Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Cornus rex-populi

Archives
24 novembre 2013

Un château peut en cacher un autre

Lors des journées du patrimoine, nous avions découvert deux châteaux dans l’Artois, pas très loin d’ici. Encore plus près, car tous situés à moins de 25 km de la maison, voici ces trois édifices qui ne sont pas inintéressants, tous inscrits récemment (2005) à l’inventaire des monuments historiques. Ils sont pourtant bien peu mis en valeur du point de vue touristique, puisqu’on en parle assez peu localement et que l’accès n’y est, semble-t-il, pas libre. Dans le premier, nous avons profité de portes temporairement (et accidentellement ?) ouvertes pour en faire le tour, et pour les autres, nous avons fait comme nous avons pu. Voici quelques photos prises il y a quinze jours.

Le château de Cré*mi*nil (Estrée-Blanche) dont le début de la construction remonte à la première moitié du XVe s., même si on connaît lexistence de bâtiments antérieurs. Les cadrages photographiques sont trop serrés, mais il nétait pas possible de faire autrement. Par sa situation, la pierre, la forme générale, il y a bien un certain air de parenté avec le château d’Olhain.

Cr0001

Cr0002

Cr0003

Cr0004

Cr0005

Cr0006

Cr0007

Cr0008

Cr0009

 

Le long de la même rivière, à moins de 700 m de là, le château de Lie*tt*res. Il a été initialement construit à la fin du XVe s. La partie qui donne sur la cour, que je n’ai pas vue, semble d’époque classique.

Li0001

Li0002

Li0003

Li0004

Li0005

 

On change de matériau de construction avec le manoir*ferme de la Bes*bre (Wi*tt*ern*esse). L’édifice actuel remonte aux XVIII-XIXe s.

Wi0001

Publicité
Publicité
22 novembre 2013

Triangle de la Toussaint 2013 (6 et fin)

Et puis il y a eu la cueillette de champignons. Après une première sortie à peu près infructueuse pour dénicher des cèpes ou des pieds de mouton, je m’étais fait indiquer un lieu en forêt domaniale où j’aurais pu trouver des Cantharellus tubiformis Fr.:Fr. (Chanterelle en tube, Chanterelle grise). J’ai mis un peu de temps avant d’en trouver, mais cela n’a pas été facile compte tenu du ratissage intensif. Le lendemain, j’ai remis ça dans la forêt paternelle où nous soupçonnions leur présence, mais j’ai été pris par la nuit. Le lendemain soir, en rentrant de Saulieu, j’y suis retourné en élargissant la recherche, ce qui m’a permis d’en trouver une troisième « mérande », mais en finissant la cueillette à la lampe électrique. J’ai même trouvé un jeune dragon sous les feuilles, très « françois-premierien ».

C10001

C20001

C20002

S0001

 

Et puis le premier, Fromfrom a fait gâteau + tarte, afin de fêter l’événement annuel avec les voisins.

GA0001

17 novembre 2013

Triangle de la Toussaint 2013 (5)

Je sais depuis pas mal de temps déjà qu’un musée est consacré au sculpteur dans sa ville natale, mais cela m’avait longtemps laissé assez indifférent. Mais en visitant en 2008 le musée des beaux-arts de Dijon (voir ici), j’étais véritablement tombé sous le charme de ses œuvres exposées. Je parle donc de François Pompon et du musée communal de Saulieu qui n’est pas consacré uniquement au sculpteur.

MP000001

 

La cour du musée avec des sculptures mises en scènes dont ignorons l’auteur (on est sûrement bigleux).

MP00001

MP00002

MP00003

 

Stèles funéraires romaines.

MP10001

MP10002

 

Sculptures médiévales en bois.

MP10004

MP10006

MP10007

 

Et d’autres plus récentes.

MP10003

MP10005

 

Des sculptures contemporaines qui peuvent rappeler Pompon, au moins par le sujet.

MP20001

MP20002

MP20003

MP20004

 

Une sculpture à la manière de Pompon de son ours blanc qui devient noir et anguleux ici.

MP30001

 

Et des œuvres de l’auteur (la plupart originales).

Le curé de Saulieu.

MP20001_1

 

Cosette (abominable contre-jour).

