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Cornus rex-populi

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16 décembre 2020

Vie ratée ?

Un célèbre publicitaire avait dit en 2009 à propos d’un président « bling-bling » que si à cinquante ans, on n’avait pas une Rolex, on avait raté sa vie. Aujourd’hui, je constate que je ne pense pas avoir complètement raté ma vie ! J’aurais peut-être pu me payer une Rolex puisque nous nous sommes payé une cuisine pour un prix équivalent en « entrée de gamme ». Mais d’un autre côté, cela ne m’a pas empêché de m’offrir également une montre automatique principalement fabriquée en France (le mouvement est d’origine japonaise) par un petit et récent manufacturier bien peu connu qui ne vend que sur l’internet. L’entreprise mère est basée à Annecy et les fabrications se font en plusieurs points en Franche-Comté.

Le principe de la marque est de ne fabriquer les pièces qu’à la demande et il peut s’écouler plusieurs mois entre la commande et la livraison. On n’est loin des délais de fabrication et de livraison de la harpe karagarienne, puisque la commande a été passée le 20 octobre et a été livrée avant hier.

Voici la bête. La photo est sans reflet gênant, ce qui n’est pas aussi facile à faire sans système d’éclairage sophistiqué.

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10 décembre 2020

Illuminations flamandes

Hier soir, à l’hôtel de la Belle ville.

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Et hier soir encore, à l’hôtel de ville du Marais au lièvre.

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6 décembre 2020

Couleurs de novembre

Au début du mois, depuis notre gîte, nous pouvions profiter de levers de soleil plutôt sympas.

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Dans les jardins, encore des choses bien agréables.

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La Cardère cultivée fleurit en même temps qu’elle se lance dans la viviparité.

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Campanule fausse-raiponce (Campanula rapunculoides)

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Le « petit » et le « grand » houx.

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28 novembre 2020

Fin octobre 2020 (3 et fin)

Nous partons donc le mercredi vers midi. Le deuxième confinement avait déjà été annoncé, mais nous avions la permission de poursuivre nos activités jusqu’au dimanche, y compris l’enregistrement le lendemain pour Questions pour un Super champignon. J’appréhendais l’entrée en voiture, non pas dans Paris, mais à proximité immédiate (Nanterre et Saint-Cloud, respectivement où se trouvait l’hôtel et le studio de France télévisions). Nous avons donc connu quelques bouchons assez pénibles, mais rien que du très classique.

Le lendemain matin, avant de nous rendre au studio, nous décidons d’aller à la Défense que nous avions aperçue de loin la veille. Personnellement, j’y suis passé plusieurs fois comme un voleur pour me rendre à des réunions au ministère dans la Grande Arche (le métro passe au pied), mais je n’avais jamais rien vu de plus. Arrivés là-bas en milieu de matinée, nous navions que peu de temps. Nous trouvons facilement à nous garer dans un parking souterrain. Il ne faisait pas très beau. Les restaurants préparaient leur dernier midi. Nous avons donc gentiment déambulé et j’ai pris des photos. Mon ultra-grand-angle s’est vite montré d’un réel intérêt de sorte que je n’ai finalement utilisé que lui. Il n’y avait pas foule même si c’était encore les vacances scolaires et je me suis senti oppressé par ces gratte-ciels que je ne pensais pas aussi nombreux et aussi hauts. Encore beaucoup de choses en construction et même déjà en rénovation. Tout cela m’a semblé très vertigineux (au moins au sens figuré), alors que nous n’avons même pas vu le quart du quartier. Je suis sidéré par cet environnement. Je pense que je pourrais m’y habituer, mais ce ne serait pas avec plaisir. En revanche, les lieux semblent propres et rien n’est déplaisant visuellement. Pourtant, les gens qui travaillent là ou qui y passent semblent ne pas trouver l’endroit anormal et se déplacent comme des automates.

