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Cornus rex-populi

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30 juillet 2012

Vacances de juillet 2012 (2) : des grottes pour se mettre au chaud pour l'hiver

Durant le plus clair du temps de la première semaine, il n’y a pas eu que du mauvais temps. Alors, j’ai pu faire quelques balades locales. Le plus fort de café, c’est que j’ai découvert une nouvelle espèce sur un secteur de quelques dizaines d’hectares où je connais pourtant personnellement chaque brin d’herbe. En plus, il s’agit d’une banalité, paradoxalement à tendance calcicole : Trifolium medium L. (Trèfle moyen).

 

Lotus corniculatus L. (Lotier corniculé)

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Achillea millefolium L. (Achillée millefeuille)

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Genista tinctoria L. (Genêt des teinturiers)

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Trifolium medium L. (Trèfle moyen)

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Melampyrum pratense L. (Mélampyre des prés)

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Malva moschata L. (Mauve musquée)

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Sphagnum sp. (sphaigne)

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Dactylorhiza cf. maculata (L.) Soo (Orchis à feuilles tachetées)

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Prunella vulgaris L. (Brunelle commune)

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Puis profitant de l’occasion d’aller nous ravitailler en vin blanc du mâconnais septentrional, nous sommes allés visiter la grotte d’Azé pour nous réchauffer à 12 °C. Les grottes inférieures abritent une rivière souterraine, qui était restée inaccessible aux mammifères jusqu’au XXe siècle à cause du siphon devant l’entrée où s’écoule la résurgence (première photo - l'eau est trouble du fait d’une séchersse vieille de plus de 12 heures).

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La grotte supérieure a été au contraire fortement habitée par toutes sortes de mammifères et d’hommes d’espèces différentes depuis Homo erectus. On y a trouvé des centaines d’ours des cavernes (de diverses espèces) qui se sont entassés là au fil du temps.

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C’est déjà très intéressant, mais on a aussi trouvé un lion des cavernes, et ça c’est encore plus rare.

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29 juillet 2012

Vacances de juillet 2012 (1) : donner un Sens à la Bourgogne du nord

En partant en vacances, selon notre parcours habituel empruntant l’autoroute A 26 passant près de quelques gloires comme Saint-Quentin, Laon et Reims, à Troyes, nous n’avons pas poursuivi comme de coutume sur le plateau de Langres ou emprunté la diagonale desservant Chaource et Tonnerre, mais mis le cap à l’ouest afin d’aller à Sens. En effet, de ces contrées du nord de la Bourgogne, seule la partie la plus méridionale de l’Yonne nous est généralement raisonnablement accessible sur une seule journée depuis notre port d’attache éduen. De même, nous avons plus d’une fois renoncé à faire halte dans l’Yonne par peur de rallonger notre voyage. Nous avons fait exception cette fois. Seul souci, c’était un samedi après-midi et les mariages s’y succédaient de manière très rapprochée (trois ou quatre prévus dans l’après-midi). Nous avons donc profité d’un entre-acte pour nous introduire dans l’édifice, mais avec la peur d’être délogés. Nous avons donc fait vite, alors même qu’une visite plus posée aurait été nécessaire. Voici néanmoins ce que nous avons pu recueillir. A noter des vitraux du XIIIe siècle dont un (trois phots du vitrail portant des médaillons circulaires après la rosace) retraçant la vie de saint Thomas Becket.

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24 juillet 2012

Pas si mal que ça

Voici, de manière énigmatique dans un premier temps, une sorte de résumé de nos vacances de juillet. Malgré un temps médiocre pour une large partie du séjour, nous avons profité d’un maximum de choses et nous avons pu même esquiver les pires conditions climatiques en effectuant une heureuse migration, certes de courte durée.

Voici donc les énigmes, avec des indices :

1 – De l’autre côté de Canterbury.

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2 – Là, il n’y a rien à deviner, c’est juste que j’ai mis le nez dans les affaires forestières paternelles.

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3 – Ce n’est pas Azay-le-Rideau.