MP20002_1

 

Sainte Catherine.

MP20003_1

 

Et les œuvres animalières auxquelles on est davantage habitué.

MP40001

MP40002

MP40003

MP40004

MP40005

MP40006

MP40007

MP40008

 

Dans la ville, le grand Taureau de bronze, œuvre posthume, installé depuis 1949, a été déménagé depuis quelques années.

MP50001

MP50002

 

Et, depuis l’automne 2012, une nouveauté : une copie du célèbre ours blanc.

MP60001

MP60002

12 novembre 2013

Triangle de la Toussaint 2013 (4)

J’avais très envie de retourner voir l’église de Tournus – je veux dire l’abbatiale Saint-Philibert, celle d’un ancien monastère bénédictin – surtout depuis qu’Eduard avait parlé ici d’une mosaïque que je n’avais jamais vue jusque là. Et puis il s’agit là d’un édifice monumental majeur à une échelle qui dépasse la seule Bourgogne. Le temps était un peu brouillé, mais nous avons eu quand même quelques tranches de soleil.

Je pensais avoir déjà montré beaucoup de photos de cet édifice aux débuts de ce blog, mais il n’en n’est rien, je n’avais montré que peu de photos. J’aurais pu réutiliser d’anciennes photos dont certaines sont parfois meilleures, mais je ne souhaite montrer que celles de cette année.

TE0001

TE0002

TE0003

TE0004

TE0005

TE0006

TE0007

TE0008

TE20002

TE0009

TE0010

TE0011

TE0012

TE0013

TE0014

 

Le narthex.

TI0001

TI0002

 

L’église proprement dite.

TI0003
TI0004
TI0005
TI0006
TI0007
TI0008
TI0009
TI0010
TI0011
TI0012
TI0013
TI0014
TI0019
TI0020

 

Les fameuses mosaïques romanes du XIIe s. (tout ce qui est visible et en bon état de conservation se résume en quatre photos).

TI0015

TI0016

TI0017

TI0018

 

La crypte (et son puits).

TI0021

TI0022

TI0023

TI0024

La chapelle à l’étage du narthex

TI0026

TI0027

TI0028

TI0029

 

Une vierge à l’enfant du XIIe s.

TI0025

 

Le chauffoir de l’abbaye contient quelques sculptures de l’église et de l’abbaye.

TCC0001

TCC0002

TCC0003

TCC0004

TCC0005

TCC0006

TCC0007

TCC0008

 

Le cloître, n’est hélas plus complet et librement accessible au public en permanence.

TCC0009

TCC0010

TCC0011

TCC0012

TCC0013

11 novembre 2013

Triangle de la Toussaint 2013 (3)

Nous voulions visiter la cathédrale de Nantes. J’en avais raté la visite voici dix ans lors de mon dernier passage dans le centre de cette ville estuaro-ligérienne. En effet, j’y étais pour le travail et mes collègues n’étaient pas beaucoup branchés pour aller la voir, alors même que nous avions mangé un des soirs à deux pas. A cette occasion, nous avions quand même pu faire le tour du château des ducs, mais uniquement de l’extérieur, ce qui représente un intérêt limité.

La cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes est très belle de mon point de vue. Pas tellement pour l’extérieur, bien que quelques détails de la façade soient assez beaux sous une lumière déclinante, mais surtout par l’intérieur. Les piliers sont à la base en roche éruptive (granite ?) sur quelques mètres, puis le tuffeau blanc prend le relais. Ces piliers s’élancent jusqu’à la voûte et culminent ici à 37,5 m, ce qui suggère un fort élancement vertical, une belle pureté sobre. Le triforium, inhabituellement décoré, apport lui une fantaisie qui tranche avec le reste. A voir également, le tombeau duc de Bretagne François II et de Marguerite de Foix, parents de la fameuse Anne de Bretagne. En revanche, pour des raisons que nous ignorons, nous navons pas pu avoir accès aux cryptes (il paraît quil y en a deux).

