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Cornus rex-populi
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28 mars 2016

Hospice Comtesse

Hier, nous avons souhaité nous rendre à l’Hospice Comtesse à Lille. De l’hôpital initial du XIIIe s., il ne reste rien. L’essentiel des bâtiments actuels datent du XVe s., plus largement du XVIIe s., voire du début du XVIIIe s. L’édifice initial avait été bâti à la demande de Jeanne de Flandre ou Jeanne de Hainaut ou Jeanne de Constantinople et donc comtesse de Flandre. Il s’agit actuellement d’un musée de la Ville de Lille qui accueille principalement des œuvres des XVIIe et XVIIIe s., principalement de la peinture, des meubles, de la sculpture et des objets artisanaux divers. J’avais oublié mon appareil photo, toutefois, cela n’a pas été un regret considérable. En effet, si les extérieurs de l’édifice, en particulier la cour intérieure sont jolis, tout comme quelques intérieurs, les œuvres, en particulier les peintures sont excessivement mal mises en valeur. Je n’ai jamais vu pire en termes d’éclairage. Tout brillait affreusement ou était fort mal disposé. Bref, même sans une volonté de photographe, il était parfois bien difficile de contempler les œuvres de manière acceptable. C’est quand même très dommage. La cour et la chapelle sont librement accessibles. La salle des malades correspond à la nef de la chapelle  et la chapelle proprement dite correspond au chœur (un peu comme à Beaune). La nef est complètement dépouillée et j’imagine qu’elle doit servir de salle pour les expositions temporaires ? En revanche, pas moyen de franchir la clôture de chœur pour observer la nef plus facilement.

Voici donc, une fois n’est pas coutume, des photos issues de Ouiqui dont l’auteur est Velvet.

Dans la rue de la Monnaie.

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La salle des malades.

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La chapelle.

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La cour intérieure.

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La cuisine.

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25 mars 2016

Pour les 81 ans de ma mère

Sous le soleil revenu cet après-midi, dans l’ordre, Equisetum telmateia Ehrh. (Grande prêle), Fritillaria meleagris L. (Fritillaire pintade) dont la corolle ne s’est pas encore déployée et Muscari atlanticum Boiss. & Reut. (Musscari atlantique).

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18 mars 2016

Des racines et des ailes sur la Bourgogne (diffusion mercredi dernier)

J’ai promis à Calyste, alors voici.

L’émission existe depuis pas mal d’années et elle me plaisait beaucoup à une époque, mais depuis 2-3 ans (je ne saurais dire depuis quand exactement), je trouve qu’elle est bien trop superficielle et ne fait qu’effleurer la plupart des sujets qu’elle traite, ce qui génère de mon point de vue beaucoup de frustrations. De la même manière, alors qu’à une époque, on interviewait généralement des spécialistes dans la durée qui intervenaient à plusieurs reprises dans l’émission, on ne fait à présent que survoler. Je ne parle pas des images aériennes très intéressantes par ailleurs et beaucoup plus nombreuses qu’avant, mais dont on doit cependant se contenter bien trop souvent. A présent, on en vient à interroger de simples personnes qui semblent vaguement s’y connaître, comme cela a été le cas cette fois, en particulier lorsqu’on évoquait le village de Noyers-sur-Serein qui est « très ancien » et possède des « vieilles maisons » ou un vocable approchant. Nous voilà bien renseignés ! Ou encore les sculptures de l’église (gothique) de Saint-Père-sous-Vézelay qui sont « exactement les mêmes » que celle de la basilique (romane) de la colline éternelle. Mais bien sûr, c’est d’une rare évidence. Surtout, excusez du peu, on n’a rien dit sur ladite basilique même si on l’a vue par hélicoptère. Donc, effectivement, c’est très décevant à ce niveau. Je préfèrerais largement que l’on traite de deux ou trois fois moins de sujets, mais qu’on le fasse à peu près correctement au lieu de ce « fast-food » aussitôt avalé, aussitôt oublié. Bref, j’ai beaucoup de choses négatives à dire sur cette émission et pas uniquement parce qu’on parlait de la Bourgogne, j’ai vu la même superficialité (ou carrément des erreurs) à propos d’autres régions.

