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Cornus rex-populi
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29 février 2020

Bascule 2019-2020 (8 et fin)

Le retour de Vienne se fit en coupant à travers les contreforts orientaux du Pilat.

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Ainsi s’est achevé 2019.

Au premier jour de 2020, chez ma tante près de Valence.

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25 février 2020

Bascule 2019-2020 (7)

Nous avions déjà visité la cathédrale de Vienne (Isère) à plusieurs reprises (ici, et ), mais personnellement, j’aime beaucoup cet édifice. Il s’agit d’une co-cathédrale, titre partagé avec celle du chef-lieu de département, Grenoble où l’autre co-cathédrale semble assez atypique. Même si je ne la connais pas, elle ne me semble pas aussi intéressante que Saint-Maurice de Vienne. Jusqu’en 1790, la cathédrale était une primatiale (diocèse des Sept Provinces, le plus ancien de la France actuelle dit-on, actuellement rattaché à l’archidiocèse de Lyon).

Lorsque nous sommes arrivés en cet après-midi de Saint-Sylvestre, avait lieu une cérémonie d’enterrement d’un jeune homme de 23 ans, victime d’un accident de la route. Les circonstances étaient bien différentes, mais cela m’a rappelé les obsèques de mon grand-père maternel qui avaient eu lieu ce même jour en 1983.

Nous avons ensuite pu effectuer la visite normalement.

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Une série de chapiteaux que j’ai passé en noir et blanc. Je n’ai gardé que les moins mauvais.

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Et une sorte de moulure sculptée.

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Je ne reviens pas sur le côté clunisien de l’édifice…

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Une « Mise au tombeau » dont je n’ai pu retrouver l’auteur, ni sur place ni sur l’internet, malgré mes efforts.

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18 février 2020

Bascule 2019-2020 (6)

La suite du programme fut à la fois simple et tourmentée :

  1. petit réveillon léger à la maison avec mes parents ;
  2. repas de Noël à la maison avec oncle et tante ;
  3. deux séjours aux urgences pour mon père, heureusement sans gravité même si douloureux ;
  4. de la « plomberie » d’eaux usées, avec un premier échec dû à une mauvaise idée de mon père, récupéré ensuite, ce qui a permis de constater l’incompétence grave d’un employé d’une grande chaine de magasin de bricolage ;
  5. balade chapelière à Chazelles-sur-Lyon où j’ai pu acheter un feutre fabriqué localement ;
  6. repas chez mon cousin (l’ancienne ferme de mes grands-parents) avec toute la famille (pas immense) côté maternel ;
  7. grimpée à la « grande » échelle pour remettre en place les tuiles déplacées sur le toit lors d’une tempête mi-décembre et changer les piles de l’alarme ;
  8. balade dans le Pilat où il n’y avait pas un brin de neige ;
  9. balade à la cathédrale Saint-Maurice de Vienne ;
  10. repas de réveillon de la Saint-Sylvestre à la maison avec mes parents, comme d’habitude
  11. repas de Jour de l’An chez ma tante et un de mes cousins (l’autre versant de ma petite famille) ;
  12. autres repas sympas préparés par nos soins, avec les traditionnels ris de veau, escargots de Bourgogne, cardons, sanglier, chevreuil, mais aussi en passe de devenir traditionnels, rognons de veau.

Je reviens en image d’abord sur le point 8 !

D’abord depuis le col de l’Œillon. Les Alpes au plus près sont à environ 150 km et le Mont Blanc à 180 km.

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Les Trois dents

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Et depuis la Jasserie et le crêt de la Perdrix. Désespéré de ne pas y voir une trace de neige.

