Voyage de la duchesse mère en Bourgogne (11)
Avant de quitter la capitale bourguignonne, une petite visite à l’église Notre-Dame de Dijon (je la montrais déjà ici). Fromfrom n’était guère enthousiaste face à cet édifice gothique du XIIIe s. Personnellement, je l’aime bien. D’abord, la façade occidentale, avec ses 51 fausses gargouilles que l’on n’arrive pas à compter (les sculptures actuelles ne sont généralement pas celles d’origine mais refaites au XIXe s.). J’aime bien aussi le porche qui forme une sorte de narthex. Les sculptures du tympan et des portails ont été détruites pendant la Révolution. L’intérieur est celui que pourrait offrir une petite cathédrale. Pas de grande émotion, mais pas non plus le désintérêt dont fait preuve Fromfrom, certes aussi fatiguée par les piétinements au musée. Mon intention est néanmoins attirée par la tour lanterne avec ses hautes fenêtres et son triforium, mais également par le triforium de l’abside, éclairé par des vitraux ronds. Enfin, je note la présence d’une tapisserie « Terribilis » dont je ne connaîtrais la signification qu’après coup. Elle a été réalisée après la Seconde Guerre mondiale, suite à la libération de Dijon le 11 septembre 1944, après des prières de l’évêque de Dijon en cette église, comme ce fut le cas le 11 septembre 1513 avec la levée du siège de Dijon par les armées suisses. Une tapisserie, réalisée en 1515, avait déjà commémoré ce premier événement.