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Cornus rex-populi
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28 janvier 2020

Bascule 2019-2020 (2)

Le dimanche, nous sommes arrivés pour déjeuner dans une crêperie de La Rochelle. C’est une ville où j’étais déjà passé étant gamin puis lors de ma deuxième année d’études à Tours ; un assez mauvais souvenir d’ailleurs car j’étais bien malade, et j’avais dû rentrer précipitamment à Tours, puis de là chez mes parents. J’ai rarement été autant malade et je n’ai jamais sur quelle saloperie j’avais attrapé.

J’avais très envie de revenir voir ce port. Bon, il ne faisait pas beau. Durant tout l’après-midi, j’ai capté un demi-rayon de soleil entre de multiples averses. Je suis monté au sommet des trois tours, Fromfrom presque au sommet de la Tour de la chaîne, ce qui n’est déjà pas si mal.

Sur la première photo, de gauche à droite : la Tour de la Lanterne (XIIe et XVe siècles), avec sa flèche gothique, la Tour de la Chaîne (XIVe s.) et la Tour Saint-Nicolas (XIVe s.)., ces deux dernières refermant le Vieux Port.

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Dans la Tour de la Lanterne, diverses choses, dont des graffitis de qualités variables dont le dernier en photo est attribué à Émile Lafontaine (1872). Il était prisonnier dans cette tour et a représenté un vaisseau entrant dans le port de La Rochelle, entre la Tour Saint-Nicolas à gauche et la Tour de la Chaîne à droite.

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Au dernier étage de cette tour, une oeuvre dart que je ne sais pas trop comment appeler.  La table rouge avec un miroir est en fait carrée, je lai volontairement rendue plus ou moins losangique.

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En haut des escaliers.

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Et la suite.

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Ensuite, nous avons eu mille misères à rejoindre notre hôtel entre les sens interdits, les embouteillages et la foule dans les magasins sous les arcades des rues (halucinant un dimanche, certes deux jours avant Noël). Le lendemain, nous sommes allés à peine plus au sud.

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25 janvier 2020

Bascule 2019-2020 (1)

Nous sommes allés voir la duchesse mère en anticipant notre départ un vendredi en fin de matinée. Nous sommes mal tombés, il y a eu des ralentissements, c’est classique, à Caen et à Rennes. En arrivant, nous sommes tout de suite allés à la Lande à genêt où les deux frères fromfromiens étaient là. Le lendemain, nous mangerons ensemble des fruits de mer. Cette fois, le plus jeune des frères a « tenu la route » par son comportement, mais c’est le plus âgé qui déconne. Rien de grave cependant. En fin de matinée, passage par Quimperlé pour trouver un gâteau (dans la pâtisserie plus à droite que l’on ne voit pas). Pour léglise au fond, voir les détails ici.

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L’après-midi, rapide balade à Trégunc. D’abord, la plage de Don.

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Puis la pointe et le port de Trévignon (les deux premières photos sont des poses longues au filtre gris neutre ND 1000 de respectivement 30 s et 4 s).

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Nous sommes repartis le lendemain matin vers des terres plus méridionales.

19 janvier 2020

Mes visions du vin (3)

En posant l’hypothèse selon laquelle je ne m’intéresserais qu’aux aspects esthétiques de la floraison des plantes, ce ne serait pas seulement l’anthèse qui m’attirerait, mais aussi tout ce qui précède (la croissance végétative, l’émergence des bourgeons floraux, l’épanouissement progressif des fleurs) et après (fructification, dissémination des graines). Pourquoi évoquer cela ? Parce que si j’apprécie les pleines et parfaites floraisons, j’aime aussi les choses plus bancales ou imparfaites. De la même manière, si je peux apprécier un bon vin irréprochable, constant, comme peuvent le proposer certains Champagnes ou Bordeaux, j’aime plus encore la diversité, les petites « flétrissures », en un mot les surprises, dès lors qu’elles ne sont pas mauvaises. Ces surprises, les différents millésimes les proposent déjà bien sûr, mais au-delà de ça, les terroirs, les micro-terroirs, les vignerons (culture, conditions de croissance et de fructification du raisin), les méthodes de vinification (qui évoluent d’ailleurs en fonction des vignerons, des millésimes, des cuvées, des expériences) et aussi les parcelles.