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16 février 2020

Biographie de Maurice Genevoix

Ce ne sera pas une révélation, je suis un admirateur de l’œuvre écrite de Maurice Genevoix, en particulier ses romans, j’ai déjà eu l’occasion de le dire. Ma mère me lisait certaines lignes qu’il avait écrites à l’âge où l’on raconte des contes de fées aux enfants. Je précise qu’elle ne me lisait pas un livre pour les enfants (car il en a écrit quelques-uns), mais un roman « classique », La dernière harde (1938). Inutile de dire que je ne comprenais pas bien ce qu’elle me lisait, mais la poésie était bien là, elle… Il faudra attendre tardivement l’adolescence pour que je découvre ce roman, qui est mon préféré et sans doute son meilleur. Avant ça, j’avais lu La Boîte à pêche (1926), qui me paraissait plus accessible. J’y avais découvert la Loire, mais à l’époque, cela ne me préoccupait pas plus que cela. Après, j’avais lu l’un des plus connus, Raboliot (1925), qui lui valut le prix Goncourt. Un peu plus tard, ce fut l’excellent Rémi des rauches (1922) où je retrouvais la Loire, au moment où moi-même, je commençais à être sérieusement tombé dedans. Et puis bien d’autres romans ou récits plus ou moins autobiographiques. Lavant dernier livre que j’avais lu de lui, c’était un recueil de textes inédits ayant trait à la Loire, publiés il y a une bonne quinzaine d’années.

Maurice Genevoix, blessé par trois balles près de Verdun en avril 1915, faillit mourir. Encouragé par son « maitre » (Paul Dupuy) de l’École normale supérieure (rue d’Ulm), il publia son premier livre de mémoires de guerre en 1916, Sous Verdun. Malgré la censure, ce fut un succès, car cela fut considéré comme au plus près de la réalité des horreurs vécues. C’est ainsi qu’il fut vite reconnu comme l’un des meilleurs témoins de la boucherie de la Grande Guerre. Il publiera cinq livres en tout sur la guerre, rassemblés plus tard dans le recueil, Ceux de 14, mais très rapidement, il traitera de plein d’autres sujets, en particulier naturalistes.

Je ne sais pas si c’est la perspective de sa panthéonisation, qui devait avoir lieu le 11 novembre 2019, finalement repoussée au 11 novembre 2020, mais deux auteurs se sont associés pour réaliser la première vraie biographie de Maurice Genevoix. Assez étonnamment, le second auteur (Jacques Tassin), j’avais évoqué un de ses livres ici. Si ce chercheur en écologie est passionné par Maurice Genevoix et qu’il lui a déjà consacré plusieurs livres, ce n’est sûrement pas tout à fait par hasard. J’ai découvert l’existence de cette biographie sur l’internet. L’auteur principale, Aurélie Luneau, historienne, y déplorait dans une vidéo le fait que Genevoix n’avait curieusement fait l’objet d’aucune biographie, ce qui tranchait de manière assez singulière avec l’importance qu’il avait occupée dans la vie littéraire. En effet, élu à l’Académie française en 1946, élu secrétaire perpétuel en 1958 (jusqu’en 1974), il y fut très actif et était régulièrement invité dans les médias, en particulier diverses radios pour des interviews (Radioscopie 3-4 fois avec Jacques Chancel) ou seul aux commandes ou à la télévision, avec Jacques Chancel encore ou Bernard Pivot quelques mois avant sa mort en 1980 (à près de 90 ans). C’était donc ce qu’on appelle un « bon client ». Toutefois, en 1974, il décide de reprendre sa liberté, de quitter la vie parisienne, de retourner une fois encore dans sa maison des bords de la Loire…

Pour en revenir à la biographie, je l’ai trouvée bien documentée. Toutes les citations de Genevoix ou d’autres auteurs sont précisément référencées, gage de sérieux. Ce livre avance globalement dans le sens chronologique, mais avec de fréquents allers et retours en amont ou en aval pour aller chercher des arguments, des citations dans l’œuvre de l’auteur, ses notes, discours… Une façon de procéder qui m’a plu, moi qui ne suis pourtant pas familier des biographies.