Positivement cette fois, certains ce sont effectivement aperçus que la Saône coulait en Bourgogne (propos néanmoins simplistes), tout comme la Loire, ce qui est un scoop plus grand encore. Sur ce dernier sujet, les choses ont été vues avec un lance-pierre, mais le conservateur de la réserve naturelle ne s’est pas trop mal défendu pour certaines explications, même s’il y avait bien d’autres choses intéressantes à dire et bien qu’il ait dit une petite bêtise botanique. Corrigiola littoralis L. (Corrigiole des rives) ne fait pas partie des Crucifères, mais des Molluginaceae (ex Caryophyllaceae). Oui, je sais, nous sommes une poignée à avoir repéré l’erreur et franchement, je pardonne sans souci, d’autant qu’il m’arrive de dire une chose en pensant à une autre.

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L’ordre et les sites clunisiens ont été largement évoqués à travers plusieurs site dont La Charité-sur-Loire et Paray-le-Monial, mais rien sur Cluny elle-même.

La partie consacrée à l’œnologie, bien que davantage sur la durée était bien trop simpliste aussi. Impossible de mon point de vue de comprendre avec cette émission ce qu’est le vignoble de la côte bourguignonne, ni sur l’élaboration du vin, même si j’ai appris une chose sur la recirculation du jus dans les cuves en cours de fermentation.

La partie consacrée au Creusot était très intéressante (c’est la première fois que je vois le sujet de la ville ou de l’empire Schneider traité à la télévision), mais cela a encore une fois manqué cruellement de remise dans le contexte historique, technologique et économique. Pas un mot par exemple sur le charbon extrait à côté.

Je vais arrêter là, mais on l’aura compris, je suis largement resté sur ma faim, même si j’ai beaucoup apprécié les images, bien sûr.

15 mars 2016

Bonjour la France d’en bas !

La présidence de ce qui fut pourtant une partie des « Pays-Bas bourguignons » s’est mise à péter plus haut que son c. en voulant regarder tout le monde de haut. Bon, je ne vais pas épiloguer sur le sujet, mais c’est quand même très con comme nom de nouvelle région peuplée d’autistes.

Voilà plutôt quelques fleurs.

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11 mars 2016

Cela va faire un an

Le 24 février 2015, j’annonçais sur ces pages qu’on voulait me proposer un poste de directeur et il y a tout juste un an aujourd’hui, on me l’annonçait tout à fait officiellement. Ma prise de fonction ne s’était faite que le 1er avril. Cette période où je changeais de fonction avait été tout à fait excitante, même si je dois dire que j’avais quand même trouvé le temps long.

Le contexte financier (difficultés à obtenir des financements) dans lequel ma structure était l’an dernier à mon arrivée et celle que nous connaissons aujourd’hui est pire et devrait encore s’aggraver en 2017 (jusqu’à quand ?). Néanmoins, grâce à une bonne partie de mon équipe, on va s’en sortir et nous sommes même obligés d’embaucher en CDD (nous serons le même nombre de salariés que l’an dernier cet été). Certes, c’est précaire, mais c’est quand même inespéré. Quand j’entends dire que l’on veut surtaxer les CDD (il y a déjà une taxe sous forme de prime de précarité), cela ne tient pas la route. D’une part, on pénaliserait soit les structures comme la notre pour laquelle ce n’est déjà pas toujours évident, soit (ou en même temps), on empêcherait d’embaucher en ne répondant pas présent aux commandes ou aux demandes de nos partenaires. Si l’État et certaines collectivités territoriales ne se désengageaient pas, on pourrait sans souci embaucher en CDI, avec une vision à moyen terme. Mais là, on est suspendu aux lubies politiques qui considèrent durement l’environnement sans rien (vouloir) comprendre, qui pourtant ne coûte vraiment pas grand-chose face à toutes les conneries qui sont dépensées en pure perte par ailleurs. Je ne détaille pas, c’est usant.

Pour faire un premier bilan, cela ne fait pas tout à fait un an, mais le bilan est finalement assez positif dont la responsabilité est évidemment collective. Après le renouvellement politique dans les Départements et les Régions, s’ouvre désormais devant moi plein de chantiers pour préparer l’avenir, en espérant que nous saurons nous faire entendre localement. Au niveau national, je crois que c’est mort. La loi sur la biodiversité en seconde lecture à l’assemblée nationale dès la semaine prochaine devrait consacrer un beau fiasco, même si on entendra probablement des commentaires inverses.

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6 mars 2016

En prime

Voici l’image d’origine du Sacré-Cœur et la première publiée hier, avec le redressement des perspectives qui tue.

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Il y a des cas où il n’y a pas eu de redressement ou de « déredressement » des perspectives (gare du Nord).

