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Cornus rex-populi
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22 avril 2010

Comment font les autres ?

Ce n’est pas nouveau, mais j’ai de plus en plus de peine à surmonter un mal qui m’atteint. D’années en années, je reçois de plus en plus de courriels au travail. Chaque jour de la semaine, il en arrive plusieurs dizaines sur ma boîte. Certes, il y a des messages internes (nous sommes quand même une cinquantaine de salariés) qui ne sont là que pour donner une information succincte, d’autres, toujours internes, plus consistants au sujet de divers projets, nécessitant une lecture attentive et parfois une réponse argumentée. Et puis, il y a des tas de sollicitations externes :

  • une multitude de convocations à des réunions, groupes de travail, commissions plus ou moins officielles (ce n’est pas anormal, nous sommes logiquement convoqués parce qu’on nous demande régulièrement notre avis, on sollicite notre expertise…) ;

  • des rapports et études et toutes sortes de documents sur lesquels on est amené souvent à réagir ;

  • des demandes de renseignements très diverses de la part de partenaires institutionnels (État, administrations diverses, établissements publics, collectivités territoriales, parcs naturels…), de bureaux d’études, de particuliers, d’étudiants dont certains sont exigeants.

Je précise qu’au travail, je ne suis abonné à aucun site ou forum, même professionnel car je ne souhaite pas être inondé de courriels supplémentaires. Je le suis à titre personnel, et encore je suis très loin de tout lire.

Bref, une multitude de messages qui s’accumulent très rapidement. Depuis plusieurs années, j’ai adopté une méthode d’archivage et de classement de ces messages qui me permet de m’y retrouver dans la majorité des cas et je pense être assez bien organisé à ce sujet. Mais ce classement, je le fais manuellement car les sujets sont tellement divers que je ne peux rien automatiser de façon fiable. Revers de la médaille, je passe beaucoup de temps à classer.

Alors, comme je n’y arrive plus (ce n’est pas nouveau), je zappe, je priorise et je ne réponds pas toujours sur des dossiers où j’aurais sans doute pas mal à dire (ou à redire). Je n’ai pas le temps. Cela n’a jamais été plus vrai que cette année où ma charge de travail contient plus de jours que le nombre de jours de travail dans l’année, sans compter le surcroît de travail que m’a apporté un collègue en congé maladie durant presque deux mois et la démission d’un autre collègue et le recrutement d’un(e) autre (à ce propos, ça va encore être du sport pour trouver un remplaçant qu’il faudra sans doute encore former…).

Une autre chose m’énerve profondément quand je réponds à un courriel qui m’a demandé un travail plus ou moins important de recherche ou de rédaction : c’est lorsque l’interlocuteur ne répond rien, ni n’accuse réception de mon message, alors qu’on s’est parfois donné beaucoup de peine et qu’on a apporté une vraie plus-value. Sans réclamer des remerciements, je n’apprécie guère qu’on ne me dise pas si j’ai répondu peu ou prou à la demande. J’ai souvent le sentiment d’être pris pour un vulgaire service de renseignements, alors même que je n’appartiens pas à un service public à proprement parler. Je ne suis pas exigeant, je veux juste un minimum de respect.

Quand viennent les vacances, notamment scolaires, la fréquence des courriels diminue largement, mais à mon retour, je suis néanmoins submergé, ce qui n’est pas sans me stresser. Lundi, ayant été absent durant deux semaines, j’ai trouvé une bonne centaine de messages, en plus de deux autres petites centaines que je n’avais pas pu traiter intégralement durant la semaine précédente pour cause de séminaire et de réunions. Ce matin, j’ai néanmoins réussi à écluser et à « nettoyer » l’ensemble de ma messagerie, mais le mouvement ne s’arrêtera jamais, cela donne le vertige.

Bien sûr, il existe des techniques pour ne pas devenir esclave de sa messagerie, mais aucune n’est vraiment satisfaisante. Et puis, il y a aussi une façon de réagir qui est fonction de sa personnalité et de ce côté là, je dois bien dire qu’en ce qui me concerne, ce n’est pas ça qui m’aide : je n’aime pas laisser les choses en suspens, laisser des gens dans l’embarras. Alors que faire ?

Enfin, je ne perds pas le moral. Ces deux derniers soirs, j’ai pu voir ça, entre autres, dans notre jardin :

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Commentaires
S
merci cornus!!<br /> c'est tres sympa!!!<br /> bonne journée!!
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C
A Patriarch> En tant que particulier, on n'est pas attendu, mais au boulot si, d'autant que cela fait partie de mes tâches.<br /> Bonne continuation à vous deux.<br /> <br /> A Calystee> Il faut dire que sur un balcon, c'est pas toujours facile de faire pousser quelque chose, même si je m'y étais essayé en son temps.<br /> <br /> A Sirenemelusine> Eh bien j'ai répondu même si je n'ai pas la science infuse.
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S
coucou!!<br /> c'est une visite "intéressée"<br /> :))))<br /> j'ai besoin de tes lumière botaniques.<br /> si tu peux aller voir ce message du forum de canalblog,ou une copine cherche a savoir le nom d'une plante qui pousse dans son jardin<br /> c'est là<br /> http://forum.canalblog.com/jforum/posts/list/8108.page#85673<br /> si tu peux lui repondre dans le forum!!!<br /> <br /> merci d'avance!!!<br /> et bravo pour tes jolies fleurs qui poussent sur ton blog!!!<br /> :)
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C
Du soleil, effectivement, et de bien belles fleurs. Moi, sur mon balcon, rien n'a encore vraiment poussé. Il faut dire que je ne m'en occupe pas trop cette année!
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P
c'est vrai que le courrier est parfois abondant déjà pour un simple utilisateur du net, mais quand c'est pour le travail,ce doit-être encore pire !!<br /> <br /> belle fin de semaine !
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Cornus rex-populi
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