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Cornus rex-populi
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30 janvier 2014

On n’est plus au Moyen Âge

Après les notes pileuses, venons-en à une problématique, un peu moins légère : les dents.

Quand j’étais jeune, je n’ai pas échappé à la perte de mes dents de lait. Seulement, il y avait eu pas mal de récalcitrantes dans le fond qui refusaient de tomber. Leur arrachage sonna le vrai début de mes « ennuis » dentaires. C’était un dentiste d’âge mûr, une bête sauvage. Je me souviens très bien des souffrances infligées. Je précise que mon père, pas particulièrement douillet, avait dû passer entre ses griffes. Il avait eu si mal qu’il l’avait menacé de lui arranger le portrait s’il recommençait. Quand le patient a mal, on arrête les frais, c’est ainsi que cela se passe le plus souvent aujourd’hui. Dans les années 1970, avec ce dentiste, on en était pas là. Je me souviens des piqûres déjà douloureuses et de l’extraction des dents qui me faisait pleurer.

Au début des années collège, j’avais dû être appareillé (par le même dentiste) pour redresser mes dents du bas, mais là au moins, je n’avais pas souffert.

Plus tard encore, j’avais changé de crèmerie pour soigner à plusieurs reprises, mes caries à répétition. En février 1988 (à l’époque des jeux olympiques d’hiver de Calgary), j’ai probablement eu ma pire rage de dents : une carie caverneuse qui mettait le nerf à vif. Peu de temps après, j’eus mes deux premières dents côte à côte couronnées (métal).

Après 1989-90, je n’ai jamais remis les pieds chez un dentiste pendant plus de 10 ans. Je dus néanmoins pratiquer des soins, assez mineurs en 2002 chez un dentiste assez ours de la ville, puis en 2007 chez le fils du premier, qui lui, ne cessait de se plaindre. J’y ai gagné ma troisième couronne, également métallique.

Enfin, depuis le début du mois d’octobre dernier, je suis en soin chez une autre dentiste que je trouve pas mal professionnelement parlant (Fromfrom n’est pas du même avis). J’y ai gagné deux dévitalisations de molaires et un autre couronnement pour l’Épiphanie. En revanche, elle a découvert à la radiographie une carie sous un plombage de l’une de mes dents de sagesse, mais ne peut intervenir elle-même. Alors mardi, je suis allé au premier rendez-vous chez le stomatologue, dans de nouveaux locaux. J’ai été reçu par une homme assez jeune qui m’a raconté comment cela allait se passer. Alors que je lui contais, plus pour l’anecdote que par réelle crainte, ma mésaventure avec mes dents de lait. Et c’est là qu’il m’a dit par deux fois, probablement pour me rassurer : « On n’est plus au Moyen Âge ». Je n’avais pas conscience d’être aussi vieux. Il m’a annoncé le prix de l’intervention (en cabinet donc plus cher qu’en milieu hospitalier, sauf si bien sûr si on devait y passer quand même si l’anesthésie locale s’avérait insuffisante) et m’a demandé d’interroger ma mutuelle, car dans tous les cas, il ne voulait pas que ses patients y soient de leur poche. Et là, je me suis dit que cet arracheur de dent était vraiment différent de tous ceux que j’ai connus jusque là. L’intervention est prévue en mars.

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29 janvier 2014

Ciel !

J’ai déjà fait pire, mais il aurait été néanmoins incongru de publier ces photos pour illustrer la note précédente. Ce matin, j’ai failli ne pas prendre mon appareil et cela aurait sans douté été dommage.

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29 janvier 2014

Ah, la barbe !

J’ai déjà parlé de mes cheveux, alors je peux bien continuer avec la barbe.

