Séjour pyrénéen (épisode n° 1) : le voyage aller
La grève dans les trains devait s’achever le mercredi à 8 heures. Or, si notre TGV partait de Lille peu après 8 heures, le TER pour rejoindre la capitale régionale partait bien avant. Nous avons donc décidé de prendre une marge de sécurité maximale en nous pointant à la gare deux trains plus tôt. Résultat : je me suis levé à 5 heures (décidément, largement assez tôt) et tous les trains roulaient. Nous avons donc eu une heure pour prendre un café à Lille.
Nous arrivons à la gare du Nord à Paris, et par un prompt renfort de nos collègues du Pas-de-Calais, de Picardie et de Haute-Normandie, nous nous retrouvons 11 en arrivant à la gare Montparnasse. Départ à 10h05 et un peu plus de 6 heures plus tard, nous arrivons à Tarbes, non sans avoir aperçu auparavant, les sommets enneigés des Pyrénées et être passés par Lourdes. Au programme du voyage, le franchissement de la vallée de la Loire, une salutation des deux tours de la cathédrale de Tours, un clin d’œil étonné au Futuroscope et à Poitiers et enfin Bordeaux, premier arrêt. Les landes sont désolées et presque désertées de leurs pins abattus lors de la tempête de l’an dernier. Ces paysages de pins sont surtout détestables compte tenu de leur ampleur, mais le pire serait encore que le maïs remplace le Pinus pinaster Aiton (Pin maritime). A Dax, je demande s’il faut regonfler les pneus de la Micheline. On se moque, je me justifie en plaidant la mauvaise influence de ma femme.
A Tarbes, donc, on prend un bus pour Bagnères-de-Bigorre. Arrivés à la gare, nos collègues pyrénéens viennent nous chercher pour nous emmener dans notre premier hôtel près du centre-ville. Après la distribution des chambres, nous allons à la recherche d’un bar pour nous désaltérer. Je ne manque pas au passage de photo de l’église Saint-Vincent à la curieuse façade gothique.
Nous buvons un coup dehors (il fait chaud), puis à la lumière déclinante, nous trouvons un restaurant. Avant d’entrer, certains collègues jouent au singe avec l’ours.