Faut quand même pas pousser !
Alors que nous n’avions rien demandé, nous avons été contactés il y a quelques semaines par un conseiller financier de la Ban*que pos*tale pour « faire le point ». Le rendez-vous était ce matin. C’est une nouvelle personne qui nous reçoit, un jeune visiblement de moins de trente ans. A la question sur ce que nous voulions évoquer, je pose directement la question des taux d’intérêt de nos prêts immobiliers. Il fait ses petits calculs et nous annonce le montant que nous pourrions « gagner ». Mais là, commence une forme de chantage que je n’ai vraiment pas appréciée. En gros, ils veulent bien faire un effort, mais il faut que de notre côté, on souscrive des produits supplémentaires comme des assurances (hors de question, on veut rester dans le cadre mutualiste), d’autres produits financiers et augmenter les versements sur d’autres systèmes d’épargne… Comme si on avait une planche à billets pour fabriquer l’oseille. Le ton est monté violemment. Je n’apprécie guère que l’on me prenne pour un gamin ou un abruti et c’est exactement ce qu’il a essayé de faire. Avant que l’entretien ne se termine, j’ai fini par être extrêmement désagréable, voire insultant vis-à-vis de lui (selon Fromfrom). Il ne faut quand même pas pousser mémé dans les orties, surtout quand elle n’a pas de culotte. Une Fromfrom d’ailleurs assez décomposée par la tournure des événements, elle qui a une sainte horreur des situations conflictuelles. Personnellement, je n’en avais rien à faire : je sais très bien que je me fais plumer, mais la décence est d’au moins pas trop me prendre ouvertement pour un con et de mettre les formes dans la façon de présenter les choses et non de faire du chantage ou du marchandage de tapis de bas étage. La conséquence sera probablement que nous allions voir ce que peuvent nous proposer d’autres crèmeries. Nous n’avons rien à perdre.