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Le Moretti, oeuvre dart de Raymond Moretti créée en 1990 et inaugurée en 1995, composée de 672 tubes colorés en plastique et fibre de verre. Elle fait 32 m de haut.

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Après ça, rendez-vous au studio et enregistrement. Pas de public dans le public, alors je suis resté dans la loge où j’avais un retour vidéo du plateau. Comme cela, j’ai pu voir quelques éléments de l’envers du décor (assez peu, il est vrai). Diffusion prévue le samedi 13 février.

Le lendemain, nous avions prévu d’aller visiter la basilique Saint-Denis, ce que nous aurions pu faire, mais la « joie » du confinement nous en a coupé l’envie et en même temps, nous étions quand même un petit peu inquiets pour notre chantier en cours et nous sommes donc rentrés directement.

Hasard plutôt que malchance, les places au même restaurant réservé le dimanche pour l’anniversaire de Fromfrom fut annulé pour le mien pour les mêmes raisons, mais un jour plus tôt cette fois.

27 novembre 2020

Rencontre éphémère

Je reviens un peu en arrière...

Au mois d’août, lors de notre séjour en terres éduennes, alors que Fromfrom venait de partir faire des courses avec mes parents, une personne vient toquer à la porte. Je crois un instant qu’il s’agit d’un voisin, mais je ne reconnais pas la voix. Le milieu de l’après-midi est dépassé et c’est un jeune homme (25 ans environ) qui demande s’il peut camper pour la nuit sur la chaussée de l’étang. Il demande aussi s’il peut se baigner. C’est demandé bien gentiment, avec un respect devenu bien rare à mon sens. C’est un cycliste bien chargé. Après que je lui eus indiqué le « mode d’emploi », il se rendit sur place. Plus tard dans la soirée, je me rendis à létang pour me baigner à mon tour (comme les jours précédents) et j’en profitai pour discuter un peu avec lui. Il avait été engagé dans le sud de la France (près de Narbonne si mes souvenirs sont bons) pour travailler dans l’industrie des systèmes automatisés. Durant le premier confinement, il avait été mis en chômage partiel, puis il fut licencié en juillet. Mais aucune animosité de sa part. De mon côté, je pensais au futur licenciement que nous allions mettre en œuvre. Le cycliste avait pour projet de parcourir une partie de la France pour finir son voyage de quelques semaines/mois du côté de Nantes. J’avais lintention de lui expliquer vaguement mon boulot et le contexte géographique, historique et écologique de lendroit où nous trouvions. Il n’avait aucune notion naturaliste mais j’avais quand même voulu lui donner quelques explications sur les tourbières, les ceintures de végétation de l’étang, sur les plantes carnivores… Il m’a gentiment écouté. Bon, je ne pense pas l’avoir assommé non plus. Je l’ai encore aperçu lors de son départ le lendemain matin, alors que je recherchais le Rossolis à feuilles rondes (Drosera rotundifolia) dont j’avais montré une photo il y a peu.

Cette rencontre m’a marquée car j’ai trouvé une personne d’une grande gentillesse, soucieuse de ne pas laisser de trace, et chose plus rare, en capacité d’écouter mes « histoires » en se disant quand même intéressée ! Bon, on va dire quil était poli !

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21 novembre 2020

Fin octobre 2020 (2)

Le mardi, nous avions pris rendez-vous avec un vigneron de la Côte de Nuits où nous allons rarement. Après avoir bu un petit verre de blanc à la cave en guise d’apéritif, j’avais l’intention de faire quelques haltes photographiques dans des lieux prestigieux des deux plus grandes côtes de Bourgogne. La Côte-d’Or doit son nom au massif calcaire qui s’étend notamment entre Beaune et Dijon et à sa position orientale par rapport au massif du Morvan. On aurait aimé croire que le nom venait de la couleur dorée des vignes qui l’ornent à l’automne, mais cette interprétation semble inexacte sur les plans géographique et historique. Malgré l’absence de soleil, c’est bien cependant cet or qui domine dans les images qui suivent.