Après la biographie, les « Notes des temps humiliés », rédigées entre mai 1941 et fin 1942, restées inédites (découvertes dans une enveloppe par sa fille Sylvie après sa mort). Ces notes ont été rédigées alors qu’il résidait dans une maison de campagne aveyronnaise qui appartenait aux parents de sa première épouse (décédée l’année suivant leur mariage), alors en zone libre. Ces textes correspondent à des réactions d’indignation et de dégoût au sujet des actualités qui lui parvenaient surtout sur le gouvernement de Vichy et autres collaborateurs. Mais certaines personnes de la France libre, dont De Gaulle, en prennent aussi pour leur grade. Je n’avais jamais lu de textes aussi acides et indignés de la part de Genevoix. Il fustige aussi les écrivains et les artistes qui ont fricoté avec les Allemands (notamment l’Union européenne des écrivains à Weimar, organisée par Goebbels), y compris son grand ami le peintre Maurice de Vlaminck. Très paradoxalement, cela ne l’empêchera pas, bien des années plus tard, devenu secrétaire perpétuel de l’Académie française, de faire rentrer sous la coupole Henry de Montherlant et Paul Morand. Ces auteurs avaient été innocentés ou « pardonnés », mais la question demeure posée : quel était le réel intérêt de faire rentrer ses écrivains à l’Académie ? Il a arrêté l'écriture de ces notes au moment où la zone libre fut à son tour occupée et où il rencontra sa future seconde épouse, avec laquelle il revint au bord de la Loire en amont dOrléans.

Pour enfin en revenir à la couleur politique de Maurice Genevoix que j’évoquais ici, prétendue de droite par certains journalistes (évoquée aussi dans la biographie, sans s’y attarder), je ne puis que réfuter une nouvelle fois cette allégation idiote. L’homme qui avait été durement et à jamais traumatisé par la Grande Guerre, était un homme simplement et profondément sensible, humaniste, et libre.

 

LUNEAU A. & TASSIN J., 2019 – Maurice Genevoix. Biographie. Suivie de Notes des temps humiliés. Éditions Flammarion, 308 p.

9 février 2020

Bascule 2019-2020 (5)

Après Saintes, j’avais bien l’intention d’aller à Angoulême, non pas connue pour son festival de la bande dessinée (qui a lieu il y a peu), ni pour son festival de cinéma, mais pour sa cathédrale Saint-Pierre et sa fameuse façade romane. Grosse déception en arrivant : elle est en travaux et nous ne verrons rien de rien ! Je pensais me rattraper un peu à l’intérieur, et là aussi, beaucoup de choses ont été reconstruites notamment au XIXe s. par Paul Abadie, qui a restauré un grand nombre d’édifices dans le coin… et été l’architecte de la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre. Quelques éléments romans, même si restaurés à l’extérieur.

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Juste avant Angoulême, nous avions fait une halte Cognac et Pineau des Charentes à la cognathèque de Cognac. Après ça, nous sommes passés à Limoges sans nous arrêter car il paraît qu’il est moche la cathédrale (bon sans une forme d’accent et de tonalité, ça ne le fait pas). Nous sommes arrivés chez mes parents le soir du réveillon de Noël.

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8 février 2020

Téléostéen !

Le mot Téléostéen a récemment fait parler de lui bien plus que je ne l’aurais imaginé. J’ai donc construit une phrase autour de ce mot qui, je pense, ne peut immédiatement parler qu’à de très rares tarés dans mon genre qui ont (eu) une pratique double en hydrobiologie et en phy*to*sociologie. Je ne pense pas avoir forcé plus le trait que ce qu’écrivent nombre de médecins, notamment les spécialistes quand ils rédigent un compte rendu d’examen, ce qui ne semble choquer personne parce que cela a un sens précis en peu de mots.  Voici la phrase en question.

