quel bonheur, cette première soirée en terrasse. Première belle journée depuis plus de dix jours où nous sommes en vacances. Avec Vladimir, on en profite pour inventer le concept de « la gauche foie gras ». Le lendemain, retour à la lande à genêt, puis avec la duchesse-mère, direction Penmarc’h et le phare d’Eckmühl. Je suis le seul à monter jusqu’à la plateforme sommitale. Je compte 285 marches à partir du palier d’entrée. Il est dommage qu’aucune information digne de ce nom ne soit donnée sur les caractéristiques du phare. Je me renseigne quand même sur le revêtement intérieur de la tour : il s’agit d’opaline dont chaque carreau aurait actuellement une valeur unitaire de 80 €. Vu le nombre de carreaux, je n’ose imaginer le coût global… De là-haut, j’ai pu prendre de belles photos, mais hélas, personne ne les verra. Heureusement, j’en garde le souvenir.
De retour dans le cap karagaro-vladimirien, la duchesse-mère fait un petit tour d’inspection jardinier et repère, entre autres, un rosier qui l’intéresse. Dame Plume ne tarde guère à nous rejoindre. Tous rassemblés sur le célèbre canapé, je lance plusieurs rafales de photos dont une des caractéristiques était les multiples profils de Dame Plume. Mais ça aussi, il faudra en faire le deuil. Le lendemain, Karagar en avait plein le dos de nous, et comme on n’avait strictement rien à se dire, on a quand même attendu la fin de la matinée pour nous quitter. Après un petit passage à Quimper pour manger et pour quelques achats textiles, dépose de la duchesse-mère au château de la lande à genêt et départ pour un hôtel à l’est de Rennes.
Le lendemain la pluie cesse un peu. Nous partons visiter Fougères, en particulier sa forteresse. Les premières photos sont irrécupérables, mais comme j’avais changé de carte mémoire, tout n’a pas été perdu.
Nous avons fini dans une crêperie (cela faisait longtemps que nous n’avions pas mis les pieds dans un tel établissement).
Puis nous sommes rentrés dans nos terres septentrionales.