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4 – Rangez vos miches (si j’ose dire).

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5 – Il n’y en a pas qu’à Calais.

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6 – Boréoméditerranéenne.

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7 – Prenez garde à vous !

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8 – Grosse retrouvaille d’eau perdue.

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9 – Perdu dans la « lavande » monacale.

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10 – « On n’avait jamais vu ça ». Mon œil !

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11 – Près de la sœur de Loire-Atlantique.

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12 – Je paye une bouteille à celui qui trouve où cela se trouve (Eduard, s’il passe par là est bien sûr hors jeu, encore que si c’est pour boire un coup…).

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6 juillet 2012

On n'est pas parti, mais ça ne va pas bien tarder

Ce soir, j’ai repiqué de toutes jeunes salades qui tétaient encore leur mère jusque là. Comme souvent avant un départ estival, j’ai coupé toutes les fleurs écloses ou qui étaient susceptibles d’éclore dans les jours qui viennent. Objectif : ne pas épuiser les plantes en notre absence et susciter la survenue de nouveaux boutons floraux pour notre retour. Digitales, Coreopsis, dahlias, Pelargonium, lys (pour eux, c’est foutu sauf les plus tardifs bien entendu), rosiers ont subi la loi du sécateur. Le rosier tige pleureur préparait pourtant une floraison plus que spectaculaire, mais il a fallu sévir.

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Et ‘Rose Gaujard’ s’est montrée plus à notre goût que je ne l’imaginais.

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Bonnes vacances pour ceux qui y sont déjà ou qui y seront prochainement.

30 juin 2012

En attendant l'été ?

 

La matinée de ce samedi a été en partie consacrée à mettre de l’ordre dans le jardin où tout se cassait la gueule sur tout le monde. Un jardin qui exhale les parfums d’œillets, de rose et surtout de Lys royal (le lys blanc sur les photos plus bas, les colorés asiatiques étant inodores).

D’abord le très grand pot à Dalhia et Coreopsis que j’avais déjà montré.

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Les Pelargonium zonale sont comme il faut.

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Les Osteospermum ressemblent enfin vaguement à quelque chose (pas moyen de trouver ici des Dimorphotheca dont les capitules restent ouverts le soir comme nous l’a bien montré Karagar).

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Les lys, évidemment.

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Le Tradescantia, discret l’an dernier, déverse ses nombreuses fleurs bleues à trois pétales.

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Une renoncule presque inespérée (rescapée de l’an dernier) se met à fleurir.

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D’autres bricoles.

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La même rose Botero que j’avais montrée il y a huit jours, pleinement épanouie, suivie d’une Papa Meilland et de la première expression boutonnière de la ‘Rose Gaujard’.

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28 juin 2012

Sandwich

Ce n’est pas nouveau, ni une prise de conscience récente, ni même quelque chose de grave ou de fondamental, mais ce n’est pas une raison pour ne pas cracher son venin. Seuls les sandwichs faits maison et les plus simples trouvent grâce à mes yeux. Mais il y a des cas où on n’a pas le choix. Une fois par mois, comme on nous « oblige » à « réunioner » en mangeant, la direction fait commander des sandwichs à un traiteur bio. Jusque là, le pain n’avait jamais été formidable, mais la dernière fois, c’était vraiment à la hauteur. Ce qui me dérange encore, comme c’est le cas dans nombre de sandwichs qui se veulent sophistiqués, c’est que l’on mélange allègrement divers ingrédients qui, à mon goût, ne vont pas bien ensemble. Je me passerais bien de salade, de tomate, de mayonnaise dans un sandwich. Quand l’ingrédient est simple et à mon goût (jambon, saucisson, rillettes…) le plus souvent, il se transforme en façon papier à cigarettes. Pourquoi diable ne peut-on pas concevoir de vrais bons sandwichs avec de la baguette toute simple mais bien cuite (et pas de la baguette pas cuite avec une mie façon polystyrène expansé) et une bonne tranche de jambon bien épaisse, avec ou sans beurre ? Ah ben oui, ça coûte trop cher à fabriquer et je me dis que les gens aiment manger des saloperies. Suis-je le seul à considérer que tous ces sandwichs différents ont tous le même goût quelque soit leur composition, la pseudo-mayonnaise masquant la misère des ingrédients de base ? Je dois faire partie de ces gens qui parfois se contentent de la médiocrité même si ce n’est pas grâce à moi que les vendeurs de saloperies fourrées vont faire fortune.