Je ne saurais dire l’année exacte où cela a commencé, mais je sais que c’était pendant les vacances estivales. C’est là que le duvet sur mes joues s’étant notoirement densifié, mon père avait suggéré que cela soit rasé. Un duvet très blond à l’époque, encore souple, mais bien fourni. Après ce premier rasage, il ne s’était rien passé avant plusieurs semaines, puis on a fini par m’acheter un rasoir électrique, car le mécanique du genre de celui qu’utilisait mon père, c’était pas forcément très pratique. C’était aussi une période où les boutons d’acné explosaient en nombre sur mon visage (j’étais loin d’être le moins atteint dans les classes du collège que je fréquentais à cette période). Et puis à partir de la fin de la 4ème, je me suis mis à me raser 2 fois par semaine parce que le duvet était devenu plus dru et poussait plus vite, tant et si bien que tout compris, je devais donner l’impression de quelqu’un d’assez négligé. Puis, de mois en mois, d’années en années, les rasages ont fini par devenir quotidiens. Il a fallu ensuite acheter un rasoir plus performant, changer les lames plus souvent. Et en définitive (là je suis bien des années plus tard), aucun rasoir électrique n’était en mesure de venir à bout du crin facial. J’ai petit à petit remplacé un rasage électrique sur deux par un rasage mécanique, puis je suis passé au rasage mécanique quotidien, parce que le premier avait fini par être extrêmement long, irritant pour la peau et mal fait. Évidemment, je fais partie de ceux qui ont du poil sombre épais, qui pousse vite et bien plus haut qu’à mi-joue.

Dès le milieu des années 1990, j’ai commencé à me faire pousser la moustache. Seulement, je ne supportais pas la chose plus d’une semaine, et je rasais très rapidement les premières esquisses. J’ai essayé une petite dizaine de fois, avant d’y parvenir définitivement en 2005. La fois précédente, en 2003-2004, des collègues s’étaient réjouies que je la coupe, car cela me vieillissait, paraît-il. Et à l’automne 2005, Madame Fromfrom ayant dit que cela me convenait ainsi, je pouvais la garder. Il faut dire que j’avais fini par me trouver tarte sans ces fines moustaches, qui me faisaient un peu trop ressembler à mon père dans certaines lumières ou circonstances (encore que cela ne soit pas un problème de ressembler à mon père, mais quand même). Depuis, c’est toujours la même chose, elle est de plus en plus salée, comme le reste.

28 janvier 2014

Brèves cornusiennes (19)

Comme prévu ma matinée s’est bien passée (voir la note d’hier). En revanche, une intervenante universitaire avait dû se tromper de colloque. Son intervention, très intéressante sur le fond (génétique des populations) a déplu à l’auditoire car c’était d'un probablement d’un trop haut niveau : ceux qui ne décrochaient pas dormaient ou sortaient de la salle pour prendre un café. En revanche, un de mes collègues d’Amiens a fait un bel exposé mêlant les notions de patrimoine culturel et patrimoine naturel. Il a notamment beaucoup parlé de peinture, surtout Corot et les impressionnistes, de la cathédrale d’Amiens (eh oui). Je savais que nous avions pas mal de points en commun tous les deux, mais là, j’ai adoré.


Fromfrom a passé son IRM : elle n’a rien de très abîmé en dehors de l’arthrose, ce qui était déjà connu. C’est plutôt une bonne nouvelle, mais alors pourquoi a-t-elle mal à ce point ?

27 janvier 2014

Brèves cornusiennes (18)

Ce matin au boulot, alors que je me prépare à une journée de cadrage des temps de mon équipe et de moi-même pour le programme 2014, le téléphone sonne pour m’annoncer qu’une de mes collègues d’un autre service a eu un accident de vélo la veille qui va l’immobiliser un bon moment et que par conséquent on a pensé à moi pour la remplacer au pied levé à une sorte de colloque à la Région devant 150 personnes, auquel je n’avais pas prévu de participer (cest un truc pour léducation nationale et de lanimation scientifique). On m’annonce le sujet de l’intervention et c’est tout à fait dans mes cordes. Et ce colloque, c’est demain, le matin pour ce qui me concerne. On me dit que le diaporama est en partie prêt et qu’il n’y a plus qu’à mettre le titre. En réalité, il s’avèrera que la présentation (40 minutes quand même) devait se faire en brodant autour de 3 présentations déjà existantes, dont une de moi – ça aide quand même. Je ne savais pas ce que la collègue avait derrière la tête, mais du coup ce sera davantage cornusien et donc un peu plus assis sur le fond. Mon travail de la journée est passé à la trappe, mais je vais gagner un repas à l’œil. Et puis, je pourrai faire comme les grandes vedettes : arriver tard le matin et partir presque après mon intervention, pour montrer que je suis quelquun dabsolument indispensable et très demandé.