Au Canada oriental, les taxons téléostéens migrateurs amphihalins anadromes potamotoques, en particulier les Salmoninae, frayent dans des faciès lotiques (plats courants) du rhithron, souvent caractérisés par la présence de syntaxons synvicariants du Batrachion fluitantis Neuhäusl 1959.

Et voici les explications.

Taxon : unité quelconque de la classification des êtres vivants (entre autres) comme l’espèce, le genre, la famille, l’ordre, la classe…

Téléostéens : la grande majorité des poissons, en excluant les cartilagineux requins et raies, les lamproies et autres osseux un peu marginaux comme les esturgeons et quelques autres groupes). Au passage, le terme de « Poissons » n’a plus de sens scientifique car les Poissons sont, dans la classification moderne des êtres vivants, un groupe paraphylétique, c’est-à-dire que tous les êtres vivants du groupe n’ont pas le même ancêtre commun (ou si on veut, ne sont pas tous placés au même endroit de l’arbre de la vie). Les Poissons, c’est un peu comme si on disait qu’une pomme rouge appartiendrait au groupe des tomates juste parce qu’elle est rouge. Bien sûr, je caricature, car la classification des êtres vivants avait déjà intégré depuis un moment les théories de l’évolution, mais les progrès des dernières décennies, notamment en génétique (mais pas que) ont permis de remettre de l’ordre, en se rendant compte que la proximité morphologique n’était pas forcément signe de proximité en termes d’évolution ou de génétique. La nature a parfois « inventé » plusieurs fois une particularité morphologique, physiologique ou autres, pour des êtres vivants ayant suivi des histoires complètement différentes.

Amphihalin : qui a une grande amplitude de tolérance au sel dans l’eau. Cela qualifie souvent des espèces animales migratrices.

Anadrome : qualifie pour les migrateurs en cours d’eau, le sens de la migration pour la reproduction (d’aval vers l’amont). [contraire : catadrome]

Potamotoque : qui se reproduit en eau douce (en fleuve, selon l’étymologie). [contraire : thalassotoque]

Salmoninae : sous famille parmi la famille des Salmonidés [Salmonidae], incluant tous les saumons et truites.

Faciès lotique : les cours d’eau, s’ils ne sont pas trop perturbés ou aménagés, se présentent toujours par une alternance de faciès (secteurs de cours d’eau caractérisés par une forme, des sédiments, des courants… à peu près homogènes) lotiques (eau courante) et lentiques (eaux calmes).

Plat courant : faciès lotique caractérisé par une eau courante sans grande turbulence et présentant une surface de l’eau assez plane. La profondeur est généralement peu importante.

Rhithron : dans la zonation longitudinale des cours d’eau d’Illies et Botosaneanu (1963), allant du crénon (sources et parties supérieures avec fortes pentes), au potamon (partie aval avant l’estuaire, avec pentes faibles), en passant par le rhithron (partie intermédiaire avec des pentes encore fortes et des eaux vives. Bien sûr, il existe des sous-catégories et d’autres zonations plus ou moins équivalentes. Le rhithron correspond à peu près à la zone à truite selon la zonation de Huet (1949).

Syntaxon : vient de syn- (avec, ensemble) et taxon (voir plus haut). Qualifie une unité dans la classification phy*to*sociologique, c’est-à-dire une communauté végétale ou un ensemble cohérent de communautés végétales proches.

Synvicariant : unité de végétation (syntaxon) vicariante, c’est-à-dire occupant la même position écologique dans une autre zone (phyto)géographique. Les plantes qui caractérisent deux syntaxons synvicariants ne sont pas les mêmes, mais occupent les mêmes niches écologiques. Exemple : la saulaie à Saule noir (Salix nigra) est le synvicariant nord-américain de la saulaie à Saule blanc (Salix alba) européenne.

Batrachion fluitantis Neuhäusl 1959 : non scientifique complet de l’alliance phy*to*sociologique regroupant les végétations à renoncules aquatiques des milieux courants que l’on trouve un peu partout en Europe. Cette alliance a été décrite et caractérisée validement par l’auteur Neuhäusl dans une publication scientifique en 1959.

