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Cornus rex-populi
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7 avril 2015

Paris joyeux (5)

Parce qu’on nous avait brisé dans notre élan la veille (en fait non, on s’était laissé faire de bonne grâce et on a vu qu’on y a gagné largement), on n’allait quand même pas rater la chose le dimanche matin. En réalité, il y a quand même eu débat puisqu’il fut quand même question d’aller tôt à Notre-Dame, mais dimanche matin de Rameaux oblige, je pensais qu’on ne pourrait pas circuler à notre guise, même en y allant de bonne heure, encore accentuée par le passage à l’heure d’été.

Nous sommes donc allés au Palais Garnier, non pas pour assister à un opéra, mais juste pour visister, rapidement. Il y avait quand même énormément de monde. Je ne me livre à aucune explication, je me contente de montrer des photos. Seule exception : j’apprends à l’instant que dans la grande salle à l’italienne, la peinture d’origine de la coupole du plafond due à Jules Lenepveu existe toujours, recouverte par un accrochage sous-jacent de l’œuvre actuelle de Marc Chagall. Par conséquent, la peinture initiale est conservée. Cependant, je pense que ce que nous voyons à l’heure actuelle (conçu en 1964 si j’en crois Ouiqui) est autrement plus intéressant. Le lustre est à l’image de la pièce : monumental avec 8 m de haut et pesant 7 à 8 tonnes.

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Ce n’est pas tout à fait le type d’architecture, ni le décor qui me séduisent le plus, mais il faut reconnaître que c’est assez typique du temps du Second Empire et qu’on a voulu par là en mettre plein la vue. A défaut de s’en émouvoir pour de vrai jusqu’au bout, au moins c’est agréable à regarder. Le foisonnement donne néanmoins le sentiment d’être un diabétique devant une centurie de desserts.

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C’est vraiment la marquise de Fromulus qui descend les escaliers de l’opéra après avoir brisé le cristal du lustre qui s’est écrasé à terre. Heureusement, on ne déplore aucun blessé, mais il a fallu faire vite pour reprendre la Bentley impériale et gagner la gare du Nord, pour rejoindre Vladimir et Karagar.

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6 avril 2015

Paris joyeux (4)

Puis, nous voilà partis pour passer devant le Centre Pompidou que Fromfrom ne connaît pas. Moi, je suis passé devant depuis longtemps et à plusieurs reprises sans jamais avoir pénétré à l’intérieur. Nous voulions monter sur la terrasse pour avoir une vue de Paris, mais à présent, cela est impossible sans être muni d’un billet d’entrée.

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Une œuvre vue jusque-là que dans des livres.

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Un drôle d’engin dans une rue à proximité.

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Puis, au hasard des rues, Karagar et moi apercevons un bâtiment : il annonce l’Hôtel et de Sens et je confirme (j’ai repéré la chose la veille). Je demande pour aller voir. Hélas, ce n’était pas ça, mais juste un morceau de bâtiment du XIVe s. qui n’est autre que la porte de l’Hôtel d’Olivier de Clisson, appelé ensuite Hôtel de Guise, le reste des bâtiments étant postérieur (Hôtel de Soubise qui a accueilli les Archives nationales et actuellement un musée sur le sujet). Alors que Fromfrom se prélasse sur un banc, nous visitons un petit jardin.

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Nous nous présentons ensuite à l’entrée du Musée des Arts et Métiers. On nous permettra de rentrer voir gratuitement l’église Saint-Martin-des-Champs, une demi-heure avant la fermeture du musée. En attendant, comme il fait soif, petit détour au bistrot du coin. Après cela, Vladimir nous quitte pour aller, comme dit Karagar, « recharger ses batteries » pour le spectacle du soir. Et même si je ne suis pas apte à saisir tout le travail qui est derrière, je puis néanmoins affirmer que la concentration, les efforts, qui s’exprimeront ne sont pas de la tarte. En plus du talent artistique qui s’exprime tous les soirs, c’est aussi un exploit sportif. Tout est parfaitement millimétré et chacun évolue dans un tourbillon extraordinaire. Il y en a pour tous les goûts. Tout est bien. D’abord le sujet historique et actuel, les chansons connues ou qui le sont moins, mais que l’on a déjà entendues. Les danses. Les spectacles visuels, des ombres chinoises à la magie, en passant par les costumes, dont le numéro de travestissement vaut son pesant de billets. Et puis le numéro de la marionnette et le ventriloque, que j’imagine extrêmement technique et difficile et qui est pourtant extraordinairement rythmé et fluide. J’en suis resté baba d’admiration. Pas le temps de dire ouf car tout va très vite. A un moment, on a presque eu peur qu’on nous guillotine notre Vladimir. Et puis cette fin plus introspective, plus lente qui rappelle un peu dans la forme la dernière partie de la production de Vladimir vue en Avignon. Bravo aux artistes et à Vladimir pour cette belle soirée. C’était vraiment très bien. Je pense que cette photo ne le trahira pas. Merci.