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26 janvier 2014

Brèves cornusiennes (17)

Ce matin, contre toute attente, le ciel était clair et il avait légèrement gelé. Une photo de l’autre côté de la rue, avant que le ciel ne se couvre pour le reste de la journée.

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Ma mère avait essayé à plusieurs reprises depuis que j’étais gamin, mais les résultats n’avaient jamais été à la hauteur, c’est le moins que l’on puisse dire. Cela faisait des mois que je souhaitais qu’elle passe à l’action, mais ce n’est qu’hier qu’on est passé aux choses concrètes. Après galette et Pithiviers, Fromfrom a fait des croissants. Il ne s’agit pas de la même pâte, puisque celle-ci est feuilletée levée (contient de la levure de boulanger). Pour une première, le résultat est très très bien. Esthétiquement, ils pourraient être un peu plus arqués comme des croissants classiques, mais gustativement, ils surclassent ceux tous les boulangers-pâtissiers de la ville à l’exception de notre fournisseur habituel. Fromfrom n’osait pas se lancer et pourtant, c’est une réussite.

 

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23 janvier 2014

Fatigue grise

Ce matin, je me suis levé de très bonne heure pour aller à une réunion Nat*ur*a 20*00 au fond de l’Avesnois qui démarrait assez tôt, et malgré cela, je suis presque arrivé en retard. En cause, l’épouvantable bouchon lillois qui se forme sur « mon » autoroute de l’ouest de l’agglomération, plus important que prévu (probablement un accident ?). Pendant la réunion, j’ai entendu dire pas mal de conneries, mais je n’ai rien laissé passer. J’imagine néanmoins que lorsque des personnes comme moi (autrement dit des personnes qui contrent les poncifs anti-scientifiques) ne participent pas à ce genre de réunion, personne ne dit rien et les âneries passent pour argent comptant. Mais là, on y va, donc on engage le combat. Je parle bien d’engager le combat. Il est tellement plus facile de ne rien dire, de laisser glisser, comme le font certains scientifiques, par peur de se mouiller, par peur du conflit ou parce que leur éducation traditionnelle le leur interdit. Et comme ça, les élus entendent un autre son de cloche que celui qui est le plus souvent joué. Le simplisme ne fait pas peur aux anti-nature. En général, plus c’est gros, mieux ça passe. Mais on sait aussi se faire plus subtil. Du genre : « il faut (ou variante : on doit) réaliser les coupes de régénération (en clair des coupes rases), pour dynamiser le peuplement forestier et favoriser la biodiversité et lutter contre le changement climatique ». C’est bien emballé, le discours a été réfléchi par des têtes bien (mal) pensantes au plus haut niveau et le tout est recraché partout en France comme un seul homme. Inutile de dire que ces fadaises passent bien quand des affreux dans mon genre ne s’interposent pas. Et du coup, les élus peuvent alors entendre tout autre chose. Et fait marquant ce matin, j’ai été soutenu (fait rarissime) par un maire, assez âgé, mais qui ne semble pas tout à fait prêt à gober n’importe quelle ânerie déblatéré par les trois représentants du lobby de l’exploitation sylvicole.


 

Cet après-midi, dans mon bureau, le gris dominait encore entre deux averses. Voici ce que je peux voir par ma fenêtre de toit.

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21 janvier 2014

Brèves cornusiennes (16)

Après une très belle et surtout bonne galette des rois l’an dernier, confectionnée de A à Z l’an dernier (voir ici), nous avions décidé de faire encore mieux cette année : un Pithiviers ! Pour bien comprendre, nous avions entendu parler de cette spécialité dans l’émission « Le meilleur pâtissier » diffusée en novembre-décembre, et cela nous avait plu. Quelles différences avec une galette ? Une crème d’amande à l’intérieur au lieu d’une frangipane, mais surtout un festonnage sur la bordure et une rosace sur le dessus. Tout cela n’est pas aussi simple que cela et je suis très fier de dire que j’ai participé à cette décoration typique. Fromfrom n’était pas confiante sur son feuilleté, mais cela a été une réussite. On peut encore faire mieux, mais pour une première, je nous vote des félicitations.

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J’ai un nouvel objectif – stabilisé cette fois – pour mon appareil photo. Voici une des toutes premières images qui en résulte.