CNE0001

CNE0002

CNE0003

CNE0004

CNE0005

CNE0006

CNE0007

CNE0008

CNE0009

CNE0010

CNE0011

CNE0012

CNE0013

CNI0001

CNI0002

CNI0003

CNI0004

CNI0005

CNI0006

CNI0007

CNI0008

CNI0009

CNI0010

CNI0011

CNI0012

CNI0013

CNI0014

CNI0015

CNI0016

CNI0017

CNI0018

CNI0019

CNI0020

CNI0021

CNI0022

 

Avant d’aller de trouver un endroit pour dîner, petit passage par le château des ducs de Bretagne.

ChDN0001

ChDN0002

ChDN0003

ChDN0004

ChDN0005

ChDN0014

ChDN0006

ChDN0007

ChDN0008

ChDN0009

ChDN0010

ChDN0011

ChDN0012

 

Et une tour anciennement célèbre pour le petit beurre Lu.

ChDN0013

 

 

Publicité
Publicité
10 novembre 2013

Triangle de la Toussaint 2013 (2)

Avant de poursuivre le récit, il me faut satisfaire la curiosité géométrique de Madame Plume. Voilà donc le triangle en question, dessiné entre notre domicile, le point le plus à l’ouest où nous sommes allés et le port d’attache éduen. Plume sera déçue de constater que ce triangle n’a aucune propriété remarquable, il est assez quelconque, même si ses sommets sont beaucoup plus intéressants, eux.

triangle

 

Depuis plusieurs mois, la duchesse mère devait se faire mettre une articulation neuve pour son second genou à la polyclinique de Quimper. Après Vitré et un passage rapide à notre hôtel, nous sommes arrivés sur place vers 18 heures. A l’accueil, on nous donne le numéro de sa chambre, sachant qu’elle « devait » être opérée depuis le matin. Nous nous rendons à l’endroit indiqué et à l’ouverture de la porte de la chambre en question, on ne voit qu’une personne qui ne semble pas être la mère de Fromfrom. On apprend vite qu’elle n’est pas encore revenue du bloc opératoire où elle n’était allée que sur le coup de midi. Et effectivement, au même instant, le personnel s’apprête à la ramener dans sa chambre. Nous la verrons, mais nous ne nous attarderons pas parce qu’elle était très fatiguée et parce qu’elle devait subir d’autres soins.

Le lendemain en début d’après-midi, nous avons la surprise de voir au chevet de la duchesse mère, le « jeune » frère de Fromfrom (depuis qu’il a coupé sa moustache « barbante », ça lui a donné un sacré coup de vieux) et la plus grande de mes nièces, qui du coup, donne de bons coups de main à sa grand-mère (elle n’habite pas loin, plus encore par rapport au centre de rééducation où la duchesse mère s’en rendue une semaine après l’hospitalisation). La morphine a eu cette fois des effets secondaires (ce n’était pas le cas à la précédente opération) en provoquant des vomissements. Depuis, cela va bien sûr aller de mieux en mieux et elle est donc à Concarneau depuis presque dix jours à l’instant où j’écris.

Auparavant, un petit repas sur le port de Douarnenez avec notre très chère Plume. Le restaurant où Plume voulait nous emmener était fermé, alors nous nous sommes rabattus sur un tout petit établissement, certes pas tout à fait gastronomique, mais là n’était pas l’essentiel… J’ai tenté ma première photo de paysage avec le nouvel appareil lilliputien de Fromfrom. Je me suis surpris à porter l’appareil à mon œil, oubliant l’espace d’une fraction de seconde qu’il n’y avait pas de visée réflex.

D0001

 

Le soir, nous nous rendons dans notre « hôtel karagarien du bout du monde » où Plume nous rejoint bientôt. Le jardin est encore riche en couleurs et de nouvelles formes, parfois très exotiques, s’épanouissent. Karagar et Plume avaient confectionné le menu. Comme d’habitude, c’était très bon. Les amuse-bouches dont Plume s’est faite une spécialité unique. Le plus remarquable, c’est que Fromfrom a mangé et trouvé bonne l’excellente moussaka, elle qui n’aime pas les aubergines. Encore un truc que la marquise n’aime soi-disant pas et qu’elle finit par manger et par aimer. La forêt noire, très particulière, sans cerises et sans farine. Cela n’existe pas ? C’était tellement immangeable que tout le monde en a pris deux fois. On a même vu le coup où Vladimir ne pourrait même pas goûter aux restes.

