Vacances juilletistes 2017 (8 et fin)
Le lendemain matin après le mariage, nous rentrons à la maison. Je réalise alors que sur la route, il y a Sées, que j’avais loupée l’an dernier faute de temps et que Calyste venait de montrer (ici). Ce qui m’avait déjà frappé, c’est que cette cathédrale se dresse au sein d’une petite ville de moins de 4500 habitants. S’il n’y avait pas l’autoroute qui passe tout près, cette ville serait sans doute encore plus isolée. Pourtant, on ne se trouve pas dans une contrée reculée inaccessible, mais à l’instar d’autres villes, elle ne s’est jamais développée. Fromfrom l’avait déjà visitée aux temps préhistoriques et m’avait dit qu’elle y avait eu très froid. Tout cela ajoutait au mystère du lieu. Quand nous arrivons, pas de chance, c’est la messe dominicale qui est loin d’être finie. Cela me laisse le temps de photographier l’édifice chapelle-dortoir-réfectoire-marché couvert-salle d’exposition (hélas fermée) et l’extérieur de la cathédrale.
Nous avons néanmoins dû assister à la fin de l’office avant que nous puissions aller faire quelques photos. Constatant qu’une de grilles du chœur était ouverte (temporairement pour cause de rangements après la messe), je le comprendrai après, je rentre à l’intérieur avant qu’un abruti (je crois que c’est incomparablement le terme qui le qualifie le mieux, Fromfrom ne me démentira pas) ne m’interpelle en me disant que c’était interdit : pas de faire des photos mais d’être ici, ce qui est hélas presque systématiquement le cas dans les cathédrales. Selon Fromfrom, cette limitation est un abus, un archaïsme, et personnellement cela me défrise à la fois pour les photos et pour le principe. Et le fait que l’on m’interpelle ainsi dans une église m’avait mis en rogne.
Cet édifice gothique, initié au début du XIIIe s. m’est apparu particulièrement remarquable par la lumière. D’importants travaux de restauration ont été menés au XIXe s. Le chœur n’est pas très grand, mais nul doute, comme le disait Karagar, qu’il est de toute beauté, même si je n’ai pas pu faire les photos que je souhaitais. A noter, une fois encore, que plusieurs photos de cet intérieur sont issues de fusions de deux ou trois photos en HDR (high dynamic range = grande plage dynamique) afin de limiter les sous-expositions et surtout les surexpositions des fenêtres et vitraux.