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Cornus rex-populi
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29 mars 2020

Château de Compiègne (1)

Durant la semaine de vacances que je m’étais accordée en février, j’avais l’intention de retourner à Bruxelles pour finir de visiter le musée des beaux-arts, mais finalement, nous pensions qu’il nous fallait du neuf. Alors, l’idée me vint d’aller au musée des beaux-arts d’Anvers, particulièrement riche et intéressant à nos yeux. J’avais prévu pour cela toutes les inscriptions, carte grise en main, pour les LEZ (Low emission zone) pour se rendre dans les grandes villes belges comme Bruxelles, Gand et Anvers. D’ailleurs, c’est assez pénible, il faut renouveler les vérifications de droit de circuler pour chacune des villes de manière séparée et les critères peuvent différer d’une ville à l’autre. Sans cela, pas moyen de rentrer dans les villes correspondantes ou avec une belle amende à la clé. Ceci ayant été réglé, ce n’est pourtant que la veille de notre visite prévue à Anvers que Fromfrom s’aperçut que le musée était fermé depuis plusieurs années et qu’il ne rouvrirait probablement pas avant 2021. Les œuvres, paraît-il, sont dispersées dans différents musées de la ville, sans beaucoup d’autres précisions. Alors, c’était non, il fallait trouver autre chose. Changement radical. L’idée était dans ma tête depuis longtemps, mais nous avons profité d’une exposition, que Fromfrom ne voyait pas d’un bon œil (elle a changé d’avis après en la voyant) : le palais de Compiègne (Oise) et l’exposition temporaire « Concept-car. Beauté pure ».

Le 27 février, on parlait déjà du premier foyer d’infection de la COVID-19, situé dans le sud de ce même département. Le matin, avant de partir peu après 9 heures, il pleuvait un peu. Puis, la neige pourrie venait sur le parebrise, et après quelques kilomètres de route, il neigeait à plein temps. Lorsque nous rejoignîmes enfin l’autoroute des Anglais (A26), celle-ci était toute blanche. Entre deux vagues de saleuses, cela ne circulait pas à l’aise. Avec des pneus neige, je n’avais pas de difficultés particulières, mais à pleine vitesse, ce n’était pas possible de rouler sur une voie non déneiger, sans compter que les autres roulaient moins vite. Entre Arras et la Somme, nous vîmes des hauteurs de neige d’une dizaine de centimètres dans les campagnes. Et puis entre le sud de la Somme et l’Oise, on revint à la pluie ou même à plus aucune précipitation. Nous n’aurions pas pu viser plus juste pour avoir une meilleure « tempête » de neige dans le coin de tout l’hiver.

Nous aurions dû arriver avec une certaine avance, mais avec le retard lié à la neige, il était tout juste temps de déjeuner dans un petit restaurant à côté du château. Rien d’exceptionnel, mais sympathiquement honnête, c’est ce que nous recherchions.

Le parc du château, nous n’y sommes pas allés, il ne faisait pas beau et ce n’était pas la saison. Le château, essentiellement du XVIIIe s., je dois aussi l’avouer, ne m’attirait guère pour son architecture et je ne fus pas déçu de le voir de près, mais nous n’étions pas venus pour son architecture extérieure.

CC-1

 

A suivre...

 

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Commentaires
K
Cornus> jeu de mot nul q'on peigne = Compiègne !
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C
Karagar> Pas compris le sujet de l'expo ? Eh bien tant mieux, je ne voulais pas en dire trop, même si j'ai donné le vrai titre officiel. Ce sera donc une demi-surprise.<br /> <br /> Qui, quoi est ébouriffé ? Là, c'est moi qui ne capte pas.
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K
pas compris le sujet de l'expo<br /> <br /> et puis s'il est ébouriffé, qu'on peigne et qu'on finisse
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Cornus rex-populi
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