Le lendemain, avant notre départ pour Nantes, Karagar nous emmène voir « sa » mer qui commençait tout juste à s’agiter un peu.

P0001

P0002

P0003

P0004

P0005

5 novembre 2013

Triangle de la Toussaint 2013 (1)

Au printemps 2012, nous avions longtemps hésité entre la visite des châteaux-forts de Fougères (voir ici) et de Vitré (Ille-et-Vilaine). Comme nous avions choisi le premier, nous nous devions d’aller voir le second. Pour cela, nous étions parti la veille, avec une escale technique pour la nuit à Honfleur (et aussi pour ménager l’épaule encore incertaine). Nous sommes arrivés sur place dans la matinée. L’édifice accueille la mairie accessible par le pont-levis et on peut naturellement le découvrir depuis la cour intérieure sans s’acquitter d’un droit d’entrée. Le ticket permettait néanmoins de découvrir la partie musée et l’intérieur de certaines tours, mais également d’écouter la visite guidée. Cette dernière, assurée uniquement en extérieur s’est révélée très intéressante malgré les difficultés d’élocution du guide. Cet homme avait des difficultés pour formuler ses phrases ou trouver ses mots, mais il faisait des efforts louables. Je préfère nettement cela aux visites guidées creuses sans contenu historique, architectural ou artistique en général comme cela nous est arrivé plusieurs fois, la palme revenant à la visite du château de Sully (voir ici). A noter, l’ajout extérieur d’une chapelle en tuffeau blanc sculpté de style Renaissance et récemment restauré.

VC0001

VC0002

VC0003

VC0004

VC0005

VC0006

VC0007

VC0008

VC0009

VC0010

VC0011VC0012

VC0013VC0014

VC0015

 

Quelques rues et maisons de la ville.

VV0001

VV0002

VV0003

 

Après le repas, nous ne pouvions pas ne pas aller voir l’église gothique (XV-XVIe s.) Notre-Dame qui paraissait prometteuse et qui le fut effectivement, plus que nous ne l’imaginions. Parmi les choses les plus spectaculaires et atypiques, on note la monumentalité de la façade méridionale, son caractère très ouvragé, sa chaire à prêcher. La façade occidentale ne démérite pourtant pas totalement si l’on exclut l’entrée de « style classique né-antique » qui personnellement me déplaît (comme partout où on voit ce genre de choses). L’intérieur est également plaisant, avec une nef principale voûtée de bois peint et des collatéraux voûtés en pierres.

VE0001

VE0002

VE0003

VE0004

VE0005

VE0006

VE0007

VE0026

VE0027

Et grande nouveauté, les quatre photos suivantes sont de Madame Fromfrom.

VE0008

VE0009

VE0010

VE0011

VE0012

VE0013

VE0014

VE0015

VE0016

VE0017

VE0018

VE0019

VE0020

VE0021

VE0022

VE0023

VE0024

VE0025

4 novembre 2013

Retour de vacances en concours

Il y a là des choses assez faciles et d’autres un peu plus difficiles à trouver.

1) Dans quelle ville peut-on voir cet édifice ?

10001

 

2) Dans quelle ville Cornus a-t-il osé toucher ce curieux animal ?

20001

 

3) Dans quel édifice peut-on observer cette mosaïque ?

30001

 

4) Où se trouve Fromfrom ?

40001

 

5) Sur quel édifice peut-on observer une telle chose ?

50001

23 octobre 2013

En partance

Nous serons bientôt en partance pour un triangle britto-ligéro-burgonde (oui, la géométrie cornusienne est un peu curieuse).

La dernière rose de Flandre de la saison.

Rosa0001

D’ici là, quartier libre, mais pas trop, sinon je sors de ma réserve pour sévir :-)

18 octobre 2013

Encore un commentaire de note

Au sujet de cette note de Calyste concernant une émission littéraire dans laquelle Hubert Reeves et Jean d’Ormesson étaient les invités. Pas de réflexion profonde, juste une sorte de long commentaire.

