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Cornus rex-populi
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30 mars 2020

Château de Compiègne (2)

On commence par les appartements impériaux. Nous avons pu noter, comme à Fontainebleau, l’excellence de la qualité des meubles, y compris de la fraicheur des tissus des fauteuils et autres tentures. Les couleurs sont vives et permettent d’apprécier le merveilleux travail réalisé par l’ensemble des agents du Mobilier national.

 

Galerie de bal, Premier Empire.

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Avec la statue marbre de Napoléon Ier par Canova, installée sous le Second Empire.

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Jean-Baptiste Carpeaux (Valenciennes, 1829 – Courbevoie, 1875). Le Prince impérial et le chien Néro. Bronze, chef-modèle.

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Charles Porion (Amiens, 1814 - Paris, 1908). Le Prince impérial à cheval. Huile sur toile.

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E. Carpentier-Beauregard. Miroir aux armes de l’impératrice Eugénie. Dieppe, livré en 1860. Ivoire sculpté, marbre noir, structure en cuivre. En prime, le photographe !

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Royaume dEspagne, Ordre de la Toison dor. Insigne de lempereur Napoléon III. Or, saphir et émaux. Milieu du XIXe s. Il est amusant de voir qu'un ordre né en Bourgogne (ce que beaucoup de monde semble ignorer), passé dans lempire espagnol soit porté par un empereur français.

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Manufacture Gille, Paris. Photosculpture : la comtesse Walewska. Biscuit de porcelaine, Second Empire.

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Un vase bleu dans un salon (Premier Empire ?)

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Chambre de l’Impératrice, Premier Empire. Utilisée par l’impératrice Marie-Louise.

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Lustre dans le Salon des dames dhonneur, Premier Empire.

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Salle Eugénie. Second Empire.

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Salon de musique ou Salon de thé, Second Empire. Utilisé par l’Impératrice Eugénie (la pièce est très grande, on n'en voit qu'une petite partie).

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Un autre salon (Second Empire).

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Berline d’apparat de la famille Tanara. Fin du XVIIIe s. Mauro Gandolfi, peintre (1765-1834). Italie, Bologne. Il y a beaucoup de voitures à cheval et de carrosses dans ce musée, cependant, ils sont tous les uns sur les autres et dans lobscurité, ce qui fait que lon ne peut pas en profiter, on ne voit rien. Cette photo et presque une exploit (assemblage de plusieurs vues et forte augmentation  de lexposition. C'est la seule que jai faite.

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Chambre de lEmpereur (Premier Empire).

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Lustre dans les escaliers.

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Mais où va la Marquise ?

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Ce ne sont pas des voitures, mais des motocyclettes !

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A suivre...

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29 mars 2020

Château de Compiègne (1)

Durant la semaine de vacances que je m’étais accordée en février, j’avais l’intention de retourner à Bruxelles pour finir de visiter le musée des beaux-arts, mais finalement, nous pensions qu’il nous fallait du neuf. Alors, l’idée me vint d’aller au musée des beaux-arts d’Anvers, particulièrement riche et intéressant à nos yeux. J’avais prévu pour cela toutes les inscriptions, carte grise en main, pour les LEZ (Low emission zone) pour se rendre dans les grandes villes belges comme Bruxelles, Gand et Anvers. D’ailleurs, c’est assez pénible, il faut renouveler les vérifications de droit de circuler pour chacune des villes de manière séparée et les critères peuvent différer d’une ville à l’autre. Sans cela, pas moyen de rentrer dans les villes correspondantes ou avec une belle amende à la clé. Ceci ayant été réglé, ce n’est pourtant que la veille de notre visite prévue à Anvers que Fromfrom s’aperçut que le musée était fermé depuis plusieurs années et qu’il ne rouvrirait probablement pas avant 2021. Les œuvres, paraît-il, sont dispersées dans différents musées de la ville, sans beaucoup d’autres précisions. Alors, c’était non, il fallait trouver autre chose. Changement radical. L’idée était dans ma tête depuis longtemps, mais nous avons profité d’une exposition, que Fromfrom ne voyait pas d’un bon œil (elle a changé d’avis après en la voyant) : le palais de Compiègne (Oise) et l’exposition temporaire « Concept-car. Beauté pure ».

Le 27 février, on parlait déjà du premier foyer d’infection de la COVID-19, situé dans le sud de ce même département. Le matin, avant de partir peu après 9 heures, il pleuvait un peu. Puis, la neige pourrie venait sur le parebrise, et après quelques kilomètres de route, il neigeait à plein temps. Lorsque nous rejoignîmes enfin l’autoroute des Anglais (A26), celle-ci était toute blanche. Entre deux vagues de saleuses, cela ne circulait pas à l’aise. Avec des pneus neige, je n’avais pas de difficultés particulières, mais à pleine vitesse, ce n’était pas possible de rouler sur une voie non déneiger, sans compter que les autres roulaient moins vite. Entre Arras et la Somme, nous vîmes des hauteurs de neige d’une dizaine de centimètres dans les campagnes. Et puis entre le sud de la Somme et l’Oise, on revint à la pluie ou même à plus aucune précipitation. Nous n’aurions pas pu viser plus juste pour avoir une meilleure « tempête » de neige dans le coin de tout l’hiver.