Les climats de Bourgogne sont délimités au niveau d’un petit ensemble de parcelles (lieux-dits précis, clos…), mais parfois cela se joue à un niveau infra-parcellaire. Autrement dit, des vignerons vinifient des vins de manière spécifique parfois à l’échelle de quelques ares, même s’ils sont propriétaires de parcelles plus grandes. Bien entendu, il faut qu’il y ait une plus-value à le faire, mais on ne voit pas cela que dans des parcelles classées en premiers ou grands crus, mais aussi dans certaines appellations villages. Il est vrai que ce n’est pas non plus une généralité, mais cela me semble néanmoins typique de l’état d’esprit que l’on rencontre en Bourgogne (pas uniquement là, il est vrai) et qu’il s’agit bien là en partie d’un héritage d’origine médiévale. Je précise tout de suite que l’on peut aussi observer le phénomène exactement inverse pour lequel des vignerons ou leurs regroupements pratiquent des assemblages pour tenter de stabiliser certaines caractéristiques organoleptiques des vins. Ces assemblages se font la plupart du temps avec un seul cépage, mais aussi à deux comme dans les Mâcons rouges ou pour des appellations plus « basiques » somme le Bourgogne passe-tout-grains ou le Coteaux-bourguignons (ex Bourgogne grand ordinaire dont le nom n’était pas vendeur). Pour de tels vins, si tout reste équivalent par ailleurs, se sont donc surtout les effets du millésime qui se feront sentir, ce qui peut déjà être important.

Mais de mon point de vue, un des effets les plus remarquable en Bourgogne reste quand même la formidable multiplicité des parcelles dans lesquelles s’expriment localement une extraordinaire diversité des conditions géologiques et édaphiques à laquelle viennent s’ajouter des microclimats différents (exposition, pente, altitude, courants d’air liés à la topographie environnante). Enfin, il faut ajouter les différences culturales, les vendanges et bien sûr la vinification, ce qui est également fondamental. En définitive, pour une seule appellation village, parfois bien peu étendue, on arrive à élaborer des dizaines, voire des centaines de vins différents pour un seul et même millésime. Parmi ces derniers, certains peuvent ne pas être extraordinaires et d’autres particulièrement remarquables. Certains vont se ressembler très fortement. Pour certains millésimes, il arrive que des vins issus de villages différents ne soient pas facilement distinguables. Je me souviens de cela en 2003 où je n’avais pas perçu, pour un même vigneron, de différence entre un Maranges 1er cru et un Hautes-Côtes-de-Beaune, mais cela reste exceptionnel. Par ailleurs, il faut avoir à l’esprit que certains villages possèdent une variabilité intrinsèque des vins et qu’il existe parfois moins de différence entre deux villages qu’au sein d’un seul village. J’ai justement il y a peu lu un article sur le sujet entre Volnay et Pommard, ce qui ne fait que me conforter dans mes observations des Pommards qui oscillent entre la force brute et une certaine délicatesse soyeuse.

A suivre…

16 janvier 2020

Les chapiteaux de Saint-Lazare (21 et fin)

Cathédrale Saint-Lazare – Chapiteaux de la nef, XIIe s. Moïse et le Veau d'Or.

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15 janvier 2020

Les chapiteaux de Saint-Lazare (20)

Cathédrale Saint-Lazare – Chapiteaux de la nef, XIIe s. L'arbre de Jessé.

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14 janvier 2020

Les chapiteaux de Saint-Lazare (19)

Cathédrale Saint-Lazare – Chapiteaux de la nef, XIIe s. L'arche de Noé.

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13 janvier 2020

Les chapiteaux de Saint-Lazare (18)

Cathédrale Saint-Lazare – Chapiteaux de la nef, XIIe s. Samson renverse le temple.

 

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12 janvier 2020

Les chapiteaux de Saint-Lazare (17)

Cathédrale Saint-Lazare – Chapiteaux de la nef, XIIe s. Samson terrassant le lion.

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11 janvier 2020

Les chapiteaux de Saint-Lazare (16)

Cathédrale Saint-Lazare – Chapiteaux de la nef, XIIe s. Lapidation de saint Étienne.

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10 janvier 2020

Les chapiteaux de Saint-Lazare (15)

Cathédrale Saint-Lazare – Chapiteaux de la nef, XIIe s. Daniel dans la fosse aux lions.

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