De plus en plus, je me méfie des gens qui « passent bien » à la télévision ou à la radio, car tous n’ont pas le « fond » qu’ils laissent paraître. Il y a parfois des impostures. On interroge toujours les mêmes car ce sont de « bons clients ». Ainsi en va-t-il pour les artistes, les penseurs et les scientifiques. A-t-on un sujet d'actualité concernant les oiseaux ? On se précipite chez Alain Bougr1 du Bourg qui n’est pourtant nullement un scientifique ni un expert en « piafologie ». Je pense que dans le grand public, personne n’est en mesure de donner un nom de vrai chercheur ou d’expert en ornithologie. Il y a à peu près les mêmes exemples dans toutes les disciplines. En astronomie et en astrophysique, Reeves jouait le même rôle quand il était plus jeune (d’autres ont pris le relais depuis), mais lui au moins est un vrai scientifique à la base et c’est d'ailleurs quelqu’un que j’apprécie.

Ce propos n’est pas là pour discréditer les propos et l’intérêt des invités dont parlait Calyste, il s’agit seulement d’une remarque générale. Je ne veux pas dire non plus que les artistes et scientifiques « inconnus » sont totalement absents des médias, car je pense que cela n’est pas exact en général. Mais force est de constater qu’ils ne sont pas spécialement dans la lumière. Ils sont souvent relégués dans des émissions passant tôt le matin ou dans la journée sur des stations de radio ou des chaines de télévision hélas peu écoutées ou regardées. Tant mieux pour les auditeurs et téléspectateurs qui peuvent (ou plus exactement qui ont le loisir) d’écouter et regarder ou qui ne sont pas fatigués de leur journée. Tant mieux aussi pour les artistes et les scientifiques qui ont plus de dix secondes pour expliquer ce qu’ils souhaitent. Bon, je m’éloigne drôlement du sujet de Calyste. J’y reviens.

Au sujet de Jean d’Ormesson, je suis partagé. C’est incontestablement un « bon client », tout à fait « épatant » et c’est vrai cabotin et distrayant sans pour autant sombrer, il me semble, dans la médiocrité. Ses idées politiques, je ne les partage pas, pour ne pas dire que j’y suis farouchement opposé. Elles sont souvent franchement conservatrices et pourtant pointent çà et là des éléments davantage progressistes, comme on peut le lire dans certains de ses livres qui ne sont pas tous, loin s’en faut, des fictions. Cela m’avait frappé quand, encore assez jeune, j’avais vu la rediffusion du feuilleton télévisé de Jean Mazoyer tiré de Au plaisir de Dieu. Il faut dire aussi que le réalisateur était venu tourner dans l’usine où travaillaient mes parents parce qu’il y avait encore là de vieilles machines en accord avec celles de l’époque de l’action du roman, en l’occurrence des petits marteaux pilons encore en activité. Des ouvriers et employés y avaient aussi joué.

De l’écrivain, je n’ai lu de façon complète que La douane de mer et Le Rapport Gabriel, deux livres d’ailleurs assez semblables. Il ne s’agit pas de romans. On ne peut pas dire que j’ai aimé, pas détesté non plus ces livres « savants » qu’on ne peut pas faire non plus des livres de chevets. J’ai essayé La Gloire de l’Empire, mais j’ai vite abandonné, n’appréciant pas l’univers décrit. Je n’ai lu que des passages de Au plaisir de Dieu qui sont parfois assez jouissifs, mais j’avoue que j’ai eu du mal à me retrouver dans les personnages. En résumé, à quelques exceptions, je ne peux pas dire que l’on puisse lire les livres de Jean d’Ormesson par pur plaisir, même si l’on y trouve des choses intéressantes pour sa culture personnelle.

En conclusion, il est aussi vrai que j’ai plaisir à écouter Jean d’Ormesson, mais essentiellement pour son « numéro » et non pour son œuvre ou certaines de ses idées. Au sujet d’Hubert Reeves, je n’ai lu que des extraits de ses livres (assez anciens) dans des bibliothèques (ouvrages de vulgarisation en astronomie). J’avais été assez surpris quand il était devenu président de l’association environnementaliste et opposante dans son appellation. Sous son impulsion, l’association, que je connais assez peu, possède désormais, un nom beaucoup plus positif.

Publicité
Publicité
Cornus rex-populi
Publicité
Derniers commentaires
Publicité