Le château du Clos de Vougeot (XIIe s.). Pour rappel, il s’agissait du domaine excentré (d’une quinzaine de kilomètres) de l’abbaye de Cîteaux, célèbre aujourd’hui pour le grand cru, le siège de la confrérie des chevaliers du Tastevin et pour les gueuletons très (trop) huppés qu’elle y organise. Les vins tastevinés (sorte de concours) m’ont parfois déçu.

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Le Pinot noir est roi ici !

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Vue sur Vosne-Romanée. C’est là que pousse, sur un climat en grand cru fort peu étendu (entre 1,5 et 2 ha à droite de la route), la vigne produisant le vin (rouge) le plus cher du monde : Romanée-Conti ! Les autres grands crus de la commune sont ici aussi et presque aussi chers. Je n’en ai jamais bu et je n’ai même pas envie d’en boire un jour tant la chose est scandaleusement indécente, même pour qui en a notoirement les moyens.

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Petite halte à Nuits-Saint-Georges où nous prenons notre sandwich dans la voiture pour cause de pluie. Nous n’avons pas visité l’église romano-gothique Saint-Symphorien.

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Nous passons ensuite sur la Côte de Beaune septentrionale. Bien sûr, il y a la célèbre commune d’Aloxe-Corton avec de célèbres grands crus comme le Corton (rouge) et Corton-Charlemagne (blanc) dont les réputations ne sont pas usurpées. La première fois où j’ai bu un Corton (j’étais encore jeune adulte), j’avais trouvé qu’on entrait là dans une autre dimension du vin : très grande rondeur des tannins, longueur extraordinaire, complexité des fruits rouges puissants... En tout cas, pour moi, cette expérience avait été profondément marquante.

 

Le Château de Corton André (XIXe s.) aux tuiles vernissées bourguignonnes…

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Mais un château peut en cacher un autre, celui de Corton Grancey (XVIIIe s.) à droite.

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Les grands crus de Corton se trouvent à mi-pente de la montagne de Corton.

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À peine plus en retrait, beaucoup moins connu, on trouve Pernand-Vergelesses, pourtant tout à côté de la Montagne de Corton dont les milieux et bas de versants accueillent les fameux grands crus cités.

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Nous « zappons » volontairement la route habituelle Pommard – Volnay – Monthélie – Meursault – Auxey-Duresses pour nous rendre du côté de Puligny-Montrachet, qui avec sa voisine Chassagne, accueille les grands crus les plus méridionaux de Bourgogne (en blanc), les fameux Montrachet. Pas de grands crus plus au sud et pourtant Dieu sait qu’il y a encore du beau monde entre Santenay, la côte chalonnaise et le Mâconnais qui culmine aux abords de la roche de Solutré.

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Puis, nous franchissons une crête et nous retrouvons de l’autre côté La Rochepot, où la vigne est encore présente, mais les vins moins réputés. La Rochepot est néanmoins célèbre, entre autres pour son château, initialement du XIIe s. et restauré / reconstruit (cétait une ruine) par Lazare-Hippolyte-Sadi Carnot, fils du président de la République Sadi Carnot.

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Et nous rentrons. Quelques premiers préparatifs pour le départ déjà prévu le lendemain. Nous profitons de la bonne flambée dans le foyer de la cuisinière.

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17 novembre 2020

Fin octobre 2020 (1)

Les plus gros travaux devant être réalisés à la maison, nous sommes partis à A. à la fois pour passer quelques jours de repos, pour « hiverner » les maisons (mes parents n’ayant finalement pas l’intention de revenir) et pour attendre d’aller aux enregistrements à Questions pour un Super-champignon.

Le dimanche matin, un petit tour en ville à la boulangerie-pâtissereie pour le pain, les croissants du petit-déjeuner et le dessert. Un petit clin d’œil à la cathédrale.