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Après cette parenthèse théâtrale, j’en reviens à la visite de l’église priorale de Saint-Martin-des-Champs dont Karagar a parlé ici. Un prieuré affilié en son temps à l’abbaye de Cluny.

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De l’extérieur, c’est bien le chevet qui est de loin le plus intéressant.

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Karagar nous a bien montré limportance de la disposition de ces fenêtres. Cest drôlement bien de nous faire remarquer de tels détails, en réalité de la plus haute importance, dont on naurait pas remarqué seul le caractère exceptionnel.

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Devant, des statues en bronze. L’une représentant James Watt, l’autre La liberté éclairant le monde, réalisée en 2010 à partit du plâtre « modèle d’exécution » de Frédéric Auguste Bartholdi lui-même.

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Puis l’intérieur, en commençant par la nef et l’abside.

 

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Le moteur cryogénique Vulcain 1 de la fusée Ariane V.

 

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Dans le double déambulatoire et la chapelle axiale trilobée, Karagar était à son aise, allant même jusqu’à sy présenter tel un gisant. Malheureusement, la photo est plutôt mauvaise.

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5 avril 2015

Dix ans

Avant de passer à nouveau à des choses plus joyeuses, je reviens sur un épisode marquant de ma vie, qui a même été un peu obsessionnel à une époque. Demain, cela fera pile dix ans que j’ai retrouvé ma collègue pendue dans son bureau. Dit comme ça, c’est cru, direct. Les faits sont rappelés ici de manière sans doute très opaque, puis de façon plus claire ici et .

Je ne suis plus véritablement dans la douleur depuis un bon moment maintenant, mais je pense à ces « dix ans » depuis des mois, comme si je me devais de ne pas oublier de commémorer l’événement. C’est probablement un peu idiot de ma part, mais force est de constater que les conséquences de ce qui s’est passé il y a dix ans n’ont pas été anodines chez moi. Elles ont même été assez rapidement très positives. C’est aussi cela que je veux retenir.

4 avril 2015

Paris joyeux (3)

Après avoir retrouvé mon Laguiole et avant de reprendre le métro, nous avons le temps d’apercevoir la Seine et la Tour Saint-Jacques (début du XVIe s.), clocher relictuel de l’ancienne église Saint-Jacques-de-la-Boucherie.

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Et le marché aux fleurs (hors de prix mais sympathique). Avec le vieux qui disait vouloir revenir acheter je ne sais plus quoi et un jeune qui faisait des photos (quelle idée saugrenue).

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Nous avons donc repris le métro pour les Halles afin d’aller manger dans l’établissement indiqué par les vrai et faux « Parisiens ». Contrairement à eux, nous sommes levés depuis longtemps et notre petit-déjeuner était loin.

Comme je l’ai déjà dit, je ne connaissais l’église Saint-Eustache que de nom. C’est bien simple, avant ce séjour, je ne connaissais que Notre-Dame à Paris, et encore de manière assez superficielle (de l’intérieur, je n’ai la mémoire visuelle que des piliers bas séparant collatéraux et la nef centrale).

Saint-Eustache, donc. Les explications sont ici. Avec des ouvertures hautes dont la partie supérieure est ellipsoïde comme nous l’a fait immédiatement remarquer Karagar. Sinon, ailleurs, des cœurs un peu écrasés.

