Séjour pyrénéen (épisode n° 2) : parfums du terroir
Le repas pris (soit dit en passant, je n’accord pas le premier prix aux vins du coin), retour à l’hôtel. Une chambre de trois au plancher terriblement grinçant. Je dormirai très peu, d’autant plus qu’un rhume commence à s’attaquer à moi.
Le lendemain, on nous emmène dans notre centre de congrès où nous logerons également. Nous y retrouverons pas moins de 140 collègues. Les hostilités commencent par des présentations de l’ensemble de nos douze structures (Guadeloupe comprise). Puis, c’est l’heure du buffet.
L’après-midi, commencent la première séance des groupes de travail. Dans le mien, une collègue interviendra. Un autre de mes collègues, retenu dans le Nord par une grippe devait co-animer à trois les séances. Les deux autres, bien que laborieux et voulant bien faire, ne furent pas les artisans d’une grande clarté des débats. Après ça, vers 18h30, direction les locaux de nos collègues pyrénéens pour une visite guidée de leurs installations, jouxtant un musée du marbre, dans les anciens thermes de la ville. Le tout fut très intéressant, mais se termina après 20h30.
De retour au centre de congrès, discours et apéritif. Le premier verre ne restera pas dans les anales : un truc rosé au goût de flotte avec des mûres dedans. Où a-t-on vu jouer ça ? Puis, visite aux stands de produits régionaux apportés par les représentants de chaque région. Nous nous distinguerons par l’abondance de notre contribution : Potjevlesch, Maroilles (et sa tarte), Vieux-Lille, Neufchâtel-en-Bray bières de toutes sortes, gaufres, tarte au sucre, Calvados, eau de vie de poire, genièvre de Loos... et quelques intrus de Bourgogne, du Lyonnais et d’Anjou. Nous voici presque au complet.
Bref, on n’a pas commencé à manger avant 23 heures. Il y eut des chants polyphoniques (à 2 ou à 4) locaux du plus bel effet qui font largement oublier les chants bretons. Dans tout ce remue ménage, je n’avais même pas entendu la sonnerie de mon téléphone car Fromfrom, en bonne ménagère, mégère qui me surveillait à distance m’avait appelé. Passé minuit et demi, beaucoup n’avaient plus vraiment soif et moi je suis allé me coucher et j’ai fort mal dormi (j’aurais mieux fait de m’anesthésier au genièvre).