Stress et énervement bientôt terminés ?
L’expert est passé voir la voiture au garage de B. lundi. Au préalable, j’avais laissé toutes les factures d’achat, d’entretien et les contrôles techniques. Lundi soir, on me dit au garage que l’expert a emporté tous les documents et qu’il devrait m’appeler le lendemain matin. Le mardi se passe sans la moindre nouvelle. Mercredi matin, j’appelle le bureau de l’expert. La secrétaire me dit qu’on me tiendra au courant dans la journée et que les courriels suivront. Finalement, il ne se passe rien. Jeudi, je me dis que j’appellerai avant midi, mais le boulot me fait louper le coche (l’accueil téléphonique a des plages horaires assez limitées). En début d’après-midi, alors que je me rends à une réunion dunkerquoise, je reçois un « SMS » m’annonçant que la voiture est économiquement irréparable (coût des travaux supérieurs à 12 000 € !) et que la voiture vaut en gros 800 € de moins que les valeurs que j’avais trouvées sur différents sites internet gratuits permettant de calculer les cotes à l’argus. Certes, avec mon assurance, je bénéficie (option payante), d’un montant prétendument surévalué par rapport à la « valeur » de la voiture. Mais quelle est l’honnêteté du système où les experts, très dépendants des compagnies d’assurance, ne tiennent pas compte de la réalité des coûts des produits équivalents ? Bien sûr, j’aurais pu parlementer des heures, des jours, batailler avec l’expert pour ne rien obtenir de plus.
Vendredi matin, pourtant arrivé avant l’ouverture des bureaux de l’assureur, j’ai dû poireauter plus d’une heure pour m’entendre dire que l’expert est un expert et que l’assurance s’en remet à son expertise. Mais je fis remarquer à la dame que moi aussi j’étais un expert et qu’en tant qu’expert, je ne puis pas trop m’autoriser à commettre des erreurs grossières. En effet, le modèle précis du moteur qu’a indiqué l’expert sur son rapport est erroné. Eh oui, cela ne change pas grand chose, mais témoigne du peu de rigueur de l’expert. Elle n’a rien répondu sur le sujet, mais alors que je lui montrais des cotes de l’argus et les petites annonces de la même voiture, du même âge, du même kilométrage, elle finissait par dire que compte tenu de la surcote généreusement offerte par l’assureur (que je surpaye, dois-je le rappeler), on se rapprochait (sans les atteindre) des montants auxquels je prétendais avoir droit.
Car oui, je suis bien coincé, je n’ai vraiment pas le temps (ni Fromfrom) de rentrer dans des débats et ils doivent le savoir et en profitent. C’est quelque peu scandaleux, alors même que ce n’est pas mon assurance qui va payer, mais bien celle du camion. Mais non, on doit bien s’entendre dans ce petit monde là, alors même que mon assurance se veut mutualiste.
Néanmoins, l’assurance, dans sa grande mansuétude m’accorde le droit de bénéficier d’une voiture de prêt pendant 7 jours. Ce n’est pas prévu dans mon contrat, mais comme je ne suis pas responsable, on m’accorde cette fleur. Fleur accordée parce que j’ai réclamé trois fois en tout (jusqu’à vendredi, on ne voulait pas me dire à quoi j’avais droit). Ce n’est pas à la tête du client ? Je précise quand même que si tout va bien, alors que l’affaire a été menée le plus vite possible, je n’aurais mon chèque de l’assurance au mieux que 22 jours après le sinistre (à comparer avec les 7 jours). Et bien sûr, je vais devoir avancer l’argent pour la location de la voiture.
Nous sommes coincés à un autre niveau : quand on est pressé d’acheter un véhicule de remplacement, qu’on travaille, qu’il y a des incertitudes budgétaires, on n’a pas énormément de temps pour aller démarcher les vendeurs de voitures, qu’ils soient proches et a fortiori s’ils sont plus éloignés. Alors, on regarde ce que l’on trouve sur internet, d’abord modestement. Je n’envisage nullement d’acheter un véhicule à un particulier. Sauf exception, je n’ai aucune confiance dans ce genre de transaction. Et les voitures d’occasion à faible kilométrage sont épouvantablement chères et si elles sont un peu plus abordables, elles commencent à avoir un âge canonique. D’autre part, Fromfrom et moi avons des exigences démesurées : acheter une voiture aussi bien que celle qu’on nous a détruit. Alors apprenant ça, mon père se mobilise, va visiter son garage, en parle à ma cousine. Nous ne trouvons rien de très exaltant (mon père dans des garages, moi sur l’internet). Je repère néanmoins quelques bricoles dans des garages à quelques dizaines de kilomètres d’ici. Vendredi, à la tombée de la nuit, je vais même négocier à notre garage habituel. Sur une voiture qui pourrait nous convenir, mais qui reste dans la fourchette maximale de nos moyens, on me fait un énorme cadeau équivalent au prix de la carte grise. Bof.
Toutefois, vendredi soir, mon père m’appelle pour me dire qu’il a des nouvelles de ma cousine qui connaît bien un garagiste. Il a connaissance de plusieurs voitures récentes, dont une correspondrait bien à nos attentes et à notre budget. Ni une ni deux, je demande à mon père d’aller voir le fameux garagiste ce matin pour voir si cette voiture serait encore disponible (son prix est nettement inférieur à l’argus). Et en principe, c’est bon, nous devrions avoir la voiture au début du mois de mars. Cela se termine bien puisque la semaine qui vient, j’aurais ma voiture de location et la semaine suivante, Fromfrom sera en vacances pour quinze jours.
Terminé donc le gros du stress (je suis épuisé des insomnies subies toute cette semaine) et alors qu’on n’était responsable de rien.
Sinon, voici l’article découpé par une collègue (en couleur s’il vous plaît) ou on parle de l’accident et où l’on voit la voiture décédée en cours d’inspection par les pompiers. On ne se rend pas bien compte de l’ampleur des dégâts, notamment l’arrière raccourci d’au moins 50 cm. Le plus malheureux dans cette affaire, c’est que nous n’avons pas retrouvé le parapluie quimpérois de la « Gay Pride ». Il n’a pas été éjecté lors de l’accident, alors qui l’a volé ?