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Un moment après, un panorama sur l’étang du Dragon terrassé s’imposait.

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Puis, j’ai pu aller ramasser quelques Cèpes de Bourgogne. Dans le tas présenté ici, on pourra peut-être reconnaître cet individu capté in situ.

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Le lendemain, un passage en ville s’étant imposé, je pus visualiser une lumière spéciale sur la cathédrale. Le temps de me garer sur le parking de la Pierre (pyramide) de Couhard, l’effet avait disparu, mais après quelques minutes d’attente, il fut de retour.

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Une photo du troisième théâtre de la ville (XIXe s.), si je compte les deux édifices antiques, l’un intra muros, encore visible, le plus grand connu en Gaule et l’autre extra muros, près du temple de Janus, invisible, qui fut de la taille du théâtre de Vienne.

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L’après-midi, petite visite complémentaire dans les bois du Dragon terrassé.

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15 novembre 2020

Couleurs du Nord (septembre-octobre)

Quelques couleurs floristiques, faunistiques et fongiques du Nord de septembre à octobre.

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Pour que Karagar relativise avec son champignon géant.

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11 novembre 2020

Fin des travaux

Nous aurions dû être de retour dans notre maison au début du week-end dernier, mais comme il restait un peu de travail à faire vendredi dernier, nous avons poursuivi notre exil en gîte jusqu’à hier soir. Bilan des courses : le plafond de la cuisine que tout le monde pensait être en bois était en fait en panneaux d’amiante, mais comme les couvre-joints étaient en bois, tout le monde avait été trompé. Cela a engendré des difficultés supplémentaires pour notre « plaquistes » (risques pour la santé, mise en décharge et nous nous sommes attachés deux samedis de suite à faire le ménage dans les moindres recoins pour dénicher l’éventuelle poussière d’amiante). L’électricité de la maison est entièrement fonctionnelle et aux dernières normes (un souci potentiel de moins et globalement plus de branchements, de va-et-vient, de télérupteurs, de meilleurs éclairages). La nouvelle chaudière chauffe, mais la combustion est un peu chaotique (grosses vibrations), mais un chauffagiste va venir faire les réglages ce vendredi. Nous avons échangé deux petits radiateurs en fonte assez encombrants par un radiateur haut. Un vieux monsieur du quartier les a récupéré (je savais qu’ils avaient une certaine valeur, mais je voulais les emporter à la déchetterie, parce qu’ils m’emcombraient et qu’en période de confinement, ce n’est pas trop le moment de les mettre sur le bon coincoin). Les éléments de cuisine ont été un peu délicats à poser car le cuisiniste (fabrication anglaise) s’était trompé plusieurs fois dans les plans. Cela nous avait inquiété, mais notre artisan a pu s’adapter et du coup, on a un meuble supplémentaire gratuit. Grande nouveauté pour nous au quotidien, le lave-vaisselle. Sur la première photo, il est situé un peu en hauteur à droite de l’évier (invisible), tout comme la chaudière (à droite de la hotte). Le frigo-congélateur est à droite sur la troisième photo. Il restera la table (l’actuelle est une ancienne table de cantine aux pieds amovibles que j’avais conservée depuis que Fromfrom est venue habiter avec moi) et les chaises (d’origine fromfromienne et renforcées par mes soins) seront à remplacer à l’occasion.

Nous avons donc pu passer notre première journée dans notre nouvelle cuisine. Le 11 novembre, c’est aussi l’anniversaire des 15 ans de notre première rencontre physique avec Fromfrom ! Et Fromfrom est très contente de la nouvelle cuisine… et ce n’est pas la seule !

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8 novembre 2020

Vacances aoûtiennes 2020 (4 et fin)

Quelques photos pour conclure, enfin, les vacances aoûtiennes.

Le ciel du couchant du Dragon terrassé.

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Quelques plantes et bestioles du Dragon terrassé.

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Le temple dit de Janus.

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L’étang du Dragon terrassé.

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