Nous aurions dû arriver avec une certaine avance, mais avec le retard lié à la neige, il était tout juste temps de déjeuner dans un petit restaurant à côté du château. Rien d’exceptionnel, mais sympathiquement honnête, c’est ce que nous recherchions.

Le parc du château, nous n’y sommes pas allés, il ne faisait pas beau et ce n’était pas la saison. Le château, essentiellement du XVIIIe s., je dois aussi l’avouer, ne m’attirait guère pour son architecture et je ne fus pas déçu de le voir de près, mais nous n’étions pas venus pour son architecture extérieure.

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A suivre...

 

29 mars 2020

Des nouvelles du front

La deuxième semaine s’est bien passée. J’ai été en télétravail toute la semaine, sauf mardi, jour où nous avons appris que deux autres collègues étaient soupçonnés d’être infecté par le Betacoronavirus SARS-CoV-2, même si cela paraît moins clair. Pour l’un la contamination vient de l’extérieur (son fils) et pour l’autre, on ne sait pas. Ils sont malades, mais vont plutôt bien dans l’ensemble et le premier va mieux. Pourvu que ça n’aille pas plus loin et que cela s’améliore.

Mon père, qui avait un dérèglement intestinal et gastrique depuis une bonne quinzaine de jours (et avait consulté son médecin pour cela) a eu sa situation qui s’est détériorée en début de semaine, avec, cette fois, de la fièvre. Il est assez coutumier de cela et ça finit par passer, mais cette fois, son médecin ne sait pas très bien ce qu’il a et lui a demandé de passer un test « COVID-19 », ce qu’il a pu faire dans un laboratoire ce samedi matin. Résultat demain lundi. C’est une précaution compte tenu de sa fragilité car il n’a aucun symptôme classique de la COVID-19. Il s’inquiète énormément pour ma mère, car il a peur de finir à l’hôpital. Même si je suis loin, je pense que nous nen sommes pas loin.

Tout cela est un peu anxiogène dans ce contexte de confinement et alors qu’au boulot, il y a énormément d’inconnues et que l’on subit plus qu’on ne contrôle quelque chose. Certains collègues ne semblent pas se rendre compte de la réalité et de la gavité de la situation, ce qui me met en rogne (pas que moi dailleurs). Mais on tient le coup. Notre présidente a appelé ma collègue directrice pour lui dire que le message sur notre site internet pour dire que nous étions fermé était trop laconique, comme si les visiteurs potentiels pouvaient avoir un doute sur le pourquoi du comment. Pas un mot pour demander comment se déroulait le confinement ou pour savoir si quelquun était malade. Non, juste une autre question, légitime, sur la trésorerie. Ma collègue lui a juste répondu « on gère ». Je pense quelle est toujours vexée de sa élimination après le premier tour des élections municipales et que nous ne layons pas appelée pour la plaindre. Pourquoi ne ma-t-elle pas appelé ?

Demain, je retourne au travail pour récupérer 2-3 bricoles et saluer mon assistance dont ce sera l’avant-dernier jour de travail après presque 35 ans de bons et loyaux services (rarement de tels termes auront eu autant de sens pour moi). Celle-ci, qui n’a pas encore l’âge de la retraite nous quitte pour aller travailler dans l’entreprise d’ambulances de son mari, suite au départ de son associée. Je vais la regretter énormément, à la fois sur le plan humain, mais aussi au sujet de la qualité du travail qu’elle effectuait (elle n’était plus qu’à 3/5 de temps et souvent à 2/5 cette année). Nous ne la remplacerons pas, nous allons confier le travail à d’autres personnes (une en particulier pour le secrétariat pur), mais je sais que je vais perdre beaucoup en efficacité, en rigueur, en sérénité. Je n’ai pas pour autant l’intention de réduire mon niveau d’exigence et je crois que je n’ai pas fini de pester. Enfin, nous verrons bien.

28 mars 2020

Bugnes 2020

J’avais omis de vous montrer le cru 2020 des bugnes (fabrication du lundi 24 février). C’est maintenant chose faite.