Ce midi, entre deux réunions lilloises, je ne suis pas allé prendre un sandwich. Je me suis accordé avec moi-même pour aller prendre une salade – très honnête – dans un « bistrot ». [Seul bémol, mes voisins de gauche n’ont pas cessé de parler de football, ce qui m’a pour le moins énervé. Je me dis que si par je ne sais quel miracle salutaire on supprimait un jour le football, il y aurait des suicides massifs. Faudrait-il le regretter ? Je suis méchant et intolérant, mais ça me fait du bien de le dire.] Je précise que la semaine en général, je ne mange pas des trucs épatants, je fais réchauffer au four à micro-ondes, un repas très simple préparé généralement le matin-même, constitué le plus souvent de poisson (sans sauce) et de légumes et d’un ou plusieurs fruits. Ce n’est pas gastronomique, mais ce n’est pas si mauvais, c’est plutôt sain, ce n’est pas cher et c’est moi qui l’ai fait. On a aussi la chance de pouvoir faire ça sur le lieu de travail dans une pièce dédiée.

24 juin 2012

Quoi que te dit ?

Le texte qui suit n’est bien sûr pas une histoire réelle (ni même un récit intéressant en soi), mais reprend des propos en partie réellement prononcés (rapportés par mon père avec l’accent qui va avec) au début des années 1950 à des endroits qui figurent sur la carte. Le Cépiau est déjà un des « mes » personnages, mais ce texte n’a aucun rapport avec le précédent.

Carte

(Cliquer pour agrandir)

 

Le Cépiau avait péché une partie la matinée le long de la rivière en amont du village. Il était invité par Le Forzin aux Barangers pour manger à midi. Il ne pouvait pas arriver les mains vides, alors il avait emmené une paire de bouteilles qu’ils étaient allés chercher à Beaune avec son vieil ami Robert. Sur le coup de onze heures, la bourriche était presque pleine, alors il obliqua pour rejoindre le ruisseau des Barangers. Au Crôt Saint-Jean, il ne put s’empêcher de tremper du fil. Ce ne fut pas sans malice car en moins de cinq minutes et une piolée royale se retrouva sur la couenne. Puis Le Cépiau traversa le petit bois de fayards pour arriver chez son ami par les dessus. Lorsqu’il arriva Le Forzin était dans le jardin en train de butter les haricots.

Le Cépiau : Salut Forzin, comment que te vai ?

Le Forzin : Bonjour Cépiau, y vai ben. Y voit que t’ai pas peu t’empoaicher de râtisser la riviare en remontant.

Le Cépiau : Qu’est-ce te veux, on se refoait point. Appolle donc La Forzine pour qu’elle mette çai au frais.

Le Forzin appela sa femme qui apparut sur le pas de la porte.

La Forzine : Bonjour Cépiau. Quoi donc que te m’amouène lai ?

Le Cépiau n’était jamais en reste pour faire une bonne blague, alors il tendit la bourriche à la Forzine au lieu des bouteilles.

La Forzine : Oh, Cépiau, que le diable est votre pouchon, votre pouchon est tout.

La Forzine ne détestait pas manger des truites, mais disons qu’elle en avait marre d’éviscérer des poissons à longueur d’année, et comme là comme la bourriche était pleine à craquer... Le Cépiau se ravisa et tendis les bouteilles à son hôte.

Le Cépiau : Quoi que te nous marande donc pour midi Forzine ? Attends, laisse-moi deviner.