7 février 2020

Féminisme exacerbé

Hier, en faisant un saut dans un commerce qui vend des produits agricoles et pour le jardin (entre autres), je passe par un rayon où il y a quelques vêtements destinés aux chasseurs (visiblement) et mes yeux se sont portés sur cette horreur (un tee-shirt avec un dessin très féministe). Je n’en reviens pas, et je crains que cela ne choque quune petite minorité de personnes.

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5 février 2020

Bascule 2019-2020 (4)

Toujours à Saintes en début d’après-midi, après avoir pas mal tourné pour trouver une place de stationnement, nous passons, sans conviction par la cathédrale Saint-Pierre. Le guide consulté ne la considère pas comme incontournable, mais laisse supposer quelque intérêt, en particulier une chapelle romane. Hélas, ladite chapelle était en travaux et nous n’en verrons rien et le reste de l’intérieur ne m’a pas du tout enthousiasmé (Fromfrom non plus). Un clocher-porche quelque peu mastoc qui sans faire rêver a une forme massive.

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Nous partons voir l’abbaye-aux-Dames, un peu à l’écart du centre, de l’autre côté de la Charente, non sans être passé devant l’arc de Germanicus. Je ne ferais pas de photos (pas moyen de stationner et de plus, il y a des manèges et autre marché de Noël qui gâchent la vue). L’abbatiale est essentiellement romane (XIIe s.). A la suite de dégâts initiés pendant les guerres de religion, les coupoles de la nef se sont effondrées au XVIIe s. et ont été remplacées par des plafonds en bois.

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Tête du XIIe s. (apôtre ?).

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Les bâtiments conventuels sont encore étendus et abritent un musée. Dans la cour de l’abbaye se trouve également un dôme d’apparence métallique, fermé ce jour-là. Il s’agit en fait d’une forme d’instrument de musique appelé Carrousel musical.

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En bref, un édifice sympa, mais qui ne ma pas enthousiasmé outre mesure. Et la pluie na pas aidé.

1 février 2020

Bascule 2019-2020 (3)

Saintes n’est pas très loin de La Rochelle. Cela fait des années que j’en entends parler pour son patrimoine antique et médiéval. Et sauf erreur, Calyste y était passé il y a quelques années. Nous avons commencé la visite par l’amphithéâtre. Renseignements pris, il aurait dû être ouvert à la visite, mais en vrai, le site était fermé, sans explication, à part un panneau là déjà depuis un moment qui explique que le site doit faire l’objet de travaux puisque, entre autres, la « piste » est régulièrement inondée. En effet, on aurait plutôt dit une piscine olympique qu’un amphithéâtre alors qu’en réalité nous ne sommes pas dans une cuvette, mais dans un vallon en pente dans lequel l’eau ne devrait pas nécessairement stagner. Notons toutefois qu’il avait pas mal plu les jours et semaines précédents et que la Charente connaissait des hautes eaux à l’instar de l’ensemble des cours d’eau entrevus depuis la veille en traversant la Vendée et la Charente-Maritime.

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Après cela, il était encore temps d’aller visiter la basilique Saint-Eutrope. Il s’agit d’une ancienne abbatiale bénédictine clunisienne en grande partie romane (XIe-XIIe s.). tant pour l’église basse ou crypte et une importante partie de l'église haute. Cette dernière se résume actuellement quasiment qu’au chœur de l’ancienne abbatiale, la nef ayant disparu. Dès lors, on comprend bien que c’est très grand pour un chœur.

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L’entrée de la crypte se fait actuellement par l’extérieur dans la rue en face de la boulangerie. Il s’agit d’une des plus grandes cryptes de cette période et l’atmosphère y est fort sympathique, s’il n’y avait eu des personnes en train de casse-croûter dans le déambulatoire. Très jolie matinée, donc !

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