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Comme le train que nous devions prendre pour rentrer à H. depuis Lille avait été scandaleusement annulé sans explications ni excuses, nous sommes allés prendre un verre à côté en attendant. Et les jets d’eau devant la gare ont été pris avec une pose de 10 s à F/22.

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5 mars 2016

Paris (suite 3 et fin)

Et puis, tout juste à côté de la basilique du Sacré-Cœur, il y a une des plus anciennes églises paroissiales de Paris, Saint-Pierre dont les premières pierre semblent remonter au XIIe s., mais avec des ajouts postérieurs dont certains sont nettement gothiques.

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Et puis une drôle de lueur de couchant laiteux malade sur la Tour Eiffel.

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5 mars 2016

Paris (suite 2)

Mais où sommes-nous donc ?

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Après la cathédrale, il restait encore un peu de temps avant la tombée de la nuit pour aller à un endroit inédit pour moi : la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre. Nous avons pris le funiculaire. A ce propos, ce n’est pas extraordinaire puisque la station d’en bas ne se trouve pas en bas de la pente mais déjà à 1/3 du versant. Bref, moins bien qu’à Fourvière, qui reste bien plus impressionnant. D’ailleurs, la comparaison ne s’arrête pas là, les édifices sommitaux ont des points communs. Si les styles, à la fois extérieurs et intérieurs sont bien différents, ils ont en commun la couleur « blanche » des matériaux de construction, leur époque de construction pas très différente. Personnellement, je ne déteste pas leur apparence extérieure, mais je n’aime pas du tout les intérieurs. Ici, les mosaïques des voûtes ou autres ne me touchent pas du tout. La coupole n’a rien de transcendant, celle de Boulogne-sur-Mer est infiniment plus intéressante. Ce n’est pas exactement une déception, parce que je savais plus  ou moins à quoi m’attendre, sauf l’intérieur, pire que je me l’imaginais et où il était d’ailleurs scandaleusement interdit de prendre des photos. Je me suis donc vengé en manipulant quelques photos de l’extérieur.

Sinon, nous avons vu tous les commerces vendant des tas de merdouilles à bas prix apparent, mais qui en réalité sont encore extrêmement chères compte tenu de leur qualité détestable. Des commerces en bas de la butte et à son sommet, les mêmes produits. Du grand n’importe quoi, mais sûrement efficaces pour happer les touristes… En revanche, on note une certaine « ambiance » là-haut, sans doute par la présence de l’édifice, de l’attirance qu’il peut susciter, ainsi que pour la vue qu’il offre sur la capitale. La, le jour était trop déclinant et la nébulosité vespérale trop importante pour permettre une vue vraiment intéressante.

Une première photo passée en noir et blanc, avec un redressement drastique de la perspective (les verticales de l’édifice sont vraiment verticales).

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Une statue équestre dont je n’avais pas vu le vert pour laquelle j’ai poussé fortement les verts.

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Là je suis dans les rouge et magenta.

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Et là plutôt dans les jaunes.

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Pour celle-ci, aucune retouche, aucun post-traitement, le capteur a juste été trompé dans la balance des blancs (uniquement cette photo). C’est assez étonnant. Me voilà vengé.

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Et puis d’autres photos.

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2 mars 2016

Paris (suite 1)

Après la visite du musée, comme nous étions tout près, nous sommes allés voir la cathédrale sur l’Île de la Cité. Nous avons privilégié la visite intérieure. La file d’attente était relativement importante d’autant qu’il y avait fouille à l’entrée. Sans cela, il n’y aurait probablement pas eu de queue, contrairement à mon dernier passage en 2006. Voici donc quelques images. Pas facile de prendre des photos là-bas dedans avec  tout ce monde, les « clôtures », les baratineurs qui racontent des trucs aux touristes et tout le bordel ambiant. Point positif toutefois, on voit un peu moins de flashs intempestifs (et inutiles voire monstrueux) se déclencher. En revanche, énormément de photosmartphones en action et les obligées perches à selfies continuent d’abominer les capteurs à pixels pour des égos dérisoires. Devant la cathédrale, Fromfrom s’est fait interpeler par deux jeunes filles asiatiques qui voulaient qu’on les photographie devant la cathédrale. Voyant Fromfrom un peu en difficulté (apparente), j’ai pris les commandes et j’ai mis en boite une petite dizaine d’images. Je ne dis pas que j’ai fait mieux que Fromfrom car cette dernière a des ressources insoupçonnées, même si elle ne photographie plus guère. Voici donc un joyeux mélange de photos (pas toutes très réussies), avec notamment scènes sculptées de la clôture du chœur (XIIIe et XIVe s.).

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