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L’extérieur laissait imaginer la hauteur intérieure. Et effectivement, cela va s’avérer très impressionnant. Les voûtes des collatéraux semblent déjà perchés très hauts, phénomène accentué par leur très relative étroitesse. Les éléments de décor des piliers (colonnettes carrées, chapiteaux intermédiaires…) semblent incongrus ici, ajoutent quelque chose de difficilement définissable. J’aurais volontiers crié au scandale, car ces éléments auraient pu (dû ?) casser l’élan et l’élégance globale et pourtant ce n’est pas le cas. C’est comme quelque chose en plus, que l’on aime ou pas, mais de mon point de vue, cela ne nuit pas à l’ensemble, comme cela a pu se constater dans nombre d’édifices contemporains ou postérieurs.

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La nef principale, le chœur, le double déambulatoire…

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Nous ne nous sommes pas attardés sur les orgues, les plus volumineuses de France. Je veux bien croire que l’endroit devait bien se prêter aux concerts de Jean Guillou.

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Halles oblige, une sculpture dans une chapelle latérale. C’est quand même rare et même étonnant de voir ça dans une église.

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Et une sculpture de Keith Haring, qui je pense, nous a impressionnée tous les quatre : triptyque doré à l’or blanc La Vie du Christ. Nous nous sommes néanmoins interrogés sur cette forme de révolte, voire de souffrance des personnages du bas. Personnellement, cela m’a permis de connaître un peu plus cet artiste dont je me suis aperçu que j’avais déjà vu des représentations.

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Bref, une grande richesse, une très belle découverte. Karagar a eu raison de nous faire faire un crochet par là.

1 avril 2015

Paris joyeux (2)

Nous arrivons à Paris le samedi en milieu de matinée. Direction l’Île de la Cité par le métro dont la station se trouve dans un cylindre de plaques dacier rivetées plus ou moins étanches vis-à-vis de la nappe alluviale de la Seine.

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Lors d’une précédente visite dans le coin en octobre 2006, alors que Fromfrom gueuletonnait participait à une réunion avec ses collègues d’une association dont elle était encore la représentante officielle pour la Bretagne, j’avais visité la cathédrale Notre-Dame, vu diverses choses et repéré l’édifice devant lequel la queue impressionnante m’avait dissuadé. Cette fois, nous n’avons pas hésité, même si la queue était aussi présente, même si le temps peu propice en avait peut-être dissuadé quelques-uns. Je veux bien sûr parler de la Sainte-Chapelle.

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Au départ, je ne souhaitais pas l’emporter du tout, mais l’ayant conservé dans la poche (une vieille habitude, j’emporte toujours un couteau de poche sur le terrain et même au travail pour manger à la « cafète », car je suis un peu maniaque sur la qualité de coupe), je décidais toutefois de le mettre dans une poche de notre sac de voyage. Erreur : nous nous trouvons au sein du palais de justice et même si les portes ne doivent pas être exactement des passoirs, il y a du Vigipirate renforcé dans l’air et le passage au rayons X (ou équivalent) n’a pas eu de pitié puisque le préposé a repéré immédiatement le canif et même le modèle. Nous avons donc été retardé, car pas moyen de mettre l’objet en garde le temps de la visite et il a fallu le mettre en consignes au café-restaurant de l’autre côté de la rue moyennant un euro. Nous avons quand même pu visiter l’édifice presque normalement.

De l’extérieur, on voit bien qu’il y a beaucoup de verrières, mais aussi de respectables contreforts.

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La chapelle inférieure, avec une réplique de la statue de saint Louis.

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J’ai eu beau voir à d’assez nombreuses reprises des photos ou des images télévisées de l’édifice (images néanmoins non revues récemment), j’ai été frappé par le ratio pierre/vitraux (dorigine - XIIIe s.), bien plus impressionnants que je ne me l’imaginais. En dehors de la voûte et du toit, il y a autant de surfaces de verrières que dans une serre ! Il ne faisait pas beau, alors cela ne brillait pas de mille feux à l’intérieur, mais c’était déjà sacrément impressionnant. Seul bémol dans cet édifice gothique, que je pourrais qualifier d’« optimal » (Karagar excusera ce raccourci fort peu explicatif), c’était le monde noir qu’il y avait là-dedans et le brouhaha engendré. Ce n’est pas ainsi qu’on pouvait avoir un peu d’intimité.

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