Le Cépiau rentra dans la cuisine et s’avança vers cuisinière à bois où glougloutait une vieille marmite en fonte. Il n’eut pas besoin de soulever le couvercle pour découvrir le menu.

Le Cépiau : Ah, du iève. Ah, mon petiot Forzin, je voais, je voais ben qu’y ai pas qu’moai qui chaisse toute l’ainnée.

Le Forzin : Qu’est-ce te veux, encorre aine qu’y voulu se détruire dans un collet. Et pis avec çai, La Forzine nous ai fait des treuffes en piau.

Sur ce les trois s’attablèrent pour l’apéritif en attendant le repas des plus grands filous de la région.

22 juin 2012

Entre les gouttes

On poursuit l’inventaire des jardinières qu’avait réclamé Karagar. C’était hier après l’orage.

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Un pavot, pourtant nouvellement fleuri me fait une courbette de dévotion.

 

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Le lupin rouge me pardonne de mes photos perdues de ses congénères sauvages ligériens prises début mai.

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La rose Botero est la première des rosiers non grimpants à faire son apparition

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Cet après-midi, alors qu’un car anglais de retraités (ou qui en ont l’âge) visite les jardins du boulot, je tente ma chance.

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Et ce soir, Fromfrom termine la couture de sa robe de princesse les tenues de ses affreux élèves pour la kermesse de demain.

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17 juin 2012

Presque rien sur pas grand chose (16)

Thier*ry Rol*and est mort. Mon allergie vis-à-vis du football, en particulier professionnel, radiodiffusé ou télévisé, est bien connue. Je suis partisan d’envoyer balader tout cela en coupant (ou en réduisant drastiquement) toute subvention publique directe ou indirecte à ce sport professionnel (et à d’autres sports professionnels). Quant à l’homme mort hier au prénom funeste et au nom qui ne l’était guère moins, je ne verserai pas de larmes, tant je n’ai jamais apprécié l’individu qui s’accordait merveilleusement bien avec l’image que je me fais du supporteur de football. Heureusement, je sais bien que tous les supporteurs de foot ne votent pas à l’extrême droite. Bon, je caricature, mais on aura compris que je n’ai guère apprécié le montage en épingles du décès de cet individu moyen.


Le candidat de gauche, maire de notre bonne ville, après avoir battu la sortante au premier tour est désormais député. Cela n’est pas une très mauvaise nouvelle. Qu’ils soient de gauche ou de droite, et parce que je les connaissais quelque peu, je me suis aussi réjoui du fait que certains députés aient été battus ou non élus, dans notre région ou ailleurs. Hélas, mon plaisir n’est pas total à ce sujet.

12 juin 2012

Depuis le week-end...

Le week-end dernier, photographie de quelques jardinières, comme demandé par Karagar.

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Le pavot.

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Les pivoines que Calyste (et d'autres) ne devrait pas trop dédaigner.

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Hier soir, départ pour l’Angleterre. Nous ne descendons pas dans un hôtel pourri comme le temps.

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Le golf est à côté et nous sommes en bord de mer. Il y a pire comme conditions.

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Aujourd’hui, sous la pluie et presque le froid, visite d’une forêt « ancienne » qui n’en a guère que le nom et qui ne casse pas trois pattes à un canard.

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Nous nous consolons ensuite avec une pelouse calcicole avec le rarissime Ophrys fuciflora (F.W.Schmidt) Moench (Ophrys frelon).

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Après le sandwich dans un pub, nous avons rendez-vous dans un marais tourbeux qui se révèle acidiphile. Je constate de nouveau le piètre niveau des collègues anglais en botanique. Cela continue de me sidérer : ils passent à côté de la moitié des espèces et font de grossières confusions. Et comme ils n’ont pas une approche synécologique (écologie des communautés végétales), ils ne s’attendent pas forcément à trouver les espèces statistiquement les plus probables dans un milieu considéré. Enfin passons, on leur doit une belle balade humide.

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Au retour sur le terminal Eurotunnel côté anglais, nous sommes agressés par les Goélands argentés.

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