 

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Dehors, malgré quelques petites gelées trop rares, il n’y a pas eu de vrai bon coup de froid. Devant la maison, les Pelargonium sont prêts à fleurir et dans le jardin, des roses arrivent à ce maintenir en bouton (mais nous avons vu dans certains jardins en ville des roses complètement épanouies). Où va-t-on ?

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En attendant celles du jardin qui sont déjà bien sorties, celles cueillies au marché dimanche matin sont bien épanouies. J’ai été synchrone avec Calyste cette fois.

 

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20 janvier 2014

De 2013 à 2014 (9 et fin) : 2014

Pour bien finir 2013, nous n’avons pas réalisé d’excès excessivement excessifs, alors on a aussi très bien mangé début 2014. Nous n’avons néanmoins pas trop bougé le Jour de l’An. Nous avons regardé Cléopâtre à la télévision, que je n’avais probablement jamais vu, contrairement à ce que je pensais.

Le lendemain, avec mes parents, direction la partie sud du Pilat, à deux pas du département de l’Ardèche où se trouve le barrage du Ternay, en cours de remplissage (donc pas très photogénique à mon goût).

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Puis nous sommes allés à Bourg-Argental, motif principal de notre déplacement, où se trouve une néo-église romane de la fin du XIXe s., en réalité reconstruite et agrandie, mais ayant conservé sur sa façade, son portail sculpté intact du XIIe s. La pierre semble être un grès assez friable et donc fragile et de ce fait, l’état de conservation est exceptionnel.

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Nous ne nous sommes pas attardé à Saint-Julien-Molin-Molette dont le nom a bien sonné aux oreilles de Fromfrom, mais pas très loin de Saint-Genest-Malifaux, on a vu cette sorte d’ancienne ferme fortifiée.

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Ayant aperçu un panneau « monument historique » à propos de l’église de Marlhes, nous y avons fait un crochet. Pourtant, l’église du XIXe s. n’a rien de vraiment inoubliable à mes yeux. J’ai quand même fait une photo d’un christ en croix.

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Nous sommes rentrés par Saint-Étienne. Puis nous sommes allés voir, pas très loin de chez mes parents, les illuminations dans le jardin d’une maison de particulier qui ouvre ses portes aux visiteurs.

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Bon évidemment, ces dernières images sont un peu déplacées presque un mois après Noël, et ce nest pas quelque chose que jaffectionne particulièrement, mais cétait juste pour lamusement.

Nous sommes rentrés le lendemain.

Ainsi se termine la série qui a donc pris un peu de retard. Cest un peu vexant, car pour une des rares fois, tout avait été rédigé et les photos sélectionnées à lavance.

19 janvier 2014

De 2013 à 2014 (8) : Saint-Sylvestre

J’avais repéré dans un guide touristique des choses intéressantes à visiter que je ne connaissais pas, même de nom. Ainsi, pour le dernier après-midi de l’année, nous avons mi le cap sur l’est de Vienne. Nous savions le château fermé en cette saison, mais nous avons néanmoins décidé d’aller voir à quoi cela ressemblait en cette saison. Je parle de Septème, un village établi à la septième borne milliaire de la voie romaine qui reliait Vienne à Milan. Il s’agit d’un château médiéval, avec un fort du XIe s. et des remparts du XIIIe s.

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Nous sommes ensuite allés un peu plus au sud, voir la chapelle Saint-Mamert, avec son clocher-mur du XIe siècle. Mais l’édifice, pratiquement situé dans une cour de ferme était fermé. Ceux qui connaissent bien la région reconnaîtront sur la dernière photo les sommets du Pilat, et le crêt de l’Œillon en particulier.

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Pour rentrer, nous coupons par Condrieu et ses coteaux, où pousse ce que Lancelot na pas encore goûté (ça, je viens dajouter, le sachant pas trop loin).

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Un peu plus loin, nous voyons les derniers rayons de soleil se coucher sur les Alpes.

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Déjà sur les pentes moyennes du Pilat, nous passons par La Vieille Chapelle à La Chapelle-Villars. Cette belle chapelle dorigine médiévale semblerait avoir été restaurée par lintermédiaire dune association.

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Le soir, Fromfrom réinterprétait un bavarois à la clémentine.

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