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20 mars 2020

Huit jours que je n'ai pas vu passer

Les choses se sont pas mal précipitées depuis jeudi de la semaine dernière. Il a fallu organiser le télétravail et mettre en place des mesures d’hygiène et depuis lundi après-midi le confinement progressif pour environ 54 salariés sans compter les stagiaires et les apprentis. Mardi, je me suis empoisonné l’existence à faire des attestations d’employeur à ma sauce avant de me rendre compte en début d’après-midi qu’un formulaire avait été pondu et qui n’existait pas le matin. Du coup, ma collègue a dû tout refaire. Oui, parce que le télétravail, c’est bien gentil, mais les journaleux ne disaient pas encore en début de semaine que femme de ménage, jardiniers et des tas de travailleurs ont du mal à emporter du travail à la maison. Et les collègues travaillant sur les données, la cartographie, les scientifiques (…) ont besoin de venir au boulot de temps à autre pour récupérer les dossiers, des trucs sur le serveur. C’est assez pénible. On a commandé en urgence une prestation chez Orange pour pouvoir accéder à distance à notre serveur. Bilan : un mois de délai et 5000 €/an en tout. Mais bon, des fois, on n’a plus le choix. On aurait pu avoir moins cher avec un autre prestataire, mais on n’a pas voulu courir le risque. Tout le personnel joue bien le jeu et en bonne intelligence pour l’instant. Moi, je suis télétravailleur confiné depuis mercredi et je ne retourne au boulot que mardi. Je ne suis pas tranquille, j’ai fait mon hygiéniste de service en envoyant plein de messages de recommandations à mes collègues. Je me dois de le faire. Avant que l’affaire tourne au vinaigre, j’avais déjà commencé à prendre des mesures. Là, j’en arrive à demander aux gens de désinfecter les claviers, souris, écrans… chez eux… Et ce soir, j’apprends qu’un collègue et son épouse (qui garde des enfants à domicile) sont atteints par le Betacoronavirus SARS-CoV-2 (soyons précis). Et moi, je vire un peu à l’hypochondrie… mais bon, ça va aller… Autre facteur d’anxiété, les finances de la structure et ce que l’absence d’investigations sur le terrain va engendrer. On commence à voir comment faire. Et les arrêts, et le chômage partiel et les congés qu’on va devoir demander aux gens de prendre de gré ou de force. Pas simple tout ça. J’ai vu aussi que je suis éligible pour me mettre en arrêt, même sans enfant. Je vais y réfléchir sérieusement en plus des congés et autres RTT afin d’économiser. Et mes homologues au niveau national (îles comprises) sont parfois plus inquiets que moi (visioconférence de fin d’après-midi). Et pour couronner le tout, une présidente, qui était tête de liste contre le maire de B. (elle fut de sa majorité) et qui a été éliminée au premier tour dimanche, n’a pas donné signe de vie depuis. Elle doit être vexée ou abattue, mais ça n’est pas très adulte quand même, mais hélas révélateur et cela ne me surprend guère. Elle aurait pu quand même au moins faire semblant de faire preuve d’un minimum d’empathie. Rien de drôle en effet, mais on va s’en sortir.

Cependant, Fromfrom est là, c’est très appréciable. Jeudi après-midi, il faisait beau, tout comme mardi en fin d’après-midi, où seul à encore errer dans les jardins désertés du travail, j’ai pu photographier quelques fleurs d’Anémone pulsatille.

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14 mars 2020

Le Doubs à l'envers !

Le 11 novembre dernier, je publiais une photo de notre sortie de la veille à l’aquarium Nausicaa à Boulogne-sur-Mer, en promettant de montrer les autres photos plus tard et puis j’ai oublié (voir ici). Et hasard des circonstances, j’y repense seulement à présent, aussi pour parler d’anniversaire, celui de Fromfrom cette fois.

Nous devions aller au restaurant en ce dimanche midi, mais tout a été finalement annulé pour des raisons liées au Betacoronavirus SRAS-CoV-2 (oui, c’est ça son vrai nom d’espèce si j’ai bien compris la systématique). Du coup, on n’aura pas grand-chose à croquer, mais on va se débrouiller.

Voici donc les photos promises.

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2 mars 2020

Début 2020 - ciel du Nord

Voici le ciel pris à trois occasions un vendredi soir à chaque fois en allant prendre la voiture sur le parking au boulot. Je précise que j’ai juste « réveillé » les couleurs, mais je n’ai pratiquement pas touché à leur saturation.

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1 mars 2020

Début 2020 - fleurs

Quelques photos de fleurs 2020, à la maison ou aux jardins.

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Et puis une Fritillaire impériale achetée au rabais et que j’avais plantée un peu tard à l’automne 2017, qui n’avait rien donné en 2018 et en 2019 (croissance minable, pas de floraison) et qui se rattrape bien cette année. C’est assez curieux car en général cette espèce ne donne pas grand-chose par chez nous en pleine terre, de l’aveu de « mes » jardiniers. J’en suis agréablement surpris, sans compter la précocité (un mois d’avance).

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